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Mr X était un scientifique de bien triste renommé.Voulant redorer son blason, il entreprit un nouveau projet. Rendre aux hommes la vie plus simple.
 
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Le grand mystère

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Atsuo Hubris
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Dim 5 Fév - 0:38
Un silence régnait dans le bâtiment. Tout était plongé dans l'obscurité. On pouvait entendre mes pas de loin, résonner. Le bruit était plaisant à écouter. Cette mélodie comblait le vide dans cette grande pièce, cela produisait presque une musique. Entendre cette berceuse au dessus de se silence était magnifique. Monotone, rythmé. Je ne m'en lassais pas.

 Les rayons de la lune étaient puissantes, elles brillaient de mille feux. Elles étincelaient un objet étrange au milieu de cette immense salle. C'était une petite pièce de quelques centimes. Je l'ai ramassé avec un petit sourire de satisfaction. 

 On entendait légèrement les chants d'hiboux. On pouvait les percevoir sur leurs branches d'arbre. Leurs regards étaient perçants. C'était presque flippant. Les voir me fixer m'intriguait. A quoi pensaient-ils ? Pourquoi étaient-ils là ?

 Le vent piquait ce soir. Le froid se frottait contre ma peau. Je me sentais bien, mais je devais rester concentré sur mon objectif. Je devais retrouver le corps que j'avais enterré dans ces lieux. Ce cadavre si fraîchement enseveli par la terre, je devais la déterrée. 

 Je vus du coin de l’œil un être arriver dans mon dos.
Atsuo Hubris
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Kobayashi
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Dim 5 Fév - 1:06
La soirée était baignée dans une lumière très douce qui m’ouvrait le chemin. Je pouvais sentir au contacte froid de mes doigts, le bout de papier plier dans ma poche. Je n’étais plus très sûre de moi, mais le travail c’est le travail. La note précisait qu’une séance photo était prévus dans un vieux bâtiment pour jouer sur le renouveau ou autre chose du style, on m’avait donc conseillé de venir voir les lieux pour m’en imprégné, et comme je finis toujours tard. Me voilà dans une situation forte cocasse. Je me tenais droit comme un « i » devant ce bâtiment qui me submergeait. Une étrange sensation y régnait, je n’aimais pas vraiment ça. Emmitoufler dans ma grosse veste, cache oreille en doudoune sur la tête, je serais mes gants pour souffler dedans, essayant d’en arracher le froid. Je suis déjà quelqu’un de frileux naturellement, autant vous dire qu’une bâtisse pareille n’aide en rien. Je ne comprendrais jamais les gens de la mode.

J’ai fini par poussé légèrement la porte d’une main, laissant mon regards y entré par la même occasion. Les chants des hiboux non loin finis de me faire frissonné et je suis finalement rentré. L’entré était très vaste, très calme, il contrastait avec sa devanture. J’ai pris une grande inspiration, le regard clos pour m’en imprégné. Puis j’ai ouvert les yeux et penché la tête de côté, laissant mes cheveux me caresser l’épaule. Une chèvre. Je n’avais pas vraiment les mots, mais il y avait une chèvre bien plus grande que moi dans cette pièce. J’ai battus des cils un moment, voulant chasser le rêve de ma vision, mais non, il était bien réel. Curieux personnage en passant. J’ai gratté ma joue dubitatif, c’était encore plus cocasse, comment devais-je réagir ?

- Bonsoir.

Bien c’est un début après tout, je suis un petit garçon poli. Un petit garçon de 22 ans, mais un petit garçon quand même, me faite pas chier. J’ai laissé le blanc ce creusé entre nous, puis j’ai fini par avancer aussi simplement que ça. Chacun de mes pas arrachait un cri presque mélodieux qui remplissait les sons jusqu’à débordée de la bâtisse. J’ai finis par réduire la distance de quelques mètres, me tenant toujours à un jet de pierre du jeune inconnu. Je ne paraissais nullement effrayer, ce qui devrait pourtant être ma réaction normal. J’étais très calme ne faite, je n’avais vu aucun papillon, donc je n’avais aucune raison de m’angoisser. J’ai regardé autours de moi en mettant mes mains en poches. J’étais venus m’imprégné des lieux après tout autant faire mon travail ! Le vent souffla, laissant craquer le bois lourd de l’endroit. J’ai frissonné, laissant mon souffle crée un petit nuage devant moi. Quel froid.

- Vous êtes une chèvre.

Ce n’était pas à proprement parler une question. Plus une observation bien inutile que je m’étais pourtant empresser de dire à clair voix. Pourquoi ? Bha je ne sais pas moi, j’me pose pas ce genre de question existentielle sur chacun de mes actes. Je ne serais pas sauver sinon. J’ai donc dévisagé le Galaïel, supposé, devant moi avec un intérêt certain.
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Atsuo Hubris
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Dim 5 Fév - 1:36
L'herbe dansait au souffle du vent. Les insectes se réfugiaient de cette tempête. On pouvait apercevoir des billes de couleurs par la fenêtre de l'entrepôt, appartenant aux hiboux. Ils avaient l'air de chercher notre point faible pour manger notre âme. Ces rapaces nocturnes ne bronchaient pas au contact de cette tempête. Ils étaient fascinants. J'étais fière d'être un Galaël. Être en contacte avec ses créatures, majestueuses me rendait euphorique. Des branches d'arbres tapaient contre la vitre. Le bruit du vent ressemblait à un souffle de dragon, si puissant, si, splendide à écouter. 

 J'avais tout pour être stresser mais mes muscles se sont détendus. Vêtu de mon costard, je pouvais laisser à désirer que j'étais un homme important. Je me tenais à quelques pas de lui. On entendait des gouttes d'eau chuter au loin. Je ne pouvais m'imaginer des souris aller boire cette petite source. Cela me donnait soif. Il y avait une pression énorme dans cette salle, je me sentais oppresser.   

 J'avais en face de moi, un enfant. Il n'était pas très grand, il avait un physique de petit garçonnet. Ces grands yeux bruns me fixaient avec un énorme calme en lui. Il avait l'air frigorifié. A ma vue, il était faible. Je ne pense pas qu'il pouvait me faire du mal ou chercher à me tendre un piège farfelu. Je ne pouvais pas déterminer si il était venu ici consciemment ou si il était perdu.  Que faisait-il ici ? La nuit était déjà tombé et un gamin se trouvait devant moi. Il n'avait pas l'air d'être effrayé par mon physique.

- Bonsoir ..?

 Était-il au courant de ce que je venais faire ici ? Peut-être qu'il vient des forces de l'ordre. En tout cas, il ne m'inspire rien qui vaille. J'avais chaud, malgré ce vent piquant et se froid qui nous dominait. Seul un rayon de lune nous délimitait. C'était plaisant à voir. J'avais le regarde ailleurs. Je ne savais pas si c'était un rêve ou pas. J'entendis ses paroles saugrenus me parvenir.

- Je suis un Galaël, en effet. Et toi ? Es-tu humain ?

 Je ne pouvais pas imaginer qu'il pouvait être une menace. Il avait l'air si, inoffensif, mais je ne devais le sous-estimer. Il peut très bien cacher son jeu. Dans tout les cas, je devais retrouver ce corps au plus vite et partir.
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Lun 6 Fév - 0:32
Ha mes paroles semblaient l’avoir touché car il me précisa sa race du tac au tac, comme si je ne l’avais pas remarqué. J’ai retenu un sourire avec peine. Les rayons de lune nous baignaient de leurs lumières, je penchais de nouveau la tête pour le fixé. Le mot chèvre ne le définissait pas très bien en fait. J’ai jamais vu une chèvre de cette taille et qui faisait autant, impressionnant disons. Je me suis gratter la joue, il m’avait demandé ma race semble-t-il ? Il me prenait donc pour un enfant, je suppose. J’ai soupiré. C’était presque vexant parfois je vous jure, mais bon je l’ai bien appelé chèvre. J’ai donc simplement haussé les épaules.

- Je ne sais pas je ressemble à quel race ?

Oui, j’étais curieux de voir si je pensais juste ou non, chacun son tripe que je sache ? Je me suis approché un peu plus prêt, nullement impressionné, après tous les Galaïel n’avait pas beaucoup de pouvoir si ce n’est leurs forme. Je doute que cette chèvre soit capable de manipulé un élémentaire. Donc mise à part son apparence physique, pas de gros risque. J’ai continué à regarder les lieux, je me demandais bien où il allait mettre la scène, quand j’ai vu une parcelle de terre qui semblait avoir été retourné il y a quelque jour. J’ai froncé les sourcils. Il faisait des travaux ? Je me suis de nouveau gratter la joue.

- J’me doute bien que t’es Galaïel au passage, dur de ne pas le deviné. Tu sais s’ils font des travaux ici ? Non parce que je dois bosser ici demain, ça ne m’arrange pas.

D’ailleurs, je réalise enfin. Mais il fou quoi ici lui au juste ? Il ne c’était même pas présenter, quel impolitesse ! J’ai reposé mon regard sur lui, clairement suspicieux. C’était louche faut dire, un homme pareil dans un endroit pareil, à une heure pareil. Oui le contexte faisait très film d’horreur de série B.
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Atsuo Hubris
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Lun 6 Fév - 1:07
Je devais absolument récupérer mon livre que j'avais fait tomber dans ce trou à merde. Il était important à mes yeux, je ne sais pas comment j'ai pu l'oublier dans un endroit pareil, surtout là où j'ai enterrer une de mes victimes. Le cadavre appartenait à un vieux clochard. Il traînait dans les rues avec une bouteille d'alcool en main. Il était violent, il tapait sur des poubelles et écrasait des insectes. Ma haine s'est amplifié quand j'ai vu cela. Pourquoi tué ses bêtes inoffensives ? Je l'avais invité à me joindre pour boire. Naïf comme il est, il m'a suivi. Je l'ai apporté dans cet entrepôt délabré. Il avait l'air à l'abandon. Je l'ai tué à coup de ma grande faucille à l'intérieur du bâtiment et je lui ai dévoré quelques organes. Son foie était en mauvais état. Je l'ai mangé pour ne pas intoxiqué ses pauvres insectes. C'était dégoûtant, mais j'en avais à présent l'habitude. J'étais à présent dégoûter de savoir que j'avais enterré un si précieux livre avec cette énergumène. Je devais le récupérer. Il était important à mes yeux.

 J'essayais de ne pas me trahir en exprimant mes sentiments à travers mon visage. Je restais donc monotone. Il me regardait sans broncher également, c'était perturbant et en même temps je ne savais pas quoi faire. Il tournait sa tête de temps à autre pour me dévisager. Je le comprends. Ce n'est pas tout les jours que nous voyons un Galaïel dans un entrepôt au milieu de la nuit. Les vaisseaux lumineux de la lune bougeait légèrement, j'avais l'impression que la lune nous envahissait. Il a soupiré et posé une question comme si j'étais Dieu et que je savais tout.

- Excusez mon chère mais voyez-vous, je ne connais rien sur les différentes races de ce monde.

 Il s'est rapproché de moi, doucement. Mes mains étaient moites. J'eus un frisson qui me traversa tout le corps. J'étais perdu. Si il vient trop proche, il va le savoir. Il regardait les lieux, interrogateur. Il avait une sale manie de tout le temps se gratter la joue, ça me stressait. Je ne bougeais pas d'un pouce et je l'observais analyser les lieux. Il a commencé à froncer les sourcils. L'a-t-il vu ? Pourvu que non. Puis, il m'affirma qu'il devait travailler ici demain. Que dois-je faire ? Si il venait à apprendre le corps dont je devais déterrer, je serai attrapé et envoyé en prison. 

- J'ignore toute information sur ces lieux. En quoi dois-tu travailler dans ce lieu, assez peu cosmétique ?

 Il me fixait comme si je ne m'étais pas présenter devant le président. Mais, maintenant que j'y pense, je ne lui avais pas fait parvenir mon identité. Cela ne me ressemblait pas, je dois bien l'avouer. Je fis une grimace absolument infâme et dit:

- Je me prénomme Atsuo.
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Lun 6 Fév - 1:34
Il ne connaissait rien des races de ce monde, voilà qui est fort rare ma foi. Je devinais donc qu’il était né comme un Galaïel et qu’il n’avait pas acquis la formule, car il se serait renseigné, ça me confirmait aussi qu’il ne devait me prendre que pour un enfant. C’était étrange comme sensation, assez familier, mais toujours aussi étrange. J’ai passé une main dans mes cheveux distraitement, devais-je lui dire ? D’un côté il devait me trouver d’un inoffensif, mais si je me contentais de lui nommer ma race il n’y comprendrait que peu de chose. J’ai tiqué de la langue quand il me posé sa question. C’est vrai, je lui avais dit que je travaillais, il devait se douter de quelques chose du coup. Mon jeu était donc fini. J’allais lui répondre du tac au tac, mais il finit par se présenter, Enfin ! Atsuo donc, sa grimace, il ne devait pas avoir l’habitude de discuter avec des gens lambda comme ça. C’était instructif ma foie, ce jeune homme laisse paraître pas mal de chose dans le fond. J’ai étendus les bras comme pour désigner les lieux avec toujours mon petit sourire satisfait.

- Je suis mannequin photo et ceci est mon futur décors, vois-tu ? Et je suis Cumael, ce sont ceux qui ont des allures d’enfant, bien qu’ils n’en soient pas. Et dont les pouvoirs se lient à leur personnalité.

J’ai sourie tout innocent. Rien, absolument rien ne laissait paraître mes 22 ans notoires. J’étais heureux d’avoir pu garder mon pouvoir secret aussi, je n’aime pas trop m’exposé à tout inconnu, aussi étrange soit-il. Je me suis gratté la joue en étirant mes épaules. J’avais un peu moins froid, ici le vent ne pénétrait pas vraiment. Ce serait sûrement plus confortable une fois que les petits gens de notre compagnie auront installé les chauffages portables puis tous ses projecteurs, je sens que je n’aurais plus froid, non. J’ai reporté mon regard sur l’endroit qu’il semblait avoir été rebouché, y avait-on enterré un truc ? Genre un coffre ? J’ai regardé Atsuo.

- Je m’appelle Kobayashi, juste ça, sans prénom.

Je suis un minimum poli, vous croyez quoi vous ? Il ne m’avait même pas dit son nom de famille, enfin il y a un début à tout. Je me suis approché, je lui faisais maintenant face de pied en cape, il était très grand. Les gens sont en général plus grand que moi, mais lui il les dépassait tous. Même mon abruti de colocataire était plus petit ! J’ai tiqué de la langue. Était-ce pour ce trou qu’il venait ? Je me sentais l’âme d’inspecteur d’un coup, comme ceux avec des imperméables et des lunettes dans les séries. L’image me fit sourire. Devais-je me montré indiscret ? Je ne voyais toujours aucuns papillon de lumière bleu après tout, alors pourquoi pas.

- Vous êtes ici pourquoi dite moi Astuo ? C’est pour ce trou là-bas ? C’est un peu louche, non ?

L’innocence de mes traits rendait la scène presque surréaliste. Un gosse à bouille d’ange qui ne devait pas dépasser le mètre 40 qui interrogeait l’homme chèvre qui le surplombait de toute sa hauteur, rêvant d’un trésor enfuis. Oui s’il y cachait une chose précieuse, je voulais savoir quoi après tout ! Je suis une petite diva dans le fond, j’aime les jolies choses. Ou est-il de la mafia ? Serait-ce une mallette contenant des armes ou de la drogue ? Sans papillon je ne voyais pas le danger, peut-être ce montrerait-il que trop tard, dans ce cas je laisserais mon pouvoir faire son travail. J’ai haussé les épaules à cette idée. Après tout je ne risquais jamais rien dans le fond, c’était presque lassant, tiens. Donc j’avais très envie de découvrir une affaire de mafia, c’était comme mettre du piquant dans ma vie. Je me voyais héro de film policier, c’est fini.
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Atsuo Hubris
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Lun 6 Fév - 2:49
Vous allez me prendre pour un fou mais le livre était la bible. Ce livre a appartenu à ma mère, ma défunte mère. Des fois, elle me manque, des fois, pas du tout. Elle avait mis un petit mot d'amour dans ce livre. 

"[...] Mon chère fils, si tu trouves cette bible, c'est que je suis montée aux cieux. Je suis désolée de t'avoir laisser à l'abandon avec ton père qui ne t'aime pas. C'est peut-être dur à entendre mais ton père ne te désirait pas. C'est un brave soldat. J'espère qu'un jour il t'ouvrira son cœur. Sache que je t'aime, et que même au ciel je ne t'oublierai jamais. Ne pense pas du mal des autres. Nous sommes tous pareil, tu dois apprendre à les aimer même si ils sont différents de toi. Tu es ma biquette préféré, et sache que je t'aime. [...]"

 Ces mots, me réconfortait. Je l'aimais, malgré ce mensonge. Nous ne sommes pas tous pareils et c'est loin de l'être. Je les hais, ce ne sont que des pourritures. Ils gâchent cette magnifique planète. Bon nombre de problème sont de leurs fautes. Ils devraient tous retourner sous terre et pourrir pour devenir de la nourriture pour la nature. Bien que je lus énormément la bible, les paroles de Dieu ne pouvait m'atteindre. Nous ne pouvons vivre ensemble. 

 Plus je le regardais et moins je pouvais imaginer que ce petit était adulte et qu'il avait un métier. Il écarta les bras, sûr de lui et commença à m'expliquer son métier et ses raisons de cette visite en ce lieu sombre et lugubre. Il était assez perspicace pour un petit blond aux allures d'enfant. Il a commencé à m'expliquer qu'il venait d'une autre race que les humains ou Galaïel. J'étais étonné, je l'écoutais tel un petit garçon qui regardait un clown faire son travail. Il était sûr de lui. Vu sa façon d'agir, il était fière de sa race et de son fameux pouvoir. J'étais quand même dubitatif à ce sujet-là. Un pouvoir dit-il ..? Je caressa ma barbichette tout en essayant de deviner son incroyable pouvoir magique. Il scruta les lieux comme si il venait de voir un monstre. Cela m'inquiétait. Je ne voulais pas qu'il découvre ce corps, sans vie à ma proximité.

Il a avancé comme un chef militaire voulant gronder un de ses subordonnés. Manque de bol, il était deux fois plus petit que moi. Cela décrédibilisait la chose. Il avait tellement l'air sûr de lui, y avait-il un lien à ce pouvoir ? Une confiance en soi tellement puissante, qu'il ne voyait plus aucuns dangers ? Dans tout les cas, il l'avait vu, j'étais sûr qu'il avait remarqué la terre retourné mal bouché. J'étais paniqué mais je gardais un très grand sérieux en moi. Il souriait bêtement, il se la croyait trop.

- Ce trou ? Quel trou ? Je ne vois pas de quoi vous parler. Dans tout les cas, en quoi cela pourrait-il vous être bénéfique ? Vous n'êtes pas de la police de ce que je sache. A moins que vous me cachiez un grand secret.

 Je n'avais pas tourner la tête depuis qu'il était arrivé. Il devait avoir un léger point de vu du trou mal refermer. Voyait-il mon livre ? Et de quoi se mêle ce petit ? Et que peut-il faire avec cette taille.. Il était super confiant à ce niveau là. C'était presque flippant.
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Lun 6 Fév - 21:11
Il se jouait de moi, clairement. Son air faussement innocent n’en tromperait pas un ! En tout cas sa phrase me fit sourire. Je n’avais vraiment pas la tête de l’agent type de la milice, je n’étais même pas certain qu’ils engagent des Cumaels ! J’ai passé une main dans mes cheveux. C’était louche qu’il néglige le sujet à ce point. J’ai penché à un peu la tête pour avoir un meilleur visu du dit trou, laissant ainsi la frange de mes cheveux me caresser le visage. Je l’ai dégagé d’une main. S’il ne voulait pas en parler c’est que j’avais sans doute raison. Il devait y cacher quelques choses qui ne sont pas à la portée des enfants, comme dirait mon colocataire. Cet homme avait le chic pour me taquiner sur mon physique je l’admets, on va jusqu’à me prendre pour son fils parfois. Humiliant. Certes drôle, mais quand même on voit que je ne suis pas de famille avec un barbus pareil ! J’ai laissé mes pensée dérivée un bref instant encore puis j’ai soupiré. J’ai posé mes mains sur mes hanches, faussement sévère. Oui la crédibilité me manque bel et bien !

- Ce n’est pas bien de mentir. Si vous cachez des choses fortes peu présentables j’aimerais les découvrir. Je ne suis en aucun cas un membre de la milice, seulement un être curieux.

J’ai sourie avec le visage de l’innocence incarné. J’ai un vrai dont pour ça. On dit de nous que nous sommes d’impitoyable manipulateur, c’est sans doute vrai après tout. Je ne connais que très peu d’autre Cumael, mais je fréquente des Galaïels à mon travail. Si on efface leurs histoires de dominance absurde des plus affranchis, se sont en général des êtres très intéressant. Je me demande s’il est sujet à ces lois ? De mémoire, seul ceux ayant suivis les cours racial les comprennes. Dans tous les cas je n’avais pas une attitude de soumis, mais je suis loin des braves dominants qui régisse leurs lois je l’admets.

Je divaguais encore, j’étais venus voir les lieux c’était chose fait. On ne m’avait pas collé entre les mains la responsabilité de ces lieux me semble-t-il, alors sans doute que je devrais partir laissant ma curiosité vaguait vers des eaux plus tranquille. Pourtant il me chipotait son trou. J’ai tiqué de la langue agacé par la question. J’étais définitivement trop curieux. J’ai succombé. Je me suis déplacé avec aise, sans le moindre stress, me décalant de son corps. Il avait l’odeur de la chèvre très peu agréable, c’était donc presque un soulagement. Je me suis approché du trou.

Il semblait mal rebouché, je pouvais encore y voir les traces de la terre fraîchement retourné, à mesure que je m’approchais, mon cœur battait plus vite. La quel de mes théorie était juste ? Un mafieux cachant une mallette d’arme ou de drogue en tout genre ? Un trafiquant de formule modifié ? Un entrepreneur venant intéresser ses recherches ? Un botaniste ? Un ci ? Un ça ? Mon cerveau bouillonnait et enfin je pu voir la vérité. J’avais le sourire largement tracer sur mes traits, heureux d’enfin assouvir cette soif de vérité. Et la vérité me glaça le sang.

Mes yeux percevait l’horreur de cette dépouillé sans vie, sans grâce, sans issus. Mon nez percevait l’odeur, je pus même y voir un livre. Une bible ? Je ne respirais plus. Atsuo, qu’avais-tu donc fais ? Me sang ne fit d’un tour, je savais à présent ! Il l’avait tué et il me tuerait pour avoir découvert son secret ! Je me suis retourné au moment où me regards croisa le sien. C’était fini, ma curiosité allait me couter la vie ! La vue de ce mort m’avait laissé figer sur place. J’étais incapable du moindre mouvement. une lueur bleu transperça alors le regard

Un papillon de lumière, d’un bleu éclatant, d’une beauté sans nom volait au-dessus de la tête de ce meurtrier. J’en avais les larmes aux yeux. C’était très beau, je regrette que personne si ce n’est moi ne puisse le voir ! J’ai sentis mon souffle ce couper et le temps m’aspira. J’avais cette sensation que tous mes membres, que tout mon corps, que tout mon être, n’est plus. Flotte simplement au loin des masse temporelle. Je pu sentir le sol sous mes pieds et je fis face. Atsuo était devant moi, je devinais qu’il finissait à peine sa phrase. L’écho de sa voix résonnait encore contre les murs de la bâtisse. J’ai expiré avec un soulagement certain. Il ne saurait jamais que j’ai vu son secret, il ne saurait jamais que j’ai remonté le temps. Il n’a donc aucune raison de me tuer. J’ai passé une main dans mes cheveux, un énorme sourire aux lèvres et j’ai reculé d’un pas car j’étais encore face à lui, comme précédant.

- Je ne suis pas de la milice. Puis après tout ce ne sont pas mes affaires.

J’ai sourie toujours aussi soulagé, je ne ferais pas l’erreur de lui demander ce qu’il y avait dans ce trou ou même de lui faire un sermon main sur les hanches. J’avais abandonné toutes idées de curiosité croyez-moi ! Je savais dès à présent que l’homme devant moi était capable de tuer. µJ’ai tiqué de la langue. Je ne devais pas faire quelques chose de trop louche, après tout pour lui, je venais de me montrer curieux, si j’abandonne juste comme ça, c’est louche. On garde ces amis auprès de soi et ces ennemis encore plus près. Je dois m’allier au plus fort si je veux vivre, non ? J’ai donc continué de sourire.

- Tu m’as l’air d’un Galaïel grand et fort, peu de gens doivent te craindre, me trompe-je ?

J’admets, on a vu plus subtil. Je le disais encore, mais les Cumael sont réputé pour être d’incorrigible manipulateur, je sais donc que la flatterie, même peu discrète fonctionne presque toujours ! J’ai évité de reposé mon regards sur le trou. J’avais l’estomac nouer de savoir ce qu’il s’y cachait. Comment pourrais-je travaillé ici avec le sourire demain ? Saurais-je faire abstraction ? Ou alors cette Atsuo venait reprendre son trophée, ça m’arrangerait d’un côté qu’il ne soit plus là, je serais plus sereins. Mais je n’allais certainement pas lui demander avec la plus grande des impudences de reprendre son cadavre d’homme mort et sa bible. Je me suis donc contenté de sourire, appréhendant.
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Atsuo Hubris
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Atsuo Hubris
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Mar 7 Fév - 2:18
Je venais de terminer ma phrase, que j'eus une étrange sensation en moi. Un énorme frisson traversa mon corps. J'étais perturbé par cet événement. J'avais l'impression d'avoir entendu ma fin de phrase deux fois d'affilés. J'avais également l'étrange sensation que les rayons de lune avait reculé. C'était étrange. Il manquait des hiboux, je n'en voyais plus autant qu'avant. Où étaient-ils partis ? Pourquoi étaient-ils partis ? Il y a beaucoup de questions inutiles dont je me pose souvent.

 Je devais à tout prix récupérer mon livre et partir à toute allure. Ce morveux me barrait la route, je devais absolument faire diversion, je regardais les alentours pour pouvoir fuir. Mais, avant tout ça je devais récupérer ma bible. Mais comment ..? Je devais trouver une solution. Il me fallait un événement qui allait me sortir de cette situation assez, problématique. J'avais l'impression que le temps était super lent. Je me croyais dans un de ces films où le temps n'est pas du tout respecté pour faire durer le suspense.

 Il a sourit et a reculé d'un pas. Il cachait quelque chose, on croirait que la suite des événement étaient à sa merci. Est-ce lié à son pouvoir magique ? Il m'a posé cette question, qui a commencé à me trotter dans la tête. Pourquoi posait-il cette question ? Ce doutait-il d'un truc ? Savait-il le "contenu" de ce trou mal rebouché ?

- Effect...

 Un bruit sourd retentit de l'extérieur. On entendit des chiens aboyer et des vaisseaux de lampe traverser la vitre. La milice était là. Ils étaient dehors, étaient-ils ici pour moi ? Est-ce l'enfant qui les avait averti ? Dans tout les cas, je devais fuir, mais je devais en même temps reprendre ce qu'il m'appartenait. Les hiboux avaient fuis. La lune avait disparut sous des nuages. Je ne voyais plus aucuns insectes au sol. Moi qui suit lié à ses animaux. Ils n'ont même pas pu m'avertir du danger vu que j'étais plongé dans mes pensés et que je faisais face à ce Kobayashi. On pouvait entendre les armures lourdes de la milice se secouer dans tous les sens. Les militaires s'agitaient partout. On aurait dit des enfants courir dans un parc à attraction. Leurs bruits d'équipement étaient agréables à écouter. On entendait également leurs bottines éclabousser la boue sous leurs pieds. C'est à ce moment là que je me suis posé une question farfelu. Qui l'avait leurs vêtements en rentrant ? Eux ou d'autres hommes ? Mais trêve de plaisanterie, nous sommes en situation critique. J'avais toujours un grand calme qui me dominait malgré le stresse qui montait en moi. Je m'éloignas du garçon pour parvenir à mon trou. Je pris ce qui m'appartenait. Sans dire un seul mot, j'ai commencé à approcher la sortie. 

- Tu m'accompagnes ?
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Kobayashi
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Ven 10 Fév - 21:38
Un bruit lui coupa la parole alors qu’il se mit à me parler. Il m’avait d’abords regardé étrangement. Il faut dire que malgré mes efforts pour rester le plus neutre possible, l’image de ce cadavre me tournait dans l’esprit. Je n’avais jamais vu de cadavre avant, enfin si mais il était cuit et présenter dans une assiette, ça compte ? Mon esprit divaguait sur cette étrange question, quand j’ai réalisé. La milice ? Ces bruits de bonnes étaient en effet reconnaissables. Mon soulagement fut très vite remplacer par de l’appréhension. J’allais être mêlé à une histoire de meurtre ! Une série de souvenirs d’enquête de police me passèrent devant les yeux et je blêmis. Non je ne voulais pas revivre ça ! J’allais devoir fuir, mais ce serait suspect, vis-à-vis d’Astuo, ça signerait clairement le fait que je sais son macabre secret ! Ce dernier c’était d’ailleurs approché du trou pour y récupéré, la bible ? Allons quel idée ! Ce mec était beaucoup plus farfelu que ce que je pensais, c’est dire ! J’ai déglutis, il prenait la direction de la sortie et m’invita à le suivre. Mon sang ne fit qu’un tour. D’un point de vus extérieure ce n’était pas tellement suspect qu’il fuit, personne n’aime la milice. J’avais des frissons, je n’aime pas les meurtriers, je ne les comprends pas. Et je suis un homme de justice ! Mais rien à faire, je ne pouvais me résoudre à rester. J’ai donc inspiré un bon coup. Je devais prendre mon courage à deux mains, je sentais l’adrénaline grimper en moi. J’ai pris la main du Galaïel.

- Je sais où aller !


Je lui ai tiré la main, oui certes j’ai peu de force, mais je suis convainquant. Et j’ai courus, vu ma taille il ne devrait que trottiner pour me suivre. Plus loin ce trouvait une ruelle donnant une d’autres ruelles, s’enfonçant dans les entreilles de la ville. Personne ne viendrait nous cherché là. J’ai donc continué de courir, jusqu’à bout de souffle. Nous étions assez loin. Je me suis empressé de lui lâché la main. Je l’ai frotté sans m’en rendre compte contre ma veste et je me suis renfrogné. Ici plus rien ne nous protégeait du vent froid qui s’insinuait entre les murs pavé de ces lieux. Je frissonnais de nouveau. Bordel de journée, pourquoi ne suis-je pas passé plus tôt, ou  même pas du tout ! Mais non, il a fallu que j’écoute mes supérieurs. Je me fou décidément toujours dans la merde, ça m’apprendra. J’ai serré mes bras contre mon corps pour essayant d’en garder le plus de chaleur possible et j’ai soupiré, laissant mon souffle ce changer en petit nuage.

- Je déteste les membres de la milice, pardon. Ce n’était pas poli de te tirer comme ça… Je vais y aller de toute façon… Il fait froid et j’aimerais rentrer chez moi.

J’avais été assez froid, j’espère qu’il ne se doutera de rien, même si je présume le contraire. J’ai mis mes mains en poche, mon regards ne quittait pas sa bible. Rien à faire, j’en avais des hauts le cœur. Un autre frisson me parcourus le dos et il n’était en rien affilié au froid environnant. J’ai donc attendus comme ça une minute à peine, laissant le blanc entre nous ce creusé, puis j’ai haussé les épaules comme de résignation et j’ai rebroussé chemin. J’espère que la milice ne va pas fermer les lieux pour son enquête. J’aurais fait tout ça pour rien et mon travail serait retardé ! J’ai sorti mon GSM de ma poche tant dis que je marchais et j’ai appelé mon colocataire pour qu’il vienne me cherché. Il ne me vanna nullement, sentant surement au ton de ma voix que ce n’était pas la joie dans la tête et qu’il avait mieux à faire que de me provoquer. Il vint ainsi me cherché une dizaine de minutes après seulement et je pus rentrer me couché, sans rien dire ou faire d’autre. Cette soirée m’avait épuisé. Vraiment.
Kobayashi
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