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Mr X était un scientifique de bien triste renommé.Voulant redorer son blason, il entreprit un nouveau projet. Rendre aux hommes la vie plus simple.
 
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Promenons nous au restaurant ( Suite ) - PV : William

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Lawrence Amandil
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Lawrence Amandil
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Mer 23 Nov - 18:05
Au détour d'une salle.

ft.


J'ai sourie, retenant un rire. Une fourchette, c'était confirmé ce garçon était à la fois naïf et vraiment adorable. Je me suis mordu la lèvre, il avait accepter mon invitation, c'était déjà un énorme pas en avant au vu de son estime de lui-même. J'ai mis ma main en poche en le suivant jusqu'à la caisse du magasin pour payer mon article et finalement sortir.

La pluie avait cesser, un vent doux me caressait la peau et j'ai pris une longue respiration. Ma promesse avait été balayer d'un revers et j'ai regarder William. Après tout ça en valait surement la peine, il y avait quelque chose en ce gosse. Je n'aurais su l'exprimer par des mots, mais il me semblait fondamentalement différent des autres jeunes que j'avais pris sous mon ailes. Bien entendu, j'avais pour objectif de lui rendre une meilleurs image de lui, mais comment dire. Ce n'était pas seulement pour lui que j'étais là. C'était confus, j'ai expiré comme pour chasser cette pensées de ma tête en l'instant.

Je lui ai sourie à nouveau et me suis mis en route vers le petit restaurant dont je lui avais parler, un endroit fort bien charmant où j'avais coutume de venir manger. J'ai regarder ma montre, il était peut-être un peu tôt, mais c'était bien meilleurs pour la santé de manger tôt, puis après tout juste un casse dalle serait convenu dans le pire des cas.

- Je sais qu'il est un peu tôt, mais on peut simplement se sustenter d'une pâtisserie là bas ? Ils font des dessert à se damnée !

Quelques pas encore et nous y étions, j'ai ouvert la porte et le serveur arriva vers moi tout sourire, un bras garçon que je connaissais aussi depuis quelques années. J'ai demander une table discrète, je ne voulais pas non plus mettre William mal à l'aise et nous sommes enfin parti nous asseoir. J'ai poser mon sac contenant mon article par terre et je me suis étirer les bras. J'avais encore les articulations un peu dur, mais c'était déjà mieux. J'ai ensuite soupiré. Bien le travail commençait donc. Premièrement, situer son estime de lui. A vu d'oeil je dirais assez bas...

- Bien William, tu es déjà venu manger dans ce genre d'endroit ? On c'est un peu mal compris tout à l'heure, quand je parlais de couvert c'était pour évoquer la nourriture. Donc fait toi plaisir et commande tout ce que tu veux d'accords ?

Je lui ai sourie en appuyant mon visage sur mes mains, il était adorable, mais j'allais surement avoir du travail avec lui. J'ai pris le menu à mon tours, leurs tiramisu au spéculos était grandiose, pour ne pas dire parfait.

Lawrence Amandil
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William O'Cahan
The nightmare
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The nightmare
Ven 25 Nov - 22:34
A la découverte des saveurs.


J’aurai pu partir.

J’aurai pu le laisser là et faire comme si de rien n’était pas, mais j’ai attendu sagement qu’il arrive, j’ai attendu sagement qu’il paye son article et j’ai attendu sagement qu’il commence à marcher pour lui emboîter le pas. Il n’arrêtait pas de sourire et je ne comprenais pas pourquoi, pourquoi il souriait autant ? Je regardai tout autour de moi, je regardai toutes ces personnes qui me regardait étrangement, j’avais cette impression qu’on me regardait, car je n’étais pas comme tous les autres, que je n’étais pas de ce monde.  Plus on avançait plus j’avais du mal à reconnaitre où nous étions, je crois même que je ne connaissais pas du tout, c’était bien étrange. Je me suis arrêté au moment où justement ce monsieur s’était arrêté.
Bon que faire là maintenant ? Fuir ou ne pas fuir ? Il était tôt ? Il est vrai que je n’avais ni montre, ni téléphone, je n’avais pas la notion du temps et c’était mon patron ou Beth qui me donnait l’heure quand j’étais chez Joshua sinon je ne le savais jamais. Je n’envisageais pas de prendre un téléphone j’en n’avais pas l’utilité. Des pâtisseries ? Je dois avouer qu’à part des brownies que j’ai mangé chez Joshua, je n’ai jamais mangé d’autres pâtisseries, ce n’était jamais dans mon programme trop occupé avec ce que je dois faire. Il souriait de nouveau à un jeune homme, il semblait connaître du monde, j’étais assez impressionné je dois l’avouer, je n’ai jamais vu quelqu’un dire autant bonjour, sourire et connaître de personne en si peu de temps, c’était le destin, était-ce comme un membre de la mafia ? Genre il connait tout le monde, car il est respecté ? Il n’avait pas l’air dangereux pourtant, je devrais faire attention il pourrait être dangereux, mais bon… comme un idiot je le suivais sans vraiment me méfier, enfin je me méfie, mais je le suis comme si c’était le Dieu en personne et qu’il avait raison, j’étais étrange et pourtant je savais que ce n’était pas bien ce que je faisais, mais je ne pouvais pas m’empêcher de le faire.

« …Eh bien pourquoi pas ? C’est mieux que rien…Je suppose ? »

Oui, je ne sais pas ce qui est bien ou non, un dessert c’est cool non ? Enfin c’est quoi spécifiquement un dessert hein ? Si je me souviens bien c’est ce qu’on prend après un repas, sauf que là on n’allait manger qu’un dessert, alors pourquoi on appelait ça un dessert ? Je ne sais pas.. Est-ce que je devrai lui demander ? Non, c’est bien inutile je suppose puis dans le pire des cas je m’en contre fou royalement dans un sens comme si ça allait changer la situation, puis bon un dessert reste un dessert après tout, qu’importe quand on le mange je pense.

On était vers un endroit assez discret, personne n’était vraiment présent je pouvais donc être à mon aise, je me suis demandé pourquoi il se mettait ici, alors qu’il y avait plein de table disponible et bien mieux placé pour lui, mais je n’allais pas m’en plaindre j’étais bien ici. Je me suis assis et je l’ai regardé pendant un moment et sa question me perturba. Est-ce que j’étais déjà venu ici ? Si je devais repenser aux dernières années je dirais non, car voilà, mais est-ce que je suis déjà venu ici étant petit ? Est-ce que je suis déjà venu dans un lieu comme ça ? je ne crois pas ou alors j’ai oublié, mais comment on pouvait oublier ce genre d’endroit ? Je suppose juste que je ne suis jamais venu et puis voilà.

Oh.
Moment gênant.


Je me suis gratté la joue et j’ai détourné le regard, comment avais-je pu confondre une telle chose ? Sérieusement comment j’ai pu croire qu’on allait m’offrir une fourchette ? Mais pourquoi on dit « couvert » au lieu de « Je t’offre juste des pâtisseries », c’était perturbant aussi ! Bon je suis peut-être un peu perdu… Je pouvais commander ce que je voulais ? Mais… J’ai regardé le truc en papier qui se nommait Menu et là.. QUE DES NOMS INCONNUS. OH MY GOD. Panique comment que j’allais faire ? Je ne connaissais rien, je ne comprenais rien, c’était quoi un bavarois ? C’est quoi une tarte tatin ? Han. J’ai refermé le menu comme si je venais de voir le pire mot de tous les temps. Comme si j’avais vu un visage familier qui allait m’attaquer.
Bon agis naturellement William répond à ses questions comme si tout était normal dans cet endroit, j’ai tripoté mes doigts sous la table et j’ai secoué la tête énergiquement en repensant à ce qu’il m’avait demandé.

« Euh.. non. Je ne suis jamais venu dans un endroit comme celui-ci. Ah donc on dit couvert pour parler de nourriture ? je pensais qu’on disait couvert pour les fourchettes et les couteaux et ainsi de suite, pardonnez-moi ma stupidité. »

J’ai osé regarder une dernière fois la carte, du bout des doigts, je l’ai ouvert et j’ai regardé, j’allais encore passer pour un idiot si j’osais demander, mais bon autant me lancer.

« Je suis navré de vous embêter… Mais je n’ai jamais rien mangé de tel.. C’est quoi un bavarois à la fraise ? Et euh un Tiraumisu ? »

My dieu. Je n’osais vraiment pas le regarder, je tripotais mes manches trois fois trop grandes pour moi et c’est tout ce que je faisais. Je ne pouvais pas le regarder, j’avais l’air si idiot Pampidou mon chou wesh tu danses, mais pourquoi j’ai accepté cette invitation, je devrai partir ouais.. Euh oui c’est une bonne idée.



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Lawrence Amandil
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Lun 28 Nov - 10:48
Au détour d'une salle.

ft.


J'ai sourie de coin, je ne voyais pas en quoi il se concéderait comme stupide ! On commence toujours pas ignorer un fait, avant de l'apprendre. Je l'ai regarder consulter timidement la carte des menus, comme ayant peur de faire ou de dire une erreur, je me suis mordue la lèvre en entendant sa question. J'avais tout à lui apprendre, et rien de tel qu'un vase vide pour faire l'analogie il est assez dur de remplir un vase déjà plein ! C'était parfait, si j'avais tout à lui faire découvrir autant commencer par les desserts. J'ai pris le menu et lui ai montré les différent dessert du doigt pour lui expliquer.

-Le tiramisu c'est un genre de crème vanille en général que l'on a napper sur un gâteau éponge imbibé d'un peu d'alcool le tout recouvert de poudre de chocolat, La boule de Berlin est une espèce de boule de pâtes cuite avec de la crème vanille dedans, hm le bavarois... Ha bha ça j'en sais fichtre rien tiens.

J'ai levé un sourcil intrigué, il est vrai que je n'étais pas très gâteau, don je n'avais pas tout essayer et donc je ne pouvais pas tout connaitre, j'ai sourie en le fixant tout content.

- Tu vois moi non plus je sais pas tout et ça n'a rien de stupide, donc ne t'imagine pas un instant que t'es question puissent m'embêter bien du contraire.

Je lui ai ébouriffer les cheveux en lui rendant son menu au passage. Je ne sais pas pourquoi j'avais toujours envie de passer ma main dans ces cheveux ils était très doux il faut dire, c'était comme toucher un petit bout de nuage, j'ai regarder le serveur et j'ai lever la main pour lui indiquer que l'on voulait passer commande. J'ai donc pris le fameux bavaroi-machin-saveur-fraise par pur curiosité et j'ai commander un café fort pour l'accompagné. J'ai ensuite fouillé dans ma poche pour toucher mon paquet du bout des doigts et j'ai vérifier que l'on était bien dans la parti fumeur du restaurant ( Je sais, mais en Belgique ça existe encore huhu ). J'ai donc sortie mon paquet et avant d'allumer quoi que se soit 'ai regarder William.

- Hum pardon, ça t'embête ?

Je n'avais pas fait attention si il avait commander ou quoi. D'ailleurs je ne savais même pas si il fumait lui même, je n’espérais pas ! Je sais que c'est l’hôpital qui ce fou de la charité, mais je ne supporterais pas qu'un de mes petits jeunes fument chercher pas c'est ma logique ! Ce qui venait à me demander ce que j'allais faire par après. C'est vrai en général les jeunes ils viennent d'eux même ou alors c'est suite à des bagarres de rues que je les rencontres, c'est bien la première fois que je vais une rencontre du genre et j'étais ma foie un peu perdu. Le plus logique aurait été de lui demander son numéro de téléphone ou de lui donner un genre de rendez-vous, mais il paraissait si ... Fragile oui je sais c'est dur à croire pour un Nightëel ! Je ne voulais pas le laissé tout seul en tout cas c'était une chose sûre. J'ai soupiré intérieurement, mais allons depuis quand j'avais des réactions si puéril moi ? J'ai à nouveau soupiré mais physiquement cette fois, je m'exaspérais tout seul.

- Hm j'y pense tu habites dans le coin ?
Lawrence Amandil
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William O'Cahan
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Ven 9 Déc - 2:24
A la découverte des saveurs.


Tu es trop naïf. Trop bête. Tu vas te faire avoir.

Ce sentiment. Je ne savais pas, c’était quoi, mais c’était gênant. J’ai suivi du regard chaque dessert qu’il montrait, en plus des explications. Le tiramisu... Alcool. Je crois qu’il faut éviter cela, on ne va pas s’attirer des ennuis. Le Bavarois m’attirait vraiment, mais ma surprise fut grande quand lui aussi m’expliqua qu’il ne savait pas ce que c’était. C’était étrange dans un sens, mais cela me rassura un minimum, je n’avais pas l’air si idiot que cela au final si même lui ne savait pas des choses, mais après entre ne pas savoir un truc et ne rien savoir, il y avait une grande différence, mais pour le moment cela allait. Il n’arrêtait pas de sourire, je ne comprenais vraiment pas ! Ce n’était pas agréable de ne pas savoir non ? il n’y avait pas de quoi sourire, sauf si cela l’amuse de ne pas savoir dans quel cas, ça serait étrange.

J’avais beau réfléchir, je me dis que c’était étrange qu’il soit aussi gentil. Qu’est-ce que ça pouvait lui apporter d’être si gentil avec les autres ? J’ai eu de nouveau un mouvement de recul quand il me toucha, quand il passa sa main dans mes cheveux, j’ai presque sursauté même. Je n’étais pas habitué à ce genre de contact si hum… Si doux ? J’ai soupiré et je me suis recoiffé. Je l’ai entendu commander le bavarois, il allait donc goûter ? Je l’ai regardé faire et je vis que le serveur me regardait. J’ai fait d’une toute petite voix que j’allais prendre comme lui un bavarois à la fraise. Comme ça s’il aimait j’allais pouvoir lui donner si jamais ce n’était pas mon cas. Je me suis gratté un peu le bras en entendent sa question. Il pouvait faire ce qu’il voulait je m’en fichais bien, ce n’était pas ça qu’il allait me déranger, cette odeur m’était commune, ce n’est pas comme si je n’avais pas l’habitude.

« Non ça ne me dérange pas. Vous pouvez faire ce que vous voulez et merci pour vos informations. »

Il venait de soupirer ? Je l’embête déjà ? Ça ne serait pas étonnant, peut-être même devrais-je partir pour éviter des ennuis ? Oui, mais j’ai tâté mon pantalon pour voir si j’avais mon portefeuille malheureusement ce n’était pas le cas… Je ne pouvais pas manger là comme ça sans, argent, je crois que j’irai voir avec le serveur, j’ai observé la table qui semblait être plus importante que tout ce qui nous entourait. Sa dernière question me crispa. Je ne pouvais pas donner l’adresse de Joshua comme ça, il m’hébergeait, c’était déjà bien je ne pouvais pas trop lui en demander non plus. J’ai osé un regard vers lui. Dans le coin ? On était un peu dans un endroit que je ne connaissais pas, alors sans doute que j’habitais dans le coin comme je pouvais ne pas l’être.

« Hum…J’habite o-..on va dire dans le quartier que personne ne veut venir. »

C’était plus simple ainsi.
C’était comme mettre une barrière.
Dire implicitement que je ne dirai pas où j’habite, je ne le dirai pas, même si la personne que j’avais en face était mon meilleur ami de tous les temps. Haha meilleur ami que de foutaise. J’ai regardé ce Lawrence encore une fois. Puis j’ai regardé le serveur qui nous apportait les fameux bavarois. Ils avaient une bonne tête je dirai, mais je n’avais pas le goût d’y goûter au final. Ce n’était pas l’heure. Oui mon ventre me hurlait que ce n’était pas l’heure de manger, qu’il était trop tôt et que si je mangeai j’allais finir mal. Que mon ventre allait se venger, que j’allais être puni pour cette affront. J’ai tout de même pris la cuillère qu’on nous avait apporté et je l’ai regardé pendant un moment, avant de finalement la poser et pousser légèrement mon assiette vers Lawrence non, je ne pouvais vraiment pas manger, rien que d’y penser mon ventre me dit stop. J’allais paraitre impoli, ingrat, monstrueux ou je ne sais quoi, mais je ne pouvais vraiment pas.

Pourtant c’est juste psychologique.

Tout n’était qu’une question de temps avant qu’il ne remarque l’inutilité de rester avec moi, alors autant couper court à tout ça. J’ai essayé de cacher mon visage avec mes cheveux et j’ai baissé la tête, j’avais un peu honte de ce que je faisais, pourtant découvrir le monde, les saveurs, tout ça… Ça me donnait envie, mais je ne pouvais tout bonnement pas le faire en dehors des heures de repas.

« Je suis navré. Je ne vais pas pouvoir manger. Je..je vais regarder le prix et je vais vous rembourser tout ceci promis. »

J’ai levé la tête, mais pour regarder mon assiette. Elle me donnait envie, c’était comme un appel, mais mon ventre me disait que non. Je ne pouvais pas faire ça. J’étais pitoyable, je ne pouvais toujours pas manger en dehors de mes heures de repas et il était vachement tôt, je ne sais même pas pourquoi j’ai accepté, j’ai commencé à gigoter sur ma chaise. J’étais nerveux. Oui très nerveux. C’était affreux cette sensation.

« Je suis vraiment désolé Monsieur, vous perdez votre temps je pense. »

Autant lui dire ce que je pense réellement, autant lui dire le fond de ma pensée, autant lui dire que je veux partir ? Que je ne veux pas qu’il ait d’ennuis. Déjà tous les jours je fais attention concernant Joshua, pour mon patron, pour Joseph, mais je ne voulais pas encore en créer un autre. Personne ne méritait d’être en danger à cause de ce que je suis, ce pourquoi j’ai été créé. Non, jamais.



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Dim 11 Déc - 20:12
Au détour d'une salle.

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Son acceptation me réjouis et j'en ai profité pour tiré un bon coup dessus histoire de me déstressé. Il habitait donc dans ce quartier. J'y suis assez souvent il faut dire, je profite pour essayer d’intégré un groupe où l'autre, repéré les jeunes que je pourrais changer. C'est là bas que j'avais décrocher mon fier titre de balafré même. Ce souvenir me fit sourire et me foutu des frissons dans tout le corps. J'ai chipoté à mon visage jusqu’à ce que j’entende sa prochaine réplique. Pas mangé ? Son " Monsieur " me fut rougir. Je me demandais quoi. Est ce que je l'intimidais ?

Il ne voulais peut-être pas me suivre, j'avais été trop vite. J'aurais du simplement lui demander son téléphone ! J'ai pourtant une marche à suivre ! D'abords m’intégrai, ensuite trouvé le bon jeune, parler plusieurs fois avec lui devenir ami, trouver le problème ET là je pouvais commencer mon travaillé ! Mais il est vrai que cette fois j'avais fait une rencontre plus particulière que d'habitude. J'ai froncé les sourcils me maudissant intérieurement.

- Je m'excuse, j'ai pour habitude de toujours vouloir aider le monde, un genre de syndrome du super-héro. Mais là j'ai été beaucoup trop vite, tu ne me connais pas, je trouve même très peu rassurant que tu m’aies suivis, il ne faut pas suivre les inconnu n'importe où voyons !  

J'étais réellement entrain de lui faire un mini cours anti-agression ? J'ai chipoté de nouveau mon visage de nouveau mal à l'aise. Je suis un idiot fini mais comme il en existe rarement des plus idiots ! Dire que je suis médecin, à ce demander comment j'ai eu mon diplôme ! J'ai à nouveau tiré sur ma clope de nouveau et j'ai vu le serveur arrivé avec nos dessert qui était pour ainsi dire magnifique ! J'ai soupiré en passant une main dans mes cheveux. J'allais devoir rattraper le coup si je ne voulais pas qu'il fuie à toute jambes là. J'ai regarder vers lui avec un semi-sourire.

- Pardon je suis un peu sur les nerfs j'ai eu une dur journée. Écoute il est important de mangé tu sais pour ta santé ! Tu es déjà si ... Enfin je voulais dire ! ... J'aimerais que tu deviennes un de mes petits jeunes !

Je me suis mordu ma lèvre. Mais quel con ! C'est sûre qu'en le mettant mal à l'aise j'allais arranger le coup pur génie que je suis ! J'ai retiré sur ma clope. Crétin fini que je suis ! Il allait surement comprendre de quoi je lui parle, ou tout du moins je l’espérais car sinon il allait vraiment finir par fuir ce qui me mettrait plus que mal.

- ce que je veux dire c'est . J'suis médecin tu comprends ? Te voir refuser de manger je m’inquiète pour toi c'est tout. J'ai pas mal de petit jeune comme je te disais que j'essaie de mettre dans le droit chemin tout ça.

J'ai voulu repoussé son assiette vers lui, mais ma chance magnifique me fit brader les muscles et mon bras ce contractant ainsi j'ai fais un faux mouvement et renversé l'assiette sur lui laissant qui plus est ma clope tombé sur la table. Génération malheur bonjour. Je me suis levé mort de honte et confus m'excusant à outrance ce qui attira un serveur vers nous qui m'aida a nettoyer, mais le pauvre William était déjà bien arranger avec de sale tache bien rouge, j'ai donc pris sa main et je l'ai trainer jusqu'au toilette pour avoir un peu de calme.

- Pardon je suis tellement maladroit, mes bras ont. Rha j'suis tellement désolé je gâche tout depuis tantôt pardon !
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William O'Cahan
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Mar 13 Déc - 3:14
A la découverte des saveurs.


Fuir, fuir, fuir.

Je ne sais pas ce qui m’a pris, je ne sais pas ce qui m’a pris de dire oui, ce qui m’a pris de lui refuser le plat d’un coup, maintenant il s’excusait comme s’il venait de faire la pire erreur de sa vie et voilà qu’il me disait que c’était inquiétant que je l’aie suivi ? Non, mais il comptait vraiment me faire du mal en vrai ? j’étais donc vraiment en danger ce n’était pas une blague, je devais m’inquiéter maintenant ou attendre encore un peu ? Il ne semblait pas si méchant pourtant, mais je sentais que quelque chose n’allait pas du coup, que quelque chose allait mal se passer, mais je ne savais pas quoi et tout se passa rapidement, ses excuses pour quelque chose qui n’était pas si grave, il était donc médecin, j’ai horreur des médecins, ils sont méchants habituellement, mais lui pourquoi il ne semblait pas l’être ? Il semblait gentil, mais avec ce qu’il venait de dire.

Je ne comprenais pas ce qu’il voulait dire par « tu es déjà si… », devenir un de ses petits jeunes ? Jamais de la vie, je tiens à ma vie et il ne semble pas vouloir lâcher prise. Pourquoi il voulait me mettre dans le droit chemin ? Hein, j’étais bien comme j’étais, j’avais un ami, un toit, un boulot, tout allait pour le mieux, je devais juste faire attention, je ne vois vraiment pas pourquoi il veut que je devienne un de ses jeunes.

« Ne vous excusez-pas… Enfin je veux dire ce n’est pas grave, mais… »

Tout d’un coup j’ai vu ses bras devenir étranges, oh non il va m’attaquer ? Mes tout ce que j’ai eu c’est du gâteau sur moi, toute une agitation autour de nous comme si tout allait s’effondrer, j’ai regardé mon pull blanc devenir rouge… Du sang ? Est-ce que je saignais ? Non, ça ne ressemblait pas à du sang, tant mieux... Quoi que ? Ah non c’est bon ça sentait la fraise je crois ?  Je n’étais pas sûr, sans même vraiment comprendre je me suis retrouvé avec lui dans les toilettes, encore des excuses, mais on était seuls, j’avais peur, il voulait quoi ? Seuls dans des toilettes, non, non et non. Je me suis reculé vivement pour me foutre contre un mur et j’ai levé la main avec la cuillère que j’avais encore en main de tantôt.

« Vous approchez pas, surtout pas… Restez loin. »

Oui, je menace avec une cuillère, règle numéro un > Tout deviendra une arme en ta possession.
Règle numéro deux tenir l’ennemi au loin pour établir une distance de sécurité.
Règle numéro trois penser à une stratégie pour éliminer l’ennemi.
Mais j’ai simplement laissé tomber la cuillère par terre, le regardant toujours au loin. Il s’excusait quand même était-ce vraiment la vérité ? Il ne voulait peut-être pas me faire de mal ? Mais je ne pouvais pas donner ma confiance si facilement, ce n’est pas une chose qui se fait. Je me suis approché, mais sans trop. J’ai regardé les lavabos et les grands miroirs, des choses que je n’avais jamais vu jusqu’à présent, mais je savais c’était quoi, dans les livres j’avais vu. Je me suis regardé dans le miroir. Je me suis approché et j’ai touché le reflet. Je ressemblais donc à ça ? Quel homme hideux que j’étais.
J’ai retiré mon haut en allumant l’eau du lavabo et je l’ai mis dedans. J’avais encore un t-shirt dessous qui avait été épargné de justesse. Il était tout aussi large que mon pull trop grand pour moi. J’ai mis l’eau hyper chaude et j’ai commencé à frotter fort mon pull.

« Ce n’est pas grave ça arrive, vous savez… Euh je crois ? C’est ma faute.. Mais je n’ai pas besoin d’être remis dans le droit chemin, je le suis déjà. »

Oui je pense l’être, je ne vois pas pourquoi je ne le serai pas ? C’est débile, mais c’est ainsi. L’eau était bouillante, mais je voulais vraiment faire partir la tâche, je prenais le savon dans la drôle de petite machine et j’en mettais beaucoup, beaucoup pour que ça parte. Entre deux je grattais mon cou super fort, je voulais faire partir cette tâche, mais ça me stressait. Je voyais de la fumer sortir du lavabo, Pampidou mon chou wesh tu danses j’espère que ça n’allait pas créer de problème, je me suis retourné vers Lawrence en sortant mes mains de l’eau.

« Ç…ça brûle Monsieur.. Mais mon pull, il faut que la tâche parte je ne peux pas sortir sans mon pull. Vraiment pas vous comprenez ?»

Mes bras. On voyait encore des cicatrices, ça commençait à se refermer, mais ça se voyait encore, j’étais maigre aussi, tellement maigre, mes mains rouges contrastaient avec ma peau maintenant. J’ai regardé ce médecin et au final je me suis reculé en me disant que je faisais une erreur, je me suis recollé au mur en disant « ne vous approchez pas plusieurs fois », c’était dangereux, dangereux. Où es-tu Josh ? William calme toi, tout ira bien. Calme toi. Respire. J’ai regardé l’eau coulé et mon pull dans cet endroit pourquoi ? Pourquoi ça m’arrive tout ça ?





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Mar 13 Déc - 3:42
Au détour d'une salle.

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Quelque chose se brisa en moi. Je n'avais pas pu bouger, je n'avais fait que le regarder sans vraiment comprendre. Ou plutôt si je comprenais, mais je refusais cette vérité. Son comportement était clair, plus que clair. J'avais mal dans la poitrine. Je me suis approcher pour fermer le robinet, ma main tremblait. J'étais si ... Il n'y avait pas de mot pour décrire ce que je ressentais en cette instant précis. J'ai regarder William, mon regardes devait en dire longs. Il c'était brûler. J'ai froncé les sourcils. Ces bras ... Cette façon de percevoir son reflet. Chacun de ces mots avait profondément ancré cette douleur en moi.

Je ne pouvais retenir mes gestes. Je me suis avancer vers lui calmement et je l'ai serré dans mes bras. J'ai fait de mon mieux pour paraître doux, pour ne pas lui faire peur. Si seulement, je ne voulais pas l'effrayer ! Jamais ! J'ai finalement reculé en soupirant la larme à l'oeil. J'ai tourné le dos et j'ai sorti son pull du lavabo, la tache ne partirait pas c'était certain, même avec de la javel... J'ai mordu ma lèvre. J'ai regarder William, le temps d'une seconde et j'ai murmuré.

- Ne pars pas je t'en prie, je reviens.

Je suis sorti des toilettes et je suis allé près de Brandon, un de mes anciens jeunes. Je lui ai brièvement expliqué que j'avais besoin d'un pull en urgence et qu'il ne devait pas me posé de question. Ce dernier me sourie avec pas mal de sous-entendu, mais cela changea vite quand il perçus mon regard. Je n'attendis pas plus d'une minute avant qu'il m'en donne un simple gris qu'il avait du porter avant de venir, je l'ai remercier et je suis retourné dans les toilettes. Je me suis accroupi pour paraître moins grand et je l'ai donner à William. Sans un mot, après quoi j'ai essoré son pull comme je pouvais, j'allais le reprendre avec moi, peut-être que je pourrais le rattrapé avec de la teinture ? Au moins il ne serait pas à jeter... Mais rien à faire je ne pouvais penser à autre chose, mes muscles se bradant jusqu'à leurs limite, j'ai explosé mon poing dans le miroir. J'avais encore la main qui tremble, mais ça m'avait un minimum calmé. J'ai soupiré et j'ai fixé William, quel con j'allais lui faire encore plus peur ! J'ai détourné les yeux en fronçant les sourcils.

- Je veux pas savoir qui t'a fait ça. Mais crois moi ça n'arrivera plus.

J'étais tellement en colère. Je n'arrivais même pas à comprendre pourquoi ! J'étais toujours protecteur avec mes jeunes, mais là c'était bien au dessus de mes habitudes ! Je suis une personne très calme, très posé, c'est justement ma force par rapport au jeune, je gagne facilement leurs confiances et je règle les problèmes passivement, du moins tant que je le peux. J'ai soupiré, y avais bien une réponse encore une fois à tout ça. Mais je refusais que ce soit ça. Impossible !

- Pardon ... Je ne voulais pas t'effrayer William ... C'est juste que ...

Je me suis mordu la lèvre et j'ai pris mon courage à deux mains pour lui faire face.

- Je supporte pas l'idée même qu'on puisse te faire du mal.

Je l'avais regarder droit dans les yeux, je n'étais pas dupe. Ce n'étais pas juste de la violence, pour réagir ainsi je ne pouvais même pas imaginer les années de traitements qu'il avait du subir. J'ai serré le poing, je ne devais pas y penser où j'allais cassé un autre miroir. Et accessoirement un morceau du mur aussi ... Mon jeune avait du aider car aucun membre du personnelle n'avait suivit mon geste de mécontentement. Je me suis mordu la lèvre te j'ai fouillé dans ma poche pour lui tendre un papier, en restant toute fois à bonne distance pour ne pas l'effrayer plus.

- Mon numéro et mon adresse. Si ... Si ça va pas tu peux m’appelais ou venir à n'importe quel heure du jour ou de la nuit, la clé est caché dans le pot de fleure à droite de ma porte, si je suis au boulot tu n'as qu'à faire comme chez toi, ok ?

J'ai baissé les yeux honteux.

- J'ai du te faire peur, mais crois moi je ne te ferais jamais aucun mal ! Je suis médecin ! Ma passion, ma vie je la consacre a aider les gens du mieux que je le puisse ! ... S'il te plais ... J'ten prie accepte le ... Juste au cas où ? ...



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Lawrence Amandil
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William O'Cahan
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Mar 13 Déc - 13:53
A la découverte des saveurs.


Disparais. Disparais. Disparais.

J’avais peur. Réellement peur. Nous autres nightëel on peut ressentir la peur des autres, on en oublie presque la nôtre, mais là actuellement je n’étais pas dupe. Je savais que cette peur venait de moi. Rien que de moi. J’ai suivi du regard les gestes de ce médecin, je l’ai regardé s’approcher, j’ai voulu me tasser encore plus contre le mur. Disparaitre, encore et encore. Qu’on ne me voit plus, que je ne devienne que poussière. J’ai cligné des yeux, sans même me rendre compte, il me prenait dans ses bras. Je ne voulais pas. Non. Non. Non. Laisse-moi, tu me fais peur, laisse-moi. Je t’en supplie. Eloigne-toi. Je tremblais, je crois que oui, je tremblais. Je ne réagissais pas, j’avais trop peur.
J’avais mal au ventre, j’avais envie de m’arracher la peau là où il m’avait touché. C’était affreux cette sensation. Je ne… je ne supporte vraiment pas. Il s’était reculé, je respirai enfin. Quand est-ce que j’avais arrêté de respirer d’ailleurs ? Je ne sais pas. Je ne sais plus. Le temps d’une seconde j’ai croisé son regard, ne pas partir ? Revenir ? Quand je le vis sortir, je me suis précipité vers la porte, j’ai regardé autour de moi, non je ne pouvais pas sortir, pas comme ça ce n’était pas possible, mais je ne voulais pas rester ici, je voulais partir au loin. J’ai regardé mes avant-bras, je ne pouvais pas sortir ainsi, tout le monde va me regarder, je ne veux pas. J’ai refermé la porte en le voyant revenir, je me suis remis à ma place initiale, contre le mur, je m’étais foutu assis, je tenais mes bras comme si je tenais ma vie entre eux.

Un pull ?
Il venait vraiment de me ramener un pull ? Je l’ai pris la main tremblante, mais je n’osais pas le mettre, était-ce un piège encore une fois ? Un piège pour m’avoir plus facilement ? Je ne voulais pas essayer. Je ne veux pas me faire avoir encore une fois. Le miroir qui se brisa me fit sursauter encore plus... Il était dangereux, oui très dangereux… Mon regard recroisa de nouveau le sien. J’en avais lâché le pull, je m’étais enfoncé encore plus dans entre le mur. J’allais fusionner avec si ça continue. Je ne le comprenais pas, on ne se connaissait pas, comment il pouvait trouver ça insupportable qu’on me fasse du mal ? Puis de toute façon je suis habitué c’est devenu un quotidien. Ce n’était qu’un médecin après tout. J’ai ramassé le pull, même si je ne lui faisais pas confiance, le fait qu’il voit mes bras ne m’enchantais pas vraiment. Je l’ai enfilé vite fait. J’ai regardé le papier qu’il me tendait. J’ai tendu légèrement ma main, le puis-je vraiment ? Non.

J’ai repris ma main vers moi, je les ai cachés dans mes manches. Je l’ai observé pendant un moment.

« Je n’ai pas de téléphone. »

Autant lui dire la vérité. Je me suis approché légèrement, mon corps faisait les choses tout seul. Était-ce vrai ? il ne me ferait jamais de mal ? Il n’essayait pas de mentir ? Il voulait vraiment m’aider ? Je n’arrive pas à y croire, je n’y crois pas, quatorze ans qu’on me ment, ce n’est pas possible que soudainement des gens décident de bien m’aimer, de m’aider. Joshua. Mon patron, ils étaient gentils, ils me comprenaient comme moi j’arrivais à les comprendre, mais était-ce vraiment le cas de cet homme ?

« C’est vrai ? Vous ne mentez pas ? Vous n’êtes pas un méchant médecin ? »

Je me suis encore rapproché, doucement, je le regardai. Ma main tremblait toujours, mais j’ai osé prendre le papier. Son numéro n’allait pas aider. Puis son adresse je vais me perdre jamais j’irai le voir. Je me suis gratté le cou, mais mes mains me faisaient vraiment mal, je les regardai, j’avais honte. Mon pull ne pouvait pas être récupéré, j’avais le pull d’un inconnu, j’étais avec un médecin à demi dangereux. Mais mon corps bougea tout seul une nouvelle fois, quelque chose me disait que je pouvais lui faire confiance, mais j’avais peur. Je ne sais pas comment c’était possible, mais j’avais atterrie dans ses bras, je l’ai serré doucement contre moi, comme il l’avait fait tantôt, mon corps tremblait je le sentais bien, mais je voulais juste…juste une fois ? Mais je recula bien vite en lâchant le papier et je me suis éloigné à la vitesse de la lumière.

« Non non… Je ne vous crois pas, les médecins… Ils sont affreux. Ils veulent vous faire du mal tout le temps, même quand ils disent vouloir vous guérir... Ce n’est pas vrai…vous n’êtes pas comme ça ? Non, non ce n’est pas vrai vous l’êtes… Mais pourquoi ma conscience me dit non ? »

J’ai regardé mes mains une nouvelle fois, j’ai commencé à gratter ma main gauche aussi fort que je le pouvais, je voulais m’arracher la peau, elle était sale, vraiment sale. Hideuse. Elle devait disparaitre Meurs meurs William, meurs.. Han aidez-moi… Je suis quelqu’un de mauvais, de vraiment mauvais, je fais le mal autour de moi. Ils me l’ont dit. Je suis un monstre.

« Disparaitre, faut disparaitre. »

Je disais ça plus pour moi que pour lui, d’ailleurs je ne voyais plus que mes mains, je grattais, grattais, grattais, il faut que ça disparaisse, que plus rien ne soit apparent. Je me suis mis à genoux sur le sol, tout en continuant de gratter.

« Je suis… désolé. Tellement désolé… Je ne… je ne voulais pas Monsieur, je voulais pas vous mettre en colère, je ne voulais pas pardon pardon, pardonnez-moi s’il vous plait, je suis méchant, pardon. »

Que je disparaisse bordel.
J’aurai dû partir, je n’aurai pas dû attendre, je suis un idiot, idiot, idiot, une sale expérience ratée, c’est tout ce que je suis.




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Mar 13 Déc - 15:22
Au détour d'une salle.

ft.


Je le sentais pris entre deux idées. Il avait peur c'était certain, mais alors pourquoi c'était-il rapprocher de moi ? Pourquoi me prendre ainsi dans ses bras, ce contact m’emplis d'une sensation indescriptible. Une nouvelle fois son instinct le fit reculer, il s’excusait, mâchant tout un tas de mot. J'ai soupiré, dans quel merdier j'avais encore foutus les pieds, moi ? Je me suis baissé pour reprendre le papier qu'il avait laissé tomber, ces paroles me donnait une idée assez clair des choses qu'on avait pu lui faire. Ainsi lui dire que je suis médecin n'avait en rien aider à la situation. Je me suis mis calmement accroupie en face de lui et j'ai pris sa main pour ne plus qu'il se gratte. Elle était rouge, brûler au deuxième degré, j'ai pris son autre main pur en vérifier l'état, c'était la même. Je suis rester ainsi une demi seconde à lui fixé les mains en réfléchissant. Il c'était gratter à ce faire saigné la paume, ce gosse.


- Tu t'es brûler avec l'eau chaude, tu vas avoir des ampoules... Il faudrait mettre de la crème dessus... Hm je dois en avoir dans mon sac. * j'ai soupiré * Et je t'en supplie, ARRÊTE de t'excuser, ça me met hors de moi ! Tu n'es coupable de rien William. Te voir ainsi t'excuser de chose aussi futile me blesse, tu n'as rien fait de mal. J'ai été maladroit à ton égare agissant sans te connaitre, si quelqu'un doit s'excuser c'est moi !


J'ai sentie une douleur dans la main gauche et je l'ai lâcher. Je saignais. J'avais du me couper avec les morceaux du mur ou du miroir, imbécile que j'étais. J'ai lécher ma main et je me suis relevé, non sans lui avoir rendu le papier avant. J'ai fouillé dans ma poche un instant, en sortant un mouchoir en tissus propre que j'ai enroulé autours de ma main tout en soupirant une nouvelle fois. J'ai fixé le mur, je m'étais vraiment emporté comme un crétin... Si le boulot apprenait ça ! C'est pas un simple changement de service que j'allais me prendre mais une rétrogradation ! Et croyez moi sur parole, j'ai pas la tronche d'un infirmier ! Je me suis frotter le visage. J'allais devoir reprendre mon calme, qui plus est que mes bras commençaient à me faire mal à force de ce brader ainsi, et je suis à peu près certain que si cette chose sort de mon bras William ce barrerait en courant, pull ou sans pull. J'ai donc frotter mon bras gauche pestant contre moi même. Une fois calmer, ou tout une moins du mieux que je le pu, je me suis à nouveau tourné et accroupie en face de William, non sans un soupire.

- Écoute, je sais que j'ai pas vraiment la figure rassurante, je sais que je fais assez peur au physique et que le fait d'être médecin, n'aidera pas pour une fois. Mais tu DOIS me croire, quand je te dis que je ne te ferais aucun mal. Après tout, pourquoi je t'en ferais ? Je t'ai amené ici pour mieux te connaître, c'était maladroit je l'admets et ma demande était tout aussi incongrue. Mais j'ai décider, malgré toi, que tu serais un de mes petits jeunes. C'est même un peu plus particulier que ça, mais je ne vais pas parler de chose que moi même je ne suis pas en mesure de comprendre. Tout ça pour dire. Fait moi confiance, juste un peu, le temps que je puisse arranger mes bêtises.


Je devais avoir l'air mi-désespérer mi-rassurant. J'avais réellement besoin, oui on a dépasser le stade de l'envie depuis un moment, qu'il me prête sa confiance. Je pouvais encore arranger ça ! J'allais simplement le laisser ce calmer et ce rhabillé, j'allais commander le dessert à emporté et l'emmené chez moi pour arranger ces mains, c'était simple. Certes le mieux serait de le soigné ici et de le laisser partir, mais ... Je ne pouvais me résoudre à le laissé, quand bien même c'était la meilleure solution. Elle me blessait... Je me suis mordu la lèvre, c'était profondément égoïste de ma part !

- Écoute, soit je soigne tes mains ici et je pars, tu n'entendras pas parler de moi sauf si tu as besoin d'aide, soit ... * soupire * j'aimerais arranger les choses et t’invite chez moi pour soigné ça et te faire comprendre que je suis désoler, le plus sincèrement du monde.

Je me forçais à le regarder dans les yeux, pour ne voir son corps, mais même ces yeux brillait d'une peur qui me brûlait le bras. Si j'écoutais mon instinct, j'vous assure qu'il y aurait des morts. J'ai mordu ma lèvre et je me suis relevé pour lui tourner le dos encore une fois, massant mon bras gauche. Putain de merde j'pouvais pas être un simple humain, non ? C'était bien la première fois que je regrettais mon acte passé. La première fois que je m'en voulais d'avoir cette carrure, je m'en voulais de l'effrayer ainsi.


Lawrence Amandil
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Mar 13 Déc - 17:47
A la découverte des saveurs.


Petit con.

Mon cœur me faisait tellement mal, tellement. J’avais l’impression qu’on lui donnait des coups de marteau pour le broyer, le casser en mille morceaux. Le briser pour qu’il arrête de battre, que mon corps périsse tout de suite. Que plus rien ne reste, plus rien du tout, qu’un tas de cendre qui virevoltera au vent. Je voulais me reculer quand il me prit les mains, je le voulais tellement, j’essayais, mais sans grande conviction.

Une simple coquille vide.

Le mettre hors de lui. Il était méchant. C’était ma faute s’il était comme ça, je le sais bien, il ne peut pas le nier, je ne suis pas bête non plus, il est odieux de faire ça, ce n’est pas gentil, c’est méchant. Il est méchant. Quel homme. Ahaha. Non William il n’y a que toi qui est méchant actuellement un homme qui ne pense qu’à lui et qui ne réfléchit pas au mal qu’il fait autour de lui. J’ai regardé mes mains toutes rouges, j’étais donc brûlé ? J’aurai dû verser l’eau sur tout mon corps, le massacrer, le détruire petit à petit, il serait vite partie en éclat. J’ai relevé mon regard vers lui, il saignait ? Oh non, ce n’était pas bien, ce n’est pas bien pourquoi, il a fait ça. Pourquoi il a frappé dans ce miroir. Pourquoi il a fait une telle chose ? C’était complètement stupide, ce n’est pas bien. J’ai tourné légèrement ma tête vers le miroir brisé.

Comme son âme.

Je l’ai regardé de nouveau, j’ai simplement sourit. Ouh abandon. Il disait ne vouloir me faire aucun mal, mais comment pourrai-je être sûr à cent pour cent qu’il ne fera pas une telle chose ? Je suis sûr d’une chose, c’est que je ne peux pas donner ma confiance comme ça malgré tout ce qu’il dira ce n’est pas une bonne idée, je faisais confiance à ma mère à une époque et au final je me suis retrouvé pendant quatorze ans tout seul sans parents, sans familles, sans amis à devoir survivre. Je ne sais même pas pourquoi je me suis battu pour vivre, tout aurait été plus simple si je m’étais laissé mourir comme le fardeau que j’étais.

« Ce n’est pas votre faute Monsieur.. Vraiment pas votre faute. »

J’ai de nouveau eu un élan de stupidité et je suis venu prendre sa main blessée et je l’ai regardé pendant un moment sans rien dire, il s’était blessé, mais tout ce qu’il voulait c’était me soigner moi ? Ce n’était pourtant pas important. J’ai retenu ce que m’avait appris un homme gentil lui. J’ai enlevé le mouchoir et j’ai approché sa main vers ma bouche et j’ai soufflé doucement dessus. Toute la douleur, toute la peine allait partir comme ça. Ça a toujours marché pour moi. (Nous sommes d’accord qu’en réalité le gars lui donnait juste un sédatif hein, mais naïveté oblige).
J’ai remis son mouchoir comme il l’avait mis avant.

« Soignez-vous d’abord Monsieur, vous saignez. C’est grave. Mais avec ça, vous allez avoir moins mal. »

Je parlais du souffle magique. J’ai reculé de nouveau et j’ai tourné la tête encore une fois près du miroir et je m’en suis approché. J’ai passé ma main dessus, tout doucement, sans appuyer et je me suis fixé, je faisais peur. Je me suis retourné, il pensait qu’il me faisait peur à cause de son physique ? Loin de là, je n’avais pas peur de ça. Venir chez lui ? Je ne sais pas si c’était une bonne idée, mais ma conscience me suppliait d’y aller pour me faire pardonner de l’avoir blessé implicitement. Je me suis gratté le cou, cachant mes mains dans les manches du haut qu’on venait de me prêter. J’ai secoué la tête, je ne pouvais pas, mais c’était juste la bonne conscience je suppose ?

« Ce n’est pas votre physique qui me fait peur Monsieur. Non, ce n’est pas ça. Je…je… je v-veux bien vous suivre chez vous. »

Pampidou mon chou wesh tu danses je me disais que cette phrase ne sonnait pas comme il fallait quelque chose clochait qui invite des personnes inconnues chez eux ? J’ai secoué la tête ce n’était pas le moment de se poser des questions, je devais agir, je ne pouvais pas faire autrement, je ne pouvais tout simplement pas le laisser comme ça, il semblait réellement gentil au final, il s’en voulait tellement, alors qu’il n’y était tout bonnement pour rien dans cette histoire. J’étais un peu triste de l’avoir mis en colère, de l’avoir blessé, de l’avoir rendu si mal, alors qu’il voulait juste être gentil. Oui juste gentil ça se voit pourquoi il s’attarderait avec moi sinon ? Il est un peu comme Joshua et mon patron, il a fait attention à moi.

Il sait que j’existe.

Je me suis approché par derrière et j’ai pris le bas de son t-shirt dans mes mains en baissant la tête. On pouvait sortir, mais je ne voulais pas qu’on me voit, je ne voulais pas qu’on sache que je suis ici, je ne veux pas qu’on me voit dans cet état et je ne veux pas lui attirer des ennuis, alors qu’il n’a rien fait de méchant, je ne veux pas gâcher la vie de quelqu’un encore une fois.

« …Je vais essayer de vous faire confiance, mais je ne vous promets rien Monsieur... J’espère que vous ne me mentez pas… Que vous voulez vraiment m’aider... Je. C’est égoïste je le sais, mais je ne veux plus souffrir, je veux juste tout oublier. »

Je tremblais encore et au fur à mesure que je parlais j'avais perdu de ma voix, j'avais fini par murmuré ses phrases pour laisser planer un silence qui me convenait parfaitement, je ne voulais vraiment pas qu'il ait d'ennuis, je voulais sortir d'ici et ne plus jamais revenir, je voulais oublier tout ceci.

«J'ai mal Monsieur, très mal..»

Mes mains me brûlaient vraiment. J'avais tellement mal maintenant, la douleur venait toujours après. D’habitude je peux encaisser, mais les brûlures, on ne m'a pas appris à gérer la douleur d'une brûlure.




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