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Mr X était un scientifique de bien triste renommé.Voulant redorer son blason, il entreprit un nouveau projet. Rendre aux hommes la vie plus simple.
 
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Angel Argawaen
Galaïel
Angel Argawaen
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Galaïel
Jeu 16 Fév - 22:40
Il fait noir, j’ai peur dans le noir. Je voudrais que maman soit avec moi, mais j’ai promis d’aller jusqu’au bout, alors je plaque mes mains sur les yeux et je me tais. Il ne doit pas me trouvé, je ne dois donc pas faire de bruit. Je sens l’adrénaline afflué dans tout mon corps. J’entends soudainement la porte du placard s’ouvrir, mon cœur bat à mille à l’heure. Non pas maintenant, pas déjà ! C’est injuste ! Il plaque ma main sur mon épaule et je sursaute.

-    Trouvé Ilan ! T’es vraiment nul à Cache-cache !

J’ai retiré mes mains pour regarder le petit garçon qui se tient devant moi avec un grand sourire victorieux. Il doit avoir cinq ans tout au plus. On a exactement le même visage, les mêmes cornes, la même queue, les même griffe, mais lui il n’est pas albinos. Il a de la chance, son corps est pleins de jolies couleurs et c’est cheveux noir font ressortir ces yeux vert. J’ai gonflé les joues, mauvais joueur.

-    Tu triches Emery ! Tu as un meilleur odorat que moi !

Je vois qu’il va me répondre, mais l’image semble brûler et je ne l’entends pas, bientôt le noir englobe ma vision. J’ai perdu le fils du souvenir. Je sens que ma tête me brûle, mais la tentation reste plus forte, je vois d’autre image, mais cette fois c’est plus comme des photos. Je vois encore ce garçon. Il rit, il joue, il dort non loin de moi. Je le vois me lancé un ballon, je le vois courir devant moi, je le vois me taquiné. Je peux presque entendre son rire… La première fois j’aurais juré que c’était moi que je voyais, mais c’était un mensonge. Je sais à présent qui il est. Pourquoi je me sens si triste ? Pourquoi cette sensation de remords ? Je sens mes mains tremblés et la réaliste remonte trop vite.


J’ai le souffle court, la lumière du jour me transperce le crâne comme une flèche et mon corps est pris de nausée. C’était quoi ça, bordel ! J’étais à genoux par terre, j’ai dû tomber. J’ai déjà eu des brides de souvenirs, comme des flashes, mais ça n’avait jamais été si intense, jamais si net. C’était une épreuve forte désagréable. Je me suis touché le visage, je pleure ? Pourquoi je pleure ? Je n’ai jamais pleuré la perte de ma famille ! Je ne l’ai connais pas après tout… Mais cet enfant. C’est mon frère, mon frère jumeau. J’ai donc un frère jumeau… Je me suis relevé après quelques minutes à essayer d’arrêter de faire tourner la pièce. Il y avait des somnifères éparpillés sur la table de mon salon. Juste je triais ma pharmacie avant de m’écroulé.

Trois jours ont passé après ça. Je ne voulais voir personne, j’étais chamboulé je l’admets, mais qui ne le serais pas ? Je restais donc assis sur mon sofa en pyjamas, je fixais les pilules que je n’avais pas rangées. Pourquoi diable je m’étais rappelé de quelques choses. Qu’est-ce qui avait déclenché le souvenir ? Je prends souvent des somnifères pour dormir, car je suis très sensible aux bruits avec mes oreilles. Ce n’est donc pas de leurs fautes. Mais alors quoi ? J’ai frotté mon front. Cette question me tuait depuis plusieurs jours, mais rien à faire, je ne me rappelais plus de rien. J’avais ressortie le rapport de police, celui que l’incendie. Il n’y avait nulle part la mention d’un enfant. On avait retrouvé que deux corps, supposés ceux de mes parents. L’un avait été brûlé vivant, mon père. L’autre était mort asphyxié par la fumée, ma mère. Pourquoi diable n’y avait-il pas mention d’un enfant ! J’ai jeté les papiers excédés, j’en avais marre.

Je ne travaillais plus, je ne mangeais plus, je ne voulais plus personne. Nikolas me manquait un peu. Lui et moi sortons ensemble depuis plus ou moins trois mois, et il s’est passé tellement de chose durant ce laps de temps. Il était devenu très important pour moi, plus qu’un simple beta. Je n’aimais pas vraiment son boulot, il le sait à présent, même si ça m’a beaucoup couté de lui dire. J’ai passé mes deux mains dans mes cheveux, j’étais mort de fatigue. J’ai regardé les Lys qui trônaient non loin. D’une certaine façon ça m’apaisait de pensé à lui, mais jamais je ne lui aurais demandé de venir. Mon passé était encombrant, j’en avais conscience, je ne voulais pas le mêler à cette histoire ! Je sais, c’est une décision égoïste, mais je m’en fiche.

Il m’est trop précieux, et son présent est déjà assez lourd. On a souvent parlé de sa maladie, je sais que ça le met un peu mal à l’aise, mais j’aime qu’il se confie à moi. Mille fois j’ai voulu lui parler, lui dire mon vrai nom ! Mais la seule chose qu’il sait de mon passé, c’est que j’en ai des flashs et qu’il a brisé ma relation avec Golan. Je sais que Nikolas est fort jaloux de lui, surtout depuis qu’il m’a marqué le cou lors de sa dernière visite. Idiot de Nightëel. J’avais pensé à l’appelé pour lui parler, mais il se serait douté de quelques choses et je n’avais pas du tout envie de le voir débarquer. Il est trop curieux, limite oppressant. J’ai soupiré et je suis retourné me mettre dans mon sofa.

Je me sentais coupable de ne pas avoir prévus Ethan que je ne viendrais pas travailler, sans doute allait-il me viré. Mais c’était trop fort pour moi, je devais comprendre. Ma tête n’arrêtait pas de me lancer et je ne voulais parler à personne. J’ai fixé les quelques papiers étaler par terre, on y voyait ma photo, je devais avoir 7 ans peut-être 8 là-dessus tout au plus. On a jamais vraiment su l’âge que j’avais, alors j’ai adopté le sept, c’est un chiffre divin, non ? Je me demande bien à quel date je suis né, on fête toujours mon anniversaire le même jour que Golan, c’est devenus une habitude. J’ai haussé les épaules dans le vide, après tout à quoi bon.

J’ai entendus frapper à la porte et j’ai baissé les oreilles en grognant. Bordel je voulais voir personne ! Puis j’ai reconnu l’odeur. Nikolas ? De grâce que venait-il faire ici ! J’ai tiqué de la langue et je me suis levé. Je faisais peine à voir, mais je m’en fichais royalement. J’ai soupiré et j’ai ouvert la porte. Mon odorat ne m’avait pas trompé. Je n’ai pas dit un mot, m’écartant juste pour le laissé entrer et je suis retourné dans mon salon, pour ramassé les papiers qui jongeaient toujours sur le sol. Je les ai remis sur la table, recouvrant les pilules, et je me suis rassis pour faire face à l’homme qui habitait mon cœur.

-    Je peux savoir ce que tu viens faire ici, Nikolas ?

La question se posait en effet, après tout en général on s’appelle avant de venir, ou l’on se fixe un rendez-vous. Il sait comme moi que j’ai l’habitude de m’éclipser en forêt pour chasser, mon absence n’était donc pas inhabituelle. Alors pourquoi cette fois il venait ? J’ai pris une pilule pour les maux de tête qui traînait sur la table et je l’ai avalé sans sommation. J’avais le cerveau en feu, littéralement. A force de forcé les souvenirs, mon corps s’épuisait, il faut croire. Je n’osais pas vraiment le regardé dans les yeux, j’avais sans doute peur qu’il comprenne la vérité. Idiot que je suis, je suis au moins rassuré qu’il ne sache utiliser des facultés psychiques.
Perdre son jumeau, c'est comme ce perdre soi-même./
Angel Argawaen
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Nikolas Wood
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Dim 26 Fév - 1:28
Dis moi tout, je suis là.
#Angel
Cela faisait plusieurs jours que je n’avais pas vu Angel, je ne l’avais pas contacté, je n’avais rien fait de tout ceci, je savais parfois qu’il partait en forêt, je n’allais pas sur son lieu de travail pour ne pas le déranger, je n’allais pas dans la forêt pour ne pas le déranger et je n’allais pas dans son studio sans l’appeler avant et parfois il est vrai que je ne le contacte pas pour ne pas l’embêter avec mes petits problèmes ou mon job.

Trois mois que nous sortons ensemble, en trois mois il s’est passé pas mal de truc, je sais qu’il n’aime pas mon boulot, je le sais parfaitement, il me l’a dit. J’ai toujours su que ça allait être un problème, personne ne pourrait accepter une telle chose, mais j’avais eu espoir que ça passe, juste un peu. Je n’allais pas arrêter pour autant du moins pas pour l’instant, ça faisait donc depuis qu’il m’a dit qu’il n’aimait pas mon job que j’économisais beaucoup. Je voulais faire en sorte d’avoir assez d’argent pour qu’on puisse vive tranquillement, que je puisse trouver un petit job convenable dans quelques années si ma maladie me le permet.
Il y avait ce Golan aussi. Il lui avait marqué le cou, j’avais dû effacer cette trace, j’étais jaloux oui. Je me dis que ce n’est pas convenable de l’être vu ce que je fais vivre à Angel, mais c’était plus fort que moi je ne supportais vraiment pas qu’on fasse une marque sur MON Angel.

Mais revenons-en aux faits. Alors que j’étais tranquillement entrain d’aller « bosser » un numéro inconnu m’a appelé. Au début je me suis dit « un client » ? Mais quand celui-ci s’est présenté comme étant l’employeur d’Angel j’ai commencé à stressé. Pourquoi il m’appelait ? Que se passait-il ? Je n’avais qu’une idée c’était que quelque chose était arrivé. Il m’avait expliqué que ça faisait plusieurs jours qu’Angel n’était pas venu. J’ai soupiré ne comprenant pas pourquoi il n’allait pas le voir tout simplement, mais il m’a conseillé d’aller le voir, car il était très inquiet. J’ai raccroché et c’est donc ainsi que je me suis retrouvé devant la porte du studio d’Angel. J’ai mis du temps avant de frapper, mais finalement je l’ai fait. Il le faut, il faut que je sache ce qui se passe. C’était une erreur de ne pas avoir pris de nouvel avant, espérons qu’il soit là, d’habitude je lui passe un coup de file ou un autre truc du genre, mais là ce n’était vraiment pas possible. La porte s’est ouverte sur un Angel qui n’était pas comme d’habitude. J’ai froncé les sourcils en rentrant et fermant la porte. J’ai regardé autour de moi, personne. J’ai vu les papiers et les pilules. Attendez des pilules ? Il me faisait quoi là ?

Ne juge pas vite.
Il se mit à parler. Ah oui, je n’avais pas prévenu du coup. Je me suis avancé en aillant quitté mes chaussures avant et j’ai regardé Angel droit dans les yeux.

« Ton employeur m’a appelé il était inquiet que tu n’aies pas donné de nouvelle. Du coup j’étais aussi inquiet, car je sais que tu ne louperais jamais le boulot pour rester en forêt malgré que tu l’aimes tant. »

Je me suis gratté le cou, je n’étais même pas capable de lui dire que j’étais inquiet aussi. J’étais pitoyable dans un sens ? Il était toujours là pour moi et moi je n’étais pas foutu de lui dire ce que je ressentais. Mais ce n’était pas le moment de parler de ça, je me suis rapproché en regardant les pilules sur la table et les papiers, au début j’allais lui faire un speech que ce n’est pas bien de prendre ça, je me suis encore rapproché pour regarder les papiers, j’en ai pris un comme çà et là j’ai compris. Pas de speech sur les médicaments, pas de speech sur on ne doit pas sécher le boulot, pas de speech sur il doit m’appeler ou je dois l’appeler. Non rien de tout ça.

« Il se passe quelque chose pour que tu ne viennes plus au boulot et que tu aies sorti tout ceci Angel ? »

J’ai reposé la feuille rapidement, ça ne se faisait pas. Surtout que je voulais entendre les détails venant de lui, je ne lisais toujours pas dans les pensées, donc c’était super compliqué de savoir ce qui se passait actuellement dans sa petite tête. Je ne bougeais pas tellement, je ne voulais pas qu’il se sente oppressé par ma venue, mais je voulais juste savoir.

« Je t’écouterai si tu veux me parler. »

Il était en pyjama, dans une tenue où je le voyais rarement, dans un état que personne ne voudrait voir, mais moi je le voyais. J’étais vraiment inquiet, surtout qu’il ne m’a pas appelé, donc si ça se trouve il ne veut pas parler, mais je ne l’abandonnerai pas… Non pas cette fois.

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Galaïel
Mer 1 Mar - 4:47
Je me suis mordu la lèvre assez fort. L’entendre me parler comme ça me rappelait dans la réalité plus qu’il ne le fallait. J’ai détourné les yeux au moment où il saisit l’un des papiers qui traînait sur ma table. Comment lui avouer ? Je ne lui avais jamais dit vraiment ce qui m’était arrivé. Il savait juste que je n’avais plus vraiment de famille et surtout que je ne me rappelais de rien, ça je lui avais dit dès notre deuxième rencontre. J’ai fermé les yeux en baissant les oreilles tant dis qu’il prenait la parole. Il était inquiet, je le sentais dans sa voix. J’ai repris mon souffle avec difficulté. J’étais fatigué et mes émotions me mettaient à rude épreuve. Voilà ce qu’il arrive quand on ne dort pas pendant trois jours. Je pouvais lui parler, c’est ce qu'il disait tout du moins. Mais il ne sait rien ! Comment lui dire ? Et s’il savait, si moi je savais déjà. J’ai secoué la tête pour chasser ces pensées. Je fuyais toujours son regard et j’ai ramené mes jambes contre ma poitrine. Que dire après tout. Être honnête m’aiderait il a me souvenir ? En parler changerait il quelques choses ? J’ai repensé à cet enfant qui me ressemblait tant. A quoi ressemblerait-il aujourd'hui ? A quoi ressemblerait son rire ? Et pour son sourire ? Et ces beaux yeux verts... J’ai soupiré. J’étais fatigué, tellement fatigué. Les mots franchir mes lèvres avant même que je puisse y pensées.

" Je ... Je me suis souvenus de quelques chose.... Je sais que j’aurais dû t’en parler mais, j’essaye toujours de nier cette partie de ma vie... Mon enfance et tout …"


Je me suis pencher pour attraper une des feuilles composant le rapport de police, celle avec ma photo et je lui ai tendus, le regardant enfin au plus profonds des yeux. J’en avais trop dit après tout, autant tout lui expliquer. Enfin tout du moins une partie, une partie de ce dont je pouvais me rappeler. Mais j’appréhendais. Allait-il m’en vouloir ? Il c’était confier à moi après tout... Et pour ma part, hein ? Je ne lui avais jamais rien dis, pas un mot, rien. J’ai serré les dents. Je pense qu’il est tant d’être un peu honnête. Vaut mieux tard que jamais après, non ? J’avais mal dans la poitrine, j’avais tellement peur… Mais l’entendre m’appeler Angel m’avait presque fait mal. J’ignore bien pourquoi. Tout ça n’avait pas de sens à mes yeux. J’ai à nouveau parlé sans y pensé plus longtemps.

" Je m’appelle Ilan, pas Angel. Ma famille a été tuée dans un incendie criminel quand j’avais entre sept et huit ans. Mais... Ca ne colle pas... Spas possible… "


J’ai détourné le regard mal à l’aise. J’avais mal de tête. Parler de ça. Depuis quand je ne l’avais pas fait ? L’avais-je même déjà fait ? Même Golan ignore mon prénom, mon vrai prénom. Mais j’avais envie de lui dire, à lui ! C’était comme une pulsion ! Entendre mon frère, mon frère m’appeler comme ça. Je voulais qu’au moins une personne, vivante, le face encore de nos jours. J’ai détourné le regard à nouveau, ramenant un peu plus mes jambes contre ma poitrine.

" Personne connait mon vrai nom, même pas Golan. Mais y a trois jours... Je me suis rappelé que ... Enfin j’ai entendus qu’on m’appelait comme ça... Je ... J’ai sentir le besoin qu’on le fasse de nouveau... Haha c’est idiot hein ?! Surtout que vu le rapport de police mon souvenir ne peut pas être réel ! Il n’y avait pas d’autre enfant mise à part moi, le rapport est formel… "


J’en disais trop, beaucoup trop. Mais c’était comme une tasse d’eau trop pleine. J’allais éclater, je n’en pouvais vraiment plus. Je me sentais idiot de lui dire tout ça. Je culpabilisais de l’ennuyé avec mes petites histoires alors qu’il avait déjà une vie compliqué ! J’ai tiqué de la langue. Je faisais grosse victime, je n’aimais pas ça, vraiment pas ça. Ma tête me brûlait. Je ne voulais pas, mais encore les mots m’échappèrent.

" J’avais un frère jumeau. Je crois. "

J’ai fermé les yeux, j’avais vraiment mal de tête. Mais tous ces doutes qui me tourmentaient depuis des jours m’oppressaient. J’étais comme un ballon sur lequel on appuis trop fort. J’étais tellement concentrer pour essayer de me faire taire. Je ne sentais même pas le sang couler de mon nez. Tait toi, tait toi, TAIT TOI !

" Excuse moi je parle bien trop. C’est idiot "


Je me suis levé. Finalement. J’ai rassemblé tous ces papiers, toute mon histoire, tout mon passer. Et j’ai tout jeté dans la poubelle qui trônait non loin de ma cuisine, les oreilles toujours aussi basses. Je refusais que ça vienne entacher ma vie présente. Je refuse de tâcher Nikolas de mon passé. Je ne pouvais pas. Je ne voulais pas ! C’est pour ça que j’ai quitté Golan après tout. Il était devenu obséder par mon histoire. Il en demandait trop. Peut-être, après tout, que j’ai peur de savoir ce qu’il sait passer ce fameux soir. Peut-être que j’ai peur d’apprendre une vérité trop lourde pour mes frêles épaules. J’ai secoué la tête. Je voulais faire taire tout ça, et pourtant. Ce visage m’obsédait. Qui es-tu pour moi Emery ? Qui es-tu dans cette nouvelle vie. Pourquoi semble tu si effacer dans mon histoire ? Es-tu seulement réel ? J’ai posé une main sur mon front. Va-t’en Nikolas. Je refuse que tu me voies aussi fragile, que tu me vois vraiment. Je ne suis pas prêt à me montrer sans ma carapace sociale. Je ne suis pas prêt à mon montré sous mon vrai visage.

Si ça fait TROP victime dis le moi je change ( j'ai un doute >< )
Angel Argawaen
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Nikolas Wood
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Dim 5 Mar - 21:54
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#Angel
Je me demandais parfois si ce que je fais avait vraiment du sens, est-ce que je suis le genre de gars qui s’accroche à quelqu’un de base ? Non, ce n’est pas le cas d’habitude je laisse tomber et je me casse, mais cette fois c’était tellement différent je ne pouvais pas juste partir comme ça. Je ne pouvais pas le laisser seul comme s’il n’était rien. Tout ce qu’il disait je pouvais comprendre, mais dans un sens il ne pouvait pas tout me dire non plus, il y a des choses qu’on n’arrive jamais à expliquer à cause de ce qu’on devient dans la vie, notre passé peut disparaitre comme il veut et revenir comme bon lui semble et parfois nous avons l’impression que quelque chose cloche, que quelque chose ne va pas dans le tableau généralement c’est vrai, mais dans son cas je suis sûr qu’il manque une pièce du puzzle pour que tout soit complet.

J’ai regardé la feuille qu’il était en train de me tendre je ne savais pas quoi faire quoi dire, il y a quelque chose qui allait changer dans ce que nous allons vivre, il allait avoir un tournant dans la vie d’Angel. J’ai fait le tour et je suis venu m’asseoir à côté de lui comme si tout semblait normal. Je le regardais faire, je le regardais se mordre les lèvres, son regard triste, son regard rempli d’un sentiment que je ne comprenais sans doute pas que je n’allais jamais comprendre.

Ilan ?

Il y avait beaucoup d’information d’un coup, alors je faisais tout pour retenir au mieux et qu’il se sente à l’aise de se confier à moi, je sais que ce n’est pas une chose facile surtout quand on ne se souvient pas de son passé, je n’allais pas le forcer à me parler, je n’allais pas le forcer à rentrer dans les détails s’il ne voulait pas, je ne voulais pas qu’il se sente oppresser à cause de ce qu’il vit, je voulais qu’il se souvienne petit à petit des choses pour qu’il puisse enfin ressentir cette liberté qu’on a quand on arrive à se souvenir de tout après avoir perdu la mémoire un court instant malgré que lui ça fait des années et qu’il a perdu la moitié de son enfance. Golan n’avait pas eu le privilège de savoir ça, j’étais donc le seul à le savoir pour le moment ? Qu’on le nomme de nouveau par son vrai prénom ? Si c’était son souhait, j’allais le faire puis qui sait dans un sens ça allait peut-être lui rappeler quelque chose ? Je me suis gratté le cou en soupirant. Un rapport formel hein ? Même les rapports peuvent parfois être trafiqués.

J’ai écarquillé les yeux quand je le vis jeté les papiers, je me suis relevé rapidement et je suis allé récupérer les papiers, il s’excusait de quoi au juste ? De se souvenir de sa vie d’avant ? De parler enfin de ce qui le chagrinait tant ? Je n’allais pas le laisser s’excuser comme ça, comme si ce qu’il faisait était mal, ce n’était vraiment pas le cas. J’ai regardé le dossier, l’écriture, le rapport qui disait qu’il n’y avait pas d’autres enfants, la photo d’Angel jeune. J’ai tourné la tête doucement.

« Ne t’excuse pas de te souvenir ou de te confier à moi. C’est bien ce que tu fais. Ce n’est pas facile de parler de ça, j’en suis sûr. Les choses qui nous rendent faibles devant les autres, on essaye toujours de s’excuser de ça. »

J’ai serré le dossier contre moi et je me suis retourné en le déposant devant Angel.. Enfin Ilan ? Cela n’allait pas être facile de le nommer Ilan d’un coup comme ça, mais je suis sûr qu’on va y arriver. J’ai fait le tour et je suis revenu m’assoir en tailleur sur son canapé le regardant. Il me voyait souvent faible, triste, perdu avec ma maladie, jamais il ne m’a abandonné, jamais il ne s’est dit qu’il devrait aller voir un jeune homme en bonne santé et ça me touchait, donc cette fois-ci moi non plus je ne l’abandonnerai pas et je resterai avec lui.

« Ce n’est pas parce qu’un rapport dit qu’il n’y avait pas un autre enfant dans les décombres qu’il n’y a jamais eu d’enfant. Tu sais An..Ilan ? Tu as peut-être encore de l’espoir que se souvenir d’un frère jumeau soit réaliste. »

Je me suis rapproché lui tapotant l’épaule doucement, je n’étais pas sûr qu’il allait accepter ce contact, mais je voulais essayer de le rassurer, je voulais qu’il se sente bien d’avoir avoué tout ceci. En plus il était vrai que si ça se trouve son frère était encore vivant, la mémoire peut nous jouer des tours, c’est parfois étrange.
Je lui ai lâché finalement l’épaule ne voulait pas trop profiter ne sachant pas comment il se sentait pour le moment pour recevoir du contact et je lui ai souris.

« La mémoire peut inventer des choses, comme elle peut te faire oublier des choses importantes. Sais-tu parfois la mémoire efface UNE SEULE personne dans ta tête et tu ne t’en souviens pas pendant 1 mois, 6 mois, 14 ans. N’est-ce pas beaucoup ? je me dis que si tu vois cet enfant dans tes souvenirs, c’est qu’il existe. Certes il n’est pas dans le rapport, mais cela ne prouve-t-il pas que peut-être il est vivant ? Ton frère jumeau.. »

Je ne voulais pas rentrer dans la théorie du complot que le tas de cendre au coin de la cheminé aurait pu être son frère ou encore que la milice à camoufler quelque chose de plus gros que ça. J’ai rapproché mes jambes vers mon torse et j’ai fixé le dossier et les médicaments sur la table, il n’allait vraiment pas bien et je ne savais pas quoi lui dire concrètement, je ne vais pas lui dire que tout va aller bien. Ce n’est sans doute pas vrai, je ne peux pas lui dire « Super tu retrouves la mémoire » il va revivre la mort de sa famille, super comme souvenir, on a vu mieux.

« Je suis content que tu m’ait parlé de ça. Tu sais je ne vais pas te forcer à me parler tous les jours, chaque minute, chaque heure de ce que tu as vécu, des souvenirs qui ont refait surface. Je t’écouterai si tu veux en parler et je patienterai si tu ne souhaites pas en parler, mais peux-tu me promettre une chose ? Si tu sens que tu flanches qu’importe qu’il soit tard, tôt, que j’sois au boulot ou en train de prendre ma douche, préviens-moi, appelles-moi et je viendrai pour m’occuper de toi et t’épauler. »

Je lui ai tendu la main comme pour l'inviter à parler s'il avait d'autres souvenirs ou s'il voulait juste prendre ma main ou juste me dire de me barrer ou je ne sais quoi encore, je voulais qu'il se repose, qu'il reprenne des forces et qu'il se sente bien comme avant malgré le fait qu'il n'ait pas de souvenir, je veux le voir sourire, je veux qu'il se dise que sans doute ça ira une fois qu'il aura ses souvenirs en place, même si ça risque d'être douloureux.

«N'abandonne surtout pas d'accord, ne jettes plus jamais ce dossier. Compris ?»

Je l'ai regardé avec beaucoup de sérieux avec ma main toujours tendu.

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Galaïel
Mar 7 Mar - 22:21
J’ai vu du coin de l’œil qu’il récupérait les papiers du dossier. A quoi bon Nikolas, je ne suis peut-être pas assez fort pour supporter mes souvenirs après tout. Je ne les mérites peut-être même pas. Sa voix ce voulait rassurante je le sentais bien et ça me peinais vraiment de lui faire vivre ça. Après tout c’est ma vie, mon passé, mes problèmes. Je n’aime pas le mêlé à tout ça, étrangement je panique même un peu qu’il se retrouve pris dans cette histoire.

Pourquoi ?

J’ai levé les yeux aux ciels, pour lui mon souvenir était vrai alors ? Je dois avouer que j’ai sentis mon cœur ce serré quand il m’appela par mon prénom. Je l’ai regardé dans les yeux tant dis qu’il continuait de me parler. Il était important pour moi ce garçon je le réalise pleinement. Il tapotait mon épaule, je n’ai pas émis le moindre sursaut. J’avais confiance en lui, pleinement confiance. J’aurais peut-être dû l’appelé plus tôt, il se serait moins inquiéter. Mais pourquoi. Je ne pouvais me détacher du dossier qu’il tenait en main. Non je refuse de le voir pris là-dedans ! L’entendre parler de mon frère était déjà assez perturbant, surtout pour ce qu’il en disait. Qu’il soit vivant ? J’ai sourie… Non j’étais certain que non. Je ne peux pas l’expliquer, mais je savais profondément au fond de moi que mon frère était mort. Et si ce n’est pas dans l’incendie, c’est autrement.

Mon mal de tête me reprenait et j’ai détourné le regard en posé une main sur mon front endoloris. Ces paroles, il voulait que je lui fasse une promesse. Je sentais sa sincérité dans sa voix, dans ces gestes, dans son regard. C’était presque douloureux. J’ai regardé sa main, elle m’était nostalgique. J’allais refuser et le mettre dehors, lui dire que tout ceci était trop complexe, trop dur, trop, juste trop … Mais sa dernière phrase me fit l’effet d’une balle. J’ai reposé mon regard dans le sien vraiment touché et je me suis avancé pour le prendre dans mes bras. Le serrant avec tendresse autours de sa nuque, enfuyant mon visage dans ses cheveux. Il voulait vraiment m’aider je le sens. Et il avait raison, je ne pouvais pas abandonner. Une autre migraine assez violente me pris la tête et j’ai senti mes jambes flancher.

Il me tendait la main, il ne voulait pas que j’abandonne, il voulait que je reste avec lui. Son sourire, ce regard. Emery que t’ai-je donc fais pour que ton sourire me fasse à ce point souffrir ? Pourquoi mon cœur ce sera-t-il si fort dans ma poitrine. Je ne peux pas le protégé, j’ai déjà échoué. Nikolas. Je refuse, je ne peux pas.

J’ai ouvert les yeux le souffle couper. Cuisine, j’étais dans ma cuisine. J’avais le regard affolé. Bordel, bordel, bordel ! Ces paroles m’avaient transpercé et j’étais certain maintenant. Nikolas si jamais je te mets en danger avec mon passé je ne pourrais en rien te protégé. J’ai grincé des dents en essayant de reprendre une respiration normale. Je venais de réalisé que j’avais à nouveau un genou par terre. Bon ça commençait à bien faire là ces gestes de faible ! Je me suis relevé avec difficulté et non sans un grognement purement de mauvaise humeur, marmonnant un putain plus que sincère. J’ai épousseter mon pantalon, enfin pantalon c’est un grand mot pour ce que je porte, et j’ai repris le dossier pour aller le foutre sur la table de mon salon et m’affalé dans mon sofa par la même occasion, le regard lourd de pensée. J’ai baissé les yeux en soupirant, fatigué.

- Je comprends. Merci de m’appeler comme ça. Mais … J’ai enfin j’me sens…

Comment lui expliqué après tout ? J’ai tiqué de la langue en détournant le regard gêné par la honte. Comment lui dire que j’avais l’impression de le mettre en danger, il l’ignorerait de toute façon et ça m’était difficile. J’ai secoué la tête comme pour répondre silencieusement à ma réflexion. Oui si je lui disais, il me sortirait une rengaine toute fait plein de sentiment et j’allais craquer. Je n’aime pas l’idée de lui mentir, mais je ne pouvais pas lui dire que j’avais l’impression de le mettre en danger en lui parlant de tout ça. Après tout ça n’avait pas beaucoup de sens, comme tout le reste. J’ai soupiré une fois de plus en me frottant le front. J’ai regardé la table pour reprendre une pilule contre le mal de tête. Oui deux en même pas quinze minutes, mais prout hein aussi !

- Excuse-moi c’est encore fort confus. Je n’arrête pas de voir des choses qui n’ont aucun sens les unes envers les autres. De plus je ne peux pas te promettre ça. C’est risqué. Je refuse. Mais je suis touché, sache le.

J’ai tourné mon regard vers lui avec un sourire ma fois faible, mais plus que sincère. Après mure réflexion je me suis relevé en faisant bien attention et je suis retourné le prendre dans mes bras. Je n’ai jamais été quelqu’un de tactile, alors quand je viens enlacer une personne c’est qu’elle compte vraiment beaucoup pour moi. Je pense qu’il le sait, après tout. Je ne voulais pas qu’il se sent inutile après tout, il m’aidait beaucoup de par son simple sourire, de par sa simple présence. J’arrivais à faire abstraction. J’étais si fatigué. Je voulais juste rester là dans ces bras à me blottir contre sa peau. Sentir sa chaleur, son odeur, il était tout à moi. Enfin je crois ? Je ne voulais pas pensés à ça non plus et j’ai resserré mon étreinte. Je l’aimais tellement.

- Je t’aime tellement.

Tu sais parfois les mots ne suffise par a exprimé un sentiment. Et savoir se sacrifier pour l’autre est la plus bel preuve d’amour que l’on puisse montrer. Perdre son intégrité, perdre sa foi en le monde, perdre sa mémoire, perdre ses espoirs. Pourquoi tu pleures ? Après tout tu n’as rien fait de mal Ilan.


J'ai un peu abusé niveau indice maintenant c'est fini ! XD
Angel Argawaen
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Sam 11 Mar - 3:06
Dis moi tout, je suis là.
#Angel
Je me sentais étrange d’un coup je ne sais pas si c’était juste une impression, mais je sentais que quelque chose n’allait toujours pas et quand il me prit dans ses bras ça se confirma. Il n’était pas du genre tactile, il n’était pas du genre à faire une telle chose, alors qu’il le fasse c’était vraiment incroyable, je l’ai doucement serré contre moi, profitant de sa chaleur un instant, pendant un instant je l’ai tenu bien comme il faut, car je sentais qu’il allait tomber, je ne sais pas ce qu’il lui arrivait, mais ça semblait violent. Je me suis posé des questions, j’ai essayé de trouver des réponses, mais rien ne me venait à l’esprit pour le moment, j’avais juste cette impression d’être impuissant devant l’homme que j’aime et qui souffrait d’avoir retrouvé un peu de son passé, mais pas la bonne partie qu’il voulait.

Est-ce qu’il a mangé ?
Est-ce qu’il a dormi ?
Les médicaments ne sont peut-être pas adaptés ?
Il est peut-être tombé malade avec toute cette histoire ?


Il y avait tant de question sans réponse et je commençai sérieusement à m’inquiéter. Il sembla paniquer pendant un moment, je l’ai vu par terre, je l’avais lâché quand ? Je me sentais inutile pour le coup, j’aurai voulu l’aider à se relever, mais il était déjà parti, je n’ai pas bougé pendant quelques minutes, le regardant faire, ne comprenant plus rien. Les médicaments, encore ? Il venait d’en prendre, j’allais avancer, mais il parla, ça voulait dire quoi ? Qu’est-ce qui était risqué de quoi il se rappelait ça je ne sais pas du tout, je me suis rapproché de lui, le laissant faire quand il me prit de nouveau dans ses bras. Tout ce que je voulais faire c’était être là pour lui un instant, juste un moment rien que lui et moi. Je l’ai serré fort contre moi.

Je t’aime tellement.

Je me suis reculé et je l’ai regardé. Bon Nikolas passe à l’action, je l’ai poussé sur son sofa et je l’ai regardé.

« Ne bouge pas. »

J’ai couru vers ce qui lui servait de salle de bain et j’ai commencé à faire couleur l’eau dans sa baignoire. Puis après je me suis revenu vers Angel assez rapidement et j’ai rangé les médicaments comme il faut et le dossier je l’ai remis droit.

« Ne t’excuse pas d’être confus, c’est normal. C’est tout à fait normal que pour toi, tout ceci n’est aucune logique, mais sache qu’avec le temps ça le deviendra et tu comprendras. Là certes le rapport dit une chose en désaccord avec tes souvenirs, maintenant il faut voir et chercher la vérité.»

J’étais triste qu’il ne puisse pas tenir cette promesse aussi dans un sens, s’il lui arrivait quelque chose je ne pourrai pas le savoir n’est-ce pas ? Il voulait tant me protéger que ça ? Je n’étais pas d’accord, mais je ne pouvais pas aller dans le sens inverse, je ne vais pas le forcer, pas pour le moment. Je lui ai pris la main et je l’ai tiré dans la salle de bain et j’ai regardé l’eau dans la baignoire.

« Va dedans tout de suite. »

Je me suis retourné et je suis venu l’embrasser. Puis j’ai regardé son pantalon. Puis l’eau. Puis j’ai fixé Angel, ça me faisait mal de le voir comme ça, j’avais l’impression de me voir il y a un ou deux ans et c’était vraiment terrible je ne voulais pas que ça lui arrive. Non, vraiment pas c’est bien trop triste, on allait essayer de régler le problème maintenant.

« Ecoute, tu vas te laver, on va préparer un repas, tu vas t’habiller et on discutera de ça ou de ce que tu veux. Même si tu ne peux pas me promettre ce que je t’ai dit, pour aujourd’hui je serai celui a qui tu dois parler, câliner, embrasser ou même donner une gifle si tu t’énerves, d’accord ? »

Je me suis rapproché et je l’ai tiré doucement vers la baignoire, j’ai posé mes mains sur son marcelle et je l’ai regardé, ah oui juste, il n’aimait pas ça. Alors je me suis retourné et j’ai fait un petit signe de main comme pour lui dire que je ne regarderai pas, mais que je restai ici, on ne sait jamais s’il s’écroule de nouveau, alors qu’il est dans la baignoire, il risquerait de se faire mal.

« Moi aussi je t’aime sache-le. »

Je me devais de lui dire d’un coup, c’était sans doute déjà une évidence, mais je me devais de lui dire, c’était normal, c’était ainsi. J’ai tapoté du pied en attendant qu’il fasse ses petites affaires dans l’eau, certes je suis son copain, mais je respecte ses choix. Il n’aime pas trop qu’on voit son dos je n’allais pas le regarder comme ça posément. Non, il y avait du respect.

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Sam 11 Mar - 3:53
La fatigue grignotais encore un peu plus de marge et je n’ai opposé aucune résistance quand Nikolas me poussa dans le sofa, je n’en avais simplement pas la force. Chaque vague de flash me donnait la nausée. Je le voyais rangé ma table basse, il n’aime pas les médicaments c’est vrai. moi non plus J’avais la nausée. Nikolas me parlait de cherché la vérité, mais j’avais peur de la trouvée. C’est drôle et idiot ne trouvez-vous pas ? Avoir peur d’une vérité dont on ne connait rien.

Rien est toutefois un grand mot, j’avais cette pression dans la poitrine qui m’écrasait de plus en plus, qui me donnait envie de vomir, de me faire tout petit, de ne plus exister. Il me prit la main, je n’ai de nouveau opposé aucune résistance, à quoi bon il voulait aider le pauvre. Il voulait visiblement que je prenne un bain, a pas faux depuis trois jours j’avais plus vraiment pensé à bouger ni même à me nourrir en fait, donc c’était en effet pas une mauvais idée. J’ai pourtant soupirée avant de sursauter. il me touche Je ne m’y attendais pas, mais de suite j’ai regretté ce geste. Non Nikolas, tu ne dois pas te sentir coupable pour ça ! Il avait tout à fait le droit de m’embrasser, je ne devais pas sursauter pour si peu c’était con. Je l’ai regardé qui me parlait encore. Je refuse de le giflé pourquoi dit-il te tel chose ! Enfin je comprends l’idée mais, c’est dangereux.

Je ne sais pourquoi, mais je le sais, le mêler à tout ça est dangereux. Et puis je me sentais différent, comme si Angel disparaissait un peu plus derrière Ilan à chaque Flash. La question était : Nikolas aime-t-il Ilan ? Il ne le connait même pas, même moi j’ignore qui il est vraiment. Il s’approchait de nouveau de moi et je me suis mordu la lèvre très fort tant dis qu’il me touchait une fois de plus. Je n’avais pas cillé ni trésaillé. Regarde Nikolas, toi tu peux ! Voilà ce que j’essayais de lui dire ! Pourtant il recula comme choqué et ne me regarda plus. les marques . J’ai baissé les yeux en fronçant les sourcils, la main droite posé sur mon flanc. Qui voudrait voir ça après tout. C’était si moche. Ces mots me transperçaient. Si tu m’aimes, regardes moi !

J’aurais voulu lui dire, mais la honte repris le dessus. Je n’aime pas qu’on me regarde car j’ai honte de ces choses. Il tapotait du pied comme impatients. Alors j’ai retiré le pantalon qui me servait de pyjamas, puis j’ai posé mes mains sur le bas de mon haut, mais sans bouger plus que ça. J’étais simplement là a fixé le tissus. Je n’avais jamais eu ne serait-ce qu’un souvenir sur ces marques. Les pompiers ont émis l’idée qu’elles proviennent de l’incendie. Je ne devrais pas en avoir honte alors, après tout ce n’est en rien de ma faute si tout à brûler ! J’ai soupiré et j’ai lâché les tissus.

- Nikolas. J’ai fait quelques chose de mal je crois. Enfin je me sens coupable, je ne sais pas expliquer, je ne comprends plus rien.


Je me suis fait fermer ma gueule ( français moi savoir ). J’en disais trop, ma migraine me reprenait malgré les médicaments. Bordel à croire qu’ils ne font jamais effet ! Peut-être que je me sentais coupable de vivre alors qu’ils étaient tous mort. Sentiment renforcé par le lien particulier des jumeaux. Cette vérité me prenait, oui c’était certainement ça. Mais comment le surmonté, comme passé outre. J’ai relevé les yeux et j’ai finalement retiré mon haut pour le taper sans élégance par terre. En simple sous-vêtement je toisais à présent le Mentanel.

Je n’aime pas ces marques, mais je l’aime lui. Je me suis donc approché pour prendre sa main. Je tremblais, c’était idiot. J’ai posé sa main sur mon flanc, le regard fixé sur ce dernier. Je voulais pour une fois dans ma vie, une première encore une fois, que quelqu’un les touches. Je n’avais jamais fait ça, jamais. Toute ma peau sembla trésaillé sous le contact. C’était étrange. Je pensais que ce contact allait me foutre la trouille de ma vie, qu’il allait limite me faire mourir. Mais non, le sentiment qui m’envahissait était tout autre. Je suis donc resté là à fixer sa main posé sur moi sans comprendre ce qu’il se passait, puis je l’ai lâché. Le regard toujours vide.

J’ai finis par pester fatigué de ne toujours pas comprendre et j’ai retiré mon dernier vêtement pour rentrer dans la baignoire d’eau chaude, laissant pendre ma queue en dehors. Oui le poil mouillé c’est horrible et chiant à sécher alors hein je fais ce que je veux ! J’ai soupiré gravement en m’enfonçant un peu plus dans l’eau, jusqu’au nez, le regard las. J’aime bien ma baignoire, elle est super spacieuse. J’ai posé une main sur mon épaule droite, là d’où elles partaient. C’était quoi mon ressentie, j’avais jamais sentie ça avant. C’était inexplicable. J’ai fermé les yeux une seconde pour y réfléchir, mais mon mal de tête coupait court à toutes pensées logiques. J’ai donc soupiré encore une fois.

- Tu sais Nikolas, tu ne me fais pas peur. Même si je ne sais pas expliqué ce que je ressens parfois, en tout cas ce n’est pas de la peur. Ha oui et tu ne devrais pas te traquasse comme ça, j’suis plus un gosse tu sais, gamin.


J’avais l’habitude de le voir lui-même comme étant plus jeune que moi. Chose ironique, nous avons le même âge. Je me demande même si il n’est pas plus vieux vu la date d’anniversaire que je me suis choisis à l’époque. Pourtant souvent à mes yeux, c’est un gamin. Aller comprendre là encore. Ce n’était pas explicable. J’ai passé une main sur mon front, l’eau chaude m’apaisait un peu, mais ce n’était pas le but que je cherchais, après tout me relaxé allait pas m’aidé à comprendre ! Même lui le dis, je dois trouver la vérité ! Je suis donc sortie de la baignoire, un peu trop vite des petits points blancs dansant devant mes yeux une brève seconde, puis je suis sortie en attrapant une serviette.

Quelques choses venaient de me revenir. Quand je triais la pharmacie, quand je suis tombé. Il n’y avait pas juste les choses étalées sur la table. J’écoutais de la musique de base. Oui je ne fais rien sans musique. J’avais oublié ce détail car le temps de ma crise passagère, elle c’était couper. Mais sans doute cela pourrait-il m’aider. Idiot que je suis, comment ai-je pu oublier ça ! Comment ai-je pu oublier ça J’ai entouré ma taille avec la serviette et j’ai marché, sans trébucher miracle, jusqu’à mon GSM posé dans mon salon par terre comme de rien.

N’as-tu jamais eu peur du noir ? Cette peur est pourtant irraisonnée. As –tu souvent peur pour rien, peux-tu expliqué toute tes peurs. On ne peut que vivre avec. Pourtant Ilan tu as bien merdé sur ce sujet.


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Sam 11 Mar - 5:38
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Même si je ne regardais pas Angel j’entendais qu’il enlevait ses habits. Je ne sais pas si je devais me retourner ou tout simplement rester à ma place oui je pense que je vais faire sans, je ne dois pas le déranger, nous sommes certes ensemble, mais je ne peux pas lui infliger ça, ce n’était pas sympathique, je sais qu’il n’aime pas être touché, alors bon ce n’était pas le moment de faire l’homme égoïste Je l’ai écouté parler pendant quelques secondes, je suis resté bloqué sur « J’ai fait quelque chose de mal je crois » qu’avait-il bien pu faire ? Il avait foutu le feu ? il avait tué son frère ? Non ce n’était sûrement pas ça, il avait pu faire quoi ? Non, il n’a rien pu faire je ne le pense pas du tout Angel n’est pas comme ça, Angel est quelqu’un de gentil malgré son caractère de cochon. Je me suis mis à penser à cent choses juste pour qu’il comprenne qu’il n’est pas seul.

Sans vraiment comprendre la chose, il était devant moi là, en boxer, il tenait ma main, je sentais qu’il tremblait, alors pourquoi il faisait ça ? Quand ma main entra en contact avec sa peau, j’ai failli sursauté, il faisait quoi là ? Il devait prendre sa douche, on n’était pas là pour une séance de « Je te touche », mais j’ai vite réalisé ce qu’il faisait, le fait qu’il m’autorise à le toucher, voir ces marques, c’était quelque chose d’important ce n’était pas anodin, je l’ai fixé droit dans les yeux pendant tout ce temps, Angel comment tu as fait pour réussir autant ? Je ne comprends pas.

Son regard était vide.
J’étais là, il était tout prêt, mais loin en même temps.


Je l’ai fixé quand il est entré dans la la baignoire et qu’il avait quitté le dernier rempart de vêtement, j’ai penché la tête que pouvais-je bien faire pour l’aider en plus ? il ne se souvenait de rien, il ne savait rien sur sa famille et sûrement que toutes les archives ont été effacées, après tout maintenant on supprime tout ce qu’on veut. J’ai relevé la tête doucement en l’entendant me parler, en l’entendant me dire ses choses.

Gamin. Traquasse. Que des choses comme ça. Pourquoi ? Pourquoi, alors qu’il me dit qu’il n’a pas peur de moi ça me fait mal ? Je me suis rapproché, mais quand je suis arrivé vers lui il était déjà dehors, loin de la salle de bain. J’ai regardé l’eau et j’ai regardé la pièce en souriant. Qu’est-ce que je foutais ici sérieusement ? Ca ne me ressemblait pas de faire tout ça, ça ne me ressemblait pas de faire le gentil, pourquoi je faisais ça déjà ? Car on me l’avait demandé depuis quand je fais ce qu’on me demande ? Depuis quand je vais voir la personne que… Ah oui je l’aime.

J’ai perdu ma mère. Je ne veux pas le perdre. J’ai soupirén j’ai pris une autre serviette et j’ai rejoins le salon en le voyant avec sa pauvre petite serviette autour de lui je me suis rapproché et je me suis accroupi au sol en le regardant et en soupirant.

« Tu me fais quoi là ? Tu me dis des trucs et tu te barres, tu pourrais au moins te sécher tu vas tomber malade. »

Je me suis relevé et j’ai posé la seconde serviette sur sa tête, fixant Angel droit dans les yeux. Il devait faire attention à sa putain de santé, c’était précieux. Il ne fallait pas jouer avec ça.

« Tu as découvert quelque chose pour être sorti aussi vite, Gamin. »

Oh ouais on me traite pas de gamin qu’importe si je suis son copain ou non puis hein même s’il est né avant moi ça ne veut rien dire du tout, j’ai croisé les bras et je l’ai regardé.

« Tu penses avoir fait quelque chose de mal, mais tu ne sais plus ? Qu’est-ce qui te fait dire que tu as fait quelque chose de mal ? »

J’ai essayé de séché ses cheveux un peu puis j’ai regardé le reste de son corps, malgré qu’il ait qu’il n’avait pas peur de moi comment pourrai-je le toucher ainsi, alors qu’il n’allait pas bien ? Quel genre de petit-ami je serai de faire ça ?

« Ça me fait plaisir que tu penses ne pas avoir peur de moi… par rapport à ce que tu as fait dans la salle de bain, tu es très courageux… Bon alors qu’est-ce que tu fais avec ton GSM dans les mains à moitié à poil dans ton salon ? »

J’ai couru jusqu’à son armoire à vêtements et je suis revenu avec des trucs et j’ai tout posé sur le canapé et une nouvelle fois je me suis retourné, malheureusement je lançais des coups d’œil, je voulais voir s’il allait bien, je voulais voir si monsieur ne tombait pas.

« Si tu tombes je te rattrape d’accord ? Si tu apprends un truc dégueulasse je t’écoute, par contre je sais que tu as fait et sommeil, donc j’espère que ton téléphone a quelque chose d’important, car actuellement à part essayer de te remettre les idées en place, j’aimerai que tu reprennes ta santé en main ! »

Je me demande comment je peux être aussi je m'enfoutiste dans ce que je dis, alors qu'en réalité je m'inquiète j'ai peur qu'on m'appelle pour me dire qu'il va très mal ou qu'il va mourir, il ne peux pas, je vais voir ma mort après.. J'ai fixé Angel et je lui ai tendu la main une nouvelle fois, mais j'ai rangé ma main pour aller dans la cuisine, je vais lui faire le meillreur repas du monde. Je vais lui faire redonner goût à la vie et sans doute l'aider à se rappeller de quelque chose si je peux.

C'est ainsi et pas autrement.

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Sam 11 Mar - 18:03
Un soupire me tira de mes pensées. Ha oui Nikolas, ce n’était pas simple pour moi qu’il soit là. Mais d’un côté sans lui je serais encore plus perdu. Il s’inquiétait que je tombe malade ? Hm oui je peux comprendre son point de vue, mais là il exagère un peu, j’suis sorti deux secondes la grippe va pas me tombé dessus comme la pluie tombe sur le sol pour donner cette odeur fétide appeler Pétrichor ( phrase de mon frère ). J’ai soupiré à mon tour en regardant mon GSM, quand il déposa une serviette sur ma tête, forçant mon regard à plonger dans le sien. Oui il est inquiet. Je n’aime pas ça, c’est de ma faute. J’aurais dû appeler mon patron et lui bourré une excuse débile, ça nous aurait évitez tout ce Drama bien chiant.

Gamin Okay, il n’appréciait visiblement pas que je l’appelle comme ça. Je vais devoir le retenir car je n’aime pas vraiment non plus qu’il me glorifie de ce patronyme. J’ai levé les yeux aux ciels pour toute réponse à sa petite taquinerie et j’ai réalisé que si l’écran de mon portable était toujours noir c’est que je ne devais plus avoir de batterie. Je me suis relevé pour lui faire face, ce que j’avais fait de mal ? C’est pourtant évident, moi je vie encore. C’est complètement injuste ! Comment ne le perçoit-il pas ? Ai-je seulement le droit de lui dire ? Il essayait de me sécher les cheveux, je ne faisais pas le moindre geste, je le laissant juste faire bien que quand son regards passa sur le reste de mon corps je me suis légèrement crispé.

Courageux ho non Nikolas je ne suis pas courageux du tout, sinon je t’aurais parlé bien avant et je ne fuirais pas comme ça la moindre chose qui puisse m’aider. Mon regards repassa sur l’appareil toujours éteins. Oui je passais sur de pseudo indice, je faisais style, c’est peut-être ça ou bien encore ça ? Mais dans le fond, je sais très bien ce qui a pu déclencher mon souvenir. Quand j’ai appris mon nom, c’était cette même chose. J’ai secoué la tête. Non n’y pense plus. J’ai fixé mon reflet dans l’écran noir, ce visage. Tu as le même n’est-ce pas ? Ces yeux qui me contemplent pourraient très bien être les tiens. La voix de Nikolas me semblait très loin, j’ai pris une longue inspiration et j’ai explosé mon téléphone par terre. C’était insupportable ce regard. J’ai expiré tout aussi calmement et je me suis retourné genre de rien pour prendre de quoi me vêtir, et me sécher un peu au passage. Ce serait donc un autre survêt’ gris difforme et son haut assortie. Oui je me sens d’humeur à mettre ce genre de chose et j’m’en bats les steaks. J’ai finalement tiqué de la langue en restant dos à Nikolas.

- Pour répondre à ta question, moi je suis toujours vivant. J’estime que c’est injuste.

Oui j’ai fini par lui dire, je me fichais bien de son avis sur la chose après tout il pouvait me dire ou pensé ce qu’il veut ça ne changerait rien. Il est normal de culpabilisé quand on est le dernier survivant d’une pareil catastrophe ! J’ai regardé les débris de mon portable par terre. Foutus regards. J’ai plissé le front sous l’effort. Oui le regard qui me gêne n’est pas celui que je peux voir en mon frère mais bien le mien. Pourquoi ? J’ai soupiré une fois de plus. Tout ça n’avait toujours pas de sens, malgré les brides rien ne semble collé. J’ai tapé sur mon front avec forces comme si ça allait aider à me remettre les idées en place. D’ailleurs si j’avais pas de cornes je me taperais le crâne contre le mur, mais bon dans les faits je risque surtout de cassé mon mur. Je me suis finalement retourné pour aller prendre Nikolas dans mes bras. Oui cherché pas je suis pas du tout tactile, mais depuis trois jours j’avais éternellement besoin de ne plus me sentir seuls avec mes souvenirs. Bon j’admets il doit trouver ça super suspect à force. J’ai simplement inspiré son odeur en serrant à nouveau les bras autours de lui.

- Pardon j’en ai vraiment besoin aujourd’hui… Oui je sais-je suis étrange.

Je me blase moi-même c’est pour dire, mais au moins ainsi collé à lui, ma queue enrouler autour de sa taille comme pour éviter qu’il ne m’échappe, je peux me permettre de ne plus pensé à rien. Et c’est très agréable croyez moi.

Ne penser à rien, pour ne plus rien regretter. Ne penser à rien pour ne plus rien assumer. Tu ne penses pas que c’est un peu facile Ilan ? Tu ne penses pas qu’il y a une raison à tout ça ? Pourtant tu n’es coupable de rien. A toi de trouver lequel est un monstre.

Oui sans doute qu’Emery à raison.



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Lun 13 Mar - 0:48
Dis moi tout, je suis là.
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Je ne comprenais plus rien.
J’avais peur d’avoir fait une bêtise, j’avais peur de ne pas arriver à l’aider, ne pas l’aider était la pire chose qui puisse arriver là maintenant, tout ce que je venais d’apprendre, tout ce que j’avais pu faire pour le moment, c’était juste le laisse me prendre dans ses bras, sortir un dossier de la poubelle et de lui sécher les cheveux, quel homme que j’étais, mais ça se voyait qu’il allait mal et tellement mal que je m’en voulais. J’ai sursauté en voyant le téléphone s’exploser par terre, alors qu’il y a quelques minutes il le regardait, je n’ai pas tout compris et je n’osais rien faire, j’ai juste reculé, reculé et je n’ai rien dit, ce téléphone allait peut-être lui être utile alors pourquoi l’avoir explosé par terre comme ça ? Comme si de rien n’était ? Je ne comprenais pas. Je ne comprenais plus rien, je crois qu’il craque, c’est normal dans un sens n’est-ce pas ? Je pense que oui après tout qui ne craquerait pas en se souvenant petit à petit de son passé, un passé comme celui d’Ilan… Ah ça me fait bizarre de dire Ilan, je crois que je vais rester sur Angel pour le moment ou peut-être essaierai-je de le dire à l’oral et dans ma tête je dirai Angel ? Non, c’bien trop compliqué comme procédé voyons.

Il me tourna le dos et il s’était habillé entre deux, je voulais m’approcher et le prendre dans mes bras comme il l’avait fait tantôt, mais n’était-ce pas trop en faire, un câlin n’allait sans doute pas l’aider. Il s’en voulait donc de vivre, alors qu’ils étaient morts ? Je crois que s’il est vivant c’est pour une raison, c’est certes dans un sens injuste, mais il doit il y avoir une raison ce n’est pas possible autrement, enfin sauf si la vie a décidé qu’il devait vivre avec ça et se souvenir petit à petit, je sais que c’est idiot de penser comme ça, mais tout est possible dans ce monde je suppose.
Je me suis penché, je voulais récupérer ce téléphone, mais il me prit dans ses bras je ne sais pas comment réagir, je ne sais pas si c’est normal, je ne sais pas pourquoi il est comme ça, sone excuse me fit mal au cœur, non non il ne faut pas que tu t’excuses de ça ce n’était pas grave, j’ai senti sa queue s’enrouler autour de moi, mais je ne lui rendais pas son étreinte, je le laissais juste faire comme ça. Puis j’ai décidé qu’il était tant qu’on bouge, que je lui fasse à manger, qu’il se repose, qu’il essaye de réfléchir calmement, qu’il puisse appeler son patron bon avec mon GSM du coup vu qu’il a pété le siens. J’ai posé ma main doucement sur sa joue voulant le regarder au plus profond de ses yeux. Il déceler quelque chose.

« Je sais que te dire que si tu es vivant, c’est qu’il y a une raison ne va pas t’aider, te dire que oui c’est injuste ne t’aidera pas non plus. En fait qu’importe ce qu’on dit ça ne t’aidera pas. Si tu es vivant maintenant, c’est que c’était voulu, mais en même temps tu peux te dire que c’est injuste, mais justement ne faut-il pas découvrir pourquoi tu es vivant ? Pourquoi tu es le seul survivant pour enfin avoir cette « liberté tant mérité ? »

Je ne savais pas si ça allait changer quelque chose, mais comme je dis qu’on lui dise l’un ou l’autre, ça ne changera rien à la situation il a survécu et maintenant il doit comprendre pourquoi que ça soit injuste ou non. Je me suis reculé, enlevant sa queue de ma taille et je me suis baissé pour ramasser le téléphone et je l’ai posé sur la table peut-être pourrons-nous le sauver plus tard ? Je l’ai vu se cogner tout à l’heure, est-ce qu’il allait bien ? pas de bobo ? Je m’inquiétais pour des choses j’en ai conscience, mais il fallait que je le fasse. J’ai penché la tête et j’ai soupiré.

« Veux-tu que je te fasse à manger ? Euh ou je ne sais pas tout ce que tu veux, je veux essayer d’aider au mieux, que tu te sentes un peu mieux même si ça ne doit pas être facile actuellement j’en ai bien conscience. »

Je me suis rapproché de lui et je l’ai repris dans mes bras sans aucune hésitation cette fois-ci, il pouvait sursauter, me pousser, je resterai accrocher à lui jusqu’à ce qu’il se sente mieux, qu’il aille mieux, qu’il se souvienne et qu’il se dise enfin qu’il peut passer à autre chose, je veux être sa bouée de secours, je veux être celui qui le soutiendra quoi qu’il arrive. Je suis resté dans ses bras je ne voulais plus bouger, je voulais qu’il comprenne que j’étais là pour lui malgré tout ce qu’il fait, malgré toutes les erreurs qu’il aurait pu faire en étant gosse et pendant cet incident, je resterai avec lui.

« Je voudrai t’aider qu’importe ce qui arrive. J’aimerai être là pour toi. Te dire que tout ira bien, mais ça serait tellement cliché. Pourquoi tu as explosé ton GSM au sol comme ça ? »

Je me suis finalement reculé, en regardant autour de moi, devrais-je ouvrir la fenêtre ? Ah non je ne pouvais pas, il avait encore les cheveux mouillés, ça serait mauvais pour sa santé, du coup j’ai regardé son front qu’il s’était tapé tantôt, c’était un peu rouge, mais rien de grave, j’ai un peu soupiré de soulagement et j’ai ramassé les serviettes pour aller les foutres dans la salle de bain et je suis revenu rapidement, je voulais lui prendre la main, j’ai fait le geste pour, mais au final je me suis ravisé et j’ai attendu comme un idiot près de la porte de son studio, voir ce qu’il allait dire ou faire.
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Nikolas Wood
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