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Mr X était un scientifique de bien triste renommé.Voulant redorer son blason, il entreprit un nouveau projet. Rendre aux hommes la vie plus simple.
 
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William O'Cahan
The nightmare
William O'Cahan
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The nightmare
Dim 23 Avr - 2:07
Fais moi tout découvrir.
#Lawrence
Je me demande comment il pouvait me dire une telle chose sans vraiment s’en soucier. Je ne sais pas s’il est au courant, mais je ne peux tout bonnement pas le laisser faire une telle chose, je ne peux pas non ce n’était pas pensable. Mais quelque chose me dit que je ne pourrai pas longtemps penser ainsi. J’ai secoué la tête un moment en marchant, il avait défait sa coiffure et semblait galérer. Je me rappelle à l’hôpital c’était un peu la même chose, je pense qu’il ne doit pas savoir faire la chose, je pourrai lui faire ? Non pas devant tout le monde, puis j’avais déjà été assez audacieux pour aujourd’hui, je ne dois pas abuser non plus ça ne doit pas tellement lui plaire.
Je me suis gratté la joue en regardant l’attraction en face de moi, ça avait l’air rapide, mais je me suis touché le ventre. Tout à l’heure ça m’avait fait un peu mal, sans doute que c’était dû à la vitesse. Oui… Je me demande ce qu’il y a comme activité douce ici.

Je n’ai pas eu vraiment le temps pour chercher la réponse, Lawrence était revenu vers moi, son bras autour de moi, j’étais content, mais bien vite il s’était enlevé et mon petit sentiment de sécurité parti avec lui. Pourquoi ? Pourquoi il était parti aussi vite ? Est-ce que j’avais fait une bêtise ? Est-ce que j’avais dit quelque chose de mal ? Ah j’avais accepté un ballon d’un inconnu et la première fois qu’on s’est vu il s’inquiétait que je suive les inconnus comme ça, est-ce que c’était à cause de ça ? Pampidou mon chou wesh tu danses, je suis tellement désolé ! C’était mal ce que j’avais fait, je devais changer de comportement tout de suite et trouver une solution, j’ai vu un banc pas loin de là, alors je suis allé vite fait accrocher le ballon pour ne pas qu’il puisse s’envoler et je suis revenu vers Lawrence, j’avais lancé un dernier petit regard au ballon je l’aimais bien, mais si ça rendait Lawrence malheureux, je ne pouvais pas faire autrement ! Je suis désolé, mais son bonheur passe avant tout le reste.
J’ai regardé l’attraction et j’ai pris la main de Lawrence dans la mienne, me rapprochant au maximum de lui. Je tapotais un peu mon pied par terre, je suis désolé Lawrence je ne peux tout bonnement pas faire cette attraction pour le moment sans doute après. J’ai levé la tête vers le ciel, il faisait encore assez beau, c’était assez cool. J’aimais ça. Même si la nuit c’était mieux, plus sécurisant en ce monde. Le noir. Oui. J’ai secoué la tête et j’ai tiré un peu Lawrence, j’avais l’impression qu’il aimait cette attraction, mais je ne voulais pas vomir sur lui… C’était un dilemme assez délicat je dois l’avouer je ne savais pas comment faire la chose.

« On..on pourra le faire plus tard ? Hein ça serait bien tu ne penses pas ? Je fais juste attention pour ne pas tout vomir hahaha… »

L’avoir à côté de moi était cool, mais je ne savais pas s’il m’en voulait encore pour le ballon et si je faisais quelque chose qu’il voulait aujourd’hui ? Oh oui ça serait sympathique pour lui, je me suis frotté le menton pendant deux secondes en réfléchissant. Lawrence est-ce que tu es sûr que le regard des autres ne te dérange pas ?
J’ai commencé doucement à soulever mon pull, fixant les gens. Il y avait de tout, est-ce qu’on allait vraiment le juger ? Si c’est le cas je remettrai tout de suite mon pull. Je ne veux pas qu’il se sente mal, j’ai retiré mon pull me laissant en t-shirt et je l’ai attaché à ma taille. Regardant Lawrence tout content. J’ai regardé mes bras, certes j’avais des cicatrices, mais si on est loin on ne doit pas voir avec le temps. J’ai fixé Lawrence souriant.

« Si ça ne te dérange vraiment pas, je resterai comme ça. Mais si tu te sens mal, car on te fixe je vais le remettre, si c’est pour toi je ferai un effort Law’. »

Je lui ai pris de nouveau la main en souriant comme homme heureux et je me suis dirigé vers des petits stands avec des tas de peluches. Oh c’était marrant ça ! Je me demandais bien c’était quoi, surtout qu’il y en avait des petites et des grandes. J’ai couru jusqu’au stand et j’ai regardé les gens lancer des anneaux. Waouh c’était cool ! J’ai tourné la tête pour voir les peluches, il y en avait tant ! Je me demande comment ils vont pour tout avoir et comment on fait pour gagner d’ailleurs ? J’ai tourné la tête et je suis retourné voir Lawrence tout existé en sautillant.

« Là-bas ! Là-bas ! Il y a des personnes qui balancent des anneaux et il y a pleins de peluche ! Des grandes et des petites !!!! On peut essayer ? Ça a l’air vraiment amusant ! »

Puis j’ai arrêté de bouger. Qu’est-ce que je faisais ? Ma mère m’engueulait quand je sautillais trop étant petit, les scientifiques aussi. Est-ce que Lawrence allait m’engueuler lui aussi ? Non, il n’était pas comme ça William voyons arrête de croire que Lawrence pourrait te faire du mal.
Oui, mais à l’hôpital…
Oui, mais ce n’était pas pareil chut. J’ai secoué la tête et j’ai souris avant de me rapprocher pour murmurer.

« Je m’occuperai de tes cheveux aussi si tu veux avant… Je vois bien que tu galères. »

Puis je me suis reculé regardant à droite et à gauche et repartant au stand tout content, j’avais tellement hâte oh et si je gagne je pourrai offrir une peluche à Alfredo tiens ! Puis à Lawrence aussi.. Oh puis à mon patron ! Oui oui pleins de peluches pour eux, j’avais déjà tellement hâte !

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William O'Cahan
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Lawrence Amandil
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Dim 23 Avr - 14:11
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Regardons le ciel.
William O'Cahan
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Je ne comprenais pas pourquoi il abandonnait son ballon, pourtant il avait eu l’air heureux en le recevant ! Je me suis mordu la lèvre devant cette contradiction, mais il me prit la main, ce collant doucement contre moi. Avait-il vu quelques choses de fâcheux ? J’ai regardé autours de moi attentivement, mais tout me paraissait normal. Je sais que je suis un peu parano, mais disons que j’ai l’habitude qu’on suive mes jeunes et en général, je fais en sorte que ça s’arrête. J’ai tiqué de la langue nerveusement, d’où me vient ce tic, tiens ? Les paroles de mon tendre ami me ramenèrent sur terre, je n’avais aucunement l’intention de lui imposer cette attraction de toute façon, je lui ai donc sourie tendrement. Il est vraiment adorable. J’ai soudain arrêté tout mouvement, il fait quoi là ? Prenant les pans de son pull, il l’enleva finalement et l’entoura au niveau de sa taille. J’ai rougie, sans vraiment pouvoir me contrôler. C’est très dur pour lui, il a honte de ces marques. J’ai passé une main sur mon visage, je le comprends. Pourtant, pour rien au monde je ne voudrais qu’Alfredo ne m’arrange ça, après tout ce sont des souvenirs de guerre, et pour lui aussi ça témoigne de son courage ! J’ai battus des cils un moment, mais que je peux être idiot moi parfois !

Ses mots, son sourire, ce gosse me fait fondre et une fois de plus mes joues en prennent la couleur. Lawrence, soit un peu plus viril, merde à la fin ! J’étais presque déterminé, mais le voir sautillé jusqu’à cette attraction. Mon cœur n’en battait plus. J’vous jure, plus adorable et mignon que lui, ça ne doit pas exister ! Pourtant il s’arrêta sur le coup. Encore ? J’ai recommencé à regarder autour de moi, mais rien de suspect ne m’apparaissait de nouveau. Était-ce autre chose ? Je me suis mordu la lèvre. Je n’aime pas qu’il se bloque comme ça, je veux qu’il puisse agir comme bon lui semble ! J’étais triste pour son ballon, je voulais rattraper cette erreur ! Il s’approcha doucement de moi et me murmura quelques choses qui me firent rougir de plus belle. Mes cheveux, mais foutus cheveux ! J’admets, à l’époque c’était de la pure provocation, et aussi pour mieux m’adapté dans les groupes de jeunes que je côtoyais au désespoir de quelqu’un. C’est comme pour mes tatouages, bien que j’en sois fier ! J’avais chié assez, pour il faut dire ! J’ai passé un doigt affectueux dessus et j’ai regardé William. Je ne voulais pas l’embêter avec mes cheveux, façon avec les dreads ça ne ressemble jamais à quelques chose, alors bon. J’ai sourie plus grand.

Je l’aime ce garçon et chaque moment passé à ces cotés me le rappel ! C’était comme si je l’aimais un peu plus à chaque secondes ! Est-ce seulement possible ? D’aimer quelqu’un à ce point ? J’avais aimé Alfredo, c’est certain, mais tout me paraissait plus, fort avec William ! J’ai regardé l’attraction qu’il me montrait. Ha oui, je suis pas mal doué. Il faut dire, je suis supposé être un maître d’arme, alors ma visé est loin d’être mauvaise ! J’allais lui gagner une grosse peluche ! Pour remplacer son ballon ! Ma motivation et ma détermination, me fit cambrer les muscles involontairement. Foutus, machin ! J’ai frotté mon bras et j’ai pris la main de William pour le tiré devant. Le lancer de cerceau alors ? J’ai demandé deux essais à la jeune fille qui tenait ce stand et elle me répondit par un sourire assez troublant. Elle me tendit finalement les cerceaux, puis en tendit à William. Lui sourit pas comme ça, il est à moi. J’ai voilé mon regard et j’ai ébouriffé les cheveux de Will. Mon regard s’arrêta sur ses bras et j’ai passé doucement mon pouce sur un de ces marques.

- Alfredo, pourrait t’arranger ça. Je ne dis pas qu’il peut tout retirer, mais… Il me l’a déjà proposé plusieurs fois pour mon visage, alors je ne pense pas que ça l’embêterais. Mais bon, si j’étais toi, je les garderais. Il faut être fier des épreuves par lesquels nous sommes passés, hm ?


Je lui ai offert mon plus beau sourire. Oui, je ne compte plus les fois où il a voulu m’arranger la joue, ce débile. Je ne voudrais pas qu’on me l’a retiré, ce serait comme retiré un bout de mon histoire ! Je me suis redressé et j’ai fixé les barres devant moi. Bien, objectif peluche ! J’ai placé le premier cerceau au niveau de mon visage. Le premier sert à visé, je l’ai donc lancé, et il atterrie sur une des barre à 5 points. Bien, ils sont plus lourds d’un côté, c’est bien pensé. Ils faussent, toujours leurs jeu, pour conserver leurs prix. J’ai sourie, bien alors visons juste à côté de la barre, sur la droite. 8 points, dix points, 5 points encore. J’ai lancé mon dernier cerceau qui rebondit et s’écrasa à côté de la barre des dix points. Harf, la poisse ! J’ai passé une main dans mes cheveux, bon j’avais fait un bon score quand même. La jeune fille me félicita et me montra la ranger où j’avais le droit de choisir. Je me suis donc penché sur l’oreille de William pour lui demander laquelle il voulait. Après tout, je faisais ça pour lui !

Lawrence Amandil
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William O'Cahan
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The nightmare
Lun 24 Avr - 22:24
Fais moi tout découvrir.
#Lawrence
Tous les mouvements, tous les gestes, toutes ses paroles, j’étais tout en train d’enregistré, je passais ma vie à faire ça. Je ne voulais louper aucune information. Je ne voulais pas louper un geste qui était important, une phrase hyper importante. Je ne pouvais pas faire une telle chose, je ne pouvais tout bonnement pas. Je me sentais mal de pensé ainsi, j’avais l’impression d’être un espion, mais un espion pas doué du tout. Nous étions au stand que je lui ai montré et il semblait tout aussi content que moi. Je lui ai souris quand il demanda des cerceaux ? Puis j’ai regardé la femme étrangement, elle souriait bizarrement je ne comprenais pas ce qu’elle voulait en souriant comme ça, mais une sensation désagréable prit place, puis j’ai laissé tomber au final ce n’était pas bien intéressant.
J’ai gardé mes cerceaux dans mes mains quand il les toucha. Il touchait mes cicatrices, un frisson parcouru mon corps. Je n’aimais pas qu’on me touche ici, mais Lawrence. Il le pouvait. Il était le seul. J’ai baissé la tête quand il parlait d’être fier. Je ne l’étais pas, mais je ne souhaitai pas qu’Alfredo utilise son pouvoir sur moi, je ne supporte pas qu’on utilise ses pouvoirs sur moi qu’importe qui est la personne. Je me suis recoiffé dès qu’il commença à jouer il était super fort ! J’étais assez impressionné quand même, mais d’un côté il était armadiel son lancer devait être pas mal, mais j’en suis sûr qu’il est naturellement doué Armadiel ou non. Je frappais dans mes mains à chaque fois qu’il marquait un point, il était tellement doué même si le dernier était loupé, il semblait avoir fait un bon score. Il se pencha vers moi. Je rougis sans vraiment savoir pourquoi.

Laquelle je voulais ? Pourquoi ? Je n’ai pas compris tout de suite, mais j’ai regardé toutes les peluches, laquelle Lawrence aimerait déjà ? Hum je me demande bien. J’ai regardé le petit nounours tout simple à une époque j’en avais eu un, il était tout cassé, mais il était là. Un truc trouvé parait-il. J’ai donc pointé celui-là.

« Lui. »

La femme sourit de nouveau et donna la peluche. J’ai ensuite donné la peluche à Lawrence. La dame me demanda si je voulais essayer du coup et j’ai hoché la tête. Pourquoi pas ? Ce n’était pas une aussi mauvaise idée, c’était même une très bonne idée. Devrai-je le faire ? Je voulais gagner une peluche pour lui, mais je ne sais pas si je vais y arriver. Concentre-toi William, si tu te concentres tu pourras sans doute y arriver, mais sache que ce ne sera pas facile. D’accord ? J’ai regardé Lawrence une nouvelle fois, puis j’ai observé le jeu. Il est temps. J’ai tiré un cerceau, mais il passa juste à côté quelle déception je dois bien l’avouer. Je me sentais extrêmement mal. Je ne sais pas comment l’expliquer, mais je me sentais mal de loupe ainsi, mais sans doute que je ne pouvais rien y faire n’est-ce pas ? Je me suis demandé pendant un instant si je pouvais y arriver, oui je le pouvais. J’ai jeté le deuxième réussi. Ce n’était pas beaucoup de point, c’était même le plus bas, mais c’était une réussite. J’ai testé et je me sentais bien d’avoir testé. J’ai bien content. J’ai essayé le troisième. Ok j’ai réussi, un peu plus, mais bon ce n’était pas comme Lawrence, ce n’était pas un score de ouf. Mais j’avais quelques points, j’ai pris une petite peluche toute mignonne un poulpe je crois. Je lui ai tendu pour qu’il la prenne.

« C’est pour toi, je te remercie. »

Puis j’ai salué la femme et je suis parti en marchant un peu de partout. On pourrait sans doute aller dans la grande roue maintenant n’est-ce pas ? Je me dis que oui, je suis revenu en arrière en prenant la main de Lawrence. Est-ce qu’il m’aimera toujours après ça ? Je ne sais pas du tout. Je ne sais pas et j’ai peur que ça ne soit plus le cas, il a accepté certes Alfredo, mais je ne sais pas si de mon côté ça sera la même chose, c’était dangereux. Lua pourquoi tu es là d’un coup ? Tu sembles si heureuse, alors que tu es morte.. Je suis tellement désolé Lua, tu penses que je peux lui dire ? Oui ? Oh tant mieux faisons donc ça. Je ne sais pas si ça va être une bonne idée, mais je ne peux pas continuer à lui mentir n’est-ce pas ? Ce n’était pas ben du tout.

« Hum… Allons dans la grande roue d’accord ? Je.. je suis désolé d’avance. »

Je me suis dirigé vers cette dernière. Mais je me suis arrêter d’un coup. Je ne pouvais tout bonnement pas faire une telle chose, je ne pouvais pas le forcer à écouter mon passé. Je ne peux pas le lancer dans cette bataille. Il m’a déjà dit être fort, Alfredo me l’a dit aussi. Mais je ne peux pas le mettre en danger. Ils sont dangereux. Je suis dangereux. Je suis quelqu’un de mal et ça il ne le sait pas encore même Alfredo ne soit pas réellement s’en rendre compte. Il ne sait sans doute pas que je suis quelqu’un de méchant. Violent. Sans importance.
Je lui ai lâché la main et je me suis retourné pour l’observé. Pendant un instant je me suis dit sans doute que je devrai partir. Pendant une seconde je me suis même demandé pourquoi moi ? Pourquoi il m’aime moi ? En quoi est-ce si… important ? Pourquoi il a eu des sentiments pour moi ? Est-ce qu’il va se sentir bien ? Je ne sais pas du tout. Je ne sais pas. Je me sens étrange. Je lui ai souri. Courage William. Tu peux le faire non ? Au pire si tu vois qu’il le prend mal… Pars puis c’est tout. Je lui ai pris une nouvelle fois la main et une fois dans la cabine qui servait pour l’attraction je me suis assis en face et je me suis frotté les mains assez fort.

« Ce n’est pas facile tu sais ce que je vais dire. Je ne sais pas si je vais bien le dire même, mais s’il te plait…Ne t’énerve pas hein ? »

Je le regardais, puis je détournais le regard. Je ne sais pas si c’était bien ce que je faisais, mais je voulais y arriver. Je voulais me sentir « libre ». Je me suis mordu la lèvre assez fort. Pourquoi je me sens aussi étrange, je me sens mal, je sens que cette journée va être gâché, mais je ne veux pas qu’il apprenne ça de la part d’Alfredo.
Je ne veux pas qu’il sache ça de quelqu’un d’autre. Il doit l’apprendre de moi et de moi seul. J’ai respiré un bon coup et j’ai passa ma main dans ma nuque.

« Je ne t’ai pas tout dit Law’... Je suis désolé. Je suppose que tu as mené ton enquête, mais que tu n’as trouvé aucune trace de mon existence n’est-ce pas ? »

Oui, je peux commencer comme ça. Je peux lui dire les choses comme ça je sais que je le peux je ne suis pas si méchant que ça n’est-ce pas ? Ahaha, mais que dis-je. Mais bien sûr que si je suis méchant. Je ne suis pas innocent non plus je ne suis pas pur comme il le sous-entend si souvent.
Je ne suis qu’un monstre de sang et de larme. J’ai tendu ma main vers Lawence, le puis-je ? Non je ne peux pas le touche, je ne peux pas lui tende ma main, je n’ai pas le droit. Ce n’est pas bien. J’ai tourné la tête sur le côté, je n’avais pas le droit de le regarder. Je ne pouvais avoir aucun droit, il fut un temps où je pouvais regarder quelqu’un, mais ce temps est révolu, maintenant ce n’est que souffrance. Je ne pouvais pas regarder quelqu’un dans les yeux sinon je devais me punir.
C’était ainsi et pas autrement.

« C’est normal. Tout est normal. Je suis comme un fantôme dans les archives. Je suis juste une ombre. Aucune existence, aucune trace. Aucun problème. Je connais… le type que tu as laissé sur la table la dernière fois pour Alfredo. »

Je ne voulais pas aller plus loin. Je nous voyais monter encore, je me voyais sourire à Lawrence, je le voyais me sourire. Je le voyais me dire je t’aime. Je l’ai vu s’énerver. Je me sens si mal de devoir lui dire tout ça. Pardonne-moi, je ne veux pas te faire de mal. J’ai déposé mon sac à côté et j’ai enfilé mon pull de nouveau, ce n’était pas bien que je lui montre tout ça, il ne devait pas être témoin de ma bêtise. Non il ne le devait surtout pas. Il devait rester loin.

« Je suis tellement tellement désolé. On… je t’en parlerai plus tard, mais je te dis juste ça pour le moment, je ne veux pas te mentir, mais je ne veux pas que tu sois en danger par ma faute.. Par le mon- »

J’ai subitement arrêté de parler, je ne pouvais pas dire ça devant lui le pauvre. Non, William limites les dégâts. Oui ne dit plus rien. Je me suis passé une main sur le visage en soupirant, puis j’ai serré mon sac contre moi.

« C’était si agréable aujourd’hui. Je me suis sentie si bien. C’est si dommage. Désolé. »

Je ne voulais pas que ça s’arrête, mais je n’avais pas le droit. Non je n’avais plus le droit.
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Lun 24 Avr - 23:24
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Il avait choisi un ourson des plus simples, du genre de ceux qu’on peut voir seulement dans les films. Si simple et si particulier à la fois, ça m’a fait sourire grand. J’aime ça façon de voir le monde, j’aime le voir sourire, j’aime le sentir bien. Je suis heureux qu’il tente sa chance, je me retiens de posé ma main sur son épaule quand je le vois désespéré de ne pas y arrivé, mais à force d’essai, il finit par marqué quelques points ! Super pour une première fois ! J’étais fier de lui, mon cœur s’emplis encore plus de joie quand il me tendit sans cérémonie un petit poulpe en peluche. J’ai posé un doigt délicats dessus, comme de peur de le cassé puis je l’ai pris avec un sourire immense. Avec ces tentacules, on dirait mes cheveux. Je trouve ça vraiment adorable. Je me rends compte du bonheur qui m’entoure, et surtout que c’est grâce à lui que je me sens si bien aujourd’hui, j’ai certes bien cafouillé au début, mais à présent tout est juste parfait. J’ai salué la femme sans lui porté plus d’intérêt et j’ai repris ma route, regardant mon amant papillonnée entre les stades, j’aime son regards neuf sur les choses et mon cœur se torture à l’idée que cela puisse prendre fin un jour. Je me suis mordu la lèvre, je voulais profiter à fond de l’instant présent et des sentiments forts. Il revient finalement me prendre la main, et je l’ai serré comme par peur qu’il disparaisse un jour. Lui que j’aime tant.

Mes ses paroles me parurent bien lasses. La grande roue ? Pourquoi s’en excusait-il ? Il avait le vertige ? Il ne fallait pas s’inquiéter, ce n’est pas comme si j’allais laisser quelques chose lui arrivé un jour. J’ai sourie amoureusement, le laissant faire simplement. Il me lâcha et se retourna pour me regarder longuement, j’en fis donc de même. Je voulais graver cette image de lui sur ma rétine, pour qu’il puisse me suivre même dans son absence, même dans mes rêves et un jour dans la mort. Je ne suis dupe en rien, je connais mon destin et je l’ai accepté le jour où j’ai recueillis Alfredo. Je ne vois pas ça comme quelques choses de triste et surement qu’en temps voulus je lui en parlerais. Je ne veux pas qu’il s’emplisse de colère ou de larme ce jour-là, je veux qu’il puisse continuer à sourire. Après tout je lui laisse une grande famille. Oui, mon cœur s’en réchauffe et mon sourire s’étends de plus belle. Ma famille, ma grande famille, j’aime tous ces gens, plus que je ne puisse le décrire avec des mots. Alors de quel droit je pourrais me plaindre de ma fin, hein ? J’ai une si belle vie. Si heureuse. Et je veux que celle de William le soit tout autant, je ferais tout pour. Quitte à en souffler mon dernier soupire.

Nous sommes finalement montés dans la grande roue de fer blanc, elle surmontait le ciel presque avec arrogance, dans sa lenteur gracieuse. J’aime ce genre de paysage et mes yeux en prennent plaisir. Je me suis assis en face de William, il se frottait les mains nerveusement, et déjà le siège nous élevâmes au-delà des frontières du sol. Ces mots me laissent perplexe et mon cœur en rate un battement. Un sentiment affreux m’envahis, comme si la glace emplissait mes veines. Il est nerveux. Ce qu’il va me dire est important. Au point qu’il craignait que je m’énerve. Mais je suis un jeune homme très calme, même placide, il en faut beaucoup pour me fâcher, vraiment. Je pensais qu’il le savait… Dans le fond, je pense qu’il le sait, et mon sentiments s’amplifie, laissant mon cœur raté un autre battement. Il sait que j’ai cherché, preuve qu’il me connait mieux que je ne puisse le croire. Je n’ai en effet rien trouvé de lui, ni même une preuve de son existence, j’ai plissé les yeux, fronçant doucement les sourcils. J’ai refusé d’en chercher les causes, s’il a quelques choses que je dois savoir, je refuse de l’apprendre autrement que par ces mots. Ainsi, j’ai pris une longue inspiration, prêt à l’écouter. De toute façon, rien ne changera jamais. Je l’aime, je l’aimerais toujours. J’ignore s’il connait la force de mon amour pour lui.

Quelques choses se brisèrent au plus profond de moi, laissant une douleur béante envahir tout mon être. J’avais l’impression horrible de mourir au ralentie. Les yeux ronds, je n’avais pas les mots en l’instant. Ce monstre a détruit mon ami le plus cher, laissant de lui qu’un homme persuadé qu’il ne peut rien faire d’autre que détruire. Le réduisant à l’état de chien. Je l’ai vu, je suis sa cible après tout. Je ne suis pas dupe, j’ai averti Al’ en lui laissant cet article, les choses vont bouger. Je sais qu’il ne restera pas là-bas. Je sais que la menace est grande. Mais imaginer que William… J’ai fermé les yeux une secondes. Un tas d’image plus horrible les unes que les autres me frappèrent l’esprit avec force. Oui, il m’avait raconté sa vie là-bas, je sais ce qu’on a pu faire à ces gens. Si l’on peut encore appeler « personne » un être que l’ont à briser à ce point. Il aurait pu le tuer, il les aurait poussés à cela. La douleur laissa doucement place à une colère des plus noirs. Mes muscles se sont bradés avec une force peu commune, mais je n’en avais que faire. Les yeux toujours clos, les mains jointes sur mon menton. J’essayais juste d’absorbé le choc. J’ai soufflé, doucement. Et j’ai ouvert les yeux, pour planté mon regards dans celui de William.


Je ne pense pas avoir déjà eu ce regard. Je ne pense pas avoir déjà été consumé dans une rage tel, mais à vrai dire je ne pense pas avoir déjà aimé avec une telle force. Mes mains en tremblaient, sous l’afflux des ondes que m’envoyait tout mon corps. J’ai promis silencieusement de ne pas me fâcher. Tout avait fait passe autour de moi, aussi je fus presque surpris de le voir serré son sac portant son pull. J’ai ouvert la bouche une première fois, mais rien n’en sortie. Que dire après ça. Cet homme croisera le chemin de ma vie bien assez vite, et j’avais accepté cette rencontre comme étant ma fin en soi. Pour le bien d’Alfredo. Je sais qu’il ne peut lui désobéir, je sais que ça le ferais souffrir si je me bats. Je sais que la culpabilité l’emporterait. Ainsi j’avais pris la décision de ne rien faire face à Ambrose ce jour-là. Mais la donne à changer, si cet homme croise ma route… Mes muscles se crispèrent une fois de plus. Je pourrais lui arraché chaque organe un par un, en le gardant bien en vie, le faire souffrir jusqu’à ce qu’il me supplie d’en appeler la mort. Le voir mourir à petit feu, le voir se couvrir de larme et de sang. Le voir brûler et se brisé comme lui-même l’avait fait auparavant. Mon sang bouillant à l’idée de pouvoir sentir le sien se rependre en abondance.

- Ambrose. Il a ordonné ma mort, par la main de ton frère. Alfredo. Et ça finira par arrivée un jour. Je ne l’ai jamais renié, jusqu’ici…


Les mots m’avaient échappé, j’avais une voix basse, grave, emprunt, chargée de cette colère noir. Je pouvais la sentir comme une bête hurlant qui se déchainait en moi avec force. Ma nature n’aide en rien et j’avoue n’avoir jamais connu avant une tel soif de sang et de souffrance. J’ai passé une main rude sur la balafre qui sciait mon visage. Un trophée, je l’ai toujours pensée, et je le pense encore. J’ai repris mon souffle. Celles de William n’en sont rien de plus qu’une marque de brutalité à l’état pur. Et je comprends bien mieux ces maux présents. J’ai regardé le ciel nous toisé, toujours bien plus haut. Mon cœur était las de battre aussi fort. J’ai tiré doucement le sac des genoux de William, je ne veux rien entre nous, jamais. Même de par la symbolique. Je me suis penché, doucement et j’ai passé une main contre sa joue. Je l’aime. Cette vérité et frappe et me blesse d’autant plus. On l’a brisé, on l’a battu et je ne veux même pas pensé aux autres choses perverties que son corps décharnée a dû supporter. Je me suis penché un peu plus. Je voudrais pouvoir l’embrassé, mais j’ai peur qu’il se brise au moindre contact.


- William, je t’aime, avec une force telle que je ne puisse jamais la décrire. Et ça ne changera jamais. Jamais. Quoi que tu puisses me dire.

Il avait peur pour moi, peur de me mettre en danger. Mais le danger, en l’instant je voulais le provoquer, le voir me toisé d’un duel sans fin. Je voulais pouvoir déchainer la colère qui me ronge chaque muscle avec force. Ma main tremble de nouveau et je relâche la peau nacré de mon aimé. Aucune pitié n’emplie toutefois mon regard, seule l’amour et la haine me font vibrer en l’instant. J’ai serré le poing, laissant mes jointures blanchir sous l’effort pesant de mon muscle. La cabine atteint son sommet, et nous nous arrêtons un bref instant. Et avec, j’ai l’impression que le temps, la vie et le monde s’arrête par le même instant. Je ne respire plus, je ne pense plus. Un grand calme m’envahis avec presque autant d’audace de la colère avant lui. Je sais qu’un jour, ma vengeance pourra couler, je sais qu’un jour je pourrais faire face au monstre qui à briser tant de mes êtres aimés. Ce jours-là j’accueillerais la mort en ami, mais ce ne sera pas seul que je pousserais mon dernier souffle et je jure que son crie brisera le ciel tant porté par la douleur. En l’instant, seul mon aimé compte. Je me suis répit un instant, cherchant les mots juste, les mots qu’il faut pour le rassuré. Il n’est coupable de rien, si ce n’est d’avoir volé mon cœur.

- Ma vengeance je l’aurais. Et rien n’y changera jamais. C’est un dessein tracé depuis longtemps. Et je ne veux pas que la colère ou la peine t’envahisse quand la chose sera achevée. Je veux profiter de chaque journée que le monde nous offre, je veux te voir rire à nouveau, te faire sourire, voir ton innocence envahir le monde. Je veux te voir ébahis devant chaque nouvelle chose. Je voudrais encore que tu faces battre mon cœur avec force et pouvoir t’embrassé avec la douceur de la rosé. J’aime voir tes yeux s’animé de sentiments nouveaux, j’aime t’avoir à mes coté, et j’aime ton impudeur enfantine William. Toutes ces choses ne changeront pas. Si seulement tu l’acceptes. Si tu acceptes de resté à mes côtés, jusqu’à la toute fin.

J’ai posé une main douce et chaleureuse sur la sienne. Mon cœur bat à l’unisson, comme en étant l’écho du sien. Car c’est ainsi que ma vie est tracé d’une belle ligne rouge. Je me suis finalement levée, doucement, laissant la cabine de fer acre se penché sous mon poids, je me suis approche de mon aimé, me penchant doucement pour lui embrasser le creux de l’oreille et lui souffler ces quelques mots. « Il faut apprendre à profiter du présent sans trop regarder les choses à venir ». C’est un adage que j’affectionne particulièrement, et mon sourire en témoigne. Ma main trouva doucement la chaleur de sa joue et mon baisé fut la rencontre simple de ces lèvres contre les miennes. Je voulais lui communiqué tout mon amour par se simple geste que je voulais chaste. Mais ma chaleur m’emporte encore, appuyant mon contact jusqu’à faire dance ma langue au sein de la sienne. Je ne voudrais jamais m’en défaire tant son emprise m’est douce. Ainsi penché, je sens mon souffle rencontré le sien dans un silence doux. Je m’en défais finalement et lui embrasse le front avant de me rassoir. La cabine ce pose au sol. On nous invite à sortir. C’est fini, déjà.

Je sens l’air ce charger d’une poésie nouvelle, je veux que la journée ce finisse pour lui, sur une note plus douce, aussi sans lui laissé le temps d’un doute, ma main part rencontré la sienne et ma marche reprends, le gardant au plus proche de moi. Je lui souris, mon pouce lui caressé la main, mes doigts s’entremêles parfaitement dans les siens. Les choses me semblant comme lavé, et en réponse à ça le ciel se mit soudaine à pleurer d’une pluie fine et presque chaude. Je me suis arrêter pour regarder le ciel, il n’y avait pas l’ombre d’un nuage, tant ils étaient haut. C’est beau, et je ne peux m’empêcher de regardé ça avec un sourire que l’ont peu croire benêt, sans honte. C’est comme si le ciel voulait nettoyer les mots et les tords, comme si le chemin devant nous était comme une page neuf donc le blanc éclatant ne nous invites qu’à écrire. Et les quelques lignes que je veux tracer sont auprès de mon amant, mon sombre amant, mon amant brisé, mon amant à moi.

- Je ne t’échangerais pour rien au monde. Car à mes yeux, ce sont les défauts de la vie et le passé lourd qui forgent un homme. On peut presque penser que tu es parfait, non ?

Je lui ai sourie, posant mon regards remplis de complicité dans le sien. Je sais que mes mots peuvent vous paraître futiles, simple. Après tout ce ne sont que des mots, de simples lettres. Comment peuvent elle porté le message si fort des sentiments profonds ? Elles sont les paroles, parfois vide. J’espère ainsi qu’il peut sentir ma sincérité, qu’il peut sentir la moindre de mes chaleurs. Qu’il peut voir ce qui est niché au plus profond de moi. Et je sais qu’il le peut. On appelle cela, l’âme sœur, après tout. Les je t’aime ne comptes pas car seul un regard suffit et c’est ce regard que je lui offre en l’instant, alors que ma main sert la sienne un peu plus fort.

Lawrence Amandil
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William O'Cahan
The nightmare
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The nightmare
Mar 25 Avr - 20:24
Fais moi tout découvrir.
#Lawrence
Il y a des choses parfois que je ne comprendrai sans doute jamais. Je ne peux pas comprendre ce que Lawrence ressent actuellement, je ne peux pas comprendre pourquoi il se met en colère contre les autres. Dans ma tête il devrait être en colère contre moi. Moi le monstre qui est né. Il ne le sait sans doute pas. Il ne sait rien, mais il semblait déjà en colère. Je n’avais encore rien dit et mon cœur me faisait encore plus mal. S’il était en colère avec seulement ça, qu’est-ce que ça va être pour le reste ? Il va sans dire que ça sera pire. Je me demande pendant un instant comme j’ai pu faire une telle chose. Le mêler à tout ça. Je ne sais pas si ce que j’ai fait est bien ou mauvais, mais sans doute Alfredo allait lui dire si je ne disais rien, je le sais bien, je ne suis pas naïf à ce point, il lui dit tout après tout. Ce n’était qu’une question de temps je suppose, une petite question bientôt résolu. Une question qui va paraitre idiote. Une question qui va le faire souffrir.
Je ressentais comme une gêne au niveau de mon cœur. Je m’en voulais de le voir ainsi, je me sentais mal de le faire souffrir, de le mettre en colère. Son regard. Tout n’était que colère dans ce petit habitacle et ça me faisait mal de savoir que j’avais provoqué cette colère chez cet homme si doux d’habitude. C’est quelque chose qu’il ne devrait pas ressentir pour rien au monde, mais je l’avais fait. Je le regardais droit dans les yeux cette fois-ci, mais bien vite je l’ai baissé. Je n’avais pas le droit de le regarder. Ô non je n’avais pas le droit de faire une telle chose, c’était un affront.

Sa voix me fit sursauter. Quelque chose en moi se brisa. Ambrose. Il arrivait si facilement à le dire, sauf que ce n’était pas respectueux. Ce n’était pas bien, c’était mal. C’était indigne. J’avais toujours dit « Monsieur Miller », Alfredo lui disait « Le maître », deux façons différentes de dire la chose, mais deux façons qui montrent à quel niveau on s’est fait élever. Tout n’était que souffrance dans cette vie. Tout n’était que mal. Mais Lawrence pouvait-il se rendre compte ? Alfredo lui avait dit tant de chose, est-ce que je pouvais vraiment me permettre de tâcher encore l’âme de Lawrence avec des problèmes comme les miens ? Je ne sais pas.
Sa mort. J’étais au courant, mais je ne le souhaitais pas. Je ne le voulais pas. Est-ce que je devrai tuer Alfredo ? Non. Je ne peux pas penser ainsi. Nous devons d’abord s’occuper de Monsieur Miller. Je me dois de m’occuper de lui et des personnes qui nous espionnent. Protéger Lawrence et Alfredo de ce passé si horrible. Je ne veux pas de la mort. Je ne veux pas que tout ceci arrive, mais je sais déjà que quand on ne souhaite pas quelque chose comme la mort cette dernière arrive tout de même. Le sac était parti. Son contact était si doux. Si chaud. Si agréable. Le voir se pencher ainsi ne me faisait plus que mal, il se retenait dans ses gestes. Je peux le comprendre. Il dit m’aimer, mais pour moi c’est impensable, je ne comprends pas comment il peut. Ne sait-il pas que je suis dangereux du coup ? Il ne le devine pas ? Je ne suis pas comme Alfredo. Je n’ai pas besoin d’un ordre. J’ai juste besoin de me concentrer sur ma survie.

Tout ce qu’il me disait ne me faisait que rougir sans que je ne puisse faire quelque chose contre ça. Je me sentais mal. Si seulement tu savais Lawrence tout le mal que je peux faire en vrai ? Je voudrai tant qu’il comprenne ça je ne veux pas qu’il souffre. Cependant tous ses gestes, tout ce qu’il disait je ne pouvais pas m’empêcher de me dire que tout ceci était agréable. Je me suis laissé faire comme à chaque fois qu’il fait ça, il était devenu ma faiblesse. Pendant une seconde j’ai fermé les yeux, laissant son contact si doux m’envahir. Pendant une seconde j’oubliais mes soucis, pendant une seconde j’oubliais où nous étions, pendant une seconde je ne pensais qu’à lui et ce contact si doux qui m’emportait toujours aussi loin. Tout mon corps trembla, pourtant je n’avais pas peur de Lawrence. Non j’avais juste peur de moi. Oui que de moi et de cette peur de mal faire. De ne pas lui donner tout le plaisir qu’il devrait avoir. Ce geste, ce contact, ce moment si doux se stoppa aussi vite qu’il avait commencé et nous sommes sortis de cette cabine qui ne pourra jamais dévoiler ce qui est arriver en ces lieux. Sa main contre la mienne, mon sac de nouveau sur mon dos, la seule chose à laquelle je pense, est-ce que je peux avoir tout cet amour ? Est-ce que j’ai le droit à tout ça ? Ma tête me dit que non, mais mon corps me dit que si. Je ne sais plus quoi penser actuellement. Son sourire me boque, je ne sais jamais quoi dire quand il me sourit, car ce sentiment de sécurité revient. Nos doigts enlacés comme ça, son regard ses mots. Tout ceci n’est que bonheur, mais ai-je le droit à ça ? Toute cette confiance qu’il a, je voudrai tant lui rendre la moins parcelle d’amour qu’il me donne.
Les personnes autour de nous commencent à se mettre aux abris, une douce pluie est là. Cette pluie qui est si merveilleuse. Pourrai-je un jour rattraper mes erreurs ? Je me suis tourné vers lui, lâchant sa main si chaude et j’ai fouillé dans mon sac. Ce sac était comme une petit commode, il n’y avait que des choses pratique selon mon patron, je regarde son cadeau une seconde, puis je lui sors un parapluie. Le sourire aux lèvres. Je lui tends. Je peux être mouillé, sans doute est-ce que je serai nettoyé de mon impureté un jour ?

« Tu es comme mon catalyseur Law’. Tu es l’homme qui arrive à brimer la peur de moi-même. Tu arrives à me faire agir aussi raisonnablement que follement. Je suis admiratif de ça. Tu n’as pas idée de comment je me sens quand tu es là, pour une fois je me sens en sécurité. Je ne ressens plus le danger… J’oublie tout pendant une seconde. »

Oui pendant une seconde je peux tout oublier, mais est-ce que je peux réellement dire que je peux tout oublier en l’instant ? Je sais que nous sommes complémentaires. Nous sommes comme deux facettes d’une même carte et ça je le sais depuis longtemps, mais je n’ose jamais me l’avouer. Car s’avouer ça c’est s’avouer que je me suis attaché et le savoir ça me fait encore plus peur. J’essuie doucement la pluie qui tombe sur mon visage, ne quittant pas du regard Lawrence. Je voudrai lui dire des choses, tellement de choses, je ne peux pas savoir. Je n’ai jamais su de toute façon tout le monde le sait, sauf moi comme d’habitude. Je tourne la tête légèrement. Je viens doucement lui prendre la main. Je me demande comment agir. Je pose délicatement ma seconde main vers sa joue. Je lui souris timidement. Je laisse la pluie nous entouré, nous encerclé, nous toucher. Je lui caresse tout doucement la joue.

« Tu es le seul. Le seul qui puisse me touche ainsi. Tu es le seul qui pourra un jour envahir tout mon être sans que je tremble. »

Ça voulait tant dire, sans vraiment rien dire. Je ne sais pas s’il va encore m’aimer quand je dirai la suite de mon histoire, mais mon âme était à lui, mon cœur ne m’appartenait plus et ça depuis que je l’ai rencontré. Je ne le lâchais pas du regard, je ne le lâcherai plus jamais du regard quoi qu’il arrive. Je le soutiendrai et je le protégerai quoi qu’il arrive même si ma vie doit s’éteindre. Même si je dois me faire enfermer de nouveau, je le protégerai ainsi est ma décision. Je lui ai doucement lâché la joue et j’ai recommencé à marcher en aillant pris la peine de lui mettre le parapluie dans la main et j’ai marché en direction de la sortie, mais tout en prenant mon temps, regardant tout autour de nous.
Un regard nouveau, un regard enfantin. Un enfant qui découvre le monde voilà ce que je suis actuellement et je suis un enfant heureux pour le moment.

« J’aimerai pouvoir tout te dire. Te dire à quel point je suis heureux avec moi, mais aussi te dire tout ce qui me fait peur, tout ce que je ressens, tout ce que je voudrais et tout ce que je ne voudrai pas. Te raconter de ma naissance à maintenant, te raconter les moindres détails, pour que plus jamais tu n’ais de doute sur moi, que tu saches tout de moi, chaque marque, chaque geste, chaque baisé. Tout ça. Tout ce que je fais, j’aimerai que tu arrives à déchiffrer sans peine. »

Qu’il ne retienne plus ses gestes, qu’il fasse ce que bon lui semble avec moi, que l’objet que je sois puisse être utile pour une fois. Que je sois utile jusqu’à épuisement. Jusqu’à ce qui ne reste plus rien, jusqu’à ce que je disparaisse une bonne fois pour toute.
Le regard baissé je laissais ma vision vagabonder sur le sol et la pluie qui s’écrasait contre. J’étais le sol et Lawrence la pluie, il pouvait tomber autant de fois qu’il voulait sur moi, doucement ou fortement tout ce qui m’importait était que je sois là pour le rattraper sans peine. Chaque fois que quelque chose n’ira pas je me promets d’être là. Mais si un jour pour que son bonheur soit complet je dois disparaitre. Je disparaitrais à jamais de sa vie pour qu’il puisse avoir une fin heureuse. Si je dois refinir avec ses scientifiques de malheur j’y retournerai quoi qu’il arrive. Car la seule chose qui était importante pour moi, c’était le fait qu’il soit heureux et ça à n’importe quel prix. Car si on oublie sa race Lawrence est un véritable Ange. Un Ange tombé du ciel et qui est arrivé vers moi comme une fleur. Un hasard comme un autre qui est devenu la meilleure chose qui me soit arrivé sur terre. Une chose si précieuse que jamais je ne voudrai revenir en arrière. Jamais. Non jamais je ne veux oublier ces souvenirs que j’ai créé grâce à lui. Tout me semblait si vide de sens quand je disais les choses, même les gestes ne pourront sans doute jamais expliquer ce que je ressens vraiment. Mais est-ce qu’il comprendra que tout ce que je dis, tout ce que je fais est un signe que je suis entièrement à lui ? Qu’il est l’homme en qui j’ai le plus confiance. Ma nouvelle vie. Mon nouveau souffle. Mon univers. Chaque jour passé avec lui fait de mon univers un univers meilleur. Quelque chose de si beau que le noir et blanc on presque disparu de ce tableau.

L’odeur du sang est remplacée par son odeur.
Les pleurs sont remplacés par ses rires.
Les visages tristes sont remplacés par ses sourires qui illuminent tout.
Les coups sont remplacés par ses caresses si tendre.
La fatigue de vivre est remplacée par son énergie à vivre sa vie chaque jour.
Mais la chose la plus importante est la peur qui a été remplacée par l’amour.


Ce sentiment qui m’était inconnu est devenu quelque chose de si précieux.
Une chose presque irréelle. Quelque chose dont je n’arrive pas à croire tous les jours, mais chaque fois que je le vois j’en oublie mes doutes. J’en oublie tout et je me rappelle qu’il m’aime plus que n’importe qui et se sentir aimer par un tel être, c’est un honneur que je ne pourrai jamais oublier.

Alors Lawrence même si tu ne lis pas dans mes pensées, même si là je n’arrive pas à le dire. Sache que tout ce que je ressens pour toi est de l’amour.

Je t’aime.

Personne ne pourra m’enlever ce sentiment. Je me suis arrêté vers la sortie et je me suis penché comme pour le saluer. En attendant de savoir où est-ce qu’il voulait aller. Veut-il la suite de mon histoire ou est-ce qu’on continue cette douce journée pour qu’il en garde un bon souvenir ?

Je t’aime Lawrence.

Je pourrai le crier si j’en étais capable, mais je ne le suis pas. Mais je t’aime juste.
© 2981 12289 0
William O'Cahan
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