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Mr X était un scientifique de bien triste renommé.Voulant redorer son blason, il entreprit un nouveau projet. Rendre aux hommes la vie plus simple.
 
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L'évolution des coeurs abîmés

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Lawrence Amandil
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Lawrence Amandil
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Sam 17 Déc - 16:13


Aider-moi !

ft.



Une semaine.

Cette rencontre à l'hôpital c'était mal fini, même si William avait finalement accepté de devenir mon jeune, je sentais bien que j'avais merdé en le voyant partir. De plus il était toujours malade et part ma faute il allait encore perdre du poids ! Je me sentais tellement coupable. Et c'est dévoré de remords que Alfredo m'avait raccompagné chez moi. Et c'est huit bières plus tard que je me suis sentie de débriefé de tout ça avec lui. Il avait été très calme en m'écoutant comme toujours et il avait trouvé les mots juste.

Lui comme moi on savait que je n'étais pas doué niveau sentiment.
J'avais fait les mêmes conneries avec lui, il savait donc exactement quoi faire. Il me proposa d'invité William chez moi afin de lui présenter ou parler un peu des autres et des règles. Il m'incita d'ailleurs à Bien lui expliquer que la règle deux ne s'appliquerait pas à lui. Il me conseilla également de ne pas parler de ça à Sylver, ce que je ne compris absolument pas, mais je n'ai pas relevé. Sylver est un mentanel de toute façon et il ne se privera pas de lire dans nos pensées, même si la règle six lui interdit de le faire avec Alfredo.

Je me suis endormie comme une masse sur mon diva ce soir-là et ce n'est que le lendemain que j'ai réalisé. J'allais le revoir ! La chose en moi s'agit, oui mais allait-il seulement accepté de revenir ? Pour ça je faisais confiance à Al' il trouvait toujours les mots pour convaincre ou calmé les gens. Je priais pour que ça condition de médecin le pousse à aider un minimum William d'ici là, mais une fois de plus je ne m'en souciais guère. Il est mon premier jeune et à ce titre le grand frère de tous les autres et il prend ce rôle très à cœur. Je n'avais plus qu'à attendre. Et c'est ce que je fis.

Le jour J Sylver vint taper à ma porte. Il avait manifestement besoin de réconfort. Je l'ai donc invité a entré et il n'arrêtait pas de me dévisager tout sourire, il savait que j'attendais William, il savait que c'était le nouveau venu dans ce qu'il nomme " la secte du balafré " et malgré tous les efforts, il savait que William était spécial pour moi. Dès lors, il se colla à moi pour ne plus me lâcher. Allons bon ! J'ai caressé ses cheveux pour le calmé et nous nous sommes assis dans le sofa.

18h45

J'étais angoissé, il ne devait plus tarder et pour me détendre un peu j'ai décidé de me consacré un peu à mon Sylver. Il ne voulait toujours pas qu'Al lui arrange son œil, ce que je pouvais comprendre j'avais refusé un nombre incalculable de fois qu'il arrange mon visage, mais soit. Sylver me parlait de ses cours et de ces notes, sans jamais dire un mot plus personnel sur lui.

J'ai finalement reçus un message d'Alfredo me confirmant que William viendrait. Il avait réussis à le convaincre par je ne sais quel miracle ! Sylver se mis sur mes genoux pour avoir un câlin, il semblait boudeur. C'était mon seule jeune que William ne connaissait pas encore. Il avait vu Brandon, Jean et Alfredo. Manquerait Sonny, mais ce dernier ce fait discret ces derniers temps. Il à surtout peur que Sylver lise la vérité en lui je pense.

Bien que je puisse comprendre ça me peine qu'il ne fasse pas confiance en ces frères. J'espérais vraiment que ça ne serait pas le cas de William, bien qu'un doute reste présent. J'ai calmement caressé les cheveux de Sylver qui ne me lâchait décidément pas ce soir quand j'ai entendu la porte s'ouvrir. Ils étaient là ! Sylver descendis enfin de mes genoux pour se jeter dans les bras de Al' tout content et je suis venu me mettre debout en face d'eux. Super mal à l'aise.

- Bonsoir, William, Alfredo...

Al' me salua en retour et enlaçait son petit frère avant de lâcher pour expliquer qu'il devait retourner prendre son service aux urgences. Il demanda pour la centième fois à Sylv' de lui laisser arranger son œil, mais celui-ci refusa comme toujours, après quoi il était parti.


Lawrence Amandil
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William O'Cahan
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Sam 17 Déc - 22:30
I can't ignore you anymore. #Lawrence
Je ne sais plus où j’en suis.

Une semaine. Une longue semaine depuis ces événements, depuis ma rencontre avec Lawrence à l’hôpital. Une semaine que j’étais tiraillé par l’envie de revenir le voir pour lui dire que NON je ne voulais pas être son jeune, mais tiraillé aussi avec le fait que je ne voulais pas le revoir pour le moment. J’étais partie sans vraiment régler mon problème de santé, mais mon patron m’avait donné une solution qui marchait bien, alors pour le moment j’utilisais ça. Mon seul repas de la journée ne finissait plus aux toilettes.
Je ne prenais pourtant pas de poids et ça m’inquiétait sérieusement, je voyais que mon patron était tiraillé lui aussi avec l’envie de m’envoyer à l’hôpital une nouvelle fois, de venir avec moi pour que je passe des examens que Lawrence n’avait pas pu effectuer la dernière fois. Le soir où j’étais rentré de l’hôpital j’allais mal très mal et je ne comprenais pas pourquoi ça me mettait dans un tel état, je ne comprenais pas pourquoi je me sentais si mal d’avoir accepté d’être un de ses jeunes, le fait peut-être que je me suis senti obligé d’accepter, car je pensais qu’il irait mieux ? Je ne sais pas.

J’étais sur mon lieu de travail quand un jeune homme était venu me voir. C’était Alfredo, je ne sa-vais pas par quel miracle il m’avait trouvé, mais il l’avait fait. Il avait voulu discuter avec moi, mais moi je voulais l’éviter, tout ceux qui étaient en contact avec Lawrence je voulais les éviter, mais il ne m’avait pas lâché, alors je m’étais arrêté dans ma tâche pour voir ce qu’il voulait.

Parler avec Lawrence.
Le voir.
Retourner chez lui.

Il me prenait pour qui ce gars ? Je ne voulais pas y retourner qu’importe les raisons, j’avais peut-être accepter d’être son jeune, mais c’était juste pour qu’il arrête de se sentir mal, jamais je voulais le revoir en réalité, je voulais être seul. Incapable d’aimer. Incapable de comprendre les autres. J’essayais, mais c’était vain, c’était pitoyable, inutile.
Il m’avait expliqué, il m’avait tout expliqué. La situation dans laquelle était Lawrence, mais il voulait que j’y fasse quoi ? Je ne peux pas lui rendre ses sentiments, je ne peux pas lui dire « Je t’aime », alors que je vienne le voir encore une fois ça allait le blesser encore et encore, jusqu’à ce qu’il oublie ses sentiments pour moi. Je voulais qu’il me déteste, déteste, déteste. Jusqu’à la fin de sa vie. Qu’il m’oublie une bonne fois pour toute même si je lui ai dit que j’allais devenir son jeune, je ne voulais pas, je voulais qu’il oublie ses putains de sentiments. Mais Alfredo ne comptait pas partir on dirait, peut-être que si j’y allais lui il partirait et me laisserait tranquille non ? J’avais donc accepté, mais il m’avait dit que c’était ce soir même. J’étais un peu choqué du fait que c’était aussi rapide, j’aurai voulu décliné, dire non que ce n’était pas possible au final que j’étais occupé, mais est-ce que je serai vraiment crédible en disant une telle chose ? Le patron m’avait littéralement foutu à la porte du boulot pour que je parte avec Alfredo. Je n’avais même pas pu prendre mon sac.

J’avais attaché mes cheveux en une mini couette pour le boulot et j’avais réussi à enfiler ma chemise blanche et un pantalon blanc pour me changer vite fait. Mais je n’avais pas de veste, mais ça allait. De toute façon ça faisait veste ma chemise étant donné qu’elle était un peu grande. Je stressais à mort, je voulais me cacher, j’angoissais à l’idée de le voir. Alfredo m’avait dit qu’il y aurait un de ses « jeunes », ouais on n’allait pas être tout seul tant mieux. Le chemin se fit en silence. Je n’osais pas parler, je n’osais rien dire. Une fois arrivé devant chez lui, j’ai voulu faire demi-tour, mais je me suis arrêté net, c’était déjà trop tard la porte était ouverte. Un jeune homme sauta sur Alfredo, j’ai eu un mouvement de recule, une attaque ?!

Ah non le jeune en question.

J’étais gêné, je n’osais pas entrer, je regardai le sol, puis j’ai entendu sa voix. Je fixais le sol, je ne voulais pas le regarder, je ne voulais pas me dire que j’étais là avec lui. Cependant je l’ai relevé vivement quand j’ai entendu Alfredo dire qu’il partait et il partit justement. J’ai observé du coup le jeune qui était là, eh bien que faire du coup ? Je ne pouvais pas rester planter là. Je me suis donc un peu penché en guise de bonsoir.

« B-bonsoir. Alfredo m’a ramené, mais je ne vais pas rester longtemps. »

Partir au plus vite. Il fallait partir au plus vite. J’ai passé une main dans ma nuque et j’ai observé le jeune homme dont un œil devait sans doute lui manquer.

«B-bonsoir, je suis O’Cahan. En-enchanté ? »

Merde et le prénom ? Tant pis. Je ne savais pas comment agir, alors j’attendais devant la porte comme un con en regardant de partout SAUF Lawrence. Je n’arrivais vraiment pas à le regarder pourtant j’essayais de le regarder en lançant des petits regards, mais jamais longtemps. J’étais en panique totale.

J’ai peur qu’un jour on me dise qu’en réalité je ne faisais que rêver, qu’on m’avait plongé dans un coma artificielle pour faire des expériences encore plus étrange. Peur de me réveiller et de me dire que tout ceci n’est qu’un rêve.
D’un côté je le voudrai pour ne plus souffrir, mais si jamais c’était le cas, jamais je ne l’aurai rencontré n’est-ce pas ?




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William O'Cahan
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Lawrence Amandil
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Dim 18 Déc - 23:25


Aider-moi !

ft.



Il était là devant moi. Il y avait comme une tension dans l’air, pourtant je ne pouvais détacher mon regard de son corps. Je ne l’avais jamais vu habillé autrement qu’en pull et je dois avouer que dans ces vêtements… Il était quand même super beau William ! Je me sentais honteux de pensé ça, j’ai donc détourné les yeux gêner, tant dis qu’il parlait enfin. Il ne semblait pas vouloir rester ce qui me pinça le cœur. Mais je pouvais le comprendre. Il ne semblait pas avoir perdu plus de poids ce qui me rassurait en un temps, je le regardais à nouveau le regarde peut-être un peu triste.

Moi-même j’avais perdu du poids depuis notre dernière rencontre, bien que sur moi cela ne se voit que très peu. Bha oui l’avantage d’une carrure aussi large que la mienne c’est que je parais toujours basé. Sylver le dévisagea une minute les sourcils froncés en une expression intense de réflexion. Il se mit soudain à sourire, ne me dite pas qu’il a osé ! Je savais très bien ce qu’il essayait de faire et c’était hors de question ! J’ai froncé les sourcils avant de lui donner une petite tape derrière la tête, il me regarda comme un chient battus alors que je le réprimais du regard. Je savais que c’était trop tard. J’ai soupiré, intenable ces jeunes !

- Enchanter William ! Moi c’est Sylver, je suis une mentanel. Je vois que tu ressens pas mal de chose pour Lawrence, haha ça me rends un tantinet jaloux haha. Mais bon lui il est complètement amoureux de toi et te trouvé canon dans ces frinAIE ! Rho ça va tu l’as pensé tellement fort j’ai pas pu m’empêcher de l’entendre ! Puis j’ai regardé qu’un tout petit peu dans sa tête rien de bien méchant Laaaw’ !

Je venais de lui remettre une tape derrière la tête un peu plus forte celle-là. Il n’avait pas le droit d’utilisé son pouvoir de la sorte et il le savait pertinemment, mais bon c’est Sylver et Sylver sera toujours Sylver, dans le fonds je m’y attendais un peu. Mais aller dire à William que je le trouve super canon ! Bon certes c’était vrai, mais quand bien même ! J’ai soupiré une fois de plus en me triturant le bouc pensif.

J’étais encore plus mort de honte et je ne savais que dire pour arranger ça, j’ai donc simplement invité William à venir s’asseoir au salon, j’allais devoir lui expliqué les règles des jeunes, les personnes en qui il peut avoir confiance tout ça tout ça. Je repensais à ce que m’avait dit Alfredo sur la deuxième règle, mais en voyant Sylver lever un sourcil j’ai balayé cette pensé au loin. Je me suis rassis au même endroit qu’au part avant et le mentanel ce mis dans le fauteuil en face ne laissant que la place à côté de moi de libre. Foutu gosse je suis sûr qu’il l’a fait exprès !

Mais j’étais aussi certain que William ne s’assiérait pas si j’étais à côté de lui. C’était désolant, mais j’avais dû lui foutre la peur de sa vie et il devait vraiment avoir accepté mon offre uniquement par charité. Sylver avait dit qu’il ressentait pas mal de chose pour moi, mais quel genre de chose ? Le genre à le rendre, je cite « un tantinet jaloux ». Tout cela me perturbait vraiment. J’ai frotté mes yeux pour ne plus y pensé. Je devais être clair et conscient, il ne resterait surement pas, j’avais prévus ça. De ce faite j’avais préparé un diner assez complet qui était encore dans le four.

- Bien comme tu as accepté mon offre, j’ai jugé utile de t’expliquer un peu en quoi cela consistait, d’abords je te présente Sylver qui comme tu l’as remarqué n’a aucun tact pour la vie privé des gens malgré UNE CERTAINE REGLE accroché sur mon frigo ! D’ailleurs tu pourras les consulté en temps utile. Hm quoi d’autre, je pense que tu connais la plus part des autres « membres » si je puis m’exprimé ainsi. On a donc Alfredo qui est le plus ancien, c’est une personne sur qui tu pourras toujours compter. Ensuite il y a Brandon que tu as pu apercevoir au restaurant. Heum Sylver assit devant moi, Sonny qui est très discret et Kurt dont je te parlerais plus tard.

Le souvenir de cette soirée au restaurant me fit frissonner. Sylver me regarda un peu perdu, j’avais oublié Jean pensait-il. Je me suis étiré et j’ai fait craquer mon cou. Jean qui avait gâché tout ! Jean qui n’arrêtait pas de me suivre depuis cette épisode et qui commençait vraiment à mon gonfler. Alfredo avait pourtant discuter avec lui et je savais à quel point Jean pouvait en avoir.. Peur disons.

- Sylver, tu ne reverras certainement pas Jean il a dépassé les bornes la dernière fois. Je ne pourrais jamais lui pardonné ces actes. Donc poursuivons. William il y a certaine chose à savoir, par exemple je possède un double de mes clés dans le pots de fleurs à droite en cas de soucis, de problèmes quelconque ou quoi que ce soit d’autre tu peux toujours entré même en mon absence, j’ai un numéro de téléphone où je suis également joignable à tout heure, je peux venir te chercher où que tu sois et bien-sûr si tu tombes sur des gens peu fréquentable qui te mette la misère, tu n’as qu’à m’appeler je viendrais. Sans réserve. En ce qui concerne les règles, il y en a une qui ne s’appliquera pas à toi.

Sylver se releva sur son siège et me regarda d’abords surpris, puis malgré que j’essaie de lui fermer mon esprit, il prit peu à peu une couleur de joue plus rouge. Il était en colère ? Allons bon et pourquoi ? Il était donc à ce point jaloux ? Je sais qu’il est collant voir possessif, mais c’était bien la première fois que je le voyais jaloux. J’ai soupiré et il se leva mort de rage pour monter en haut me traitant mentalement de tous les noms. Maudit gosse je vous jure.

- Excuse-le, il est jaloux. Même si je n’explique pas pourquoi. Donc la règle deux heum elle ne s’applique pas pour toi. Ha oui les règles. Elles sont assez simple ne t’en fait pas. La première est qu’il ne faut jamais vous disputez entre vous ! La deuxième, tout sentiment affectif non fraternel à mon égard est interdit, la troisième : On met un pantalon quand on est dans ma maison, je n’accepte pas les gens sans grande pudeurs surtout que j’ai parfois d’autres jeunes chez moi. Quatrième règles : Quand vous le pouvez j’aime que vous participé au repas par exemple ou pour la vaisselle. Ma femme de ménage ne vient qu’un jour sur deux c’est pour ça et ça créer des liens tout en vous rendant autonome. Cinquième règle : On prend les repas ensemble quand on se trouve dans la maison. Sixième règle : Sylver n’est pas autorisé à fouillé dans le passé des gens à l’aide de son pouvoir. Voilà en gros… Des questions ?

Je n’avais pas osé m’arrêter plus sur la règle deux et je pouvais sentir mes joues rougir un peu plus. J’avais accompagné mes explications de plusieurs gestes pour décompter les règles, lui indiquer où elles étaient, où était la cuisine etc. Je pense lui avoir tout dit et le four sonna. J’ai regardé dans sa direction et je me suis lever après un moment d’hésitation assez bref pour en sortir le repas et le mettre à refroidir sur le côté. Il m’avait l’air bien cuit et ça allait obliger Sylver à descendre.

Je n’avais pas tellement envie de rester seul avec William, j’avais comme crainte qu’il se résorbe et refuse de devenir un de mes jeunes au dernier moment. Je pense donc naïvement qu’avec Sylver à mes côtés il ne dirait pas de telle chose. Mais ce dernier ne sembla pas vouloir descendre. J’ai soupiré une fois de plus et en retirant mes maniques je suis venu reprendre ma place sur le fauteuil où était précédemment assis Sylver en évitant toujours William du regard.

- Tu n’as pas maigris… Je m’en veux de ne pas avoir pu te faire passer ces examens, mais Alfredo s’en occupera… Moi je ne peux vraiment pas désoler… Tu es … Enfin … Tant que ça ne sera pas clair entre nous je préfère que ce soit comme ça. Je suis beaucoup trop émotif désoler… Ha heum j’ai préparé le repas, je ne t’oblige pas à rester ne t’en fais pas je .. Je comprendrais que tu veuilles partir… Je dois te mettre mal à l’aise…

J’essayais de garder un visage neutre, avec grande difficulté, Sylver étant toujours à l’étage je sentais mes émotions revenir en courant. Ma main tremblait, il allait surement partir à présent. J’avais beaucoup parlé, premièrement car j’étais stressé mais aussi car j’avais peur de lui laisser la parole, j’avais peur de ce qu’il allait me dire.

Lawrence Amandil
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William O'Cahan
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Lun 19 Déc - 0:31
Aide-moi, apprend-moi. #Lawrence
Oublie-moi.

C’était un peu le moment malaise. C’était le moment où je pouvais décider de partir, de dire que j’avais quelque chose à faire, que je n’avais pas de temps pour discuter, pour rencontrer quelqu’un, mais il était déjà trop tard ; Je ne pouvais sans doute plus reculer, ça serait trop beau n’est-ce pas ? Tout ce que j’avais à faire c’était de partir aussi vite que possible, ne pas l’affronter. Je sais que c’était lâche, je sais que c’était être ignoble de faire ça, mais je ne pouvais tout simplement pas affronter quelqu’un comme Lawrence, ce n’était pas une question de vie ou de mort, ce n’était pas une question de se battre. Ce n’était certainement pas une question de tuer, c’était juste une question de sentiment et ça me semblait plus dur qu’un combat à mort.

Le jeune s’était enfin mis à parler. Sylver ? Très bien, je le note dans un coin de ma tête, mentanel ? Ok, je crois qu’il est bon de le marquer dans ma tête aussi. Comment pouvait-il voir ça ? Comment pouvait-il le savoir ? Jaloux ? Ne me dites pas que j’ai encore fait quelque chose qui ne fallait pas ? Peut-être que oui, peut-être non, maintenant ça m’était bien égal, je ne pouvais pas faire grand-chose après tout Lawrence était vraiment apprécié, je devais mettre plus d’une personne en colère avec ma présence je suppose.

Amoureux.

Encore ce mot. Pourquoi tout se rapportait à ça quand je voyais Lawrence ? Je ne sais pas. Canon ? Pourquoi ça parlait de canon ? Il voulait faire du mal à quelqu’un avec un canon ? Hum… Ce n’est sans doute pas dans ce sens qu’il disait ça, mais ce n’était pas important ce n’était vraiment pas important. En plus je ne sais pas comment il sait tout ça. Je crois qu’il doit lire dans les pensées au vu de ce qu’il dit maintenant. Ce n’était pas bon s’il faisait ça avec moi. Quel impoli, si j’apprends qu’il fait ça de nouveau, je l’égorge.

Méchant.
Monstre.


Non, non je ne dois pas penser comme ça ce n’est pas bien. Il ne faut pas devenir violent, il faut rester calme. Je l’ai donc tout simplement ignoré, je n’ai pas répondu. Je ne répondais à personne d’ailleurs. Je les ai suivis quand ils sont allés au salon pour s’asseoir, mais je ne me suis pas assis. Je ne voulais pas être à côté de lui. Je ne voulais pas être à côté de lui ni de Sylver. Je voulais rester debout, écouter ce qu’il va dire et partir, c’était aussi simple que ça. Des règles, il en avait déjà parlé. Je n’aimais pas particulièrement les règles, c’était trop compliqué les règles, ce n’était pas la liberté les règles, mais bon je n’allais pas le contrarier plus qu’il ne l’avait été quand j’avais refusé d’être son jeune.

Alfredo, Brandon, Sylver que je connais maintenant. Déjà trois personnes, ce n’était déjà pas mal. Sonny et Kurt ? Hum je ne sais pas si j’aurai l’occasion de les rencontrer. Mais j’écouterai son discours sur eux quand même histoire d’être poli. Jean ? Ah oui l’homme qui le nommait « chéri ». Ces clés il en avait déjà parlé, j’avais retenu, mais je n’en aurai jamais l’utilité, le téléphone ? Encore moins je n’en avais pas, je serai en mal de le prévenir de quoi que ce soit, puis de toute façon je n’ai besoin de personne je sais me débrouiller tout seul. Je me grattais un peu le cou pendant qu’il parlait, je stressais de plus en plus, quelle heure était-il ? Je ne devais pas louper mon repas du soir, je devais rentrer manger ma petite purée tranquillement. Mais je crois qu’il sera trop tard le temps que je rentre et je ne mange pas grand-chose. Bordel. Je me suis gratté le cou et j’ai écouté Lawrence, je lui demanderai plus tard concernant l’heure, on ne sait jamais.

Une règle qui ne s’applique pas à moi ? Qu’était-ce donc ? Étrange ça semble commencer bizarrement son histoire. Sylver se leva d’un coup et il partit, je ne comprenais pas ? J’espère que je n’ai rien fait de mal. Mais ça ne devait pas me concerner, car si j’ai bien suivi son regard, c’est Lawrence qu’il regardait. Jaloux ? Encore ? je ne comprendrais donc décidément pas ce garçon. Je l’ai donc écouté parler de ses règles. J’ai bugué au niveau de la deuxième. La règle qui ne me concernait pas. « Sentiment affectif non fraternel » pourquoi Lawrence ? Pourquoi tu fais ça ?
A l’hôpital tu m’as presque jeté à la gueule que je ne savais pas faire attention aux sentiments des autres, que j’étais limite incapable d’aimer et je le croyais vraiment, alors pourquoi cette règle ? Je me suis frotté les yeux puis après j’ai fixé le sol en l’écoutant parler. Les règles aucunes d’elles n’allaient me servir dans la vie, je ne comptais pas revenir, je ne comptais pas manger avec eux, je ne comptais pas me foutre à poil chez lui. Sylver pouvait donc savoir notre passé ? Je devrai l’éviter, il pourrait me faire tuer, il faut que je fasse attention. J’avais relevé la tête un instant et j’avais suivi du regard tous les gestes qu’il faisait. Quand il se leva pour aller dans la cuisine, quand il revint s’asseoir sur le fauteuil, je suis venu m’asseoir rapidement sur le canapé, maintenant je ne le regardai plus du tout, je fixais mes chaussures. Alors que j’allais enfin prendre la parole, il se remit à parler. Je n’allais pas pouvoir parler à se rythmes, qu’est-ce que je m’en fichais des examens au final. Ce n’était pas important. Je voyais que Sylver ne descendait pas. J’allais aborder les sujets fâcheux rapidement et partir en suite je suppose ? Quoi qu’il eût préparé le diner, je ne pouvais pas fuir comme ça.

Foutue conscience.

«Ce n’est pas grave pour Sylver, c’est sans doute compréhensible ? Pourquoi ? Je veux dire pourquoi la règle numéro deux ? Je… Non oubliez ce n’est pas grave. Sylver pet vraiment savoir notre passé ? J-Je ne veux pas qu’il fasse ça avec moi et malgré qu’il y ait la règle il semble le faire quand même… Il ne le fera plus hein ? Je ne veux pas qu’on fouille dans la tête. »

Je me suis un peu gratté les mains, il est vrai que je ne voulais pas qu’on sache mon passé et Lawrence malgré le fait que je sois parfois idiot, voulait sans doute en savoir un peu plus sur moi non ? J’espère juste qu’il n’allait pas utiliser Sylver pour savoir des choses, ça… ça n’ira pas sinon.

« Je n’ai pas de téléphone vous savez. Je ne pourrai pas vous appelez. Puis faut pas s’en faire, je sais me défendre et je ne m’attire pas d’ennuis. »

Je l’ai enfin regardé. J’osais enfin le regarder, j’ai déposé mes mains à plat sur mes cuisses et j’ai tourné un peu la tête, rah je n’y arrivais pas. J’ai resserré ma petite couette que j’avais faite et j’ai reposé mes mains à plat. J’ai respiré un bon coup et je l’ai de nouveau regardé.

« Je n’ai pas besoin d’examens c’est bon, tout va bien. Mais c’est gentil de proposer pour Alfredo. Tant que ça ne sera pas clair ? J’suis votre jeune. Tout est clair. De base je n’étais pas venu pour des examens, j’en n’ai pas besoin.»

Son jeune. Oui voilà, j’étais son jeune. C’était bien comme relation non ? Ça allait aider sans doute. Sans doute aussi ça se voyait dans mes yeux que je n’y croyais pas un mot. Que tout ceci n’était qu’une façade, car non je ne veux pas être son jeune. Mais qu’est-ce que je veux, alors ? Je ne sais pas, franchement je ne sais pas.
Je me suis levé subitement. Je suis allé dans la cuisine, j’ai cherché une pendule un truc du genre et vers le four je l’ai vu. 19 h 05. C’est bon il n’était pas si tard. Je suis revenu rapidement et je suis resté derrière le canapé cette fois.

« Je veux bien rester, ça ne pose pas de problème. Vous ne me mettez pas mal à l’aise, ne vous en faites pas. Mais si ma présence vous rend mal dites le moi tout de suite, que je ne m’attarde pas en vous faisant du mal comme la dernière fois, j’en serai navré. »

Bah oui, c’était vrai. Après tout ça serait horrible de lui faire du mal encore et encore. J’ai secoué la tête. Bon William rend toi utile ce n’est pas le moment de faire le vilain garçon. Je me suis gratté le cou et j’ai regardé en direction d’où était parti Sylver. J’ai soupiré et j’ai regardé Lawrence. Je dois avouer que quand je le regarde je le trouve…beau ? Je crois que c’est ce qu’on dit quand quelqu’un est « plaisant » à voir ? Mais ce n’était pas le moment de parler de ça ! J’ai regardé la cuisine et j’ai essayé de faire un petit sourire, un sourire tout timide, mais un sourire tout de même.

« J-je peux aider en quelque chose par rapport au repas ? Mettre la table ou autre ? Autant commencer à respecter les règles ? »

Ouais, ce n’était pas gagné, je me retrouvais avec deux personnes qui un lisait dans les pensées et un qui m’avait soulevé du sol la dernière fois et qui me chamboulait plus qu’il ne m’aidait réellement. Cette soirée risque d’être compliqué vite qu’elle se termine.


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Lun 19 Déc - 1:33


Aider-moi !

ft.


Compréhensible ? Je ne voyais pas du tout en quoi, je ne comprenais pas mon propre jeune et ça me perturbais, j’avais l’impression que tout deux savait une chose qui m’échappe, une chose importante ! William semblait troublé que Sylver puisse lire dans son passé, ça ne m’étonnais franchement pas, il réagissait exactement comme Alfredo, ce qui me faisait dire que le passé de William devait être tenu au secret. Lui aussi on lui avait obligé à rester dans l’ombre ? Aller savoir, je ne vais pas m’étendre là-dessus pour l’instant. William repris parole, il m’avait en effet dit qu’il n’avait pas de téléphone la première fois que je lui avais donné mon coordonnée. Je lui en avais d’ailleurs acheté un, caché honteusement dans l’armoire de mon salon. Je n’osais pas lui offrir, je ne pouvais pas en fait. J’avais peur qu’il le refuse, qu’il le rejette. Le rejet, j’en avais … Mais soit. Je ne devais pas penser à lui c’était idiot, la seule personne qui devait occuper mes pensées était assise en face de moi !

Tout allait bien, il avait trouvé comment faire pour se nourrir, j’étais infiniment rassuré et mon visage l’exprima sans peine, je m’étais fait beaucoup de soucis pour lui. Il se décrétait comme mon jeune, disant cela clair. Mais à ces mots son visage n’exprima qu’une sorte de malaise. Je le savais ! Il regrettait ! Je l’avais donc forcé à accepter sans m’en rendre compte ? La chose en moi bouillonna. Calme-toi Lawrence ! Je ne le mettais pas mal à l’aise d’après lui, mais devais-je le croire ? Pourquoi il me mentait ? Je devais ajouter cette règle à ma liste tiens, ne pas me mentir. J’avais été idiot la dernière fois, il pensait m’avoir fait du mal, il se pensait en tort alors que j’étais le seul à tout gâcher avec mes sentiments à sens unique ! Je lui avais fait peur et ça jamais je ne pourrais me le pardonné !

- Je suis désoler William. Si tu savais comme je m’en veux. Je … Le geste que je t’ai porté à l’hôpital est impardonnable et j’en conçois tout à fait. Mais je n’ai jamais, JAMAIS voulu te faire peur ! C’est ma nature d’Armadiel qui me pousse à de tel acte. Je suis … Enfin j’ai un caractère fort tu vois ? Enfin je te demande pas de me pardonné… J’voulais juste m’excuser voilà.


Je te demande pardon William, tout mon être te demande pardon ! Si seulement tu pouvais l’entendre hurler en moi comme je m’en veux, comme je regrette, comme j’aurais voulu que tout cela se passe autrement ! Je ne pouvais détacher mon regard de lui. Je le trouvais si particulier ce garçon, mais pourquoi ? Pourquoi je n’avais pas simplement pu faire comme je fais toujours ! La règle numéro deux n’était pas là pour rien, j’avais déjà commis des erreurs. Je me suis levé. J’allais encore en commettre, mais … Je me suis mis en face de lui, d’abords debout, puis je me suis accroupie pour l’avoir devant mes yeux. Face à face. Je voulais connaître la vérité. Je voulais savoir ! Mais … Un frisson me parcourra l’échine, alors que j’ouvrais la bouche pour lui demander. Je me suis rappelé que je n’en avais aucunement le droit. Alors je me suis levé détournant les yeux et je suis parti mettre la table.

J’étais un idiot, mais déjà qu’il se forçait à venir ici, je n’allais pas recommencer avec mes histoires à deux balles trois francs qui allait le mettre mal à l’aise. Je devais accepter le fait qu’il ne m’aime pas comme moi je l’aime. Qu’il ne m’aime pas du tout. J’allais devoir gagner sa confiance au fils des jours, des semaines, des mois. Je l’avais déjà fait, mais pourquoi donc cette impatiente avec lui. J’ai fermé les yeux un moment, j’avais très mal de tête. J’ai frotté mon front fronçant les sourcils et j’ai terminé de mettre la table. Je me suis forcé à sourire. Ce n’était pas naturel, et je me suis retourné pour regarder William comme de rien.

- Je ne veux pas te forcer, les règles viendront après, tu es mon invité aujourd’hui.


Il y a tant de mots que je voulais lui dire ! Tellement de chose que je voulais ajouter, mais je me suis contenter de cette simple phrase, me mordant la lèvre pour ravalé les autres mots. Sylver. J’ai fixé le plafond, il ne descendrait pas manger. Rhalala deux règles, j’allais devoir arranger ça plus tard. Je ne m’inquiétais pas vraiment pour lui, je savais qu’il mangeait tard à son habitude et qu’au pire ces parents ne le laisseraient pas mourir de faim. J’ai donc pris le plat, sans les maniques, pour le posé sur le centre de la table. J’avais au moins cette avantage, même si le plat était plus que bouillant, mes muscles étant recouvert de fer, mon corps n’y réagissait que très peu. J’ai ouvert une nouvelle fois la bouche, mais encore les mots restèrent coincés loin dans ma grogne. Loin dans mon cœur. Je me suis donc simplement assis.

- J’ai fait du poulet braisé à la pomme sautée… Heum j’espère que ça va te plaire. Ho si tu n’aimes pas je te ferais autre chose ce n’est pas un problème !

Ce n’était pas un problème, j’en étais convaincus, même si j’avais passé des heures sur ce plat en pensant à lui, à si il viendrait, à ce qu’il aimait manger. Pour lui je cuisinerais n’importe quoi. Pour lui je ferais n’importe quoi. Je me suis à nouveau mordu la lèvre.


Lawrence Amandil
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William O'Cahan
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Lun 19 Déc - 2:23
Aide-moi, apprend-moi. #Lawrence
Aime-moi.

Je ne comprenais de nouveau plus. J’étais si souvent perdu avec lui, pourquoi tout ne pouvait pas être si simple ? Pourquoi tout partait comme ça ? Pourquoi je me sentais si désespéré quand il agissait ainsi ? Quand il disait quelque chose ? Pourquoi mon cœur recommence à me faire mal ? Lawrence je t’en supplie éclaire-moi. Je suis cet ange déchu face un ange et je ne sais pas comment agir, je me sens si impure de le faire tant souffrir. Pourquoi s’excuser encore et encore ? C’était vrai, il m’avait peur, il était comme eux. Il était devenu pendant un court instant comme eux. Il m’avait fait peur, je ne voulais pas y retourner, je ne voulais pas retourner là-bas et pendant un court instant j’ai cru que j’allais repartir, pendant un court instant j’ai cru que j’allais partir, être enfermé, que Lawrence ne faisait que me mentir depuis le début, mais depuis une semaine mon cerveau ne me faisait que dire « Non, il n’est pas comme eux » et pourtant une autre partie me disait que si et une autre que non et ça a été comme ça toute la semaine, je ne savais pas comment réagir, je ne savais pas quoi lui dire, je ne savais réellement pas comment lui faire comprendre que j’avais eu peur, mais sans lui parler de mon passé, je voulais lui faire comprendre que ce n’était pas à cause de lui, ce n’était pas à cause lui non, vraiment pas tout venait de moi et uniquement de moi, jamais je ne pourrai tenir quelqu’un de responsable de me faire peur en agissant ainsi, non jamais ce n’était pas sa faute, définitivement pas sa faute, j’aurai voulu faire comme il m’avait fait, le prendre dans mes bras et le rassurer, mais c’était impossible, je n’étais pas capable de le faire et la dernière fois que je l’ai « touché », il m’a dit de partir, que je ne faisais pas attention aux sentiments des autres.

Touché quelqu’un, c’est mal. Il ne faut plus que je recommence, non plus jamais. Il m’a fait sursauté un instant en se mettant devant moi comme, puis à ma hauteur. Il voulait quoi ? J’ai eu un mouvement de recul, mais il s’est relevé bien vite, alors j’ai respiré de nouveau, je sentais mes joues me chauffer, comme si on me marquait au fer rouge. Je me suis retourné pour le suivre du regard, il mettait la table. Puis il m’a regardé.

Ce sourire.

Ce faux sourire. Pourquoi il faisait ça ? Pourquoi souriait-il, alors qu’il n’en avait pas envie ? Pourquoi il faisait ça ? C’était horrible. J’avais encore fait quelque chose je le sens, je le torture en étant venu ici. C’est horrible pardonne moi Lawrence je devrai partir tu ne souffrirais plus.. Invité ? Oh. Je l’ai vu prendre le plat qui devait être chaud, il était vraiment fort comme homme ! Je me suis approché de la table tout de même. Sylver ne semblait pas descendre j’étais un peu inquiet d’avoir faire une erreur sans le vouloir. Je suis retourné voir l’heure. 19 h 15. Je devais me dépêcher. Il m’expliquait le repas. Je ne connaissais pas. Je suis revenu et je me suis installé là où il avait mis les couverts en face de lui. J’étais un peu gêné, je regardai le plat.

« Vous ne me faites pas peur. J’ai eu peur oui, mais plus maintenant. Ce n’est pas grave, ne vous en faites pas. Ce n’est rien, vraiment ce n’est rien, ne vous prenez pas la tête avec ça. Comme votre sourire, si vous ne voulez pas sourire ne souriez pas. Ne vous forcez pas avec moi, je ne vous jugerai pas, car vous ne sourirez pas, d’accord ? »

Je devais mettre les choses au clair, oui je voulais qu’il sache que je ne le jugerai pas s’il ne souriait pas, s’il allait mal je ne le jugerai pas, comme quand il a loupé sa « potion » je ne l’ai pas jugé et jamais je ne le ferai, je ne peux pas me permettre de faire ça. Puis de toute façon on ne doit pas se forcer à sourire, c’est mal, ça n’aide pas, ce n’est pas sincère. Je me suis gratté la nuque et j’ai observé le plat. J’avais les yeux qui brillaient légèrement, ça semblait si bon ! Ça sentait bon en tout cas.

« Je n’ai jamais mangé de ça. Je ne sais pas ce que s’est, mais je veux bien gouter… Enfin vous avez dû y mettre du temps, puis c’est nouveau je veux bien. »

Comment justifié que je n’ai jamais mangé un truc comme ça ? Comment lui dire sans me faire avoir ? Ce n’est pas bien. Ce n’est pas bien de mentir, mais je ne peux pas le mettre en danger. Je ne veux pas. Je me sentirai mal de faire ça. Ce n’était vraiment pas bien. Mon cœur me serrait rien qu’à l’idée qu’il souffre ou qu’il soit en danger, car il traine avec moi.

« Sylver ne viendra pas manger avec vo-nous ? »

Je ne voulais pas être une gêne. Je me suis mordu la lèvre. Je voulais ma purée. Je ne pouvais pas me tenter à manger autre chose au final. Mon ventre se bloquait.

« De la purée, vous avez… ? Je ne sais pas si mon ventre acceptera autre chose en réalité. Je suis désolé…. Terriblement désolé.»

Je me sentais un peu idiot, il avait passé du temps j’en suis sûr et voilà que moi je lui demande de la purée à 19h18. Si je continuais comme ça, je sens que mon repas va passer à la trappe. Je me suis massé le ventre. J’étais un mauvais invité. J’étais une mauvaise personne à aimer.


Aime-moi et je t'aimerai. Déteste-moi et je te détesterai. Oublie-moi et je t'oublierai. Fais moi comprendre que je suis important et je te ferai comprendre que tu es important. Mes sentiments pourront naitre, comme ils pourront disparaitre. Aime-moi et apprends-moi à aimer.
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Lun 19 Déc - 2:52


Aider-moi !

ft.


J’ai arrêté de sourire. Je ne lui faisais pas peur ? Disait-il la vérité ou était-ce encore un mensonge ? Il avait compris mon sourire. Je me sentais mal, il avait dit aimer mon sourire ultérieurement. Je pensais juste à lui plaire je crois en souriant de la sorte. C’était raté. Il acceptait de gouter mon plat et le temps d’un instant j’ai vraiment sourire. Mais ça ne dura qu’un bref moment. Je l’ai écouté. Sylver, de la purée. J’étais un imbécile ! J’en avais beaucoup trop fait ! Non mais qui fait un plat pareil pour un simple invité ! Il devait croire que j’essayais de lui en mettre plein la vue ! C’était faux, j’avais réellement voulu bien faire. Je me suis sentie con, vraiment con. J’ai baisé les yeux une seconde puis j’ai repris le plat. J’avais envie de le jeter dans l’évier, loin. Mais je l’ai juste posé sur le plan de travail, tournant une fois de plus le dos à William. Il s’en était excusé, je m’en voulais. Je n’aime pas le voir s’excuser. J’ai repris la parole, assez bas.

- Je ne t’ai pas répondu tantôt mais non Sylver ne lira pas dans ton passé si c’est ce qui te traquasse… Je suis désoler pour le plat c’était idiot de ma part.

Plus ! Je voulais en dire plus ! J’ai pris des pommes de terre dans le petit bac sous l’évier et j’ai commencé à les éplucher. Je ne fais pas souvent de la purée, j’avais peur qu’il ne l’aime pas. Je réfléchissais à ce que je devais mettre dedans, je ne voulais pas commettre deux fois la même erreur ! Mes mains tremblaient encore, j’étais stressé. Je n’avais plus faim pour ma part, je sautais pas mal de repas ces derniers temps. Halala Alfredo allait me le dire je le sais ! Mais ce n’était pas le problème présent. J’ai mis les patates épluché dans une casserole d’eau en les lavant au passage que j’ai salé puis mis sur le feu. Est-ce que je devais ajouter quelque chose ? Des épices ? Oui je savais ! J’ai sortie de mon frigo un œuf, du lait et du fromage puis j’ai été cherché des épices dans mon armoire. J’ai tout posé sur la table de préparation et je suis retourné m’asseoir niant son regard.

- Désolé ça va prendre un peu de temps…

Plus ! Encore plus ! Je me suis mordu la lèvre. Mon cœur battait très vite et je ne pouvais m’empêcher de lui jeter quelques regards peu subtils. Il était vraiment élégant en chemise, ça le rendais de suite viril et très charmant. Il avait attaché ces cheveux, j’ai toujours trouvé joli les garçons qui attache leurs cheveux. J’ai passé une main dans les miens, les dreads avaient formé un amas complexe derrière ma tête tant dis que le reste pendant sur mes épaules. Je me rappelle la sensation de ces mains dans mes cheveux quand il me les a attaché. J’avais passé trois jours entiers comme ça et en ayant dormis dessus ça ne ressemblait plus à rien, mais je ne voulais pas l’enlever. C’est Al’ qui me le retira au final car ça allait finir en dreads de plus. J’étais nerveux, je jouais avec mes doigts attendant que les pommes de terre finissent de cuire.

Est-ce que William aime les cheveux attaché ? D’ailleurs aime-t-il seulement les hommes ? C’était peut-être ça après tout ! Il m’avait embrassé le coin des lèvres, mais il était peut-être hétéro ! J’y avais déjà pensé plusieurs fois cette semaine et chaque fois j’avais un pincement au cœur. Il aimait mon sourire. Je me suis relevé pour égoutter les patates, puis je les ai écrasés dans la casserole avec force, un défouloir enfin. J’ai ajouté l’œuf, le lait et j’ai commencé à tourner, puis le sel, le poivre. J’ai finalement pris une râpe à fromage et j’ai parsemé la purée de fromage fatalement. Il était déjà 19h50, je me sentais horriblement coupable de lui faire un repas si tard. J’ai pris son assiette pour le servir et je me suis rassis. Je n’avais vraiment plus faim.

- Excuse-moi pour le retard vraiment… Hum bon appétit.

J’ai refait se sourire. Je voulais qu’il me trouve encore beau. C’était nul et égoïste, mais même si ce sourire était faux, il y avait une chance ! Beau ? J’ai touché la cicatrice de mon visage en détournant la tête. Suis-je bête. Normalement les Armadiels sont des êtres de grande beauté, mais dans mon héroïsme primaire j’avais gâché le beau visage qu’avait pu me donner la formule. Le visage de William était beau, il avait des traits assez fin et bien dessiné. Hétéro. J’ai détourné les yeux. Encore. Je ne pouvais plus arrêter de me trituré le visage.

Lawrence Amandil
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William O'Cahan
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Lun 19 Déc - 21:17
Aide-moi, apprend-moi. #Lawrence
Embrasse-moi.

Pendant un instant, pendant un court instant j’ai cru apercevoir un sourire. Un vrai. Pendant un court instant j’ai cru voir du bonheur, mais je sentais que tout était parti en fumé après ma phrase. Qu’avais-je fait ? Je n’aurai pas dû lui dire ça, il avait mis du temps, j’aurai voulu gouter son repas, j’aurai voulu, mais j’avais peur que mon corps ne veuille pas manger ce poulet, j’avais peur de tout revomir comme depuis une semaine, j’avais peur de le décevoir. Je ne comprenais vraiment pas pourquoi ça me faisait si peu de le décevoir, de le rendre triste. Je ne voulais vraiment pas ça. Je l’ai entendu parler quand il était dans la cuisine, pourquoi il trouvait ça idiot ?

Je venais vraiment de tout gâcher, je le sentais. Je ne sais pas pourquoi, mais je le sentais, j’avais mal agis, je n’aurai pas dû demander de la purée, j’aurai dû manger ce qu’il a fait, j’aurai voulu l’arrêter, j’aurai voulu lui dire que ça ira, je vais manger ce qu’il a fait, que je voulais goûter sa nourriture, j’aurai voulu, mais rien ne sortait de ma bouche, je me sentais idiot. J’avais foiré encore une fois. Il est revenu s’asseoir, mais il ne me regardait pas. J’ai baissé le regard, mais parfois je sentais qu’il me regardait, alors j’essayais de capter son regard, mais je n’y arrivais jamais. Je l’ai écouté. Du temps ? On n’avait pas de temps. Mais je ne voulais pas le rendre triste. Je ne voulais vraiment pas le rendre triste de nouveau, mais si ça prenait trop de temps je ne pourrais rien faire.

« Ce n’est pas grave pour le repas. Vous savez il avait l’air bon, je pourrai en ramener chez moi ? En-enfin pour goûter.»

On tente le tout pour le tout, on ne sait jamais. Qu’il ne me voit pas rejeter la nourriture comme je le fais d’habitude. Qu’il ne me voit pas manger que le soir, qu’il ne me voit pas mal au point comme je le laisse paraitre à la maison. Je l’ai vu se relever. Je ne savais pas quoi lui dire, je ne savais vraiment pas quoi dire de cette situation. Le fait que Sylver ne descendait pas n’arrangeait pas la situation, il avait l’air mal à l’aise Lawrence et je ne voulais justement pas le mettre mal à l’aise. Devrais-je partir ? Me lever et partir sans un mot encore une fois ? Partir de sa vie et ne jamais revenir, je crois que ça serait une bonne solution, mais je ne suis pas sûr, je ne le voulais pas dans un sens, mon cœur battait tellement vite quand je le voyais, je me sentais étrange, j’avais envie de lui parler de tout et de rien, mais je n’y arrivais pas, ça ne sortait jamais. Il est finalement revenu avec, il s’est assis, il m’a servi, je suis allé voir l’heure. Je sentais mon estomac me faire mal. Il était 19 h 50. Non, non pourquoi je ne voulais pas. J’aurai voulu manger.

Je suis revenu m’asseoir et j’ai regardé mon assiette j’ai serré ma chemise au niveau du cœur, Je ne pourrai pas manger, je n’y arriverai pas. Il est trop tard et je m’en voulais terriblement, j’allais encore le rendre triste, j’allais encore voir ce faux sourire, j’allais encore entendre un « Gamin qui ne fait pas attention aux sentiments des autres », je ne voulais plus entendre ça, je ne voulais pas. Je voulais qu’il… qu’il quoi ? Je ne sais pas. J’ai revu son faux sourire, ça en était trop pour moi, je me suis relevé et je me suis mis sur le côté j’ai fait tourner Lawrence pour l’avoir en face de moi. Je me suis approché de son visage, vraiment très proche, je l’ai regardé droit dans les yeux. Je l’ai regardé pendant un moment je voulais lui dire des choses, beaucoup de choses, mais rien ne sortait de ma bouche.

Pourquoi ?
Pourquoi il m’aimait ? Pourquoi il voulait de moi ? Pourquoi il a voulu que je devienne son jeune ? Pourquoi il m’avait pris par le col si violemment ? Pourquoi j’ai l’impression de le faire souffrir ? Pourquoi il ne peut pas m’oublier ? Pourquoi ? Pourquoi ? J’avais tellement de question, je voulais tellement tout lui dire, je voulais tant comprendre. Je voulais comprendre pourquoi mon cœur battait si vite, je voulais savoir pourquoi je le trouvais beau quand il souriait, pourquoi je me sentais bien avec lui, pourquoi tout ça. Mais la dernière fois que j’ai posé ces questions, je me suis pris un

« Tu ne m’aimes pas… »

Oups, je venais vraiment de le dire à voix haute ? Je venais vraiment de faire cette boulette ? Mais quel idiot que j’étais, comment j’avais pu laisser échapper ça ? Je me suis reculé et j’ai baissé la tête. Je me suis gratté la nuque. Je devais comprendre. C’était fini le temps de douter, c’était fini tout ça. Je DEVAIS comprendre, c’était une obligation.
Je me suis de nouveau rapproché. J’ai pris la main de Lawrence et je l’ai déposé au niveau de mon cœur. Je l’ai regardé très sérieusement. J’allais faire une connerie, je le sens, mais je voulais voir si ça faisait comme la dernière fois. Je veux voir si c’est réellement ça. Je me suis de nouveau approché de son visage. J’ai marqué un temps d’arrêter, tout en gardant sa main contre mon cœur, je suis venu déposé mes lèvres contre les siennes. Mon cœur brûlait je le sentais battre plus vite. Il s’emballait.

Bom bom bom.

Je me suis reculé d’un coup, réalisant ce que je faisais. Qu’est-ce que je foutais bordel de merde ? Pourquoi ? L’amour ? Je crois que je l’aime oui, j’ai beau me dire que non ce n’est pas vrai, je crois que c’est juste ça. Son caractère donnait confiance. Ses yeux on pouvait y lire tant de chose. Sa présence était agréable. Sa voix je l’aimais, son sourire me donnait une envie irrésistible de faire en sorte qu’il le garde toujours, mais avec moi ça serait véritablement impossible. Totalement impossible, je.. je ne le faisais que souffrir. Je me suis reculé et  je ne sais pas comment je me suis retrouvé par terre. Je me suis massé le dos, puis j’ai fixé le sol.

« Pardon… C’était stupide, je n’aurai pas dû.. Mais… ce sourire, je veux voir un vrai sourire s’il vous plait… Vraiment.. »

Je parlais tout doucement, tout bas. Je voulais juste une seule chose, le voir sourire et partir la conscience tranquille. Sortir de sa vie, c’était la meilleure chose à faire.


Aime-moi et je t'aimerai. Déteste-moi et je te détesterai. Oublie-moi et je t'oublierai. Fais moi comprendre que je suis important et je te ferai comprendre que tu es important. Mes sentiments pourront naitre, comme ils pourront disparaitre. Aime-moi et apprends-moi à aimer.
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Lun 19 Déc - 21:49


Je l'aime.

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Il ne semblait pas touché à son assiette. J’avais fait une bêtise ? Ho non, si ça se trouve il est allergique aux œufs ! Ou au fromage ! Quel idiot j’étais pourquoi je ne lui avais pas simplement demandé comment il voulait sa purée ? Parce que je n’arrivais pas à lui parler peut-être … J’ai baissé les yeux à nouveau gêné quand il se leva de sa chaise. Non il partait ! Il allait partir je le savais ! La chose en moi me serrait, j’avais du mal à respirer. Tout semblait brouillé en moi, c’est à peine si j’avais une pensé cohérente. Je me suis sentie tourner et je l’ai vu. Il était près de moi, si près. Pourquoi William pourquoi me regardes tu de façon si intense ? Pour mon cœur s’emballe encore comme si il allait exploser ! Je retenais mon souffle. Je ne l’aimais pas ? Il le pensait vraiment ? Ou parlait-il de lui ? Cette fois j’avais belle et bien perdu tout usage de la parole. J’étais perdu. Pourquoi me disait-il ça ? Il s’éloigna de moi et tout mon être me hurlait de l’en empêcher, mais je ne pouvais plus bouger d’un pouce.

Il prit alors ma main pour la plaqué contre sa poitrine. Je pouvais le sentir, je sentais son cœur battre sous mes doigts. J’ai rougis. Chaque seconde me sembla durée une éternité. Je pouvais le sentir si chaud, il s’approcha de nouveau de moi, comme au ralenti. Que se passe-t-il ? Il posa doucement ces lèvres contre les miennes. J’ai instinctivement répondu à son aisé. De nouveau c’était comme si le temps c’était arrêter, rien n’avait plus d’importance, je sentais son cœur battre de plus en plus vite sous mes doigts et avec une force, il battait au même rythme que le mien. Nos êtres étaient comme enlacer dans une danse mutuel. J’aurais voulu que ça ne s’arrête jamais, j’aurais voulu rester comme ça pour toujours.

C’était la plus belle des sensations, mais le destin l’arracha à mon étreinte et il recula. Pardon ? Stupide ? Il trouvait vraiment ça stupide ? Mon sourire. Mon cœur battrait tellement vite. Rien n’avait de sens à mes yeux et je n’ai pu me contenir plus longtemps. William tu n’aurais pas dû m’embrasser, j’ai essayé, tellement essayer de refoulé ce qu’il y avait en moi ! Mais tu revenais toujours. Pourquoi ? M’aimais-tu sans le savoir ? Je me suis levé à mon tours de ma chaise, mes gestes était plus que confiant et sans même lui répondre je lui ai doucement relevé le menton pour plonger mon regards au plus profond du sien. J’ai vraiment essayé William pardonne moi. Je l’ai à nouveau embrassé, celant nos lèvres ensemble dans cette délicieusement sensation. Mes bras l’enlacèrent. Je ne voulais plus le lâcher, il était devenu comme une drogue pour moi !

J’ai approfondie note baisé laissant ma langue dansé avec la sienne. J’étais comme hypnotisé, j’en avais tant rêver, rien n’avait plus d’importance. L’amour n’avait pas de sens à mes yeux. Tout ce qui comptait c’était ce contact si doux qu’il m’offrait, mon corps plaqué ainsi contre le sien. Je damnerais jusqu’à mon âme pour pouvoir recommencé quand je le voudrais ! J’ai finalement reculé de quelques centimètres mon visage du sien, sans pour autant délier l’étreinte de nos corps. J’ai sourie. Je l’ai regardé au plus profond de ces yeux une fois encore et mes mots semblèrent emplir toute la pièce tellement il me semblait intense.

- Ne dis plus jamais que je ne t’aime pas William. Ne le pense plus jamais. Je t’aime bien plus que je n’ai jamais aimé. Je donnerais ma vie et mon âme pour toi. Tu m’entends ?


Je me suis rapproché encore un peu, je voulais le sentir m’enlacer. J’ai enfouie mon visage dans son épaule. Il sentait si bon. Et j’ai finalement reculé, s’en était presque douloureux. Je ne pouvais plus m’arrêter de sourire. Il était si beau. Je réalisais à quel point il comptait pour moi quand j’ai entendu des pas derrière moi. Je me suis retourné et j’ai vu Sylver qui me regardait comme je ne pourrais vous le décrire. Il était à la fois résigné et en colère. Il soupira lourdement après un blanc qui me sembla avoir durée mille ans, puis il me sourit passant une main dans ces longs cheveux blonds.
- Bien on dirait que j’ai perdu cette manche-ci William. Mais tu ne gagneras pas toujours alors fait bien attention Haha… Bon mes parents m’ont appelé donc j’y vais moi. A demain les gars !

Il nous salua simplement de la main et il prit la porte sans que je ne bouge. J’ai à nouveau sourie. C’était donc ça ? Je comprenais mieux. Sacré Sylver. J’ai rigolé le temps d’une seconde et j’ai replongé mon regard vers William. J’ai pris une longue respiration. Cette fois rien ne m’en empêcherait.

- S’il te plaît. Je ne veux plus que tu sois mon jeune. Je veux que tu sois mon amant !

Je l’avais dis calmement, si calmement. C’était ça. J’avais voulu lui demander depuis des jours, des heures, à chaque instant. Je lui avais enfin dit et cela m’apaisa en quelques sortes. C’était mon souhait le plus cher et quoi qu’il réponde, il en serait ainsi. J’avais pu sentir son cœur battre sous mes doigts avec une force presque effrayante. J’étais certain de l’aimer comme il m’aime à présent. L’air s’emplit d’une sensation nouvelle. J’étais au comble de la joie.


Lawrence Amandil
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Lun 19 Déc - 23:44
Aime-moi comme jamais.#Lawrence
Dis moi que je t'aime vraiment.

Je me suis touché les lèvres pendant un instant. Pendant quelques secondes je l’ai senti « répondre » à ce baiser ? Pendant quelques secondes je lui ai donné de l’espoir et j’avais trouvé ça agréable. J’avais aimé, j’avais apprécié. Ce contact était doux, tendre on se sentait bien. Je me sentais bien, mais jamais je n’arriverai à lui rendre cet amour, jamais je n’arriverai à lui dire ces mots, jamais je n’arriverai à le convaincre de me détester et jamais j’arriverai à me convaincre de le détester, de l’abandonner, de partir de sa vie, je ne m’en sentais pas capable, c’était une des personnes qui avait fait attention à moi, qui m’avait soigné, qui voulait me voir encore et encore. Qui m’a fait découvrir des sensations que je ne pensais pas réalisable. J’ai entendu le bruit d’une chaise, mais je ne voulais pas relever la tête j’avais sans doute faire une bêtise, il allait sans doute me mettre dehors après tout « Tu ne m’aimes pas » n’est-ce pas ? J’ai cligné plusieurs fois des yeux quand il releva mon visage. Je l’ai regardé pendant quelques secondes, il avait un regard, je n’arrivais pas à le décrire.

Ses lèvres contre mes lèvres.

Je n’osais pas fermer les yeux, je n’osais rien faire, je l’ai senti me serrer contre lui, mon corps entier tremblait, je ne sais pas pourquoi, je n’avais pas peur, non loin de là, c’était même agréable, mais tout mon corps en tremblait tout mon corps me disait « éloigne-toi » aussi. Je ne savais que faire, alors j’ai posé une main derrière son dos et je me suis laissé aller. J’ai senti quelque chose d’étrange dans ma bouche, quelque chose qui m’étais de nouveau inconnu… Sa langue ?! Sa langue était dans ma bouche ? Mon cœur rata un battement, je n’étais pas préparé à ça, je ne m’y attendais pas. Était-ce qu’on appelait un véritable baisé ? Un baisé digne des films à l’eau de rose que mon patron m’avait parlé ? Il se recula un peu, j’ai repris ma respiration comme je le pouvais, bon dieu je ne savais pas que c’était à couper le souffle les baiser, dans quoi m’étais-je lancé ? Dans quoi suis-je parti ? Était-ce réellement de l’amour ou juste une adoration face à cet homme qui avait été si gentil avec moi ? Je ne sais pas du tout.


Il souriait. Il souriait réellement ? Son sourire était vraiment quelque chose que j’aimais et je pourrai tuer pour voir ce sourire. Je ne sais pas pourquoi, mais le faire sans sourire, c’était comme ne plus voir le Lawrence que tout le monde connait ? Je ne voulais pas qu’il ne fasse pas reconnaitre par les autres. Sa phrase me perturba. Il m’aimait donc réellement, mais pourquoi ? Pourquoi m’aimer moi ? Pourquoi il m’aime, pourquoi il veut de moi ? Je n’arrivais toujours pas à comprendre et moi qu’est-ce que je ressentais réellement ? Est-ce que je pouvais lui demander ? Est-ce que je suis capable de prendre cette décision déjà ? Est-ce que je suis apte à avoir une relation avec quelqu’un ? Est-ce que j’ai le droit de rendre heureux quelqu’un ? Ne serait-ce pas inconscient de rester avec lui ? De lui dire des choses que je ne pourrai dire qu’à lui ? Je ne veux pas qu’il soit en danger et ça me perturbais, car je sentais que j’allais le faire si jamais  je restai une minute de plus ici.

J’ai entendu Sylver, je l’ai vu, je l’ai regardé. Qu’avais-je gagné ? Nous étions en compétions ? Qui va survivre ? Si Sylver voulait jouer à un jeu de survie, il allait perdre. Il allait réellement perdre, mais je me doute dans un sens que ce n’est pas ce qu’il voulait dire quand il a dit que j’avais gagné cette fois-ci, mais que je ne pourrai pas gagner éternellement, il avait raison, je ne peux pas toujours gagner, mais qu’est-ce que je gagnais concrètement à part mettre en danger Lawrence ? Il faut que je lui dise, il faut que je lui explique qu’il est en danger s’il reste avec moi, il le faut réellement, il ne faut pas que je lui mente, il ne faut pas que je fuie comme un lâche, il faut que je lui dise qu’à partir du moment où il est rentré dans ma vie, sa vie a été mise en danger, je devais faire attention et le protéger, faire en sorte que personne ne puisse l’attaquer. J’étais choqué, j’étais perdu.

Je me suis relevé finalement et je l’ai regardé. J’ai détaché mes cheveux et je me suis caché le visage. Je devais être tout rouge, je sentais que mes joues chauffaient. Amant ? Qu’est-ce qu’un amant concrètement hein ? Je me suis relevé et je me suis rapproché tout doucement.

« Je ne veux pas vous mettre en danger. Je ne veux pas que votre vie soit en danger. »

Mais mon cœur me faisait mal, je ne voulais pas le rejeter. Mon cœur m’interdisait de le faire, il me hurlait de dire oui et de fermer ma gueule pour une fois et arrêter de me préoccuper des choses futiles. Je lui ai pris de nouveau sa main et je lui ai posé sur ma nuque. Ne me demandez pas pourquoi. J’ai gardé sa main comme ça, tout en gardant la tête baisser.

« Pensez-vous que ça soit de l’amour ? »

Pourquoi je lui pose la question ? Pourquoi ne puis-je pas le deviner tout simplement ? Je lui ai lâché la main et je l’ai pris dans mes bras, je me sentais vraiment en sécurité, je me sentais bien et c’était rare. Je réalise soudainement que oui, c’est de l’amour, pendant plus d’une semaine j’étais perdu, alors que c’était tout simple, depuis le tout début c’est ça. J’ai pris une chaise et je me suis mis debout dessus et je me suis penché à son oreille tout doucement pour lui murmurer un simple :

« Je vous aime. »

Je lui ai embrassé doucement la joue et je suis descendu de la chaise pour me rasseoir devant mon assiette, cachant mon visage mort de honte de ce que je venais de faire.



Explique-moi, explique-moi comment puis-je te rendre heureux ? Comment je peux faire pour voir ton sourire tous les jours ? Comment comprendre que je t'aime plus que tout au monde. Explique-moi comment t'aimer comme tu m'aimes, apprends-moi à t'aimer comme tu m'aimes, apprends-moi à t'embrasser comme tu m'embrasses, mais surtout apprends-moi à ne pas t'abandonner.
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William O'Cahan
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