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Mr X était un scientifique de bien triste renommé.Voulant redorer son blason, il entreprit un nouveau projet. Rendre aux hommes la vie plus simple.
 
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Une journée sans lumière.

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Alfredo O'dril
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Alfredo O'dril
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Dim 29 Jan - 20:55
En quoi- puis-je t'aider ?  -

Alfredo O'dril

April  Hawkins

La journée s’annonçait mouvementé. Il était à peine 10 heures du matin, et déjà les rendez-vous s’accumulaient. J’étais venu assez tôt ce matin, de mauvaise humeur qui plus est. En effet, mon cher et tendre ami et collègue avait un petit ami à présent et il ne pouvait plus me faire la cuisine comme avant. Je sais que c’est purement égoïste, mais ça m’énerve. J’ai soupiré en faisant craquer ma nuque. J’étais descendu à la salle de repos pour me faire un bon café, chaud et noir. J’en avais bien besoin vu ma journée, j’étais donc tranquillement occupé à me servir mon café, remontant les manches de ma blouse blanche quand une voix familière me caressa les oreilles. Je me suis retourné pour faire face à Lawrence et son habituel sourire confiant. J’ai levé les yeux au ciel et j’ai recommencé à me servir tranquillement. Il me parlait d’une de ces patientes qui avait été touché par la maladie et dont on ne pouvait pas faire grand-chose en attendant une opération ou je ne sais pas trop quoi.

Bien il me semble que Monsieur me demande de l’aide, je l’ai regardé levant un sourcil au ciel et il me sourit. Avec les années, les mots deviennes futiles après tout. J’ai haussé les épaules, j’aime savoir que je suis utile après tout. J’ai donc emporté ma tasse avec moi jusque dans mon bureau lui tapant sur l’épaule en passant. Bien j’allais avoir encore plus de travail que prévus il semblerait. J’ai à nouveau fait craquer ma nuque et je suis entré dans mon bureau, posant ma tasse au passage puis je suis allé augmenter un peu le chauffage. Sous ma blouse blanche, j’avais enfilé une chemise noir pas très chaude il faut dire. J’ai pris place sur mon siège et j’ai allumé mon ordinateur. Je ne savais rien du patient que m’envoyait Lawrence et j’espère juste que je n’aurais pas à me prendre la tête avec.

J’ai touché du doigt mon gant de cuir rouge. Après tout je devrais être en mesure de faire régresser sa maladie telle qu’elle soit, non ? J’ai entendu l’infirmière frapper à la porte et l’ouvrir. Elle entra la première et me tendis le dossier de la patiente, qui suivit juste derrière elle. Je ne l’a regarda pas de suite, regardant d’abords son dossier. April ? C’était un très jolie prénom je trouve, tiens. J’ai soupiré lourdement, et j’ai posé le dossier pour finalement regarder la jeune fille en face de moi. La vérité me surpris et je suis resté le temps d’une seconde sans bougé. Elle était donc aveugle ? Pas difficile à deviner, premièrement au vu de sa canne et ensuite au vu de ces yeux. Je me suis finalement lever, aller savoir pourquoi.

- Bonjour, vous êtes April Hawkins, je suppose ? Je suis le docteur O’dril … J’espère pouvoir vous être d’une quelconque utilité.

C’était quelque peu troublant. Je suis resté debout encore une seconde, sans trop savoir quoi faire. Je devais la mené à la chaise qui faisait face à mon bureau ? Je l’ignorais. Pourquoi est-ce qu’on m’envoyait une gamine aveugle ? Oui, bon en y réfléchissant, je m’en doute un peu. J’ai chipoté mon gant. Si sa cécité est due à une maladie ou une carence il ne serait pas dur de lui régler ça. J’ai soudain réalisé que son visage ne m’étais pas totalement inconnu, elle venait souvent ici. Oui j’étais certain de l’avoir déjà vu discuter avec Amandil. J’ai tiqué de la langue. Je me suis finalement assis, faute de savoir quoi faire et j’ai ouvert son dossier.

- Tu peux t’asseoir. Heu… Tu veux de l’aide ? Peut-être ?

Oui certes, mais ne me juger pas, j’ignore complètement comment réagir face à ce genre de personne ! Je ne m’y suis jamais confronté avant ! Ainsi je me retrouvais, dossier en main, à la regarder sans vraiment savoir quoi faire.

Alfredo O'dril
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Humain
Lun 30 Jan - 1:13
Pouvez-vous m'aider docteur ?« Tu as sans doute une chance. »

Mes parents étaient venus me voir hier soir en me disant qu’un médecin pourrait sans doute m’aider pour m’aider à avoir la vue. Je ne sais pas si c’était la vérité, mais serait-ce bien ? J’ai souris, ça serait si bien, mais je n’essayais de ne pas trop me montrée heureuse, on ne sait jamais ce que la vie nous réserve et je sais que si je mets trop d’espoir je pourrais être sans doute déçue, c’est ce que je dis à mes parents tout le temps. Je suis contente qu’ils gardent espoir, mais qu’ils évitent de trop y croire, je ne veux pas qu’ils soient éternellement déçus par l’annonce que ça ne marchera pas.

Ce matin je ne savais pas quoi mettre, je ne savais pas s’il faisait froid ou chaud dehors, je ne savais pas s’il pleuvait ou s’il neigeait, ma mère était venue extrêmement tôt pour venir m’aider à ne pas mélanger les couleurs, j’avais décidé de porter une salopette, mais la salopette qui fait short vous savez ? Elle m’a dit m’avoir donné des collants blancs opaque et des bottes noires, j’avais ma veste pour me tenir chaud, car je ne portais qu’un t-shirt. J’ai souris à ma mère quand elle me coiffa pour me faire une simple couette. Je suis allée nourrir Isil et après ça, ma mère m’a ouvert la portière de la voiture. C’était mon père qui allait m’accompagner aujourd’hui, j’étais contente, j’avais rangé ma canne tranquillement et j’ai attaché ma ceinture après trois tentatives ratées, j’avais toujours un peu de mal. Une fois le voyage fait, une infirmière est venue me prendre en charge mon père me dit qu’il ne sera pas loin, qu’il allait faire des petites courses, on savait tous combien de temps durait mes rendez-vous donc je sortais toujours et ils étaient toujours là.

L’infirmière me fit monter, j’avais ma canne, j’essayais de déranger personne, je la gardais contre moi. Cette dernière me parlait de son enfant, j’étais contente pour elle, alors que je lui ai dit que j’avais des petits biscuits dans mon sac et que si elle voulait elle pouvait en prendre, j’en apportais tout le temps quand je venais, c’était un petit cadeau pour dire merci de s’occuper de moi. J’ai attendu quelques minutes je connais le docteur Armadil, il m’avait parlé du médecin qui allait me recevoir, j’étais bien contente, il y avait des médecins compétant ici. J’ai attendu quelques minutes de plus avant que l’infirmière me fasse entrer. J’ai entendu la porte se fermer, une chaise se pousser et la voix du docteur.

« Bonjour Monsieur O’dril, je suis April Hawkins oui. Eh bien je suppose que nous allons le savoir tout de suite ? »

J’ai tâté avec ma canne le sol pour voir s’il n’y avait rien devant moi, je l’ai entendu s’assoir, mais je l’ai entendu aussi me parler. Oh m’asseoir ? Ce n’était pas une mauvaise idée, mais je voulais le faire toute seule, je ne voulais pas trop le déranger, c’était déjà bien qu’il puisse me recevoir, je n’allais pas lui demander en plus de m’aider à atteindre une chaise. Vu le bruit je suppose qu’il est en face de moi, j’ai bougé ma canne, tâtant le sol doucement, je gardais mon sourire, j’étais vraiment contente de rencontrer des personnes aimables dès le matin en avançant je me suis prise la chaise, mais ce n’était rien, d’une main j’ai touché le dossier de la chaise pour la tire et m’asseoir. J’ai tâté le bureau pour me rapprocher et j’ai déposé ma canne. Puis j’essayais de « regarder » droit devant moi.

« C’est gentil de votre part, mais ne vous dérangez pas pour ce genre de chose. Alors que dois-je faire pour vous aider ? »

C’était étrange de ce dire que c’est lui qui doit m’aider, mais c’est moi qui doit lui donner les informations qu’il sache s’il peut m’aider ou non. J’ai cherché mon sac et je l’ai ouvert avec difficultés, j’ai sorti quelques papiers qu’on m’avait dit de donner à chaque fois. Les petits examens des infirmiers qui venaient à la maison pour des tests rapide.
Je lui ai tendu vers lui au moins j’espérais que c’était vers lui.

« Voici les papiers des examens que j’ai passé chez moi, il y a deux jours, si cela peut vous aider dans votre travail. »

Je me sentais à l’aise malgré le fait que ça soit avec un médecin que je ne connaisse pas, je me demandais à quoi il ressemblait, j’aimais bien savoir à quoi ressemble les personnes avec qui je parle. C’était quelque chose d’agréable de pouvoir « essayer » de s’imaginer le regard qu’à la personne quand elle nous voit, quand elle nous parle, si elle sourit ou si elle ne sourit pas. Mais je n’allais pas lui tater le visage comme ça, je n’étais pas au boulot.
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Lun 30 Jan - 1:45
En quoi- puis-je t'aider ?  -

Alfredo O'dril

April  Hawkins

J’étais un peu surpris. D’habitude les gens qui viennent me voir son des cas désespéré et donc en général à bout de souffle, sans plus grande espoir, mais là jeune fille devant moi… Elle rayonne tout simplement de bonne humeur. C’était à n’y rien comprendre. J’ai cillé plusieurs fois en-là voyant se prendre la chaise, puis me tendre un tas de papier, enfin tendre à mon épaule gauche un tas de papier. Elle avait demandé en quoi elle pouvait m’aider en plus. Je trouvais ça fort ironique. Mais passons, j’ai du travail ! J’ai pris le tas de papier qu’elle tendait et je les ai posés sur mon bureau sans les regarder. C’est l’un des avantage qu’il y a à être moi, je vois la médecine alors tous les papiers, examens et autres m’étais bien égal. Je me suis relevé rassemblant mes cheveux sur mon épaule pour ne pas qu’il me gêne et je suis venu me mettre à côté d’elle en claquant des doigts comme pour lui signifier. J’ai ensuite croisé les bras.

- Je n’ai pas besoin de toute cette paperasse de médecin à deux balles. Si on t’envoie chez moi c’est que tous ces trucs sont inutiles. On ne t’a pas expliqué ? Tu vois je suis un Cumael, j’ai le don de guérir les gens en les touchant, tout du moins dans la plupart des cas… Donc, puis-je te tripoté la face jeune fille ?


Je trouvais ça étrange qu’on ne lui a pas expliqué la nature de mon métier. Il est vrai que j’ai étudié la médecine et je suis capable d’opéré ou de suturé quelqu’un, mais je ne suis pas diagnosticien loin de là. Tous ces trucs me passent bien au-dessus de la tête. Je laisse ça au vrai médecin comme Amandil. J’ai retiré mon gant et les posé sur le bureau avec précaution. J’ai ensuite fait craquer mes doigts. Bien, j’étais nerveux. Je suis toujours nerveux la première fois que je touche quelqu’un avec cette main. Je m’imagine toujours le pire, c’est vrai que faire d’elle un petit tas de poussière me vaudrait d’être viré après tout ! J’ai essayé de chasser ses pensées de ma tête et j’ai doucement posé ma main gauche sur sa joue pour lui faire tourner le visage vers moi, en hauteur. J’ai hésité un bref instant, puis j’ai posé ma main droite sur son visage. Je la vois.

Je pouvais sentir la paume de ma main frissonné, je sentais les cellules de sa peau, l’histoire de son corps, je m’enfonçais un peu plus dans chaque cellule, sa peau, sa joue, son visage et enfin ces yeux. J’ai retenu un hoquet de surprise. Elle était arranger, les nerfs étaient pris et son globe aussi. J’ai froncé les sourcils, la paume de ma main me piquetait. J’ai pris une grande inspiration et j’ai repris l’emprise du temps sur son nerf d’une dizaine de jours. Rien. C’était pareil, elle n’avait pas de maladie dégénératif. J’ai tiqué de la langue agacé et j’ai essayé de lire le temps en elle. Elle avait toujours été comme ça. J’ai essayé de voir plus loin, mais la paume de ma main chauffait. J’étais agacé et ma personnalité et mon humeur joue beaucoup sur mon pouvoir. J’ai donc lâché sa joue à contre cœur.

J’ai marmonné une insulte pour moi-même et j’ai repris mon gant. La paume de ma main me piquait, je déteste être impuissant et inutile ! Ce débile d’Armadiel balafré devait savoir qu’elle était née comme ça, j’aurais jamais rien pu arranger à ça ! Je peux remonter les vestiges quand ils ont un point de départ ou d’arrivée, moi ! J’ai galéré un peu à remettre mon gant, mais j’y suis finalement arrivé, bougeant mes doigts dedans. J’étais agacé, encore plus que ce matin. Stupide Lawrence. J’ai été reprendre ma place sur le siège de mon bureau en soupirant et je me suis frotter les tempes. Han juste je devais lui expliqué, maintenant. Super j’adore informé les gens que je suis inutile. J’ai de nouveau tiqué de la langue.

- T’es nées comme ça visiblement. J’peux rien pour toi. Je peux … Comment dire, voir le début et la fin d’une maladie, mais pour toi il n’y a ni l’un ni l’autre. Donc j’peux rien faire. J’sais pas pourquoi ce débile d’Amandil t’a demandé de venir.

Crétin de balafré. J’ai pris la tasse sur mon bureau pour en boire une bonne lampé. J’ai ensuite reposé ma tasse, je savais pas quoi faire d’elle moi du coup. J’ai regardé vaguement la masse de papiers devant moi, je ne comprenais même pas tous les examens qu’on lui avait fait, c’est pour vous dire. J’l’ai regardé un moment, que vais-je faire de toi, hein ?


Alfredo O'dril
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April Hawkins
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Mer 1 Fév - 3:20
Pouvez-vous m'aider docteur ?Malgré le fait que je ne puisse pas voir, je sentais bien que quelque chose n’allait pas dans ce que je venais de faire, je savais qu’importe le médecin que j’allais voir mes papiers ne servaient jamais, mais on m’a toujours dit « Qu’importe le médecin que tu vas voir, tu dois lui donner tes papiers », alors je faisais ce qu’on me disait ça empêcherait des ennuis pour tout le monde. Je l’ai entendu se lever et je l’ai entendu claquer des doigts, alors j’ai tourné la tête vers là où j’avais entendu le bruit. C’était parfois gênant de ne savoir où se trouvait la personne, mais j’appréciais quand la personne faisait quelque chose pour que je sache où elle est. Personne n’avait besoin de cette paperasse je m’en rendais bien compte. Ce n’était pas comme si je ne le savais pas, mais d’un côté ça me rassurait d’avoir tout ça, avoir une preuve qu’on avait fait des recherches, je ne peux certes pas lire les résultats, mais mes parents le peuvent, ils peuvent me dire si ça s’améliore ou si je dois encore attendre.

J’étais un peu septique concernant son pouvoir, bien sûr que si on m’avait expliqué ce qu’il faisait, mais comment pourrai-je le croire, alors que je ne sais même pas à quoi il ressemble ? Mais un médecin nous l’avait conseillé, c’est qu’il devait être doué, j’en étais certaine et cette pensée me fit sourire. Sa dernière phrase me fit un peu étrange, me tripoter la face en voilà une drôle de manière pour parler, mais bon c’était sans doute le métier je ne pouvais rien dire, alors j’ai juste hoché à ce qu’il me disait, puis j’ai senti sa main sur ma joue. Il avait la main douce, sans doute devais-je regarder ailleurs, car il m’a tourné légèrement la tête, même si j’avais perçu le son, je ne m’étais pas mise comme il faut, c’était assez compliqué même avec vingt-trois ans d’expériences. J’ai senti son autre main sur mon visage et un léger piquement. Je crois que c’était ma façon de réagir à ce qu’il faisait. Je ne pouvais pas savoir si c’était quelqu’un de rassurant, je ne pouvais pas voir si nous étions réellement dans un bureau, encore dans l’hôpital, je ne pouvais rien deviner, rien voir. J’ai serré mes mains entre elles, en attendant, mais d’un côté je me sentais en sécurité, ce n’était pas comme si quelque chose allait m’arriver.
Je l’ai entendu prendre une grande inspiration, est-ce que ça allait commencer ? Est-ce que ça allait marcher ? Je n’attendais qu’une chose maintenant : Le résultat.

Je sais bien que c’est puéril, je sais que c’est idiot à la fin de toujours espérer, mais il faut toujours garder espoir, car la chance fini toujours pas sourire à quelqu’un, il faut juste savoir être patient. Il a enlevé sa main et malheureusement rien n’avait changé, j’ai cligné des yeux et rien, c’était un monde noir avec des tâches de couleurs. Je l’ai senti et entendu se relever, je me suis touchée la joue rapidement, j’espère qu’il ne s’en voulait pas trop de ne pas être arrivé, après tout ce n’était pas une chose facile, je le sais bien, j’ai légèrement tourné la tête, j’allais bien arriver à me remettre comme avant. Je l’ai écouté parler. Il savait donc que j’étais née comme ça et donc son pouvoir était inutile vu que ma maladie n’avait pas eu un point de départ vu que j’étais née comme ça, c’était bien dommage, mais en même temps c’était compréhensible. Je lui ai souris.

« Vous auriez dû me demander, on aurait évité de vous fatiguer pour un rien. Sans doute pensait-il que vous alliez y arriver ? C’est déjà bien d’avoir essayé, je vous en remercie Monsieur O’dril. »

J’ai posé mes mains sur le bureau et je l’ai tâté pour essayer de retrouver mon tas de papier, mais je me suis rendue compte que ça ne se faisait pas, il suffisait que je demande, car après tout c’était sans doute loin et il ne vaut mieux pas que je mélange ses papiers le pauvre, c’est sans doute bien ranger, classer comme il se doit et sans doute qu’il se mettrait en colère de voir quelqu’un mettre en bordel son boulot. J’ai récupéré mes mains et je les ai posés sur mes cuisses tout en souriant.

« Pourrai-je ravoir mes papiers s’il vous plait ? Je sais qu’ils ne sont jamais d’une grande aide, mais on me demande toujours de les avoir avec moi, alors j’obéis, je vais éviter de froisser quelqu’un en ne les emmenant pas. Puis-je venir vers vous ?»

Je n’ai pas vraiment attendu sa réponse que je me suis levée pour essayer de le rejoindre, j’ai posé une main sur le bureau, sur le bord et j’ai doucement fait glisser ma main sur le rebord pour faire le tour du bureau, j’avançais tout doucement pour ne pas me prendre quelque chose dans les pieds, je tâtais même le sol on ne sait jamais, je me suis arrêtée en sentant le pied d’une chaise et j’ai tendu doucement ma main tâtant tout, le dossier puis une épaule, il était donc là. Il se disait Cumael, mais sa musculature prouvait que non, j’ai froncé légèrement les sourcils.

« Puis-je toucher votre visage s’il vous plait ? J’aimerai savoir à quoi ressemble le docteur qui a essayé de m’aider. »

Je n’allais pas lui toucher le visage comme il avait fait tantôt ça serait irrespectueux de ma part surtout que je ne soigne personne. J’ai simplement garder ma main sur son épaule, gardant un petit sourire, j’ai tourné un peu la tête de partout comme pour m’imprégner des lieux que je ne pouvais tout simplement pas voir, je me suis reculée d’un pas et encore d’un autre lâchant finalement son épaule. J’aimerai bien toucher les fenêtres pour m’imaginer comment est la salle, toucher les meubles, est-ce qu’elle ressemble aux autres ou est-ce qu’ils sont différents ? Est-ce plus ancien ou plus moderne ? Est-ce que s’est décoré à sa façon ou juste à la façon de tous les autres bureaux ? Je me posais souvent ces questions, car ça m’aidait à mieux imaginer la personne en face de moi. Je tâtais du pied tout en marchant et en me prenant je ne sais quoi dans ma jambe.

« Outch. »

Mais je continuais à marcher en faisant attention j’ai posé ma main en sentant quelque chose de froid, j’ai tâté puis tapé un peu, c’était bien la fenêtre, j’étais contente, j’ai quand même enlevé mes mains de la vitre pour toucher le cadrant de cette dernière, elle était moderne, comme le reste de l’hôpital, j’ai souris et je suis restée là imaginant les voitures qui passaient, la sortie des patients, les personnes qui y entraient, les visiteurs, les ambulanciers, les médecins, les infirmières et tout le reste du personnel. C’était une vraie fourmilière dans ma tête, mais sans doute était-ce vide.

« Est-ce qu’il fait beau aujourd’hui Monsieur O’dril ? »

Ce sont des questions que je me pose tous les jours et j’aime avoir une réponse, car qu’importe le temps, je me sens toujours de bonne humeur. Je souriais en imaginant un beau soleil, puis des nuages gris recouvrant le ciel entier sans qu’il ne pleuve une seule goute.

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Alfredo O'dril
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Jeu 2 Fév - 17:48
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Alfredo O'dril

April  Hawkins

Elle me sourit. Je m’attendais à tout sauf à ça, pourquoi elle me souriait, je n’avais pas réussie à l’aider ! Elle était venue pour des pierres, elle n’avait aucune raison de sourire ! Je fus un peu plus surpris quand elle me remercia avec sincérité. Je n’avais jamais rencontré quelqu’un d’aussi positif de toute ma vie ! Je suis resté muet, je ne savais pas comment réagir à vrai dire. Eviter que je me fatigue, mon pouvoir ne me fatiguais pas vraiment, je n’avais fait que regarder son historique corporelle après tout. Elle trifouilla mon bureau un moment, ne rencontrant que les bordures des nombreux dossiers en carton qui jongeait mon bureau vaguement ranger. Elle cherchait surement ces papiers, ce qu’elle ne tarda pas à me confirmer. Elle semblait y tenir, j’ai regardé une nouvelle fois ces dernier, il ne comprenait qu’une batterie d’examen que je trouvais sans intérêt. J’ai levé les yeux au ciel. Sa question me pris par surpris, bha allons pourquoi elle voulait venir près de moi cette gamine.

J’ai chipoté distraitement mon gant en la regardant approché doucement, elle semblait se débrouiller assez bien pour une aveugle, moi à ce place j’me serais déjà casser la jambe trois ou quatre fois. Elle finit par arrivée devant moi, posant sa main sur le siège de mon fauteuil, puis sur mon épaule. Je perçus son froncement de sourcil. Juste, je lui avais dit être un Cumael, mais je n’en avais pas vraiment le physique. Mes patients se contentent en général de le remarquer, mais très peu ose me poser la question. J’ai posé ma main sur ma joue en m’appuyant sur mon bureau, elle voulait savoir à quoi je ressemble, fort bien, ça ne ferait que confirmer ces doutes, elle ne me croyait peut-être pas ? Elle recommença à bouger, ce prenant la table d’examen dans la jambe cette fois, puis fini par arrivé à la fenêtre. Le temps qu’il faisait ? J’ai haussé un sourcil, encore une question bien étrange. J’ai fini par soupirer et je me suis levé pour aller vers elle. J’ai pris sa main, doucement et je l’ai posé sur mon visage dénué de toute expression.

- Je suis vraiment un Cumael et je sauve vraiment des vies. Je sais que ça peut surprendre aux vus de mon physique, mais c’est vrai. C’est ma main, enfin mon pouvoir qui me rends comme ça.

Pourquoi je lui racontais ça moi ? Bientôt j’allais lui dire que tout ce que je touche peut être réduis à la poussière, mais oui, bravo Alfredo ! J’ai lâché sa main, l’a laissant contre ma joue et j’ai regardé dehors. Maintenant que j’y repense, elle ne pouvait pas voir que le ciel était d’un gris plombé, que le vent chassait dans les arbres, que les oiseaux volaient juste au-dessus. J’ai reposé mon regard sur elle, toujours aussi inexpressif.

- Il ne fait pas très beau. Enfin c’est ce que les gens se disent en général, moi j’aime bien la couleur du ciel. Ha et y a du vent.

Bon j’admets, je ferais jamais guide pour aveugle, je ne suis pas foutus de décrire un paysage comme il se doit. Mais bon, ce n’est pas si simple aussi ! Pour moi toutes ces choses simple presque banal. J’ai continué à regarder dehors et j’ai soupiré. Je ne comprends pas comment elle arrive à rester à sourire alors que son monde est si noir. Son optimisme est presque écrasant. Était-cela qui m’avait poussé à lui dire pour ma main ? Enfin il y a des rumeurs fatalement, mais je pense que mise à part Lawrence, personne ne connait la teneur exactement de mon pouvoir. Je devais trop la sous-estimer, j’allais vraiment devoir régler ça ! J’ai passé une main distraite dans mes cheveux, je ne savais absolument pas quoi lui dire. Je n’allais pas juste la mettre dehors, ce ne serait pas correct, mais d’un autre côté, que faire de plus ? J’étais totalement impuissant. Puis j’ai réalisé, curieux comme je suis.

- Je suppose qu’on doit venir vous cherchez ? Enfin comme on est très en avance comme je ne sais rien faire, j’peux peut-être vous ramené ? J’ai une voiture.

Ceux qui trouve que ça fait vieux pervers psychopathe on le droit de lever la main, mais en aucun cas d’ouvrir la bouche ! Après tout, j’avais plus rien à faire avant une vingtaine de minute, donc autant me rendre un tant soit peu utile, non ? J'aime bien ses fringues en plus. Et le style vestimentaire était quelques chose d'important à mes yeux, oui !


Alfredo O'dril
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Mer 8 Fév - 21:04
315 mots
dialogue en #99cc00
Les informations en italique
Prise d'otage
Heure actuelle ▬ 10 h 40.

« Nous sommes actuellement devant le plus grand hôpital de la capitale. L’hôpital Liangue, nous avons été informés que quatre hommes armés sont entrés pour une raison qui nous est encore inconnue. Il y aurait pour le moment aucun blessé, mais au moins 25 personnes sont retenues à l’étage numéro 4. La milice tente d’entrer en contact avec les ravisseurs, mais la communication semble être compliquée.

Nous vous tiendrons au courant le plus vite possible. Il y a bien longtemps qu’une prise d’otage n’avait pas été faite dans cet hôpital si réputé. »


Ça hurle dans tous les sens. Des personnes sont entrain de pleurer, des personnes sont entrain de prier, certaines demandent à partir, d’autres essayent de s’enfuir. L’hôpital commence doucement à se faire évacuer sauf l’étage quatre. Les autres étages avec les patients gravement malade ou dans l’incapacité de bougé sont descendus en bas dans une salle spécialisée contre les attaques. Les opérations en cours sont maintenues pour ne pas risquer la vie des patients.

Quatre hommes de taille moyenne, ne portant ni cagoule, ni masque pour cacher qu’ils sont pointe des armes sur les personnes présentent, deux des hommes ouvrent les portes pour faire sortir les médecins et les patients des salles de consultations. Ils sont autoritaires.

Sauf un.

Il semble avoir peur, il tremble, il est désorganisé dans ses gestes, il transpire, il se mord la lèvre en regardant tout le monde, il vient de donner un coup à un infirmier qui allait trop doucement à son goût. Il hurle qu’il veut parler aux médecins qui s’occupent du projet Zertak. Personne ne répond. Un des hommes fracasse la dernière porte qui semblait occuper.

« SORTEZ IMMÉDIATEMENT DE SE BUREAU. »

Il pointe son arme vers la femme et l’homme qui sont près de la fenêtre. Il semble sérieux. Déterminé à se faire respecter et obéir.
Le monde ne survivra pas.
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Dim 12 Fév - 0:45
Pouvez-vous m'aider docteur ?Il était étrange de rencontrer un cumael qui ne ressemblait pas à un cumael je dois l’avouer, mais ça ne me dérangeait pas plus que ça, sentir sa joue sous la paume de ma main me fit étrange. Ce n’était pas la première fois que je touchais le visage de quelqu’un, mais généralement ce ne sont jamais eux qui le font d’eux-même quoi. J’ai tout simplement souris, il avait les traits ferme, il ne souriait pas souvent, je pouvais le sentir je pouvais savoir quand quelqu’un souriait ou non souvent, les traits du visage ne mentent jamais. Un pouvoir étrange qu’il avait, j’ai fait le tour de son visage en l’écoutant parler, il était vraiment étrange, je devinais donc que le ciel n’était pas très joyeux aujourd’hui le vent avait dû se lever le temps que j’arrive à l’hôpital, c’était intriguant de se dire que le temps pouvait changer en quelques minutes, il était vrai que je ne pouvais pas le voir, mais je pouvais le ressentir. Je me demandais bien pourquoi il ne souriait pas plus, en sentant son visage sous ma main je pouvais « apercevoir » qu’il était un homme assez beau. C’était un homme grand grâce à son pouvoir, quelqu’un qui ressemblait à un vrai homme et ça très peu de cumael le peuvent. J’ai trouvé ça intéressant peut-être pourrai-je le sculpter, il me suffit juste de mémoriser tous les traits de son visage, la forme de sa bouche, la forme de son nez, tout en pendant ça, je passais mes doigts sur les endroits indiqués, joue, front, les lèvres tout ceci.

J’ai enlevé ma main de son visage une fois fini les inspections, il me proposait de me ramener je ne pouvais pas accepter, c’était déjà bien assez compliqué tout ceci je n’allais pas lui imposer, puis comment j’allais prévenir mon père ? Mais d’un côté j’aimerai bien lui parler un peu, il semblait réellement gentil et en même temps quelqu’un de froid et distant, mais quelqu’un de juste. J’ai posé ma main sur la vitre et tourné ma tête comme si je regardais dehors, alors que je ne vois toujours rien. Un monde sombre. J’ai souris.

« Il fait donc un temps moyen. Les personnes se confient plus quand le ciel est moins joyeux. Est-ce que le vent est fort ? »

J’allais lui parler de me raccompagner, mais j’entendais des personnes hurler, je ne comprenais pas tout. Que se passait-il ? Pourquoi ça hurlait comme ça ? Il y avait quelque chose ? Peut-être hallucinais-je ? Ce n’était pas possible que ça hurle comme ça sans que quelqu’un soit venu chercher le docteur O’Dril. J’ai essayé de faire comme si je n’entendais rien et j’ai gardé la tête droite devant moi, enfin je crois que je « regardais » droit devant moi.

« Pour me raccompagner… »

Le bruit de la porte qui s’ouvre en fracas me fit sursauter.
La voix de l’homme me fit doublement sursauter.
Le dernier bruit me fit cependant peur. Le bruit d’une arme.
J’ai tourné légèrement la tête, même si c’était bien inutile, je ne pouvais pas voir qui était là, je ne pouvais pas savoir s’il était encore loin, s’il était en sang, s’il était caché par je ne sais qui au visage, s’il faisait partie d’une race. Je me suis reculée légèrement percutant le docteur. Mon seul réflexe a été d’attraper son bras pour le garder près de moi, je l’ai serré doucement, pas trop fort pour ne pas faire mal et je suis resté vers lui, je ne savais pas quoi faire, je me sentais perdue comme jamais. C’est alors que j’ai murmuré doucement au docteur.

« Que.. ;fait-on ? »

Mais malgré le fait qu’on avait sans doute une arme super dangereuse braqué sur nous, un homme sans doute grand et musclé qui pourrait nous réduire en miette, à part le fait que j’étais perdue, j’étais sereine, tenir le bras O’dril me rassurait vraiment, je me sentais légèrement en sécurité, j’espérais cependant que personne n’était blessé, que mon père n’était pas là, que tout allait bien, je ne comprenais pas ce qui arrivait. J’ai respiré un bon coup, avançons doucement, j’ai lâché le bras d’Alfredo et j’ai commencé à avancer en bougeant les mains pour ne rien me prendre, j’avais lentement, je ne voulais pas entrer en collision avec le « braqueur ». Je me suis quand même arrêter, je ne savais pas où j’allais, je ne voulais pas poser de problème.

« La porte.. où est la porte ? »

Super j’étais dans la merde, mais je devais rester calme, du moins essayer. Je ne devais pas paniquer, non je devais rester calme. Oui April reste calme et tout ira bien je te l’assure. Tu rentreras ce soir chez toi et tu pourras câliner Isil.


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Dim 12 Fév - 2:23
En quoi- puis-je t'aider ?  -

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Sa question me fit sourire… Intérieurement le sourire, oui bon faut pas abuser aussi, hein ?! J’aimais bien sa façon de voir les choses de la vie. J’ai perçus quelques voix paniquées dans le couloir suivis de cris lointain. Qu’est-ce qu’il se passait ? J’ai tourné la tête vers la porte un peu curieux sur le coup. Un patient avait-il encore craqué une durite ? April me parlait encore, mais je ne l’écoutais même plus. Les cris ce rapprochaient. J’ai serré ma main ganté, je n’aime pas l’agitation, mes journées ne peuvent-elles pas être calme et tranquille, voir ennuyeuse, non ? La porte s’ouvrit dans un fracas, faisant sursauter ma patiente. Une arme ? C’était puéril, à quoi jouait-il ce type avec son regard presque désespéré ? Il avait aussi l’air déterminé, et le voir crier… Pourquoi il crie, c’est inutile et ça me donne mal à la tête. J’ai esquissé un sourire mauvais. S’il pensait que j’allais gentiment lui obéir, j’en avais tué des centaines de connard comme lui. April semblait un peu paniquée, elle faisait littéralement n’importe quoi. J’avais sentis à ces gestes que ma présence la rassurait quelques peu, je me suis donc calmement approché pour passer mon bras autours de ces épaules, toisant le mec devant moi. Je pouvais le détruire, en faire de la poussière, mais April était là. Oui pour moi ça changeait tout, bien qu’elle ne puisse voir l’ampleur du monstre que je puisse être. J’ai fait craquer mes doigts, d’une main pour ne pas lâcher ma patiente. J’avais sa sécurité à ma charge il faut dire ! Bien restons donc calme. J’ai tiqué de la langue, reprenant mon visage neutre.

- Non, ce n’est pas parce que tu cries que je vais t’écouter. Qui plus en que tu n’es pas en position de force, malgré ton jouet.

J’ai porté ma main droite vers mon visage et j’ai tiré mon gant le laissant tombé à mes pieds. J’ai serré l’épaule de Ap’ de mon autre main, je ne voulais pas l’effrayer, mais je ne peux pas me laissé traiter de la sorte ! Cette personne ne peut me dire quoi faire, personne ne le peut. Enfin presque personne. Puis c’est impoli de donner des ordres aux gens, point barre. J’ai soupiré lâchant finalement April et je me suis avancer, je devais prendre cet homme au dépourvus car il ne réagit pas vraiment de suite. Je suis arrivé devant lui et j’ai posé ma main droite sur son canon. Je n’aime pas les armes, tous les objets inorganiques de manière général, mais les armes encore plus. C’est d’un vulgaire ! L’homme sembla finalement retrouver ces esprits car je pus voir ces doigts se contracter. Il tira, mais rien ne se passa si ce n’est un qu’un bruit assourdissant envahis la pièce. To late sweety ~

J’ai senti le métal, le plomb et la poudre. Ma main me picotait et j’ai fermé les yeux, concentré. Tout ne dura pas plus d’une seconde, je sentais le temps prendre ces droit, laissant le métal se rouillé et se déformé, laissant le plomb de la balle s’y frotter, laissant la poudre s’usé. La balle resta coincée dans le canon et j’ai repris ma main, la maintenant avec l’autre. Bordel deux fois en si peu de temps, mon pouvoir me fatiguait. J’ai laissé le bruit s’essouffler sans rien dire. Le silence le remplaça bientôt et une minute passa sans que rien ne bouge. J’ai penché ma tête vers mon épaules, laissant mes cheveux me chatouillé. L’homme me fixait sans vraiment comprendre, puis pris d’une lumière de génie il recula d’un pas. Bien, j’vais m’attirer des emmerdes, mais au moi lui il sait qu’on ne me donne pas des ordres ! J’ai claqué des doigts vers April. Bha oui, elle ne voit rien. J’ai pas envie qu’elle pense que je me suis fait buté par un minable, la honte après ! J’ai donc fais résonner ce geste répétant mon geste précédant.

- Bien, tu as finis ta petite crise de nerfs ? On ne pointe pas une arme sur une charmante jeune fille.

Je lui ai attrapé le col le tiré vers moi, le regard vraiment mauvais et j’ai murmuré, espérant que les rumeurs comme quoi l’ouïe des sourds est sur-développé, soit un fake ni plus ni moins.

- Et ne me donne pas d’ordre, t’a pas les couilles pour être mon maître.


Je l’ai laissé repartir dans le couloir, allant surement prévenir ces chefs ou même faire ce qu’il veut je m’en tape les gaufriers. Je suis retourné vers April et j’ai posé ma main sur son visage. La gauche évidemment, je suis gaucher de toute façon.

- Tout va bien ? Pas de crise d’angoisse à l’horizon au moins ?

Oui mes clichés sur les femmes sont déprimant, mais j’en connais pas des masses alors vous m’excusez ! Je dois avouer que je n’avais pas envie de gérer une gamine paniqué. Mais elle semblait plus forte que ça. De son handicap, elle avait puisé une force mentale ? Aller savoir. Pas mes affaires, après tout. Ce n’est même pas techniquement ma patiente, vu que je ne peux rien pour elle. J’ai de nouveau regardé la porte. Ce n’était pas fini, en plus.


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Dim 12 Fév - 4:27
Pouvez-vous m'aider docteur ?Parfois je maudis le fait d’être aveugle. De ne pas savoir quoi, de ne pas savoir voir les choses qu’il faut voir, de ne pas pouvoir prendre un objet sur le côté et hop taper la personne en face pour être libre, je pourrai le faire, mais il y a combien de chance que j’arrive à toucher ma cible ? Je suis optimiste sur beaucoup de choses, mais parfois je me rends bien compte que mon handicap est gênant, mais d’un côté dans cette situation j’étais un peu comme tout le monde soit je me laisse faire soit j’attaque pour me défendre, je serai souvent dans la première option, mais au moins je fais quelque chose, j’ai senti la main d’O’dril sur mon épaule. Il était donc là, c’était bon je n’étais pas seule. J’avais eu peur pendant un instant qu’il ne soit plus là et que je me retrouve face à un gros méchant toute seule, sans défense sans savoir quoi faire. Je l’ai sentie me lâcher et là je dois avouer que je me suis sentie mal, qu’est-ce qu’il allait faire, il n’allait tout de même pas l’affronter, alors qu’il n’avait pas d’arme et qu’il était sans défense ? Je ne sous-estime personne, mais c’est dangereux non ? J’essayais d’écouter tournant la tête de droite à gauche et j’ai entendu un bruit, le bruit assourdissant d’une arme qui venait de tirer, j’ai mis mes mains sur mes oreilles pour ne plus rien entendre, oh non ne me dit pas qu’il s’est fait tuer ? Il y avait un silence de mort, c’était perturbant de mettre ses mains sur ses oreilles, ça rendait mon monde encore plus sombre, encore plus isolé.

J’ai retiré mes mains de mes oreilles pour pouvoir entendre le reste, si jamais il était encore vivant, j’aurai voulu l’appeler, mais aucun son n’était sorti de ma bouche, c’était comme si je n’étais plus capable de parler, sourde, muette et aveugle, c’était le comble ? J’ai entendu le claquement de doigt comme tout à l’heure, il était donc encore vivant, en y repensant je n’avais entendu aucun corps tomber par terre, ça aurait dû me mettre la puce à l’oreille, mais bon que voulez-vous je n’arrive vraiment pas à réfléchir, j’allais avancer en l’écoutant, mais je me suis arrêtée, non c’était une mauvaise idée il pourrait retirer de nouveau à tout moment, je devais rester à ma place ou O’Dril se fera vraiment avoir cette fois-ci et il ne le faut pas. Je me demande si les autres vont bien, il faudrait y retourner. J’avais cru entendre quelque chose, mais c’était parlé tout doucement et je n’étais pas vraiment en état de vraiment écouter ce que les autres disaient.

J’ai entendu quelqu’un partir, je me demandais qui, puis j’ai senti une main sur mon visage, j’allais reculer quand j’ai entendu sa voix, il avait donc réussi à faire partir l’homme ? Il était vraiment fort j’étais assez impressionné. J’ai lentement lever ma main pour aller la déposer sur celle qu’il avait foutu sur mon visage, en souriant doucement, il me rassurait dans un sens et je ne comprenais pas pourquoi, nous n’étions pas en position de détendre. J’ai respiré un bon coup, ça m’avait vraiment fait peur et le pire dans tout ceci c’était que ce n’était pas terminé, il y avait encore des otages, les cris venaient vraiment de dehors, il fallait vraiment bouger, voir s’il y avait des blessés.

« Non.. C’est bon tout va bien, je vous remercie. »

Puis là ce fut la réalisation on. Est-ce qu’il était blessé ? Nous avions entendu un bruit, est-ce qu’il avait été touché et il ne disait rien ? Est-ce que je devrais regarder sans même demander son avis ? Regarder est un bien grand mot pour une personne comme moi, mais je me comprenais. C’est, alors que je lui ai enlevé sa main de mon visage pour voir s’il y avait quelque chose. Non rien. Alors j’ai posé ma main vers ce qui semblait être son torse et j’ai commencé à tâter un peu voir si je sentais du liquide ou voir même un trou dans ses vêtements, pour le moment je ne sentais rien du tout, il y aurait ce moment délicat où j’allais devoir passer en bas, mais va savoir ne serait-il pas déjà à terre s’il était blessé ? J’ai commencé à descendre un peu, j’ai senti sa ceinture, j’avais déjà senti que j’étais arrivée vers le bas, alors en sentant sa ceinture je me suis dit que je n’allais pas aller plus bas. J’ai reculé un petit peu.

« Hum.. Vous ne semblez pas blesser, tout va bien ? Je suis désolée de vous avoir touché comme ça… Je voulais juste être sûre. On devrait sortir pour qu’on puisse voi..Enfin que vous puissiez voir s’il y a des blessé non ? »

C’était un peu le moment malaise je trouve, je pouvais lui dire quoi ? Que je me suis inquiétée pendant quelques secondes d’avoir entendu un bruit sourd, après tout il est médecin il n’aurait pas pris son temps à me toucher le visage s’il était blessé non ? Oui. J’ai retendu ma main pendant un instant, puis je suis venu le prendre dans mes bras, ça m’avait fait peur bordel. Je voulais rentrer chez moi, en plus de ne pas voir, l’étage était pris en otage, quelle journée pour le docteur qui ne semblait pas de bonne humeur de base. Je me suis reculée en disant des petits désolée, puis j’ai essayé de voir s’il y avait quelque chose sur le côté pour commencer à avancer histoire de sortir d’ici et d’aller à la recherche d’éventuel blessés.
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Dim 12 Fév - 5:04
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Je n’étais pas certain de comprendre ce qu’il se passait. La jeune fille en face de moi avait posé ses mains sur mon visage, puis sur mon tors, ce qui me mettais déjà un peu mal à l’aise, puis de plus en plus bas. Je retenais mon souffle, encore heureux que je n’étais pas un petit gringalet sans muscle, mon honneur était au moins sauve ! Elle descendait de plus en plus bas, je finissais par croire que son merci allait être très particulier, mais elle s’arrêta à ma ceinture. Je me sentais rougir, Dieu ! Heureusement qu’elle est aveugle ! Puis pourquoi je rougissais, c’était une fille ! Oui, bon je veux dire par là que ma seule relation était très homosexuel, le genre avec deux mecs bien virils et pas une once de féminité. Alors pourquoi je me sentais étrange face à elle ? Ma conscience me souffla que ce faire tripoté fasse toujours ça et je m’en suis contenté sur le moment. J’ai repris mon souffle une fois qu’elle recula. Haaan ! Elle voulait savoir si j’étais blessé, mais oui c’était logique, elle avait entendu le coup de feu ! Suis-je bête !

J’ai remis de l’ordre dans mes idées, foutus femme ! Ce sont belle et bien des créatures du démon qui me perturbe ! Je n’aime pas être perturbé, c’est perturbant. J’ai secoué la tête quand elle fut à nouveau dans mes bras. Je n’ai pas eu le temps de faire le moindre geste qu’elle reculé déjà. Un câlin il me semble ? Oui bon c’est identifier, reste à savoir pourquoi ce câlin ? Il avait peur à ce point-là que je sois blessé ? Ou alors elle avait eu peur de finir seule face à un homme armé, plus vraisemblable comme idée. Elle semblait chercher une sortie. Ce n’était pas une bonne idée de sortir trouver des blesser, il y avait surement d’autre médecin avec eux. Puis j’ai réalisé. Lawrence ! J’ai dégluti bruyamment. Oui il était au même étage et surement déjà avec ces gens. J’ai serré le poing au bord de la crise de colère et je l’ai explosé dans le mur le plus proche. Oui bha ça va je dois bien évacuer ma rage d’une façon ou d’une autre !

J’ai pesté. Ce crétin de balafré aurait pu s’enfuir, mais j’étais certain qu’il était resté pour aider les blessés. Il réagissait toujours de façon trop charitable. Je devais me concentré et ne pas laisser mes émotions me submergé, de plus que je sentais ma main me brûler. J’ai inspiré longuement. Bien, on ne devait pas resté là car ces gens pourraient revenir et je devais protéger April. Comme Lawrence le faisait pour moi. J’ suis revenu mettre ma main sur son épaule et je l’ai tiré vers la porte en lui faisait instinctivement signe de se taire. Idiot elle ne pouvait rien voir ! J’ai donc levé les yeux aux ciels et j’ai posé mon index sur ses lèvres pour ne pas qu’elle face de bruit. J’ai regardé dans le couloir, puis j’l’ai tiré vers une salle plus sécurisé. On a donc marché et une fois dans l’ascenseur, je l’ai poussé devant et j’ai choisi l’étage le plus bas. On allait s’en sortir.

- Excuse-moi. Mon ami est avec eux, il doit les protégés. C’est un homme très fort ce docteur Amandil. Moi je dois te sortir d’ici avant toute chose. Ha et je ne suis pas blessé non, j’ai disons… Rendus son arme inutilisable.

J’ai frotta la paume de ma main droite. Je n’aime pas être sans mon gant rien à faire, j’ai l’impression que tout ce que je touche va partir en fumée. C’est une sensation absolument horrible. La lumière de l’ascenseur vacilla un moment, puis l’appareil se bloqua d’un coup, manquant de me faire tomber au passage. Toutes les lumières s’éteignirent. Génial je n’aime pas être dans le noir complet ! Fichtre ! J’ai appuyé sur tous les boutons désespérément, avec ma main gauche. Mais rien. On était bloquer et dans le noir ! J’ai fixé April, je l’a voyais enfin distinguait si je puis dire. La pauvre, elle ne voyait jamais rien elle. Elle était toujours dans le noir complet. Je me suis mordu la lèvre. J’ai un peu peur du noir je l’admets. Je me suis donc approché d’elle et je l’ai tiré contre moi. Un câlin, donc.

- Je suis très tactile... Et il se peut que j’ai un peu peur du noir.

Pourquoi je lui disais ça moi ? Mon honneur était tout sauf sauve pour le coup ! J’étais quand même rassuré de savoir que j’avais quelqu’un avec moi. J’aime pas la solitude et dans le noir on se sent toujours seul. Je sais que ça peut paraître idiot, mais c’est comme ça. La solitude, je ne l’a connait que trop bien et elle m’angoisse. On était visiblement bloquer ici, en plus. La grande joie !


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