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Mr X était un scientifique de bien triste renommé.Voulant redorer son blason, il entreprit un nouveau projet. Rendre aux hommes la vie plus simple.
 
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William O'Cahan
The nightmare
William O'Cahan
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The nightmare
Sam 31 Déc - 4:12
Es-tu comme eux ?
#Alfredo

Je l’ai observé pendant un moment. Tout ce que je savais actuellement de lui, tout ce qu’il savait de moi, tout ce qu’on savait de Miller. Tout ceci je me fichais bien, est-ce que j’ai peur de lui ? Non, il ne me fait pas peur, pendant des années on nous a fait croire que la faucheuse pourrait venir nous tuer, qu’elle était là pour nous condamner, on voulait vivre il est vrai, rencontrer la faucheuse n’était pas dans notre emploi du temps, je dois bien l’avouer que même maintenant ce n’était pas vraiment ce que je souhaitai, mais en réalité avec le temps on s’en fiche tout ce qu’on veut c’est juste un petit peu de liberté. Si la faucheuse nous prenait ? Que grand bien lui fasse ça nous fera une liberté, pas la liberté qu’on souhaiterait, mais on serait libre quoi. On pourrait faire ce qu’on a toujours voulu faire, dire merci à quelqu’un de nous aider et même si mourir n’est pas la solution en vrai c’était d’une grande aide.

Ils nous ont tous remercié.
Ils nous ont souris.
Lua a sourie.
Lua avait compris.
Lua s’était résignée.


Je l’ai regardé aucune expression sur le visage, aucune marque qui disait « Je te crois », mais au fond je savais qu’il ne me croyait pas. Pourquoi ? Je suis un nightëel après tout. Lawrence peut croire que je suis gentil, mignon, naïf par moment, en réalité je suis bien pire, il n’y a pas pire que moi je suis le pire des pire tout ce que je fais en ce monde ce n’est qu’apporté le malheur même la faucheuse n’était pas capable de ça. Je me suis reculé légèrement quand il me posa sa question. Est-ce que j’avais peur de lui ? Bien sûr que non quelle question idiote et inutile. Je l’ai observé et j’ai tout simplement souris.

« Moi peur de toi ? Non. Pourquoi aurais-je peur ? Car tu es la faucheuse ? Que tu ne pourrais pas lui désobéir s’il te disait de tuer de nouveau ? Qu’importe tout ceci. Je n’ai pas peur de toi. Jamais.»

Je l’ai vu lever sa main. Je l’ai vu la poser sur mon front. Je n’ai même pas reculé, je n’ai même pas fait un geste, si c’était comme ça que ça devait se finir, ça se finirait ainsi. Mais je ne me suis pas reculé aussi, car je sais que ce n’était pas pour me tuer qu’il faisait ça, non loin de là. Je sais qu’il veut quelque chose et je peux lui donner, mais pas de cette façon. Il pense pouvoir me faire peur ainsi ? Il se trompe. La seule personne qui a peur là maintenant c’est juste lui et je le savais.

Faucheuse ou non, on a tous des peurs.

Je sentais une sensation étrange en moi, je le voyais, mais une sensation en moi me hurlait de partout que j’étais en sécurité tout de même. Il enleva sa main et la table fut que souvenir. J’avais envie de rire à sa phrase, ce n’était pas passé loin n’est-ce pas ? Ce n’était pas un problème. Je me suis accroupi là où il y avait la table tantôt et j’ai touché le sol. Lawrence allait faire la tête, on est deux à la maison et voilà que sa table disparait, il va en tirer une tête chelou moi je peux vous le dire. Je me suis relevé et j’ai passé ma main dans les cheveux en soupirant.

« Tu as essayé de faire quoi là ? En tout cas bravo, maintenant on va devoir trouver une nouvelle table en vitesse avant qu’il ne s’aperçoive que s’il nous laisse ensemble on détruit le mobilier. »

Sans doute Alfredo allait lui dire la vérité, après tout ils semblaient tout se dire, mais sans doute fallait-il d’abord lui trouver une autre table, puis trouver un gant, puis aussi faire la tombe pour Lua. Ah oui il faut faire beaucoup de choses aujourd’hui. J’ai frappé dans mes mains comme si je venais d’avoir une idée de génie, bien que ça ne soit pas le cas et j’ai tapoté l’épaule d’Alfredo. Il est vrai qu’il était plus grand, plus musclé et tout ce que je n’étais pas, mais ça n’allait pas m’empêcher de lui dire ma façon de penser, ah oui clairement.

« Bon Alfredo nous avons du boulot. Déjà te trouver un gant, car NON je n’ai pas peur que tu me tue, mais c’est surtout que j’ai peur pour le mobilier de Lawrence, on va éviter de ruiner sa maison, alors qu’il nous a laissé ici. Secondo on va trouver une nouvelle table, impérativement, une qui ressemblait un peu à celle d’avant même si je me doute bien qu’il va remarquer que ce n’est pas la vraie. »

Je me suis assis sur une chaise, pauvre petite table, j’allais lui parler de l tombe de Lua, mais au final je me suis tut. Ce n’était pas le moment de lui parler d’une telle chose, je pense qu’il serait préférable que je parle d’autre chose. Comme qu’est-ce qu’on va trouver comme excuse ? Car je ne voulais pas que Lawrence sache pour moi. Je ne voulais pas qu’il pense des choses.

« Ne dis rien à Lawrence à propos de moi s’il te plait. »

Je voulais lui dire en temps voulu, mais je ne voulais pas qu’il le sache par quelqu’un d’autre, je ne voulais pas qu’il apprenne le mal qu’on m’a fait par la bouche de quelqu’un d’autre, si quelqu’un doit lui dire un jour, c’est bien moi et personne d’autres. Je me suis relevé et j’ai pris mon sac.

« Bon, alors on passe chez toi prendre un gant. Puis après si tu as une voiture on la prend et on file acheter une nouvelle table, puis après on la monte puis après…. Je ne sais pas. Tu crois qu’il va se mettre en colère ? Comment on calme quelqu’un qui voit que sa table a été détruite ? Han. C’est compliqué. »

J’ai gratté mon cou et je me suis dirigé vers la porte tout en souriant et en me retournant j’ai lancé un dernier regard à Alfredo.

« Aller grand-frère ramène toi, ça ne va pas se faire tout seul le boulot ! »

Et j’ai ouvert la porte, mais sans l’ouvrir. Il était grand temps de bosser, je ne sais pas à quelle heure Lawrence finie, mais on allait avoir du pain sur la planche je suppose et le temps nous était compté.
Le temps m’a toujours été compté.

Mais ce n’était pas une mauvaise expérience cette fois.
Je me sentais bien malgré le fait que la table ait été détruite.
Je me sentais bien d’être avec Alfredo.
Je me sentais bien de pouvoir peut-être me rendre utile.



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William O'Cahan
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Lun 2 Jan - 23:17

Alfredo
O'dril

Qui
es-tu ?

Ft. William O'Cahan

Il n’avait pas peur de moi. Je n’y comprenais plus rien. Il savait pourtant qu’à son ordre je le tuerais, il savait que je ne pourrais faire autrement ! Pourtant, il semblait se moquer de tout ça, comme si vivre lui était bien égal. J’espérais bien que ça ne soit pas le cas, ça briserais le cœur de mon ami. J’essaie de suivre son débit de parole. Il était bien bavard d’un coup ce gosse. Une nouvelle table, un gant. Je n’avais nullement l’intention de sortir pour ma part. J’étais fatigué, c’était mon jour de congé et je n’avais même pas encore pu déjeuner ! J’ai soupiré sans m’en cacher cette fois. Il gesticulait puis je captai une phrase bien plus intéressante que les autres.

Ne rien dire à Lawrence ? Evidement ce dernier ne devait pas lui avoir raconté sa vie passé. Pourtant Lawrence est loin d’être con et il connait le mien de passé. Je ne doute pas une seconde qu’il aura vite fait le rapprochement, donc même sen connaitre les détails, il sait déjà surement beaucoup sur William. Sans doute qu’il le protégé même de son passé comme il le fait pour moi. Si ça se trouve il avait même mis cet article-là exprès pour qu’on tombe dessus tous les deux. Je connais mon ami et je sais que quand il a un doute sur une histoire il est du genre à mettre des plans tordus en place pour avoir le fin mot de l’histoire.

J’allais soupirer de nouveau en voyant William aller vers la porte quand je ne pus retenir mon visage d’afficher un rouge sur mes joues. Grand frère ? J’étais très toucher certes, mais au point de rougir tout de même Alfredo ce n’est pas digne de toi ! J’ai tapé sur mes joues une ou deux fois comme le faisait parfois le balafré pour retrouver mes esprits puis je me suis accroupie près de petits tas de carbones et copaux qui avaient jadis été une si belle table. Est-ce que j’en étais capable ? Après tout j’avais plus souvent l’habitude de vieillir les choses que l’inverse. Et quand je reprenais les vestiges du temps c’était à l’état de cellule. Mais j’avais voulu faire mon malin et cette table était de ma responsabilité… Puis je n’avais pas envie de sortir aussi. Je suis donc resté comme ça deux secondes de plus avant de posé ma main droite sur ces restes.

J’ai essayé de me concentrer, aller ça devait ne pas être si difficile, mais bon je ne devais pas faire pousser un arbre dans sa maison, non plus. Je n’avais pas la moindre idée de combien de temps je devais reculer et une fois la table ayant repris forme j’ai réalisé que j’avais été un peu trop loin. Elle était flambant neuf. Cette table avait bien 60 ans de base et le bois vieillis lui avait donné un charme superbe. Mais là on pourrait croire qu’elle vient juste d’être montée. Adieu le meuble ancien. Je me suis frapper le visage. Est-il possible d’être moins doué que ça ? J’ai repensé à mes talents de cuisinier. Hm oui définitivement y a moyen.

- Horf tant pis j’lui expliquerais, c’est de sa faute après tout …

Je l’avais dit tout haut ? Bha ce n’étais pas si grave, je ne comptais pas dissimuler mes doutes à William après tout. J’ai été ramassé ce qui avait été mon gant, pour celui-là je ne pouvais rien faire c’était certain. Mais au moins William allait pouvoir venir prendre son déjeuner aussi. J’ai fourré le vieux morceau de cuire dans ma poche et je me suis relevé en m’étirant les bras. J’étais définitivement crever, j’ai baillé.

- Bon j’ai réparé la table donc plus besoin de sortir, pour mon gant, il est en cuire donc je ne saurais pas reprendre ces vestiges, mais ça devrait aller. Je suis calme maintenant. Bon petit déjeuner…


J’ai récupéré le plat qu’il m’avait mis dans le frigo, je n’avais plus qu’à le mettre au micro-onde. Plus qu’à le mettre au micro-onde… J’ai buguer deux secondes devant la boite contenant une omelette pour deux et du bacon. J’ai fixé le micro-onde. J’avais comme un mauvais pressentiment. J’ai ouvert la porte de ce dernier et j’ai pensé, tout de même à retirer le couvercle de la boite. J’ai mélangé les œufs avec ma fourchette pour pas qu’il colle dans le fond. J’avais appris ça en cours de cuisine, puis j’ai mis le tout dans le micro-onde et je l’ai enclenché. J’ai ensuite regarde William.

- Pour ce qui concerne Lawrence. Je pense qu’il en sait déjà beaucoup sur toi. Il connait mon passé, en entier, mieux que toi ou que quiconque. Tu ne penses pas qu’il aura fait le rapprochement ? Tu ne penses pas que si ce journal était là c’était pour une raison ? C’est un sale fourbe ce balafré.

Balafré, je l’avais souvent appelé comme ça et au final beaucoup faisait pareil. Pourtant il ne l’autorisait que de moi. Douce ironie n’est-ce pas ? J’ai voulu porter la fourchette à mes lèvres, quand j’ai réalisé que je ne l’avais plus en main. Mais attend elle est où alors ? J’avais … Non ?! J’ai entendu un sale bruit derrière moi, puis le bip du micro-onde et de la fumée. Je me suis retourné et j’ai retenu un soupire. Mais ce n’est pas possible. J’ai ajouté le visage toujours aussi neutre.

- Encore …

Si le micro-onde semblait, par miracle, s'en être sorti, ce n'était surement pas le cas du petit déjeuner au vu de la fumée.
[/quote]
Alfredo O'dril
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William O'Cahan
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Mer 18 Jan - 1:13
Es-tu comme eux ?
#Alfredo

Il n’était donc pas décidé à sortir, je pouvais le comprendre d’une certaine manière, j’ai soupiré on n’allait jamais pouvoir tout réparer avant que Lawrence revienne j’en étais presque sûr, il allait être déçu de ce qu’on a fait et je ne pourrais même pas nier que ce n’est pas moi, c’est sans doute ma faute tout ceci. J’ai lâché la poignée et je suis revenu vers lui, la table était à nouveau là. Bon certes ce n’était pas comme la table d’avant, mais il y avait une table, ses pouvoirs étaient impressionnant dans un sens, mais pas assez impressionnant pour que je flippe. En réalité « la faucheuse » je m’en fichais bien, ne pas avoir notre purée le soir nous faisait plus peur que ça.
Nouvelle génération sans doute. Petit déjeuné ? Il était temps, mais on dirait qu’on allait rester-là j’espère qu’on avait de quoi faire dans le frigo... Enfin pour lui du moins, car laissez tomber je ne pourrais rien manger comme d’habitude. J’ai soupiré, je dois pourtant bien faire un effort, j’ai passé ma main sur mon visage, tandis que je l’écoutai. Je me suis approché en même temps pour voir ce qu’il faisait eh bien il allait pouvoir bien manger avec tout ça.

J’ai froncé les sourcils. Est-ce que Lawrence oserait faire ça, alors que je n’ose rien lui dire ? Ça serait méchant de sa part, si c’était vraiment le cas je ne pourrai sans doute pas lui pardonner. Je sais qu’on peut faire le rapprochement sans doute, mais ce qu’Alfredo a vécu et ce que j’ai vécu, c’était certes un peu lié, mais il faut dire que dans un sens c’était éloigné, j’ai repensé à ce qu’aurait bien pu dire Lawrence dans un moment pareil, qu’est-ce que je pourrai lui dire s’il savait tout en réalité ? Est-ce que sa vision sur moi changerait ? Est-ce qu’il accepterait toujours ? Après tout il connait Alfredo et ils se ressemblaient plus qu’ils ne peuvent l’imager. Ils s’entendaient bien et ils semblaient proche pour que Lawrence sache parfaitement le passé de ce dernier.
Mieux ensemble ? Ils avaient formé une famille ensemble et je ne pouvais certainement pas en faire partie, je ne comprenais pas le sens du mot « famille », je ne pouvais décidément pas en faire partie. C’était sans doute la raison pour laquelle je veux partir absolument de cette maison en réalité. Devrais-je le faire ? Je ne sais pas. J’ai soupiré, je sentais quelque chose en moi me faire mal en y pensant, je sentais que quelque chose n’allait pas encore et encore, toujours cette sensation. Je sais que cet homme est arrêté, que sans doute on n’aura plus jamais d’ennuis, mais je sais bien que dans un sens que rien n’est fini et Alfredo serait de nouveau en danger si jamais ils apprenaient que moi l’expérience Nightëel avait retrouvé la faucheuse sans vraiment le vouloir. Il est fort sans doute, mais pas assez fort contre eux.

Non. Pas assez malgré ce qu’il pense.

« Je devrai partir dans ce cas. S’il est au courant, mais qu’il ne dit rien, je ne peux donc décidément pas lui faire confiance. »

C’était comme ça dans un sens, ne rien me dire et faire des plans foireux, je ne pouvais pas faire confiance à quelqu’un qui fait ça, fourbe il peut l’être, mais ça serait affreux de faire une telle chose, surtout qu’on peut faire un lien, mais à moins d’être un surdoué rien ne pouvait réellement relier Alfredo et moi. Non sauf si Monsieur Miller en avait fait tout un pavé dans ce journal qui avait fini en cendre, maintenant que j’y pense. J’ai entendu un drôle de bruit puis de la fumée, mais qu’est-ce qui se passait ? Je suis allé vite fait vers la micro-onde et je l’ai ouvert. Lui il semblait en état, mais la fourchette… Mais il a vraiment laissé la fourchette ? Quel idiot.

« La fourchette est mort et ton petit déjeuné aussi. »

J’ai cherché du regard des chiffons et j’ai pris ces derniers pour enlever le plat du micro-onde en secouant ma main pour faire partir la fumée, j’ai déposé la boite sur le plan de travail et je suis allé ouvrir une fenêtre pour faire passer l’air. Comment on allait régler ce souci ? Hum c’était une bonne question. J’ai regardé Alfredo.

« La micro-onde a survécu, c’est déjà ça. Je vais te faire des crêpes comme m’a appris Lawrence. Bon il faut donc du lait, du beurre, des œufs, de la farine, du sucre, un saladier, la poêle pour faire les crêpes. »

Je me suis attelé à chercher tous les ingrédients et le matériel qu’il faut pour commencer à préparer comme il se doit, je me suis rappelé le dosage que m’avait dit Lawrence et j’ai donc commencé à préparer la chose, j’ai remonté mes manches et j’ai commencé à faire la pâte.

« Penses-tu réellement qu’il est au courant ? »

Ça me travaillait vraiment, je ne voulais pas partir, je ne voulais pas quitter Lawrence, il… il avait réussi à me donner goût à la vie, mais s’il savait tout c’était dangereux. Vraiment dangereux. Bien plus dangereux que de savoir qu’Alfredo était la faucheuse. J’ai baissé la tête et je me suis concentré sur la recette. J’ai commencé à remuer un peu et j’ai ré ouvert le micro-onde, ça puait le cramer, on allait voir si ça fonctionnait, j’ai foutu la boite avec le beurre dedans et j’ai mis en route, ça semblait le faire malgré la petite étincelle que j’ai vu. Ouf, ça ne prenait pas feu.
J’ai sorti le beurre une fois fait et j’ai laissé le micr-onde ouvert pour qu’il prenne un peu l’air le pauvre et j’ai mélangé le beurre à la recette. Tout en restant silencieux.
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Alfredo O'dril
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Mer 18 Jan - 17:04

Alfredo
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Qui
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Décidément ne pas lui faire confiance ? Ma conscience grogna contre moi, je ne voulais pas mettre à mal la relation que pouvait entretenir Lawrence avec ce garçon, mais le voir ainsi parler, c’était frustrant. Le balafré est peut-être fourbe par moment, mais il agit toujours pour et par le bien uniquement, je n’aime pas, ne supporte pas qu’on puisse penser du mal de lui. Il avait vite changé de sujet et était à présent au déboire de mes talents culinaires. Il ouvrit la fenêtre, se trémoussais, réglait mes problème. Comme si j’avais besoin de lui pour réparer mes bêtises, c’était toute de fois drôle de le voir s’affairer come une petite fourmi. Lawrence lui avait appris à faire des crêpes ? Bha tiens, c’est vrai qu’il adore la cuisine, moi aussi il m’avait appris à les faires, puis strictement interdit de recommencer aux vus des rénovations qui avait dû être faite suite à ça. Il remonta ses manches et commença à faire la pâte.

Il revenait finalement sur le sujet alors ? Moi qui pensais qu’il s’était mis à la cuisine pour y échapper, c’est donc un pur acte de pitié face au carnage du micro-onde ? Peut-être que je devais le réparer d’ailleurs, mais c’est un appareillage électrique, pas un truc organique. Je n’allais pas pouvoir faire grand-chose donc. Oui l’inorganique et moi c’est une longue histoire… J’ai soupiré en passant une main dans mes cheveux. S’il était au courant. Pourquoi me demander ça au final ? Il lui fallait une raison valable en témoin pour lui faire la tronche ? J’ai haussé les épaules. J’avais des doutes sur le hasard des choses, mais je ne voulais pas que mon ami ai des ennuis, j’allais donc les garder pour moi. Il recommençait à bouger, ça m’épuisait de le regarde comme ça. ? J’ai baillé.

- J’en sais rien, j’ai omis des suppositions. Tu devrais lui faire plus confiance, non ? Vous êtes ensemble, ça veut dire confiance aveugle l’en envers l’autres t’es au courant ? Spour ça que je lui avais tout dis à l’époque.

J’ai regardé la machine à café et j’ai mis une capsule dedans, fallait que je me réveillé un peu mieux s’il voulait de nouveau rentrer dans des sujets complexe. J’étais épuiser, et par le manque de sommeil, et par la situation. J’ai appuyé sur le bouton rouge et j’ai laissé l’eau chaude inonder les grains. Quand j’y repense, cette matinée me trouble, j’avais comme un pressentiment étrange face à la situation. Savoir que le Maître c’était laisser prendre me semblait… Risible ? J’ai pris la tasse chaude et j’en ai bu une gorgée avant d’aller m’asseoir sur un des tabourets qui trônait près du plan de travail.

- J’doute fort qu’il puisse rester en captivité. Spas son genre.

J’avais pensé à haute voix, le regard dans le vide. J’ai bu une autre gorgée. Non décidément je n’arrive pas à me dire que le Maître c’était fait prendre aussi docilement. Y avait un truc, j’en étais certain. Pourtant le conseil est assez persuasif, surtout leurs chef. Même lui avait dû se sentir petit devant. J’ai soupiré, je n’arriverais plus à dormir tant que je n’aurais pas tiré ça au clair. Peut-être Law’ avait-il placé le journal là pour ces raisons ? Après tout il n’était pas idiot, il avait peut-être des doute slui aussi ? Ou simplement voulait-il me rassuré ? J’ai tiqué de la langue.

- J’pense que Lawrence sait certaine chose sur toi, oui. Mais je pense surtout qu’il a les mêmes doutes que moi. Spour ça que ce journal était là à mon avis. Alors arrête un peu de le juger, aime le put…

J’ai retenu ces derniers mots en soupirant. Non fallait être gentil avec son petit frère Alfredo ! Pas de jalousie, tu as laissé passer ça ce n’est pas le moment d’y repenser. J’ai fini mon café d’une traite quand mon ventre ce manifesta. Ha bha ouais mon vieux, mais si on était capable de se faire à bouffer, on en serait pas là alors prends toi au cerveau, pas à moi ! J’étais agacé. J’allais faire comment si William et Lawrence ça devenait sérieux ? J’allais vraiment pouvoir compter sur lui comme avant ? Me serait-il toujours la cuisine ? La lessive ? Serait-il encore là pour moi ? J’ai appuyé ma main sur mon menton. Et si ce n’était plus le cas, j’allais faire comment moi ? J’ai soupiré exaspéré, dire que ce Night ne lui fais même pas confiance ! Ca me tue.


Alfredo O'dril
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Dim 29 Jan - 22:14
Es-tu comme eux ?
#Alfredo

J’essayais de faire quelque chose de potable, mais dès qu’il se mit à parler j’ai arrêté tout mouvement, lui faire confiance ? Une confiance aveugle ? Non je n’étais pas au courant, je ne comprenais pas ce qu’il disait, il lui avait donc tout dit, est-ce que je devais tout dire à Lawrence aussi ? Histoire qu’il sache tout de moi ? Est-ce que ça serait faire preuve de confiance ? Je ne sais pas pourquoi je sentais que quelque chose n’allait pas que quelque chose clochait dans ce que disait Alfredo et que quelque chose clochait dans mon raisonnement, mais je n’arrivais pas à savoir quoi, je me sentais terriblement perdu, je savais que quelque chose devait se passer, je savais que je devais dire à Lawrence quelque chose, que je devais lui parler de mon passé, mais je ne m’en sentais pas capable et si jamais il voulait partir ? Peut-être qu’il peut assumer d’entendre ça une fois, mais une seconde fois, je ne pense pas que ça soit possible, je me sens mal pour ça. J’ai commencé à verser la pâte dans une des poële et je l’ai regardé cuir tranquillement tout en l’écoutant encore une fois, cette fois il ne semblait pas vraiment me parler, mais en l’écoutant, en entendant ce qu’il disait, je savais qu’il parler de Monsieur Miller. Comment ? Car je pensais la même chose, ce n’était pas son genre de rester enfermé, bien entendu que ça devait être une ruse en partie, même s’il faut croire que pour une fois la chance était de notre côté, c’était bien trop tôt.

Lawrence sait des choses sur moi, ah bah ça, alors. Le juger ? Est-ce que je donnais vraiment cette impression ? je ne voulais pas vraiment le juger ce n’était vraiment pas le but, je l’ai regardé droit dans les yeux et j’ai retourné après la première crêpe.

« J’suis pas au courant Alfredo, j’suis au courant de rien, tu me demandes une chose que je ne connais pas. »

Je ne voulais pas faire la petite victime, je voulais juste lui dire la vérité, je ne savais vraiment pas comment agir en réalité j’étais là, j’aimais une personne, mais je ne savais pas si c’était logique ou non, je ne savais pas si ça se faisait ou non, je ne savais rien du tout, je ne comprenais même pas comment lui avouer que j’avais confiance en Lawrence, mais que je n’arrivais pas à lui parler de mon passé, c’était bien trop dur, c’était bien trop compliqué et il semblait se mettre dans des états pas possible à chaque fois, je sais que c’est à cause du fait qu’il soit armadiel, mais tout de même, j’aimerai qu’il ne s’énerve pas.

« Devrais-je alors lui dire ? Je ne le juge pas, j’peux pas me permettre ça. Tu sais bien. »

Je sentais un truc quand il me disait ça, comme s’il était en colère, c’était son ami c’était sans doute pour ça, même si je sentais un certain malaise du coup, j’ai enlevé la première crêpe et j’en ai mis une à cuire de nouveau, j’ai mis dans une assiette la première et j’ai tendu l’assiette à Alfredo. Je lui ai souris.

« Tu veux quelque chose avec ? »

Je me suis retourné pendant un instant et j’ai soupiré, je devais dire quelque chose, je devais faire comprendre que je faisais confiance à lui comme je faisais confiance à Lawrence, que je faisais confiance à ces deux-là qu’ils étaient maintenant devenus important pour moi, mais je ne savais pas comment le dire, j’avais peur de mal dire la chose, de dire des choses qui n’allaient pas comme d’habitude, je me suis retourné pour lui faire face.

« Je vous fais confiance à toi, comme à lui. Je l’aime aussi, mais je ne sais pas comment le montrer, je ferai un effort, j’essayerai. Puis t’en fais pas pour Miller. »

Ouais super je fini en disant ça, j’ai posé ma main dans la poele comme un con, alors que je voulais prendre la spatule et j’ai vite retiré cette dernière en mettant ma main sous l’eau, bordel, mais qu’est-ce qui me prend tout d’un coup ? Manquerait plus que je me plante un couteau dans le cœur pour paraitre encore moins doué que ça !


Mais ce n’était pas une mauvaise expérience cette fois.
Je me sentais bien malgré le fait que la table ait été détruite.
Je me sentais bien d’être avec Alfredo.
Je me sentais bien de pouvoir peut-être me rendre utile.



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Dim 29 Jan - 23:47

Alfredo
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Qui
es-tu ?

Ft. William O'Cahan

Au courant de rien. C’était un peu facile je trouve, ce n’est pas comme si Lawrence n’était pas derrière lui pour lui expliquer, je le sais pour être passé par là. J’ai réprimé un soupire, il me déprimait, il m’énervait. En fait, j’étais mort de jalousie, je le réalise maintenant. Je savais qu’il ne devait pas beaucoup oser lui parler, sinon il serait plus au courant que ça. Sa question me semblait idiote, bien-sûr qu’il devait lui en parler ! Comment pouvait-il en douter, et puis sa façon de dire que je le savais, j’étais choqué. Il ne savait rien de moi et je ne lui permettais pas de nous comparer, nos expériences de la vie sont très différés. J’ai serré les dents quand il me tendit l’assiette, mais je l’ai prise par politesse et parce que je mourrais de faim. Je ne le comprenais pas, comment peut-on être aussi ignorant ? De ce que je me rappel, ou du moins de ce dont j’ai eu vent, on les avait pas élevés dans des grottes, non plus. Son sourire s’était effacer et je pu l’entendre soupirer quand il se retourna. Je me suis accoudé en appuyant ma main contre ma joue. Cette situation devenait embarrassante, il ne faut plus que je parle d’Amandil, ça n’apporte rien de bon. J’ai fixé ma crêpe un moment, mais d’un côté cette discussion m’empêchait de penser à des choses trop sérieuses. Je doutais vraiment que le maître reste enfermer et ça me donnais de mauvaise impression, comme si il se vengerait de l’affront que je lui ai fait en le pensant pris dans les filets de la milice. Un frisson me parcourra l’échine et William ce remit à parler. Comme si il avait pu entendre mes pensées, il évoquait à nouveau cet homme. Et si preuve il fallait que notre passé est différent, il l’appelait Miller.

Je sais que ça peut paraitre idiot, mais j’ai du mal. Je ne dis pas que je l’appel jamais comme ça, mais j’évite au maximum. Bien que l’appelé le… Mes pensées furent coupées net. Il foutait quoi là ce gosse ? Je me suis lever presque en trompe pour aller lui prendre la main. Idiot ! Il était rouge et gonflé, j’ai posé ma main droite à plat sur la sienne. Après tout il avait dit avoir confiance en moi, non ? J’ai pu sentir les cellules brûler sur sa peau, j’ai juste accéléré la guérison, la peau gonfla donc d’abord, puis elle fit comme une cloque, avant de redevenir normal. J’ai repris ma main et je l’ai fixé, toujours aussi neutre.

- Fait donc un peu attention à ce que tu fais ! Et je t’en prie ne l’appel pas juste « Miller » c’est un manque de respect tu sais ?


Je lui parlais vraiment de respect ? Envers cet homme, il ne devait pas en avoir. Et je n’étais pas supposer en avoir, moi non plus. J’ai reculé d’un peu, comme choqué par mes propres mots. J’espérais qu’il n’y prête pas trop d’attention. J’ai senti mon GSM vibré. Tiens, il était dans ma poche, lui ? C’est vrai que je m’étais habillé à la hâte, je ne m’en étais pas aperçu.

Mon visage perdît le peu d’expression et de couleur qu’il avait. C’était un message. Un message de Jean. Lawrence c’était disputer avec et depuis il n’était plus le bienvenu, j’étais donc surpris aux premiers abords de recevoir un message de lui. Mais quand je vois le message. Il y avait une photo ci-joint. J’ai blêmit un peu plus et j’ai rangé mon GSM. Non, il devait y avoir une erreur, ce n’était clairement pas possible. Je sentais l’angoisse me prendre au cou. Je devais rester calme, William peut sentir mes peurs je ne dois pas l’oublier. J’ai fermé les yeux pour mieux réfléchir, peut-être que je devrais lui en parler ? Il est directement concerné après tout. Mais pas certain que ce soit une bonne idée. Les mots de Jean me tournèrent en tête le temps d’une demi-seconde encore. J’ai ouvert les yeux. Déterminé.

- Tu connais Jean, n’est-ce pas ? Tu étais là quand lui et l’balafré ce sont disputé. Il m’a envoyé un message… Tu savais qu’on était suivis toi et moi ?

C’était clairement c’est mot et la photo où l’on me voyait de dos avec un étrange jeune homme qui ne m’étais pas inconnu qui me suivait ne laissait que peu de place au doute. Comment Jean s’en était-il rendu compte ? Je n’étais pas plus surpris que ça d’être suivis, c’est plutôt l’individu sur la photo qui me fait cette effet. Si le maître est un homme effrayant, il n’était pas le seul dans notre petit monde. Je ne l’avais vu que quelques fois au cours de mission, mais il y avait ce type, un Armadiel avec de large ailes de métal, sa réputation était horrible, le genre de mec qui tue pour le plaisir de tuer, quand il pense à tuer.

Il torturait plus qu’autre chose, pour prendre les informations dont il avait besoin. Pour lui la mort était presque une récompense qu’il offrait à ces victimes. On le voyait de dos sur la photo. Mais j’étais sûre que c’était lui. J’ai marmonné un juron en reprenant ma place sur mon siège, face à ma crêpe. Je n’avais pas vraiment envie de dire à William qui nous suivait, mais le prévenir avait été la moindre des choses. Qu’il puisse au moins faire attention.

Après tout il avait Lawrence, il sera là pour le défendre. Moi je n’avais plus personne. Un autre frisson me parcourra. Bordel c’est vrai, je ne pouvais plus compter sur lui à présent ! Pour rien, ni la cuisine, ni les tâches, ni ses foutus cauchemars. Il restait mon ami, jamais je n’en douterais, mais plus rien ne serait pareil. J’ai pris mon visage entre mes mains. J’étais dans la merde. Je pouvais tuer cette Armadiel sans mal, le problème n’est pas là ! Premièrement, il faut que je le touche pour ça, hors il le savait et ce n’était pas une bonne chose. Deuxièmement, le conseil m’avait à l’œil depuis mes crimes, si moi je m’en sortais, j’aurais affaire à eux. Oui, définitivement, j’étais dans la merde. J’ai grimacé en retirant mes mains, chose aussi rare que de me voir sourire, je note au passage. Je suis resté bloqué encore une seconde avant de marmonné, plus pour moi-même une fois de plus.

- Pourquoi lui ?


J’me fichais bien que William puisse m’entendre, j’allais devoir le protégé lui aussi après tout ! J’étais triplement dans la merde. Un petit Nightëel ne pourrait pas grand-chose contre ce monstre. Je ne suis même pas certain qu’il puisse ressentir la peur, comme le moi d’avant. Il avait été dressé, éduquer, c’était une arme plus qu’un homme. Sauf qu’il ne servait pas à tuer. Ce souvenir de mon passé me dégoutais de moi-même un peu plus qu’à l’ordinaire. Tant d’année avait passé pour moi, alors pourquoi maintenant ? Je ne voulais même pas pensé à la façon dont j’allais devoir procéder pour arranger cette merde. Et j’allais devoir tenir Jean à distance en plus avec tout ça. Il n’était définitivement pas de poids.



Alfredo O'dril
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William O'Cahan
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The nightmare
Lun 20 Fév - 23:04
Es-tu comme eux ?
#Alfredo

Je me sentais vraiment mal d’un coup, je sentais que la situation n’avait plus rien de normal du tout. Je ne contrôlais rien et ma main semblait souffrir, mais d’un côté je m’en fichais, j’ai eu ce petit mouvement de recul quand il me prit la main, il voulait quoi lui ? Il utilisait son pouvoir sur moi, je détestais qu’on utilise ses pouvoirs sur moi, je ne supportais vraiment pas ça, Monsieur Miller faisait ça et j’ai toujours détesté que quelqu’un le fasse. Il me parlait de respect maintenant. Respecter un homme qui a fait tuer des personnes et torturer les autres. Il est vrai que j’avais oublié de dire « Monsieur », je dis toujours « Monsieur Miller », car c’est ainsi que j’ai appris, mais ce n’est pas pour autant que j’avais du respect.

Dans cette situation tout allait vite, je ne comprenais pas toutes les informations qui passaient dans le coin, je ne comprenais pas ce qu’il lui arrivait, mais il changea de couleur et le peu d’expression de son visage venait de disparaitre. J’ai penché la tête je sentais quelque chose dans l’air, quelque chose que je n’appréciais pas, alors j’ai tourné la tête pour penser à autre chose, terminer les crêpes et en donner à Lawrence et à ses jeunes, ils auront quelque chose à manger ce soir, moi j’aurai ma purée dans mon petit appartement. J’ai vivement tourné la tête quand il prononça le prénom de Jean.

« Chéri ».
Ouais ce gars.
Je m’en souvenais très bien.


J’ai reculé quand il parla du fait qu’on était suivi. Oui ça j’étais au courant, je savais que je n’étais pas en sécurité, mais je ne pensais pas qu’ils visaient aussi Alfredo, enfin je n’aurai jamais pensé qu’ils fassent attention à lui vu que ça faisait un moment déjà qu’il semblait être libre. Je me suis gratté le cou et j’ai haussé les épaules. Qu’est-ce que je pouvais bien lui dire d’ailleurs ? Que je le savais, mais que je ne pensais pas qu’il était suivi ? Qu’est-ce qu’il dira encore contre moi ? Il ne semble pas vraiment m’apprécier sans doute va-t-il me rejeter la faute à la gueule. C’est pour ça aussi que je ne voulais pas prévenir Lawrence moins il en savait, plus il sera en sécurité. S’il ne sait rien, ils ne viendront pas l’embêter, plus il en sait plus il va être en danger, c’était ainsi que les choses se passaient, c’était toujours comme ça de toute façon, le bonheur n’existait pas dans ce monde, du moins pour nous le bonheur n’existait pas.

Je sais qu’il y a plusieurs personnes qui étaient choisies pour surveiller les expériences relâchées. Des personnes qui ne ressentent rien, des personnes qui tuent sans se soucier du reste. Des personnes qui n’ont plus rien à perdre. Des personnes qui ne ressent plus la peur, non pas qu’ils ne pourront jamais la ressentir, juste qu’ils ont été conditionnés à ne plus la ressentir. J’ai soupiré et je suis retourné vers ma poêle à crêpes en écoutant une dernière fois Alfredo qui semblait plus parler à lui qu’à moi.

« Je le sais oui. Enfin pour moi je le savais pour toi je ne le savais pas. »

J’ai reversé de la pâte dans la poêle, puis je l’ai regardé cette pâte qui allait devenir une crêpe dans pas longtemps. Qu’est-ce qu’on pouvait faire ? Il fallait faire attention à Jean, il ne pourrait sans doute pas faire le poids contre ceux qui nous surveillent. On peut faire des choses nous Alfredo et moi, mais Jean une personne banale ne peut rien faire dans cette situation. J’ai soupiré encore une fois tout ceci devenait bien trop compliqué.

« Jean faudra l’éloigner, il ne fait sans doute pas le poids. Qui te surveille ? »

Je n’étais pas vraiment naïf je connaissais quelques noms, il y avait une liste dans le bureau de monsieur Miller et je suis déjà allé dans son bureau, c’est là que j’ai su mon âge, quand j’étais né, qui j’étais réellement, tout ceci ne venait pas de mes souvenirs. J’avais été puni ce jour-là, mais j’avais vu une liste des personnes que Monsieur Miller mettait dehors pour surveiller les expériences. Photo et nom. Mais pas la race.

« N’utilise plus jamais tes pouvoirs sur moi. »

Je l’ai regardé, j’étais sérieux, je devais lui dire, c’était un peu trop froid par contre, je sais que je lui avais dit lui avoir fait confiance, mais je n’acceptais vraiment pas qu’on utilise ses pouvoirs sur moi, ça me mettait en colère et ce n’était vraiment pas bon de me mettre en colère, non il ne fallait pas que j’y pense. J’ai enlevé ma crêpe de la poêle pour la mettre dans une autre assiette et j’ai de nouveau remis de la pâte et j’ai soupiré encore une fois, je ne faisais vraiment que ça depuis tout à l’heure, j’ai fait le tour du plan de travail pour me mettre vers Alfredo.

« Pas que je ne te fais pas confiance, mais je ne supporte juste pas qu’on utilise ses pouvoirs sur moi, Monsieur Miller faisait ça et je dois t’avouer que je n’appréciais pas la chose. »

Je me suis retourné, je devais être plus gentil ce n’était pas bien ce que je faisais, ce n’était vraiment pas bien, je me suis encore gratté le cou et je me suis assis sur le côté.

« Tu sais quand on nous relâche on nous dit bien qu’on ne va jamais être réellement libre. Et si un jour ils viennent nous voir, ça ne sera sans doute pas pour toi, ils l’auraient fait depuis longtemps. Sache-le. »

C’était important de le dire, lui dire qu’on pouvait sans doute le surveiller, mais qu’ils ne le ramèneront jamais là-bas. Par contre je ne pouvais pas me prononcer pour Monsieur Miller lui sans doute reviendrait-il pour nous, mais surtout pour Alfredo pour qu’il termine son boulot, mais ce n’était pas le moment de l’embêter avec cet homme, il faut juste qu’il sache qu’on peut le surveiller, mais sans doute rien lui faire, ça fait trop longtemps ce n’est pas le mode opératoire des personnes qui nous ont « kidnappé » on va dire. Non, c’était bien trop long. Ils agissent vite. C’était ainsi et pas autrement. Je commençais à me sentir mal pour Lawrence d’un coup, comment on allait faire pour le protéger ? Je ne sais pas du tout.

« Comment Jean a été au courant de ça ? Enfin oui comment il a fait ? »

C’était vraiment étrange cette situation je dois l’avouer, comment il avait réussi à prendre une photo ? Comment il a fait pour avoir cette information ? C’était dangereux si quelqu’un lui donnait ses informations, ça veut dire qu’on essaye de nous faire passer un message.

Un message important.
Un message dangereux.

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Alfredo O'dril
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Mar 21 Fév - 17:19

Alfredo
O'dril

Qui
es-tu ?

Ft. William O'Cahan
Alors comme ça il le savait, c’était assez peu surprenant en fait quand j’y pense bien. Cette sensation qu’on nous regarde, cette sensation d’être observé. Lui comme moi on ne s’en défera jamais de ce passé si encombrant. Sa phrase suivant me fit presque sourire. Il pensait comme moi, il savait comme plus justement. Ambrose ne faisait jamais les choses à moitié, ce gosse avait éduqué dans les bons termes. Jean ne faisait en effet pas le point, je n’avais pas le moindre doute à ce sujet. Je le regardais faire ces crêpes comme si nous parlions du temps qu’il fait. Sa question m’avait toutefois surpris. Il avait dû s’introduire dans le bureau du maître pour connaître ce genre d’information, j’en suis certain. Il fait toujours attention et protège bien ces savoirs. Je le sais personnellement car c’est là qu’il classait les fiches que je lui rendais en fin de mission.

J’ai continué de jouer avec mon assiette pensive. Est-ce que William le connaissait ? Il va s’en dire que même sans les fiches privées, beaucoup connaissent cet homme de par sa réputation, un peu comme pour moi. Je n’aime pas me comparer à ce genre de personne, moi j’ai toujours tué sans détours. Jamais je n’aurais pris du plaisir dans la douleur d’autrui. Pourtant on peut le dire oui, je me dégoutais réellement. Sa prochaine phrase me surpris un peu. Tiens il était bien bavard d’un coup. Mais je pouvais le comprendre, mon pouvoir était abjecte, horrible. J’avais cru bien faire, idiot. Je l’ai vu faire le tour du plan de travail. J’ai soupiré en passant une main dans mes cheveux, cette journée me gavait de plus en plus. Ses explications m’étaient égales, le résultat était le même après tout. J’ai donc simplement haussé les épaules pour toute réponse.

Il c’était assis, j’ai froncé les sourcils. Libérée, je n’avais jamais eu ce « privilège » j’avais fuis, comme un lâche, comme un faible. Et il avait beau dire, je sais pertinemment pourquoi il n’est pas encore venus me cherché. J’ai fini ma tasse de café en soupirant. Oui, il devait attendre de voir. Attendre que je m’attache à Lawrence, que je me pense libre et sauvé, puis il donnerait son coup de grâce. Et malgré moi, je ne pourrais lui désobéir. Lawrence le sait, il accepte son sort je pense. Je pense même qu’il le savait dès le moment où il m’a relevé. Sans doute que William ne me le pardonnerait pas, sans doute qu’aucun de ces jeunes me le pardonneraient, mais c’était comme ça. J’ai repassé mes mains dans mes cheveux. J’ai zappé la dernière question de William en me levant, j’en savais rien façon. Je me suis placer juste devant lui, le jugeant de ma hauteur, le regard braquer dans le sien.

- Je vais tuer Lawrence. Lui comme moi le savons, j’estime que tu as le droit d’être au courant. C’est pour ça qu’on me suit, il a mis le pire des hommes sur ma trace pour voir si l’espoir avait pris assez de place dans ma vie. Une fois qu’il estimera que je suis assez haut, il me fera tomber. C’est tout. Et là je tuerais Law’. Point barre.

Je n’avais rien d’autre à lui dire, après tout c’était la stricte vérité et s’il aime cet Armadiel je me dois d’être honnête. Après tout essayerait-il de le défendre ? Le balafré n’en ferait rien lui, je le sais. On en a parler, de façon contourné, mais on en a parler. Je sais pertinemment qu’il ne m’en empêchera pas. Mais William ? Il n’était pas un simple Nightëel, je ne suis pas dupe. Peut-être essayera-t-il. Ce serait triste, je n’ai pas spécialement envie de le tuer. J’ai tiqué de la langue en détournant le regard. Pouvait-il lire ses craintes en moi ? Pouvait-il sentir que j’étais pour le moins sincère ? J’ai haussé les épaules en reculant d’un pas.

- Au pire tu t’en fous, ça te regarde pas spécialement. J’tenais juste à te le dire. Lawrence le sait aussi, il l’accepte. Bref. J’vais aller me pieuté. Bonne journée.


Oui j’ai l’art et la manière de couper cours à la conversation qui me mette mal à l’aise je sais. Je suis pourtant resté là une seconde à peine. J’me sentais mal pour lui, il l’aimait après tout. Et je sais que ce crétin ne lui avait rien dit. Tant pis, il aurait des emmerdes, pas mon problème dans le fond. J'ai toujours été franc. J’ai fourrée mes mains en poche et je suis finalement parti. J’ai retiré mon haut dans l’escalier, le balançant nonchalamment dans la chambre. J’allais enfin profiter de mon jour de congé et dormir. Dormir sans fin. Cette matinée m’avait épuisé et mon cerveau était lourds de pensés. Je voulais donc juste rester étendus à laisser mon esprit ce vidé. Rien de plus.




Alfredo O'dril
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