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Mr X était un scientifique de bien triste renommé.Voulant redorer son blason, il entreprit un nouveau projet. Rendre aux hommes la vie plus simple.
 
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Sous le feu des projecteurs.

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Kobayashi
Kobayashi
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Sam 29 Avr - 22:01


Une rencontre chaleureuse.Jakob & IrisJ’étais mort fatigué. Pour rattraper le retard que l’agence avait pris avec les dégâts causé par les eaux de l’alerte incendie, notre cher directeur avait décidé de doubler nos heures de séance photo. Et pour couronné le tout, l’air conditionné de l’agence avait subi de fameux dégât. Habillé pour un des shooting de la collection d’hiver, j’étais en nage. J’avais été obligé de consulté un médecin et mon poignet, qui c’était trouvé être foulé, j’allais donc devoir porté un bandage pendant encore deux ou trois jours, ce qui m’agaçait. J’étais obligé de portée les manteaux à manche longue du coup. Enchaînant ainsi les poses depuis presque une heure j’ai supplié une pause à mon photographe et je suis allé sur le côté vidé ma bouteille d’eau d’une traite. La veste longue que je portais retenais la chaleur beaucoup trop bien et j’essayais de me ventilé, j’avais été obligé d’appliqué une tonne de maquillage pour cacher le rouge de mes joues dû à la chaleur. J’ai fait jouer mes épaules quand on me fit signe de revenir prendre changer de tenu. J’ai soupiré et je suis allé rejoindre les couturiers pour qu’il ajuste les manches du pull à col roulé que je portais à présent.

Je n’arrêtais pas de fixé l’horloge qui trônait au-dessus de la porte. J’étais supposé avoir une séance de sport aujourd’hui et donc j’allais devoir faire face à Jakob une nouvelle fois. Mon cœur s’emballe à cette pensé. J’avais réussi à faire croire à mon directeur que mon poignet était dû à l’agitation de l’évacuation et il m’avait cru sans trop de problème. L’assurance avait même couvert les frais, j’étais donc certain qu’il n’aurait pas de soucis avec ça. Mais quelques choses d’autre m’angoissaient. J’étais en retard à sa séance. Bien obligé de bousculer mon emploi du temps avec ce surplus de travail qu’on nous obligeait à abattre, je tapais du pied nerveux. Il n’allait jamais vouloir accepter mon excuse et j’espère qu’il ne va pas juste partir en ne me voyant pas arrivé. J’ai regardé la jeune Galaïel qui travaillait sur ma manche gauche et je lui ai demandé si elle avait vu Mr Collins aujourd’hui, ce à quoi elle me répondit par un regard plus qu’interrogateur. J’ai soupiré en lui faisant comprendre de laissé tomber, mais elle envoya quelqu’un le prévenir que j’étais ici. Je l’en remerciais assez, mais je n’étais pas sûre qu’il apprécie d’apprendre ça par le biais d’une autre personne. Tapant à nouveau du pied, elle finit par conclure que la manche irait bien comme ça et je suis retourné sous la chaleur accablante des projecteurs.

Toutes mes pensées étaient rivées sur lui et j’étais distrait. J’avais exécuté deux fois la même pose et mon photographe me fit le sermon, me demandant de revenir avec eux sur la planète Terre et de me concentrer un peu plus. J’ai soupiré et j’ai recommencé à prendre la pose, toujours aussi distrait. Est-ce qu’il avait pensé à la question que je lui avais posé ? C’est vrai que je suis réellement curieux. J’avais rejoué la scène plusieurs fois dans ma tête et je pense qu’il avait simplement dû se rappeler d’une chose marquante. Un peu comme moi qui sens encore parfois cette si horrible odeur. J’ai relevé les yeux un instant quand j’entendis une des modèles sur le côté demander à un des photographes si on avait une séance adulte de prévus car elle pensait avoir vu un mannequin entré. J’ai penché la tête et j’eu à peine le temps d’apercevoir Jakob, que je me suis étaler de tout mon long en voulant changer de pose en même temps. Foutus reflexes, chaque fois que j’entends le tic que l’appareil j’enchaîne, autant vous dire que tout mon corps avait pas suivi le bordel. Le photographe pesta à nouveau et imposa cinq de pause.

Je me suis relevé en rangeant un peu à mon tour, vérifiant quand même que le pull n’avait rien et j’ai soupiré. J’ai parcourus la pièce un instant et je suis allé me planter devant Jakob. En apprenant que j’étais ici, il était sans doute venu me chercher pour la séance de sport. Rien de plus logique. J’étais en sueur et je me suis éventé avec la main un instant avant de lui sourire.

- Salut, excuse-moi, ils ont modifié tout le planning, j’ai fait au plus vite pour pas raté la séance, pardon vraiment.

J’ai retroussé les manches du pull, ne supportant vraiment plus la chaleur de la pièce et j’ai baissé les yeux. C’était un peu malaisant, je ne savais absolument pas quoi dire ni comment agir. Je lui aurais bien fais la bise, mais deux chose l’une. Déjà il est trop grand et je ne me vois pas aller chercher un tabouret, et deuxièmement si il le prend mal je vais avoir l’air d’un idiot devant toute mon équipe. En parlant d’équipe je voyais bien que certain le zyeutait un peu trop à mon gout et j’ai pesté tout bas. Pourquoi ça m’énerve autant ? Forcément il est beau comme ce n’était pas permis, mais on est dans une agence de mode, tout le monde est beau ici, pas besoin de le déshabillé des yeux comme ça devant moi ! Le photographe me jeta le regard du « tu comptes causer encore longtemps » mais en voyant Jakob il se rétorqua et décida d’envoyer le modèle suivent pour les photos. J’étais au moins tranquille pour un moment. Bénis soit la réputation diabolique de Jakob !
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Jakob B. Collins
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Sam 29 Avr - 23:41
Toujours le même. Tss.Kobayashi & JakobSi tu pouvais disparaitre le ferais-tu ? Si tu devais ne jamais revenir est-ce que tu partirais sans te retourner ? (System Of A Down → Aerials)Le week-end était enfin passé. Ce matin j’avais eu cours avec mes petits vimentel tous débiles les uns des autres, mais bon ce n’était pas un souci. Ma fille était repartie chez sa mère ce matin, elle m’avait bien fait comprendre qu’elle ne voulait pas, mais c’était ainsi j’avais merdé je ne pouvais l’avoir que le week-end ou quand sa mère décidait qu’elle était trop encombrante quand elle voulait baiser avec un mec. Ce n’était pas bien compliqué, elle ne cachait pas qu’elle voulait d’autres hommes dans sa vie et ma fille ça ne le comprenait pas.
Elle pensait que c’était juste des gars qui venaient bosser à la maison. Histoire de tuyauterie ou je ne sais quoi encore. Pauvre enfant. Je me suis bien demandé pendant vingt minutes si je pouvais vraiment laisser sa mère faire ça, mais bon j’aurais beau dire quelque chose elle s’en branle complètement. Pff. J’avais aussi beaucoup pensé à Kobayashi. Oui ce nain était rentré dans mon esprit et n’en était pas ressorti et j’allais le voir aujourd’hui pour le cours de sport.

Après avoir donné la tonne de devoir qui était au programme aux élèves j’étais parti aussi vite que l’éclair. Il devait être 11h30. Le lundi je n’avais pas vraiment cours donc ça allait. Ce n’était pas trop grave les autres jours j’étais beaucoup plus chargé. Puis je donnais des cours du soir donc bon je ne gagnais quand même pas mal ma vie.
J’étais arrivé à l’agence assez rapidement sans même m’en rendre compte. J’étais parti péché des nouvelles pour savoir si tout allait bien depuis la dernière fois. Mais on m’avait dit qu’à cause de l’alarme il y avait beaucoup de retard, mais que tout avait été presque réparé, cependant les mannequins étaient surbookés du coup. J’étais un peu en mode rien à foutre, mais bon faut bien rattraper le retard, même si ce retard a été causé à cause de moi. J’aurai pu juste défoncé la porte je l’admets, mais bon au début ce n’était pas prévu. Enfin bref voilà c’était chiant puis voilà. Du coup on m’a dit que Kobayashi devrait être à l’heure j’avais donc attendu dans la salle de sport comme un grand, bouquinant et corrigeant des copies. Cependant le temps passait et il n’était pas là. Le gars avait donc voulu changer de professeur de sport et personne et surtout MEME PAS LUI ne m’avait prévenu ? J’allais commencer à remballer mes affaires, car je déteste les personnes en retard je dois bien l’admettre quand une personne arriva en me disant que Monsieur Kobayashi serait en retard à cause d’une séance photo qui s’éternisait. Non, mais je m’en contre fous de ça putain, moi aussi je suis occupé et même pas payé !

Le directeur avait bien dit que tout le monde devait avoir ses heures de sport qu’importe à quel point ils étaient surbookés. Donc on va pas retenir mon élève juste pour leur gueule, j’avais demandé à la groluche qui me regardait de bien vouloir m’emmener jusqu’à ce Kobayashi en retard et une fois fait, j’entendis des gens me regarder et Kobayashi se casser la gueule, punaise je m’en voulais un peu depuis ce week-end de lui avoir fait mal, mais au final ce n’était pas si grave vu qu’il se cassait la gueule naturellement. Quand il arriva vers moi et qu’il s’excusait, j’ai levé les yeux. Je retenais quand même un rire, car j’avais vraiment envie de rire en le voyant tomber par terre, c’était omg. Tellement marrant d’un côté, hilarant. Oui, mais j’avais quand même un minimum de retenu. Je voyais que tout le monde nous regardait et j’ai levé les yeux au ciel, je tirai Kobayashi sans dire un mot pour sortir quand on m’arrêta en me disant que ce n’était pas le pull de Kobayashi. Ah oui merde il posait, alors j’ai limite balancé le nain vers les donzelles.

« Enlevé lui tout ça au lieu d’me reluquer les débiles, histoire qu’il aille à osn cours de sport, car moi aussi je n’ai pas que ça à foutre j’vous signale. Vous me mettez en retard et je n’ai pas que votre agence dans mon agenda. D’solé pour vous les bichons. »

Une fois qu’il me fut rendu et qu’ils ont arrêté de me regarder je l’ai embarqué sans un mot jusqu’à la salle de sport. J’avais lancé un mauvais regard au photographe qui osait me critiquer. Il veut que je le crame ce con. Une fois arrivé à la salle je l’ai lâché et je me suis arrêté devant mon bureau.

« Salut. Pas grave on m’avait prévenu qu’il y aurait du retard. J’pensais juste que finalement tu avais écouté mes conseils, mais bon… faut croire que tu es resté un idiot pendant ce week-end. »

Oui je suis mister sympathie vous ne le saviez pas ? J’ai retiré mon alliance puis je l’ai foutu dans mon sac, avec mes copies et tout et je me suis étiré, me rapprochant de lui. J’avais remarqué tantôt son bandage au poignet, est-ce que c’était si grave que ça ? Au final j’aurai peut-être dû lui en faire un. J’aurai dû écouter mon instinct, mais je me connais je pense toujours aux choses, mais je ne le fais jamais. Je lui ai pris son poignet le fixant. Ok. Nous allons devoir adapter le programme à son état physique. Ah et son pied aussi. Ouais. Bordel j’avais un handicapé avec moi du coup, je suis venu m’appuyer sur la table et je l’ai fixé de haut en bas. Sans doute pouvait-il courir ?

« Tu peux courir j’espère, car sinon vu ton poignet et hum ton pied ? On ne va pas faire grand-chose aujourd’hui. »

J’ai regardé la salle qu’on avait aujourd’hui. Cette dernière était plus petite que l’autre et elle n’avait qu’une seule fenêtre, la clim était présente et apparemment les murs étaient insonorisés. On pouvait hurler, taper contre les murs personne n’entendrait quelque chose, c’était cool d’un côté, je pourrai lui hurler à chaque fois qu’il loupait quelque chose.
Je l’ai fixé puis je me suis rappelé de sa question. Est-ce que c’était une bonne idée d’en reparler maintenant ? Hum non du moment qu’il ne m’en parle pas, je n’en parlerai pas. Après tout c’était ainsi, s’il redemande pas, je n’ai aucune obligation de revenir sur ça. J’ai frappé dans mes mains et j’ai détourné le regard.

« C’est bon cette fois ton mec poilu ne viendra pas nous déranger ou je dois prévoir un cours où il va débarquer et défoncé la porte ? »

Je sais, c’était vilain. Mais je n’allais pas changer mon comportement juste pour sa face. Il a cru quoi lui ? Je me suis rapproché de lui encore une fois et je me suis baissé à son niveau. Ouais faut que je le regarde. Il semblait être maquillé comme un pot, c’était quoi cette histoire encore ? Bon tant pîs. Je me suis relevé et je lui ai fait signe de commencer ses cinq petits tours de terrain si monsieur était apte à les faire bien entendu.
Mais sans doute que ça se voyait que j’étais content de le voir. Je souriais. Oui oui je souriais… Je ne sais pas pourquoi, mais j’étais content de le voir. C’était assez chiant, mais marrant en même temps. J’ai secoué la tête en essayant de ne pas y penser. Oui il ne faut pas que je sois distrait.
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Dim 30 Avr - 0:33


Une rencontre chaleureuse.Jakob & IrisIl me tira sans un mot de la pièce, bien que j’ai essayé de l’en empêcher, heureusement les couturières réagir presque aussi vite que moi. Ce pull ne m’appartenait vraiment pas, sérieux je n’avais même pas les moyens de me l’offrir ! Il me balança presque sur elles et j’ai finalement été retiré ce truc trop chaud presque avec soulagement. Une fois cela fait j’ai remis mon haut à moi. Un genre de T-shirt découper au épaules, j’ai également rendus le pantalon que je portais pour remettre mon short et je me suis étiré avant de prendre mon sac et de retourné près de Jakob. J’étais content comme tout, il les avait bien remis à place et plus personnes n’osaient poser l’œil sur lui. Il m’embarqua dans une salle de sport un peu plus petite que la dernière fois mais où il y avait la clim’ seigneur Dieu merci ! J’ai inspiré l’air ravis et je me suis étendus les bras. A force de poser toute les deux secondes, j’avais les muscles en compotes. J’ai essuyé le fait qu’il me traite encore d’idiot et j’ai regardé dans mon sac si j’avais bien mes affaires de rechanges pour après.

Il me fixait de haut en bas sans que je ne comprenne. J’avais un truc sur le nez ? J’ai battus des cils un moment. Oui, courir c’était pas un problème. Mon pied ? Ha oui juste j’avais furieusement jeté un coup de pied dans cette malheureuse porte. J’ai fais jouer ma cheville par reflexe, mon pied n’avait rien du tout. J’aurais pu affirmer le contraire, mais j’avais bien l’intention de courir. Je dissimulais brillamment mon petit sourire narquois. Il frappa dans ses mains te j’ai commencé à m’étiré comme mon cher et poilu ami me l’avait montré. J’avais fourbement décidé de m’entrainer cette semaine pour lui en mettre plein les yeux aujourd’hui. Je sais c’est complètement stupide, mais si je peux décrocher ne serait-ce qu’un brin de fierté dans son regard, je serais l’homme le plus heureux du monde ! Sa petite réflexion me fit pester tout bas. Je l’avais engueulé comme pas possible malgré ces rebutantes paroles sur les crimes qui se passe dans cette ville. On y avait bien passé la soirée, heureusement j’ai joué le pauvre petit gosse fatigué et il avait finalement lâché l’affaire, non sans m’avoir menacé de me suivre partout jusqu’à ma puberté. Sale ours clopeur.

J’étais un peu perplexe. Jakob avait l’air de bonne humeur, enfin j’entends par là qu’il souriait. Et c’est très bizarre. Il avait écrasé une colonie de scoute avant de venir ? Il se baissa à mon niveau et fixa son regards dans le mien le temps d’une seconde. Son regards me fit rougir et je me suis rappelé que j’avais une tonne de fond de teint sur la face que je me suis empressé d’essayer de retirer avec mon avant-bras un peu honteux. Foutus photographe, c’est celui que j’aimais le moins parmi toute les équipes. J’ai ajusté mes chaussures et quand il me fit signe j’ai commencé à courir. J’avais compris que je devais courir un peu moins vite et surtout respiré autrement. J’avais passé presque toute mes soirées à faire le tour de mon quartier. Et autant vous dire que ce ne fut pas une mince à faire vu que mon tendre poipoile avait presque voulu me suivre en voiture pour vérifier que cette fois je me casserais pas chez une « Putain de porn star Vimentel » comme il se plaint à décrire Jakob. J’ai levé les yeux au ciel, enfin au plafond, à cette idée. Si il l’apprenait, j’allais vite finir unique propriétaire de l’endroit où je vie.

J’ai entamé mon troisième tour sans trop de mal cette fois, mais à partir du quatrième je commençais vraiment à avoir du mal. Le dernier ce fit presque sur les rotules, mais je l’avais fait. M’appuyant sur mes genoux à bout de souffle, j’ai pris deux secondes pour me remettre de cet effort. Je n’osais pas trop regarder Jakob pour l’instant, j’espérais juste que ça l’avait satisfait. Je me suis redressé et j’ai encore une fois craqué mes épaules endoloris par ma séance. J’avais déjà le front en sueur et j’ai essayé de dégager mes mèches de là. Je souriais comme un crétin, bon Dieu fait qu’il soit fier de moi, même un tout petit peu. J’ai finalement reposé mon regard dans le sien.

- J’lai fais cette fois. Et sans m’exploser par terre.

Ouais ma précédant séance avait franchement fait pitié, je l’admets. Normalement, avec mon entrainement j’aurais pu courir les cinq tours sans trop de mal, mais rien à faire. J’avais passé plus d’une heure sous une lampe chauffantes, en pull et veste à me dépatouiller comme un poisson. Alors ça crève un peu. J’ignore même si Jakob en a conscience. Sans doute, j’imagine. J’ai repris mon souffle correctement et je suis retourné boire une rasade de la bouteille que j’avais dans mon sac. Je me demande si il a réfléchis à la question que je lui avais posée. J’ai posé un regard dans le sien interrogateur et je me suis approcher pour lui faire face. Bon décidément ce type est bien trop grand, ou alors c’est moi qui suis bien trop petit.

- Tu as réfléchis à la question que je t’avais posée ? Si tu ne veux pas, je te demanderais autre chose. Mais sûre que tu n’aimeras pas.

L’idée m’étais venu en regardant une sitcom dans la soirée. J’avais pensé inviter Jakob en dehors du travail. Histoire qu’on soit plus intime. Parce que l’ambiance prof-élève n’aide vraiment pas. Et je voulais réellement me rapprocher de lui. Il avait hanté mes pensées depuis notre dernière rencontre. J’ignore pourquoi, il ne me sort pas de la tête. Lui et son foutus sourire. J’espère peut-être qu’en l’invitant genre à se balader ou à aller boire un café il verra que je ne suis pas un mec aussi pitoyable que celui qu’il avait vu précédemment. Oui, j’avais bien en tête de me racheter. Je veux vraiment qu’il m’accepte, d’abords comme ami. Et puis une partie de moi espère plus. C’est horrible, je sais pertinemment qu’il est marié, même si il n’aime pas sa femme, et qu’il a une gamine. Donc il est hétéro, CQFD. En plus franchement, même les homo’s ne veulent pas de moi. Foutus corps Cumael ! J’avais eu vent d’un Cumael super viril, bien grand et bien musclée par une débile qui avait fini en purée sous mes yeux. J’me demande bien comment il a fait. J’en rêve ! Même pas de la virilité, mais un minimum de puberté.

J’imagine que Jakob me verrait plus clairement si j’avais un mètre, même un demi-mètre, en plus et un début de barbe. Même le vieux duvet d’ado’ hein, j’en demandais pas plus. Haa, qu’il fut bon d’espéré. Je me demande s’il aurait pu me trouver attirant comme ça ? Même pas certain, en tout cas toujours plus que maintenant. J’ai à nouveau pesté tout bas. Autant ne pas y pensé. J’aimerais qu’il accepte de me répondre ET de sortir avec moi. Enfin sortir, un rendez-vous quoi. J’ai jamais précisé si c’était un rendez-vous romantique ou pas. Après tout je l’imagine pas trop m’offrir des. Mais alors, vraiment pas. J’ai soupiré, n’empêche ce serait cool. J’ai à nouveau fait craquer mes épaules et j’ai fixé un instant mon poignet. Au moins, je vais échapper aux terribles pompes ! Et ça c’est une putain de bonne nouvelle ! J’ai repassé une main dans mes cheveux et j’ai rougis de façon incontrôlable. J’avais envie de lui demander maintenant, après tout avec lui, il n’y aurait JAMAIS de bon moment. Mais le stress, l’angoisse. Je savais qu’il y avait 80% de chance pour qu’il refuse. Mais tout de même…

- Dis, ça te dirais, enfin je dis ça comme ça mais genre, qu’on sorte une fois. Ha ‘fin juste boire un verre ou quoi, ou même genre juste se balader ou … Ou autre chose, j’sais pas…

J’avais le regard visé sur mes doigts que je tripotais plus que nerveusement. Je n’avais au grand jamais invité quelqu’un au part avant. Ma nervosité était presque palpable. J’ignore si lui demander de la sorte est réellement une bonne idée. Après tout, vu la petite entre vus charmante qu’il a eu avec mon ami, pas sûr qu’il ait envie de venir me cherché devant chez moi. Et le malheur étant pour moi, avec ma taille et surtout mon salaire, j’peux pas conduire. Donc à moins d’aller à pied. Oui, je n’envisage même pas que poildepine m’y amène. J’avais plus que chance de voir Jakob genoux à terre me déclarer sa flamme, plutôt qu’il accepte de me conduire. N’empêche, moi qui suis d’habitude difficilement perturbable, j’agissais encore comme un puceau de gosse de treize ans qui découvre son corps.
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Jakob B. Collins
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Dim 30 Avr - 20:48
Toujours le même. Tss.Kobayashi & JakobSi tu pouvais disparaitre le ferais-tu ? Si tu devais ne jamais revenir est-ce que tu partirais sans te retourner ? (System Of A Down → Aerials)Je l’observais faire ses tours. Il semblait s’être un peu amélioré depuis ce week-end. Je trouvais ça bien, même si on voyait qui commençait à faiblir pour le quatrième et que le cinquième s’était faut au bord de la mort il avait fait les cinq tours. J’étais assez fier je dois avouer, ça sera plus facile par la suite s’il arrivait déjà à faire les cinq tours même si à la fin il mourrait, il avait fait ses cinq tours. J’ai perdu dans mes pensées quand il est revenu, mais le fait qu’il me dise qu’il avait réussi ses cinq tours me donnait presque l’impression qu’il attendait que je dise quelque chose, est-ce que je devais le féliciter ? Je ne sais pas du tout, sans doute qu’il allait prendre la grosse tête après ?
Enfin je notais que ce n’était sans doute pas facile de faire du sport après avoir pris des poses pendant plus d’une heure sous le feu des lampes, moi j’y arriverai sans soucis, car après tout même si la chaleur parfois je ne supporte pas, c’est quelque chose qui ne m’empêche pas de faire des choses. Je me suis fait craquer le cou un instant et je l’ai écouté par la suite.

La question.
Bien entendu que j’y avais réfléchis, bien entendu que j’avais la réponse, mais comment pourrai-je lui dire hein ? Il me semblait bien curieux, mais je me demandais bien ce qu’il pourrait me demander d’autre à la place de ça, je me demande même si j’allais accepter, mais dans un sens il a dit que je n’allais pas aimer donc je ne sais pas. J’ai soupiré lourdement en me laissant tomber sur la chaise et l’observant le voilà à agir comme un gros puceau, puceau qu’il est d’ailleurs. J’ai levé les yeux au plafond. En voilà un gars étrange encore une fois. J’ai penché la tête en l’écoutant, nous voir en dehors ? Boire ? Se balader ? il me faisait quoi là ? Il a cru que c’était le moment de se demander si moi le grand démon je voulais sortir avec un nain ?  J’ai croisé les bras et je l’ai regardé de haut en bas comme j’ai l’habitude de faire et j’ai retenu un rire. J’ai secoué la tête. Bon laissons ça de côté et continuons la leçon, nous avions perdu du temps et sachez que je déteste perdre du temps, donc j’allais empiéter sur son emploi du temps et rien à foutre si les autres sont en retard, si je n’ai pas fini ma séance au complet il n’ira nulle part. C’est ainsi et pas autrement, il n’y a pas d’autres solutions. Qu’il le sache.

« C’cool pour tes tours de terrain, même un nain peut les faire au final. Tu n’es pas si désespéré que ça. »

Je me suis relevé. Je suppose que la chose qu’il voulait si je ne répondais pas, c’était de sortir avec moi un soir. Mais bon ce n’était pas bon. Je ne voulais pas de ça. J’allais juste répondre vaguement à sa première question et il devra se contenter de ça. Je ne vais pas me mettre à sortir avec mes élèves justes pour sympathiser. Oui je sais que j’ai dit que j’allais faire un effort. Mais un effort ne veut pas dire que je vais me mettre à dire oui à tout.
Je me suis gratté le cou, c’était tout de même gênant de parler d’une telle chose, je ne voulais pas me rappeler de tout ceci, je ne voulais pas me dire que j’avais fait du mal, je préférais me voiler la face et me dire que tout ira bien, mais bon ce n’est pas possible n’est-ce ? Ça ne marche pas comme ça. Je me suis passé une main dans les cheveux.

« J’avais entendu un cri, mais c’était juste dans ma tête rien de bien important. Rien qui ne vaut la peine d’être curieux et non désolé je ne veux pas sortir avec toi un soir ou une journée. J’sors pas avec mes élèves. Bon maintenant je vais te montrer quelques exercices que tu peux faire sans avoir besoin d’appuyer sur tes mains. »

C’était dit. C’était fait. Au moins je pouvais passer à autre chose, bon qu’est-ce que je pouvais lui montrer ? Il pouvait utiliser ses jambes sans doute que je pourrai l’aider à faire ça. Oui je pense que c’est une bonne idée l’exercice des jambes, ça allait l’aider grandement pour quand il devra courir plus longtemps que cinq petits tours de terrain. Il va vite comprend que nous en sommes qu’au début. Désolé pour toi le nain ta souffrance ne fait que commencer. Je lui ai souris brièvement.

« Ok je vais te montrer les squats, tu en as différents. On va faire les normaux, puis ceux avec un coup de pied circulaire puis ce qu’on nomme les fentes latérales. Pas de panique si tu ne connais pas vu que je vais te faire une démonstration. Commençons donc par les squats. »

J’ai fait le tour et je l’ai retourné pour qu’il soit face à moi et je me suis un peu éloigné pour être à une distance raisonnable. Alors pour que tout se passe bien, j’allais expliquer en même temps que je faisais. Donc je lui montrais qu’on devait d’abord mettre les pieds écartés de la largeur des épaules, en suite qu’il fallait placer nos bras devant notre buste pour garder un certain équilibre. Puis du coup il fallait faire le squat donc se baisser et en remontant il fallait donner un coup de pied sur la gauche, puis après je lui ai remontré ça en le faisant sur la droite. Il fallait le répéter plusieurs fois.

Une fois cet exercice montré j’allais lui montrer le deuxième qui était sans doute un peu plus simple que le premier niveau fatigue.  Il fallait se tenir debout déjà, les pieds joints cette fois. J’allais lui montrer pour commencer avec la jambe droite. Il suffisait juste de placer notre jambe droite sur le côté et fléchir le genou tout en gardant la jambe gauche tendue. Il fallait en suite revenir à la position initiale pour changer de jambe et en suite refaire ce qu’on avait fait avec la jambe droite pour faire avec la jambe gauche ainsi de suite. Après lui avoir montré plusieurs fois, je me suis arrêté.

Je me suis rapproché de lui et je l’ai fixé pendant quelques secondes. Je me demande à part sa taille ce qu’il aimerait d’abord travaillé chez lui. Histoire de lui faire un programme pour qu’il bosse à fond. C’est toujours mieux ainsi Je me suis passé une main sur le front et j’ai soupiré.

« Tu voudrais améliorer quoi chez toi en premier ? A part ta taille bien entendu. Tes jambes ? Tes abdos ? Tes bras ? Réfléchis bien j’te ferai un programme spécial pour qu’on sache quoi bossé en premier. Les échauffements seront toujours les mêmes, mais du coup les exercices seront plus ciblés tu vois ? Comme ça une fois l’objectif atteint on pourra bosser sur autre chose. Ainsi de suite et après par la suite on fera un mixte de tout. Je pense que ça sera plus simple et sans doute plus motivant pour toi. »

Il s’était un peu enlevé le fond de teint tantôt, mais il en restait encore. J’ai levé les yeux au ciel quel idée de se maquiller aussi genre le naturel ne va pas ? Je suis allé chercher un mouchoir et un peu d’eau et je suis venu m’accroupir pour être à son niveau. Oui parce que hein mon dos va souffrir à force et j’ai versé un peu d’eau sur le mouchoir pour lui foutre sur le visage et lui enlever le surplus de peinture sur la gueule. Je m’appliquais à tout bien enlever.

« Pourquoi on vous maquille comme des pots de peinture sérieux, tu es plus beau sans maquillage en plus. »

Je lui caressais un peu la joue en même temps que je lui enlevais tout ce fond de teint. Erhm non je n’avais pas honte de dire qu’il était beau, ce n’était pas un crime de le dire non ? Puis c’est vrai au naturel il n’est mieux pas besoin de le transformer en pot de peinture. On dirait qu’il est allé dans un magasin de bricolage et qu’il ne savait pas quoi faire du coup pouf il s’est plongé la gueule dans les pots de peinture. C’était un peu con. Puis ça abime la peau c’est con. Une fois fini j’ai passé ma main sur sa joue. Ouais ça semblait bon plus rien n’était présent.  Pis il avait la peau douce du coup vu qu’il n’avait pas grandi, comparé à son débile de pote tout poilu.
J’ai soupiré en me relevant et je suis allé jeter le mouchoir et j’ai bu une gorgé d’eau du coup. J’avais dit beau. C’était une notion important. Je n’avais pas dit mimi, ni mignon ou cute. J’avais dit beau. Il devait tellement entendre qu’il était chou, mignon et tout, juste à cause de son apparence d’enfant. Il faut au moins que quelqu’un lui dise qu’il est « beau » malgré son apparence d’enfant. Il a 26 ans quoi.
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Une rencontre chaleureuse.Jakob & IrisJe n’étais pas tout à fait sûre que sa phrase soit réellement un compliment. J’avais juste l’impression d’avoir abattu le minimum règlementaire. C’était dépriment. Moi qui pensais décrocher un peu de fierté, j’ai pincé les lèvres en essayant de ne plus y pensé. A quoi bon de toute façon ? Il semblait nerveux tout un coup et une vague de culpabilité s’écrasa avec force sur moi. Je lui arrachais la réponse. Il ne voulait pas en parler, pourtant, un cri ? Il ose dire que ça ne doit pas attisé ma curiosité, mais ce n’est pas forcément quelque chose que je peux contrôler… Puis pourquoi diable avait-il entendu un cri ? Et quel genre de cri surtout ? Un cri de peur ? De colère ? De douleur ? J’étais perplexe, moi qui m’étais attendus à en savoir un peu plus sur lui, j’avais juste trente mille nouvelle question en tête. Le reste de ces mots me fit l’effet d’une douche froid. Il avait expédié ma proposition avec une vitesse allusionnant. J’ai baissé les yeux, mort de honte. Pourquoi je lui avais demandé aussi ? Je savais pertinemment qu’il refuserait, après tout à ses yeux, je ne suis qu’un élève parmi tant d’autre. J’aurais dû me douté qu’il ne tiendrait pas sa parole.

Pourquoi il aurait pris la peine de s’attardé sur moi ? Essayer de bien nous entendre ? Je n’y croyais déciment plus… Rien ne venait troubler mon avis, après tout ? Je ne portais qu’une demi-attention aux exercices qu’il me montrait. J’avais dû mal interpréter son sourire de plutôt. Sans doute avait-il vu sa fille ce week-end ? Oui, ça devait être ça le fruit de sa bonne humeur passagère. Comment j’ai pu croire, non espérer plutôt que je pouvais en être la cause. J’étais complètement blasé. Complètement perdu dans mes pensées je n’ai pas réalisé toute suite qu’il me parlait, j’ai relevé la tête pour l’écouter. Rho, reste dans le présent Koba’, fantasmé ne sert à rien et ce n’est ni le lieu, ni l’instant pour ça, en plus. Programme ? Ha, il voulait savoir ce que je veux travailler. A vrai dire, moi je m’en foutais éperdument. A quoi bon sculpté un corps qui ne sera jamais parfait. J’ai haussé les épaules en soupirant. C’était le photographe qui avait insisté, afin que j’améliore mon endurance. J’admets demandé des pauses fréquemment lors des séances, mais j’aimerais bien l’y voir lui aussi ! C’est facile d’appuyer sur un bouton ! C’est moi qui fais tout le travail.

J’ai soupiré à nouveau quand il vient se placer à ma hauteur. Allons, bon c’était quoi l’idée ? Il mouilla un mouchoir et commença à le passé sur mon visage, j’ai rougis de plus belle. Sa phrase me déstabilisé complètement. Il venait de dire que je suis beau ? Pas mignon, adorable ou choupinon comme on peut me sortir parfois, mais bien beau. J’ai battus des cils déstabilisé, il s’attardait sur ma joue. Il se releva finalement pour aller boire. J’allais devoir dire quelques choses, là maintenant. Car resté debout comme un parfait idiot muré dans son silence, c’était juste super louche. J’ai secoué la tête, je n’arrive aisément pas à me concentrer. J’ai repensé à ses mots. Il avait refusé sous prétexte que je suis son élève. Cette excuse m’agace, d’ailleurs ces cours m’agace. J’ai horreur du sport ! D’ailleurs j’avais sécher pas mal les séances de groupe pour cette raison. C’est sans doute ça qui à pousser mon directeur à prendre un prof particulier. Foutus, si ça n’avait pas été Jakob, jamais je ne serais revenu ici. Dire que j’avais passé mes soirée à courir, je n’allais pas bien dans ma tête moi ! J’ai soupiré à nouveau, journée soupire !

- Merci du compliment. On nous maquille car avec la chaleur j’avais les joues rouges et que ce conna-photographe ne supporte pas la moindre petite imperfection sur sa pellicule… Faut pas croire, j’ai horreur de ça aussi.

Juste parce que je suis son élève. Pourtant il disait que je suis beau, il me caressait la joue, il m’avait même emmené chez lui. C’était qu’une excuse bidon, pour ne plus se retrouvé intime avec moi. Sans doute que le week-end l’avait poussé à vouloir ça. C’est aussi ce qui explique sa réponse si expéditive. Il a compris que c’était une erreur. J’ai pesté tout haut. J’étais d’une horrible humeur tout d’un coup. Je me sentais stupide. Pourtant, je ne pouvais pas me décider à abandonner, c’était plus fort que moi. Je ne peux pas l’expliqué. J’ai planté mon regard dans le sien, je bouillonnais à l’intérieur.

- Et ton excuse est merdique. Si tu ne veux pas, dit le tout simplement, mais évite de me baratiné, c’est super agaçant.

Je n’étais pas le moins du monde stricte quand mes mots, j’étais même presque désespéré. J’ai passé mes mains dans mes cheveux pour les tirés plus en arrière. Je n’avais pas répondu à sa question avec tout ça. J’ai secoué la tête.

- Et moi personnellement je m’en contre fou du sport, c’est l’autre crétin qui veut que je sois plus endurant. J’aimerais l’y voir. Il ne fout rien de ces journées lui …

J’ai gonflé les joues en tapant du pied. Je n’avais pas le moins du monde envie de faire ces foutus exercice. Je n’avais plus envie de faire le moindre effort sportif. Je devais trouver une solution pour qu’il arrête de ce défilé. Une idée me vint en tête. Houlà, ça ne va pas lui plaire du tout. Bon si il veut me frapper qu’il évité juste mon visage, mon directeur n’apprécierait pas. Bien que ça putain d’assurance servirait enfin à quelques choses. J’ai à nouveau pesté tout haut.

- Bon, tu sais quoi ? Si tu me sers encore ce genre d’excuse pourrit, je refuse de resté ton élève. Si je suis venus c’est juste parce que c’est Toi qui donne c’est séance. Je déteste le sport ! Pourtant j’ai été courir tous les soirs dans l’espoir de décrocher un sourire sur ta face, mais nan. C’était trop demander. Puis merde, j’suis fatigué... J’voulais juste qu’on soit ami je ne vais pas te violé tu sais. A croire que tu fais vraiment tout pour me tenir à distance. Fallait pas me faire croire que tu voulais qu’on soit un peu plus proche alors. J’suis pas en sucre, je peux essuyer un refus, quand il est clairement énoncé.

J’ai croisé les bras l’air tout à fait sérieux et je le toisais. Okay, la fatigue me porte vraiment. Moi qui voulais à tout prix gagné une meilleure image à ces yeux. Mais pour ça, il faudrait déjà qu’il me remarque et que j’existe un tant soit peu ! Hors j’avais juste l’impression d’être personne. C’est surement ce qui motive ma mauvaise humeur à ce point. Dire que j’avais trépigné comme un gosse à l’idée de le revoir. J’ai soupiré à nouveau. Autant laissez tomber, pour l’instant.

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Toujours le même. Tss.Kobayashi & JakobSi tu pouvais disparaitre le ferais-tu ? Si tu devais ne jamais revenir est-ce que tu partirais sans te retourner ? (System Of A Down → Aerials)Il était insupportable. Il était chiant. Ennuyant. Il n’y avait pas d’autres mots pour le décrire il était juste chiant. Pourquoi il ramenait toujours tout au refus que je lui faisais. Était-ce si grave qu’on ne se voit pas ? Est-ce qu’il pense que nous sommes obligés de sympathiser en dehors du fait qu’on soit professeur et élève ? Je ne comprendrai sans doute jamais sa façon de penser. Mais il ne semblait pas en colère il semblait plus désespéré qu’autre chose et je dois avouer que je ne comprenais pas du tout. Je me suis passé une main dans les cheveux en l’entendant dire qu’il s’en foutait du sport.
Je viens ici sans être payé, je suis son professeur, alors que je lui avais dit de changé, je suis venu malgré tout, je faisais un effort monstre pour pas lui dire de partir et lui il me balançait qu’il s’en contre foutait du sport ? Il pense que moi ça m’amuse de donner des leçons à des mannequins qui s’en contre foutaient du sport ? Non cela ne m’amuse pas et j’espérais qu’il allait le comprendre, mais il faut croire que je me suis trompé sur son compte à lui aussi. Ils sont tous pareils. Ils s’en foutent des efforts qu’on fait pour eux, du moment qu’ils posent et qu’ils gagnent du pognon ils s’en foutent du reste. Je me suis presque senti outré qu’il se comporte ainsi. J’allais lui dire de partir, mais il commença un long discours.

J’ai soupiré plus que lourdement. Je me suis senti vraiment vexé, mais est-ce que je pouvais vraiment attendre autre chose, comme d’habitude les gens venaient pour moi et non pour le sport. Ils venaient juste pour me voir, jamais un venait juste pour faire du sport. C’était toujours la même chose et je dois avouer que ça commençait sérieusement à m’ennuyer, j’attendais quelque chose de bien mieux de sa part, mais il faut croire que là aussi c’était trop demandé. J’ai soupiré, il s’était entrainé pourtant et j’appréciais le geste. Mais sérieusement si c’était juste pour me voir sourire au final ce n’était pas utile. Il était là juste pour me voir et non pour s’améliorer. Je me sentais vraiment… idiot. De me dire que peut-être.. Peut-être que Kobayashi aurait été différent sur ce point.
J’aurai voulu qu’on sympathise, mais je ne voulais pas qu’on se voit tout de suite était-ce mal ? Était-ce mal de ne pas vouloir passer tout de suite à ce genre de chose ? Il est vraiment inutile. J’ai pointé la porte du bout du doigt.

« Eh bien part. Je ne te retiens pas. Si cela t’amuse de venir juste pour voir un professeur et non pour t’améliorer barre-toi je ne te retiendrai pas. »

Je l’avais prévenu que je faisais fuir tout le monde, je lui avais dit de changer de professeur et il avait semblé si triste que je sois aussi méchant que j’avais voulu être gentil en disant que j’allais essayer de sympathiser être moins méchant, mais voilà apparemment ça ne sert à rien. Il pense qu’à lui et à ses sentiments il ne pense pas autres… Il est comme un enfant en vrai qui ne pense qu’à ses propres sentiments au début de sa vie, mais bien plus tard il apprend à se rendre compte des sentiments des autres, lui il devait être resté au stade « il n’y a que moi qui compte ». C’était sans doute ça. J’ai baissé ma main et je me suis retourné pour aller derrière le bureau et je me suis assis. Je l’observais du coin de l’œil, comme si j’allais encore hurler et pourquoi pas hein ? Après tout je ne perds rien. Je suis quelqu’un d’honnête. Je ne veux pas le voir en dehors pour le moment et c’est mon droit et c’est aussi parce que c’est mon élève. S’il ne comprend pas ça, ce n’est pas ma faute.

« J’ai dit que oui nous allions sympathiser, mais je n’ai pas dit que j’allais accepter le fait que tu veuilles qu’on se voit en dehors des cours. Si tu n’es même pas capable d’attendre un peu ce n’est pas ma faute. Si le sport tu t’en fiche, ne viens plus aux cours sèche comme tu le faisais si bien avant que tu ais tes cours particulier, je n’ai pas le temps à perdre avec un nain qui ne pense qu’à s’amuser. Retourne avec ton connard de photographe même tiens. Au moins ils ne seront pas plus en retard. »

Pourquoi je lui disais tout ceci ? Est-ce que c’était vraiment ce que je voulais lui dire ?  Je ne sais pas du tout. Je me sentais un peu mal et je ne sais même pas pourquoi, j’ai regardé mon agenda pour voir qui j’avais après. Mouais après j’avais quartier libre pour après je devais aller voir un élève pour l’aider à comprendre ses cours, car il a vraiment du mal à comprendre, même lui fait des efforts, alors qu’il galère en tout et qu’il s’en branle la plupart du temps, alors pourquoi Kobayashi ne pourrait pas faire la même chose ? Était-ce vraiment trop compliqué de faire du sport même juste un peu ?
Pff pourquoi je m’en fais tant ? Ce n’est pas important de toute façon il a son grand ami poilu si jamais il veut se mettre au sport je ne vois pas pourquoi il m’emmerde personnellement. J’ai soupiré.

« Tu veux me voir sourire ? Bah déjà ne me balance pas que tu t’en contrefous du sport. Tu peux t’en foutre ce n’est pas un problème, mais putain je viens, alors que je t’ai dit de changer de professeur et tout, je t’ai attendu et je suis même venu te chercher, tu ne penses pas que je voulais te voir un minimum ? Certes ce n’est pas en dehors du cours, mais tu crois que tous les professeurs feraient ça ? La moitié serait partie voir le directeur en se plaignant que le nain incapable que tu es n’était pas venu en cours. MOI je suis venu te chercher putain, ais au moins le respect d’écouter et de refaire ce que je te dis au lieu de penser à tes petites sorties en dehors des cours et du boulot. Arrête de jouer à l’enfant tu es adulte tu as 26 ans bordel, arrête de taper des crises à chaque refus de ma part et tu ne te dis pas en sucre, bah tu l’es mon gars désolé pour toi. »

Voilà que j’étais vraiment de mauvaise humeur. J’étais venu pour lui, je suis allé le chercher, car d’un côté je voulais le voir, je voulais voir s’il allait mieux, je voulais qu’il se « repose » de toutes ces photos prises de lui toute la journée, qu’il ne voit plus la tronche de ce photographe qu’il ne semble pas aimer, je voulais lui parler, mais même si je ne le dis pas clairement est-ce que ça ne se voyait pas que je faisais ses efforts pour lui ?
Est-ce que tout ce que je fais est obligé d’être mal interprété ? Je me sentais vraiment mal. Je me suis retourné en me massant les tempes. Puis merde pourquoi je ferai des efforts pour un putain de mec qui fait l’enfant, alors qu’il dit être un putain d’adulte. C’est surtout un beau parleur qui ne sait qu’agir en diva, comme tous les autres finalement. Voilà que j’étais vraiment en colère. Mon pauvre élève suivant va morfler à cause de ce nain débile qui se pense tout permis. Mon début de semaine commence bien. J’ai tourné légèrement la tête vers mon sac, j’avais pris des papiers pour lui montrer les différents sports pour les différentes parties du corps, j’avais même pris un classeur pour qu’on y foute dedans pour établir son programme. Pourquoi j’avais fait ça moi ? Alors que depuis le début il m’avait fait comprendre qu’il détestait le sport. Je suis vraiment débile d’avoir pensé qu’on aurait peut-être pu déjà discuté de ça doucement pour déjà légèrement se rapprocher. Parler des complexes pour savoir quoi amélioré ce n’était pas si mal.. Il faut croire que pas tout le monde voit la chose ainsi.

« Laisse tomber. Ça n’a pas d’importance Kobayashi. Ce n’est pas important ouais… C’est même inutile. »

C’était dit, maintenant sans doute qu’il allait partir. Sans doute que j’allais encore me faire engueuler pour tout ce que j’avais fait. Ce n’est pas si grave. Maintenant je m’en contre fous. Ce n’est pas important. J’avais juste perdu mon temps, je me suis tapé au niveau du cœur j’avais terriblement mal d’un coup et je ne sais pas pourquoi c’était limite étrange je dois bien l’avouer.
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Une rencontre chaleureuse.Jakob & IrisSon geste me frappa. Il était sérieux ? Il me jetait tout simplement ? Après tout à quoi j’aurais pu m’attendre d’autre, hein ? Il n’en a réellement rien à foutre alors. Il m’avait bel et bien mentit, alors. Mon cœur se serrait, j’espérais quoi à lui parler de cette façon, après tout. Je me sentais divisé, baissant à nouveau les yeux. Il était parti s’asseoir à son bureau, mais je n’avais pas le cran de faire le moindre geste. Cette partie de moi, ce refuse à bouger. Mr Collins… J’ai secoué la tête, Kobayashi ce n’est vraiment pas le moment de craquer ! Pas après tous les efforts que tu as fait contre ça . Son reproche me fit un peu plus mal, c’est vrai que j’avais beaucoup sécher, mais qu’il me le lance ainsi, de cette façon, sur ce ton, avec ce visage. Je me sentais mal. Je ne voulais pas retourné avec le photographe, je voulais juste être avec lui. J’avais fait tant d’effort pour aller contre moi, pour qu’il n’en voie rien. J’avais déjà commis une erreur et j’avais été soulagé qu’il ne le relève pas plus que ça. Je voulais tellement qu’il ait une bonne image de moi. Alors pourquoi, pourquoi maintenant je me sens si fébrile ?

Ces paroles, le voir m’engueuler, me sermonné de la sorte réveille cette partie de moi sans doute. C’est ce qui arrive quand on sur joue, au bout d’un moment, ça craque. Il avait l’air vraiment de mauvais humeur, mais ces mots. Je savais qu’il m’avait dit de changer de professeur ! Je savais qu’il me voyait comme une petite diva incapable de se tenir. Pourtant, il me sermonne en me rappelant que je suis adulte. Encore une fois ça me trouble au point que je détache mon regard du sol pour le fixé interrogatif. Il avait eu envie de me voir ? C’est bien ce qu’il avait sous-entendu là, non ? Je ne savais plus comment agir. J’allais simplement sorti sans doute, c’était ça ou craquer devant lui et je m’y refuse totalement ! Je refuse qu’il voie cette partie de moi. Que pourrait-il en pensé après tout. C’était pitoyable, sans plus. Je ne veux pas qu’il me déteste. Je respirais trop vite, je devais sortir oui. Mais ça ne voulait pas dire que j’abandonne, je trouverais un moyen. J’étais presque convaincus, j’allais faire demi-tour, j’allais partir. Mais à nouveau il me parla, presque lassé. Inutile ? Pas important ? J’ai sentis mes pupilles s’élargir un instant.

Je me suis à nouveau retournée pour lui faire face. Comment pouvait-il dire ça ? Tout ce bouscula dans ma tête. Inutile… Je n’aime pas ce mot, je n’aime pas ça. Rien n’est inutile, jamais. Je ne veux pas qu’il associe ce mot avec moi. Il se tapa au niveau de la poitrine. Je ne comprenais plus rien. Koba’, non. J’ai fait un pas vers lui, puis un deuxième, jusqu’à me planté devant son bureau. Koba’, non ! Mon cœur battait à cent à l’heure. Je le regardais, pas directement dans les yeux, plutôt dans son ensemble. Il a un caractère de meneur, c’est indéniable. J’ai si peur de me mêler à la masse, d’être une personne parmi tant d’autre. Je ne veux pas qu’il me trouve banal, mais à force de sur joué je me perds moi-même. J’ai pris mon souffle, c’était trop tard n’est-ce pas ? Cette fois je ne pouvais pas sortir, comme je l’avais fait dans son salon. Cette fois je n’y échapperais pas. J’ai à nouveau baissé les yeux et je me suis mis à genoux, toute ma confiance c’était évaporé en un instant.

- Pardon Mr. Collins.

Les mains posé bien à plats sur mes genoux, j’avais visé mon regard au sol une fois de plus. Je n’avais même pas la force d’avoir honte. Moi qui avait voulu lui cacher ça a tout pris, voilà que ma nature de soumis reprenait le dessus. Comme quoi caché tout ça sous l’humeur et l’excès de confiance ne fonctionne pas à tous les coups. J’étais certain qu’il allait ce moqué de moi ou même pire réagir avec violence. Il faut dire que ça se passe toujours comme ça, n’est-ce pas ? Pourtant une partie de moi pense qu’il s’en doutait. J’avais fait pas mal d’erreur après tout. En commençant pas lui demander la permission pour l’appelé par son prénom. Il faut dire que j’ai du mal à prendre ces propres droits avec les gens qui me sont spécieux. Je me suis mordu la lèvre. Très peu nombreux sont les gens qui me voient ainsi. Je me forge un caractère fort pour dépasser cela. C’est bien pour ça que je manque volontairement de respect à facedepoil. C’est pour m’aider moi-même. Mais qui pourrait comprendre ça. Qui pourraient comprendre que j’ai juste voulus l’en préserver ? Avec sa personnalité, je ne suis certainement pas la première personne comme ça a croisé son chemin. Il doit trouver ça chiant, il doit s’en foutre, il doit me détester.

Je m’en voulais tellement. Pourtant, je n’arrivais pas à me dire que c’était terminé. J’aurais fait n’importe quoi pour rattraper ça il faut dire. Mais même si je prétexte la blague il n’y croira pas. Son regard. Il peut lire en moi n’est-ce pas ? Comme moi j’arrive à voir certaine chose en lui. Je le sens. C’est parce qu’il est spécial. C’est parce que j’éprouve de fort sentiment pour lui. Au-delà de ce que je suis, où même de tous les évènements qui se sont déroulé depuis notre rencontre. C’est son sourire, sa façon de me considérer en adulte, c’est petite attention. Oui, c’est ça qui a fait que je suis tombé amoureux de lui. J’ai légèrement sursauté.

Je l’aime ?

Mon cœur allait exploser sous la pression. Je me sentais si égoïste. Si mal. Si coupable. J’ai finalement trouvé la force pour me relever après ces brefs seconds de silences qui avait suivi mon aveu silencieux. J’avais tout foiré, pas un seul instant je n’avais fait la bonne chose. La chose qu’il faut pour lui. Il se dit néfaste, mais des deux, c’est moi qui ai causé le plus de dégât, n’est-ce pas ? J’ai plaqué ma main contre mon cœur, les joues aux plus rouges. A quoi bon, j’étais inutile, ne l’avait-il pas dis plutôt ? J’ai pris une longue bouffé d’air avant de reprendre. Autant jouer cartes sur table.

- Je t’aime Jakob. Depuis que tu m’as souries, depuis que j’ai compris qu’à tes yeux je n’étais pas juste un gosse, depuis que j’ai vu tes petites intentions, que je pouvais voir dans tes yeux, que j’ai pu voir ta peine. Je sais que tu te caches pour ne pas blesser les autres. Tu penses vraiment être dangereux, et je me suis promis de te prouver le contraire. Mais c’est inutile n’est-ce pas ? Tu l’as dit toi-même. Mon attitude est risible, à force de me cacher derrière des petites manies de divas je me suis perdu tout seul. Je n’avais pas envie que tu comprennes je l’avoue. Car je ne voulais pas juste être banal à tes yeux. Comprends moi bien, je refuse d’abandonné. Je n’abandonnerais jamais. Mais pour l’instant, j’ai perdu. Une bataille, mais pas la guerre. Je m’excuse très sincèrement. Je t’ai blessé avec mes mots et ce n’était pas le but. Si je suis venu c’était réellement pour apprendre. Je sais que tu trouves ça ridicule… Je sais que tu me prends pour un idiot… Mais au moins comme ça s’est dit.

J’ai repris mon souffle, j’avais parlé presque d’une traite, portée par l’émotion. Je t’aime Jakob, mais tu refuses de l’admettre, tu refuses que ce soit vrai car …

- Tu as peur que les gens s’attachent à toi.

J’ai rougis, je l’avais dit à voix haute ? J’ai secoué la tête un peu perturbé. Icare. Pourtant je n’ai pas peur de me brûler les ailes. Je veux aller au plus haut avant de tomber, même si j’ai la certitude de tombé. J’ai passé une main dans mes cheveux et je me suis retournée. Oui, pour aujourd’hui, j’avais perdu. Alors autant partir, non ? Après tout c’est ce qu’il m’avait jeté à la figure. Que je n’avais qu’à partir. Pourtant mes jambes refusèrent de me porter. J’étais incapable de le quitté. Même sous son ordre, même avec un accord. Je ne pouvais tout simplement pas. Parce que je l’aime, n’est pas stupide. La partie était pourtant jouer, je lui avais tout avoué de bloc.

- Pardon de te désobéir, mais… Je suis incapable de partir.

Game Over

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Lun 1 Mai - 2:11
Toujours le même. Tss.Kobayashi & JakobSi tu pouvais disparaitre le ferais-tu ? Si tu devais ne jamais revenir est-ce que tu partirais sans te retourner ? (System Of A Down → Aerials)Quelque chose se passait et je ne savais pas comment décrire la chose. Il était à genoux. Il était à genoux comme ça d’un coup sans que je puisse comprendre quoi que ce soit, il pouvait juste partir comme tout le monde, mais non monsieur s’était agenouillé en me disant pardon. Pourquoi il faisait une telle chose ? Pourquoi il ne partait pas comme tout le monde ? Il ne pouvait pas agir en homme, je ne savais juste pas quoi faire. Il semblait tout faible. Je ne pouvais sans doute pas comprendre la chose, mais sans doute était-ce encore un de ses délires pour que je le prenne vraiment en pitié cette fois ? Je me suis gratté le cou, j’allais me relever, mais il se mit à parler en étant debout cette fois. J’ai cligné des yeux et j’ai laissé tomber ma main. Il venait de dire quoi ? Non ce n’était pas possible.
Il en avait dit des conneries depuis que nous nous sommes rencontrés, mais jamais je ne pensais qu’il irait dire qu’il m’aime ce n’était juste pas possible.
Il se comportait comme une diva et il savait qu’il s’était perdu. Tout ça pour ne pas paraitre banal. Mais pourquoi il faisait tout comme elle ? Pourquoi il lui ressemblait tant. Je ne pouvais pas y croire une seule seconde, je ne pouvais pas croire une seule seconde qu’il m’aimait. Ce n’est pas pensable du tout. Je ne veux juste pas y croire. Je me sentais si mal d’un coup et en plus de ça il ne comptait pas abandonner, je ne peux juste pas comprendre ça. Je ne peux pas comprendre qu’il pense une seule seconde arriver à quelque chose, je sentais mon cœur me faire mal et je ne sais même pas pourquoi, car tout ceci n’était pas important.

C’était normal de le traiter en adulte, il était un adulte je ne pouvais pas faire autrement sinon ce n’était pas normal. Il n’est plus un enfant loin de là et je le sais très bien et ça craint que du coup il soit tombé amoureux à cause de ça, à cause de mon sourire et de mes actions. Je me suis levé en l’écoutant un instant. Il était vraiment là pour apprendre sérieusement ? Ce n’est pas ce qu’il avait sous-entendu tantôt malheureusement que croire pour le coup ? Je ne sais pas vraiment. Je me suis frotté la joue en soupirant. J’ai froncé les sourcils en secouant la tête. Pourquoi il parle des peurs d’un coup je me sentais perdu, c’était un cours de sport. Ce n’était pas un cours de psychologie pour les déprimer en amour.
Il se retourna, il allait partir. Enfin il comprenait. Ce n’était pas trop tôt depuis que je lui disais. Bon ce n’était pas tout, mais je me demande bien ce que je vais pouvoir faire du coup. Je me demande bien ce que je j’allais dire à mon ami pour ne pas qu’il me tue. Cependant la seule chose qui arriva, c’est le fait qu’il ne partait pas. Ok. Bon là il me saoule. Il ne peut pas se décider juste un peu ? Non ? Je suis venu me foutre devant lui. Il était donc vraiment là pour apprendre autant apprendre non ? Il m’avait avouer m’aimer, mais que pouvais-je dire à ça moi hein ? Je ne suis pas doué pour jeter les gens sauf en les tapant. Je me suis passé une main dans les cheveux et j’ai tout simplement lâché une simple petite phrase.

« T’inquiète. Ça passera. »

Ok. Oui. Je suis le pire du pire des hommes qui existe sur terre, mais n’était-ce pas la vérité ? Ce n’est pas comme si j’allais lui rendre cet amour. Je me sentais un peu mal tout de même de lui dire une telle chose, mon cœur me serra à nouveau. Il était malade aujourd’hui ou quoi ? Il n’allait vraiment pas bien du tout et je ne savais pas comment agir du coup, je me sentais vraiment mal et tout ce que je pouvais faire c’était de regarder ce gars qui m’avait dit je t’aime comme si de rien n’était.
Je me suis un peu baissé le regardant et je lui ai passé une main dans les cheveux puis en me relevant j’ai tapé des mains. Bon pour que toute cette gêne se casse on doit bouger. Alors je l’ai un peu poussé.

« Bon vu que tu ne pars pas hein, tu vas faire ton sport, ça évacue les mauvais choses. »

Bon ok là j’abuse sérieusement si mon objectif est de le rendre mal j’allais y arriver. Mais je ne sais pas. Mon instinct me poussait à agir ainsi. Je ne le sentais pas. Je ne le sentais vraiment pas. Je ne sais pas ce que je vais pouvoir dire à tout le monde si Kobayashi va mal, on va encore dire que je ne suis qu’un monstre sans sentiments. Ce n‘était sans doute pas une mauvaise chose, mais je ne voulais pas non plus qu’il aille mal.
Je me suis assis par terre et je me suis gratté la joue. Je ne sais pas comment… Je ne sais pas. Je ne comprends pas. Ce n’est pas possible. Ce n’était pas possible que je fasse une telle chose. Non de non. Tu es un idiot Jakob. J’ai fixé Kobayashi.

« Arrête de me nommer Monsieur Collins.. C’est.. putain de chiant. Je te l’ai dit non ? Tu peux me dire Jakob. »

Oui bon j’essaye d’être gentil, mais bon. Ce n’est pas toujours ça. J’ai détourné le regard. Je ne sais pas quoi dire pour qu’il ne sente pas mal. J’ai juste lâché un soupire. Bon sans doute puis-je faire faire un effort. Jakob prend ton courage à deux mains et tu ne fais pas chier. J’ai tourné la tête en rougissant légèrement.
Bon Jakob tu peux le faire n’est-ce pas ? Ce n’est pas trop compliqué, tu es quelqu’un qui dit tout ce qu’il pense, tu peux dire un truc du style aussi. Ce n’est pas compliqué du tout respire. Oui tu peux le faire puis de toute façon après s’il refuse, il ne pourra pas dire que tu n’as pas essayé oui oui monsieur ne pourra pas se plaindre je l’admets ! J’ai secoué la tête de nouveau et j’ai lâché d’une traite.

« Tu aimes la patinoire si oui, ça te dit que nous y allions ensemble ? Juste une fois, si tu ne veux pas ce n’est pas grave hein, je ne t’y oblige pas. Dans les deux cas je m’en fiche un peu. »

J’ai repris ma respiration et je me suis gratté la joue. Puis en tournant la tête je l.ai regardé. Bordel pourquoi je sens mon cœur battre aussi vite, alors que je lui ai simplement demandé s’il voulait m’accompagner quelque part sans doute demanderai-je à ma grand-mère de réserver le lieu pour qu’on soit en paix. Oui, j’aurai le froid pour moi et lui il ne pourra pas se sentir comme un gamin. Bah oui personne ne pourra le juger à part moi, n’était-ce pas tout bénef’ hein ?
Je me suis mordu la lèvre, mais non je suis con je lui dis que son amour va passer et moi je l’invite, ce n’est pas comme ça qu’on agit je suis con pourquoi j’ai raisonné en mode ça le rendra heureux. Attends pourquoi je veux qu’il soit heureux déjà ? Je ne sais même pas, je sais juste que ça me peine beaucoup quand il est triste et ça me saoule aussi ! Il est trop sensible ce gars ! On ne peut pas être aussi émotivement perturbable ce n’est pas sympa pour les gens qui l’entourent bordel ! Sapristi voilà ce que j’en dis. Ouais.
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Jakob B. Collins
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Lun 1 Mai - 16:23


Une rencontre chaleureuse.Jakob & Iris« T’inquiète. Ça passera ».

Jamais je n’aurais pensé que de si simple mot pouvait me détruire en une fraction de seconde. C’est comme si tout mon corps avait été broyé, j’avais mal, physiquement. J’en étais mortifié. Il venait de rejeté mes mots, mes paroles. Alors que je lui avais ouvert mon cœur, alors que je venais de lui avouer tant de chose. Et il avait balayez ça d’un revers. Inutile . Il ne portait même pas assez d’intérêt à mon égard pour ça, alors ? J’en aurais presque ri tant je me faisais pitié en l’instant. Il ne m’avait même pas dis non, juste que ça passerais. Je n’avais vraiment aucune importance à ces yeux. Après tout que pourrait-il faire d’un élève qui lui avoue de telles choses ? Sa réaction était logique. A quoi je attendu franchement. A ce qu’il comprenne ? A ce qu’il me sourit ? J’en avais les larmes aux yeux. Ma poitrine me serrait au point que l’air me manquait. Je n’arrivais même plus à penser de façon logique. J’étais juste blessé, au plus profond de moi. Là, où je pensais que plus personne ne pourrais me blesser. Il me força finalement à bouger, mais chacun de ses mots me blessait un peu plus. Les mauvaises choses ? Il voyait mes aveux comme des mauvaises choses ? La vérité me frappa, je le dégoute. Je n’ai plus fais un seul geste. C’était si clair tout d’un coup. Depuis le début il essaye de faire fit pour ne pas passer pour le plus gros des enfoirées alors que je le dégoute tout simplement.


Il s’assit finalement par terre. Je le blase, il est énervé, tout ce qu’il veut c’est donner son cours et ce barré. Pourquoi m’avoir fait croire qu’il avait attendus ce moment alors ? Pourquoi m’avoir donné autant d’espoir ? Ou était-ce juste moi qui m’étais fait des films ? C’était plus que probable. Il me sermonna à nouveau. J’étais certain de le dégouté cette fois. Cette partie de moi l’énerve. Je le savais, c’est bien pour ça que je l’avais caché au plus profonds de moi, bataillant à chaque instant contre. J’avais honte, j’aurais voulu mourir, m’enterré dans le sol et ne plus jamais en bougé. Je voulais me cacher, ne plus qu’il me regarde. J’en tremblais presque, peinant chaque seconde de plus en sa présence. Allait-il le répéter aux autres ? Ils se moqueraient de moi. Qui ne rirait pas en même temps. Un nain soumis qui vient t’avouer ces sentiments. N’importe qui rirait. Plus j’y pensais, plus j’avais mal. Pourtant je n’arrivais toujours pas à bouger, comme abattus par la fatalité du moment. Si je parts, je ne le reverrais jamais, n’est-ce pas ? Ce n’est pas ce que je veux. Malgré tout, je l’aime encore. J’ai relevé les yeux vers lui. Mais oui, je l’aime encore… Pourquoi ? Après le mal qu’il vient de me faire pourquoi mon cœur bat encore si fort à chaque contact ? Est-ce que ça passera vraiment ?


J’ai eu ma part de fausse amourette étant plus jeune. En commençant par mon colocataire et poilus ami. Mais jamais je n’aurais pensé m’attaché si vite à quelqu’un et avec une tel force. En dépit de tout, je ne pouvais pas renier mon amour pour lui. Et ce n’en était que plus douloureux. Son soupire me glaça le sang. Je devais peut-être remballé tout ça au plus profond de moi ? L’aimé en silence ? Après tout je ne m’attendais à rien en retour, même si ses mots m’avaient plus que blessé. J’aurais voulu fondre en larmes, mais je ne veux pas le mettre mal à l’aise. J’ai pris une longue inspiration en ravalant tout ça au plus profond de moi. Oui Iris, c’est la bonne chose à faire. Il tourna la tête et le temps d’une seconde j’ai cru le voir rougir. J’ai battus des cils un moment perplexe quand il me parla. Pourquoi ? Pourquoi ! Mes jambes tremblaient. Il venait de me pousser en dehors de sa vie de la pire des façons qu’il soit et à présent il m’invitait ? Que devais-je faire ? Que devais-je pensé ? Il se moque de moi… Je suis sûre qu’il se moque de moi, parce qu’il a vu ma partie fragile. Il se mordit la lèvre. Je craque, je peux plus supporter cette douleur. Qu’il me rejette est une chose, mais qu’il se moque de moi de cette façon. Mon regard était empli de chose sans mot.

- S’il te plaît… Ne te moque pas de moi comme ça… J’ai bien compris que je te dégoutais alors si on pouvait abréger… J’t’ennuierais plus, j’me contenterais de t’aimer en silence. Ignore-moi juste, si tu préfères.

Évacuer tout ça ? C’est ce qu’il avait dit. J’ai repensé à cette fameuse nuit. Combien de temps j’avais couru sans savoir où aller ? Des heures, peut-être. Sans même en sentir la fatigue, c’est surement ça la vraie douleur. Essayer de fuir à ce point quelques choses. J’aurais voulu courir, maintenant. Courir et ne plus jamais m’arrêter. Courir jusqu’à en mourir d’épuisement. J’ai tourné la tête vers Jakob. Sans doute que je pouvais continuer de le contemplé de loin. Si je parvenais à me faire oublier assez longtemps, je pourrais le voir sourire à nouveau. Et même si c’est sourires ne sont pas pour moi, je suppose que ça ira quand même. Je me suis passé une main dans la nuque, nerveux. Pourquoi je m’étais soumis à lui, je savais pertinemment que ça le dégouterais. Pourtant, même en y repensant, je n’aurais pu agir de la sorte. C’était comme une pulsion. C’est sans doute pour ça qu’il ne veut plus que je l’appelle Monsieur Collins. Oui, ma vérité est frappante n’est-ce pas ? J’ai rigolé tout bas, sur mon propre sort.

- Ce que tu peux être con Iris.

J’avais parlé à mi-voix. Sans même m’en rendre compte. Il allait sans doute arrêter de venir me donner des cours. Ou continuerait-il dans l’espoir d’en rire ? C’était douloureux, j’ai porté une main à ma poitrine, elle me serrait de plus en plus. J’allais en mourir, j’ignore si c’est possible. Mais même sans ça, je me sentais mourir. Ce que je peux être con, on me l’avait dit assez pour que je l’assimile. Pourtant, ça ne change pas grand-chose. Je continue d’agir bêtement. Comme à l’époque. J’ai détourné le regard honteux. Pourquoi je pense à ça maintenant ? J’ai inspiré essayant vainement de reprendre mon souffle une fois de plus. En le regardant de loin, est ce que je pouvais me bruler les ailes ?

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Lun 1 Mai - 23:23
Toujours le même. Tss.Kobayashi & JakobSi tu pouvais disparaitre le ferais-tu ? Si tu devais ne jamais revenir est-ce que tu partirais sans te retourner ? (System Of A Down → Aerials)Il eut un regard... Un regard si triste que je n’ai pas su quoi dire quand il demanda si je me moquais de lui. Est-ce que j’ai l’air de me moquer de lui ? Bon je dois avouer que lui dire que « ça passera » n’était pas très gentil et encore moins en l’invitant juste après, mais est-ce que j’ai l’air de quelqu’un qui joue avec les autres ? Puis c’est quoi ça dire qu’il aimera en silence. Je ne lui demande pas de m’aimer en silence je lui demande d’arrêter de m’aimer ce n’est pas la même.
J’ai froncé les sourcils pourquoi il pensait qu’il me dégoutait ? Je ne comprenais vraiment rien à ce qu’il disait ou fabriquait même. Pourquoi tout ce que je fais ou dit est mal interprété pourquoi je ne peux simplement pas lui dire non ? Pourquoi j’ai juste balancé un truc du genre « t’inquiète ça passera » il avait dit qu’il allait s’accrocher, mais je ne pensais pas que c’était de cette façon, si j’avais su avant jamais je lui aurai dit qu’on devait sympathiser. Je ne pensais pas qu’il tomberait amoureux. Je ne pensais pas qu’il allait tomber amoureux d’un gars comme moi, comment il avait raisonné ? Comment cette idée lui est venu en tête ? Je ne comprenais vraiment pas. Je l’ai fixé en suite droit dans les yeux.

Il avait dit son prénom. Il n’aimait pas qu’on dise son prénom et il semblait en avoir horreur, alors pourquoi il le disait ? Est-ce qu’il était en train de s’insulter de mille façons, car il avait avoué m’aimer ? Est-ce qu’il pensait que je me moquais réellement de lui ? J’ai soupiré et je suis levé un peu mettant un genou au sol et l’autre pas genre on dirait la position de quand on demande quelqu’un en mariage. Enfin bref je le regardais. Il semblait tellement déçu, je n’avais jamais vu étant d’émotion dans un regard. Il semblait tellement anéanti que c’était presque triste de voir un tel regard. Je me suis rapproché un peu et dans un simple murmure je lui ai lâché tout bêtement ce que je pensais réellement.

« Je ne me moque pas de toi Kobayashi. Ai-je l’air de le faire ? Est-ce que je suis du genre à me foutre de ta gueule ? A part te faire mal et te dire t’inquiète ça passera je ne me moque pas de toi non ? Je veux juste te faire comprendre que… voilà.»

C’était juste affreux comment je me justifié. Comment j’avais pu lui sortir ue phrase comme ça. Comment j’avais pu rejeter ses sentiments avec une force si peu humaine. C’était si inhumain, alors qu’il était clairement en manque d’affection. Je le regardais et j’avais vraiment de la peine pour ce que je lui avais sorti, ce n’était tellement pas sympathique de ma part, c’était tellement peu humain, ignoble. Je ne comprends pas comment il a fait pour rester.
Je lui ai touché la joue une nouvelle fois. Kobayashi pourquoi n’est pas partie ? Tu es si étrange je ne sais pas quoi faire avec toi. Je me sens tellement perdu. Je me sens mal, mais en même temps bien, je suis content de te voir comme je suis en colère. Je veux te protéger comme je veux te faire du mal pour que tu prennes la fuite.
Je veux t’ai… Je veux te détester comme jamais pour que ça fasse moins mal quand tu partiras et qu’on ne se verra plus. Mais je veux au moins que tu ais des sentiments agréables un peu, des souvenirs chaleureux juste une fois. Ne le sais-tu donc pas ? Si tu es triste on va faire en sorte que tu ne le sois plus pendant un temps. Je l’ai en suite pris dans mes bras. C’était vraiment horrible ce que j’avais dit après coup j’aurai dû le réaliser plus vite. Même si je ne comprenais pas trop pourquoi je me sentais comme ça, je savais que je ne voulais pas qu’il s’en aille, qu’il parte et pleure par ma faute. Je ne voulais pas qu’il abandonne ou même qu’il m’aime en silence. Aimer en silence c’est complètement débile et inutile.

« Je suis terriblement désolé Kobayashi. »

Je lui ai répété plusieurs fois que j’étais désolé. Vraiment désolé. Je n’aurai jamais dû lui dire ça ce n’était pas bien, c’était mal et ignoble et jamais je ne pourrai me le pardonner, mon cœur se serra un peu plus. Je sentais une vague de culpabilité me prendre avec violence. Je me suis décalé un peu et je l’ai observé. Pendant quelques secondes, Je me demande ce que je pourrai faire ? Juste une fois j’aimerai pouvoir bien faire, il s’était entrainé pour moi, il était venu pour moi, il m’avait protégé. Il avait tout ça juste pour moi, car il m’aimait.
Mais tout ce que j’ai fait, c’est lui dire des choses horribles, car je ne sais faire que ça. J’ai joué avec une mèche de ses cheveux et j’ai soupiré.

« Je voudrai sincèrement que tu viennes avec moi la prochaine fois. Je ne me moque pas. Je réalise juste que je suis un idiot. Je n’aurai pas dû te dire une telle chose,ça ne se fait pas. Je ne veux pas que tu sois triste tu comprends ? »

Si moi je ne comprenais pas, lui sans doute pourrait-il comprendre ? Il semblait légèrement plus doué que moi, certes pas sur tous les points, mais sans doute que pour ça il allait être plus doué que moi pour comprendre ? Plus apte. Plus compétent. Plus intelligent. Je lui ai souris légèrement et va savoir pourquoi je me suis penché légèrement pour l’embrasser. Pendant quelques secondes je n’ai pas bougé. C’était juste ses lèvres contre les miennes. C’était juste agréable ? Puis j’ai cligné des yeux et je me suis reculé. Qu’est-ce que je venais de faire ? C’était son premier baiser. Bordel de merde. J’avais fait quoi ? J’étais horrible à ce point ? Je n’avais donc aucun remord à faire du mal à ce pauvre gars qui ne m’a rien demandé ? Oh non.
Je me suis tapé au niveau du cœur, car ça me faisait mal de l’imaginer pleurer, car je lui ai volé son premier baisé. J’ai commencé à regarder de partout un peu paniquer. Oh non.

« Désolé.. Oh merde… Désolé vraiment.. »

Je faisais que gaffer. Je me suis reculé vivement. Mince. Je suis tellement désolé Kobayashi. Je ne pensais pas que j’irai juste que là et je ne sais pas même pas pourquoi j’ai fait une telle  chose, mon dieu je suis un monstre. Il va partir. Oui. Il va partir je suis sûr maintenant. Je suis tellement désolé. Oui. Je suis désolé Kobayashi.
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Jakob B. Collins
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