Hey le psy’ tu es prêt pour mes conneries ? ♫ ◄► PV Golan L. Grey.

Dans mon petit monde je n’écoute que moi et personne d’autre, je fais en sorte que mon esprit n’ait que des choses utiles, je ne parle pas des problèmes et je reste protéger du monde entier, je fais en sorte que tout se déroule bien et tout se finira bien si je fais comme je l’entends. Ce qui m’embêtait vraiment c’est quand je parlais aux autres, quand je dévoilais mes propres problèmes, j’avouais une partie de mes faiblesses et je sais que certaines personnes pourraient en jouer, après tout la vie est comme ça, qu’un jeu et tout le monde est une pièce d’un grand échiquier. Je l’ai écouté parler de son pouvoir un instant. Donc c’était comme ça hein ? Nous n’avions pas les pouvoirs les plus faciles au monde je dois bien l’admettre, mais bon ça venait de notre race nous ne pouvons rien y faire malheureusement, c’était chiant, mais c’était ainsi.

J’étais d’accord sur un autre point j’en avais beaucoup dit aujourd’hui et je pense qu’il était grand temps que j’arrête d’en dire. Oui si je dis tout d’un coup je ne pourrai plus glander pendant presque une heure et ça serait bien dommage. J’ai tourné la tête sur le côté en me demandant ce que je pourrai rajouter sans vraiment en dire encore d’avantage. Oui cette confiance qui avait été installée sans que je m’en rende compte était bien plus que présente, mais je ne voulais pas en abuser non plus, ce n’est pas mon ami ou une personne proche, c’était juste le psychologue qui me suivait, je ne sais même pas comment je pouvais faire les choses comme il se doit. Je me suis gratté le cou, mouais ce n’était pas terrible comme situation d’un côté, je lui avais exposé mes faiblesses d’un coup comme si tout était normal, je lui avais parlé de ma situation, je lui avais parlé de mon pouvoir, je lui avais montré les cicatrices, je lui avais parlé de ma famille et surtout que je lui avais parlé de mon seul ami et c’était sans doute la seule raison qui m’avait poussé à parler aujourd’hui, c’était bien passé avec Golan, mais avec mon autre ami, collègue, ça ne se passerait sans doute pas aussi bien.

J’ai passé une main sur mon visage en me demandant ce que je pouvais bien dire comme connerie encore pour ne pas qu’il pense que j’abandonne déjà tout le chemin que nous avons fait ensemble, ce n’était certainement pas le moment de croire à une telle chose, mais je ne pouvais pas passer ma vie à parler et à dire des choses qui n’étaient pas réellement importante à mes yeux. Je sais qu’il aimerait en savoir plus, je sais qu’il est curieux, qu’il veut tout comprendre, mais ce n’était pas mon point de vue, ce n’était pas ce que je souhaitais. Je ne voulais qu’une chose partir maintenant et attendre la prochaine séance, revenir et savoir quoi lui dire, la vérité ou le mensonge qu’importe du moment qu’il pense pouvoir mener la danse un peu. Je sais que maintenant ça sera du donnant-donnant, je ne donne pas d’informations si on ne m’en donne pas, c’était ainsi et pas autrement, je ne mène sans doute pas la danse, mais lui non plus. Aucun de nous ne le faisait, on dépendait l’un de l’autre pour le coup. Il peut me virer quand il veut si je ne suis pas intéressant, mais maintenant on dirait que je le tenais et il aura beau faire ses recherches à côté, il ne trouvera rien. Je sais effacer ma trace, effacer mon existence comme si je n’avais jamais vécu.


Je l’ai regardé pendant un moment ne disant rien, laissant un petit mystère planer au-dessus de notre tête, comme si c’était normal, comme si l’information allait tomber du ciel et qu’il va tout comprendre, même si ce n’était pas le cas. Je me suis finalement relevé et je suis venu vers lui et je me suis penché à son oreille en souriant légèrement, lui murmurant ces quelques mots.


Je me suis relevé en souriant et j’ai refermé ma chemise tout en haut pour ne pas qu’on voit mes cicatrices et j’ai fait un petit signe de la main en me retournant comme si de rien n’était.


Et sur ce j’ai ouvert la porte et je suis sorti les mains dans les poches pour retourner bosser tranquillement dans les rues avec ma gentille petite drogue et ma vie assez stable maintenant que j’avais un job même s’il n’était pas recommandable, j’étais même content de rentrer au QG tranquille biloute dans le moindre problème. Ouais, c’était ma vie. La vie de Conrad COOPER.