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Mr X était un scientifique de bien triste renommé.Voulant redorer son blason, il entreprit un nouveau projet. Rendre aux hommes la vie plus simple.
 
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Rencontre hasardeuse.

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Golan L. Grey
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Golan L. Grey
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Sam 30 Juin - 17:23

ft. Rouquemoute

Golan commence à comprendre que Luukas lui ressemble, mais il se trouve encore des excuses. Pour sa soeur et Celui dont on ne doit pas prononcer le nom ça reste à venir.

Rencontre hasardeuse.

C’était d’un triste. J’étais assez à un café, le regard un peu vide, habillé d’un de mes habituelles sweat de couleur rose flash et d’un pantalon mauve pastel assortie. Je m’étais attaché les cheveux et posé devant moi, ce tenait toujours mon verre de soda qui n’était plus du tout froid depuis le temps. Je n’arrêtais pas de me retournée le cerveau. Alfredo était venu me trouvée plutôt dans la journée et sa nouvelle m’avait fait l’effet d’une sacrée gifle. Pourtant lui, ne semblait que plus expressif, voir plus humain ? Si on peut le dire d’un Cumael, oui il avait carrément évolué niveau humanité. Et cela me troublait, il aurait du s’enfoncer dans ces vices et sa méfiances, d’ailleurs il prêtant le faire. Mais je sais qu’il c’est rapproché de son frère slash colocataire avec cet évènement. Je n’avais pas pu le prédire, sans doute car mon cerveau était encombré de pensés tournée vers mon nouveau patient. Normalement je sais faire la part des choses, le métier obliger, et en dehors d’Al et de mon frère, je n’ai aucun affecte avec mes patients. Mais cette fois quelques choses sembles différents.

Cela devait faire deux bonnes heures que j’étais là, bras croisé, sourcils froncé, me retournant le cerveau, je ne voyais pas quoi. Pourquoi il m’inspirait de la sympathie ? Comme si je le connaissais ou qu’il faisait partie de mon cercle intime. C’était accablant ! J’ai soupiré en rejetant la tête en arrière. Tout ça me fatiguais plus qu’autre chose. J’avais pris quelques notes avec moi, histoire de ne pas rester à rien faire. Les papiers étaient étaler près de mon verre. Des dossiers de patients. J’en avais cinq qui venaient de manière régulière, deux dont je n’avais plus de nouvelle et Alfredo. Je devais d’ailleurs pensé à tiré son jeune frère par la peau du cou à sa séance car il faisait partie des deux absent. Je n’aime pas qu’on ignore mes rendez-vous, ça me fait perdre mon temps ! J’étais déjà assez dans la bêtise ! Sérieusement Luukas m’occupait tellement l’esprit que quand Alfredo m’avait demander quoi faire, je lui avait répondu de ce bourré de glace jusqu’au dégout puis de revenir me parler quand il en aurait marre. Le pire c’est que je suis intimement persuadé qu’il le fait. Il est incapable de désobéir à un ordre directe.

Revenant à mes fiches, chipotant ma paille, j’essayais de trouvé des stratégies pour lui faire perdre son complexe. J’étais sûr de moi sur un point. Pour oublié une personne, il faut une autre personne. Un substitue dévorant. Comment je le sais ? Aller comprendre. Je le sais c’est tout. Et je n’essayais pas de comprendre plus l’origine de mon idée, car elle ne faisait que me mettre la boule à la gorge, ce qui est peu agréable. J’ai finalement pris mon verre pour en boire une bonne gorgée. C’était tiède ce qui me fit grimacer. J’ai ensuite repris le dossier d’un ancien patient, il avait fini par être arrêter et condamné avant que je ne puisse juguler son problème. Une de mes plus grand honte, je dois dire, professionnellement. Il n’arrêtait pas de suivre son ex à la trace, de manière compulsif, notant ses déplacements, ces activités. C’était presque drôle, car ça me renvoyais à mon propre comportement. Après tout, j’avais emménager en face de mon propre ex-copain, dans le but de surveillé son cas, c’était une motivation différente, il est amnésique, je ne voudrais pas que l’autre idiot patenté face une bourde qui le plonge dans une intense dépression.

J’ai reposé le dossier sur la table d’un geste las, soupirant toute ma peine et mon ennuis quand la serveuse revint vers moi les joues rouges. Elle n’est pas attiré par moi, mais depuis que je viens elle se force à ne pas me regarder directement et se pince les lèvres comme retenant sa question. C’est presque drôle, que je suis très habituer à ce comportement. J’ai porté la main à ma balafre, feintant un automatisme pour voir sa réaction. Elle rougis, c’est gagné. J’ai sourie tout charmeur que je suis et je lui ai recommander un verre, le mien étant tiède. Puis je me suis relevé un peu pour lui dire à l’oreille à quel point je trouvais ça impolie sa façon de me dévisagé comme un montre de foire. De l’extérieur on aurait pu croire que je venais de lui confessé âme et amour car elle rougit de façon presque inquiétant avant de repartir aussi vite. J’ai sourie amusé et j’ai repris mon verre mordillant ma paille fier de moi.

Golan L. Grey
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Luukas Karjalainen
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Dim 1 Juil - 22:00
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Je suis perdu je le sais. Je suis réellement perdu et ça… Personne ne va pouvoir m’aider même pas Golan.

Quelques heures avant tous les évènements.


Chercher quelqu’un qui m’aidera.
Chercher quelqu’un qui pourra m’aider à oublier mon frère pendant un court instant.

J’y avais pensé. Vraiment. Je me disais que si je trouvais la solution ça serait merveilleux, je serais le meilleur du meilleur, mais si ce n’était pas le cas ça ne va pas être super super cool. Je n’avais donc pas réellement trouvé une personne, bien que je me disse que Monsieur Grey allait être déçu, je n’arrêtais pas de penser qu’à lui encore et encore, je fixais même une photo de mon frère, je le fixais comme si Monsieur Grey était à côté de lui, je m’imaginais compter les différences pour me dire que ce dernier n’était pas comme mon frère, mais malgré les quelques différences physiques, ils avaient aussi des similitudes au niveau du caractère et je dois bien avouer que c’était ça le plus perturbant, je ne savais pas comment je pouvais agir, je ne savais pas comment je pouvais lui dire qu’il ressemblait à mon frère, j’avais décidé de revenir à une séance juste histoire que je puisse enfin trouver des solutions à des problèmes, mais je ne sais même pas si je vais y arriver.

Je m’étais habillé rapidement un pull a capuche rouge limite bordeaux, un jean troué aux genoux noir, des bottes noires, mon collier, j’avais laissé de côté mon chapeau que j’abordais tout le temps, pour mettre un bonnet, j’avais pris mon argent et je m’étais dit que ce n’était pas en étant chez moi que j’allais trouver une passion dévorante, tant pis pour la personne ça sera une activité, c’est moins prise de tête et du moment que ça occupe l’esprit ça revient au même j’ai envie de dire.  C’est pour ça que j’étais sorti. Je me baladais tranquillement entre les rues et les magasins sans vraiment porter intérêt à quoi que ce soit, c’est en relevant mon regard dix minutes plus tard que j’ai remarqué que j’étais devant l’endroit où Monsieur Grey tenait ses séances, ça faisait presque peur qu’est-ce que je faisais là et comment j’avais atterri ici ? Bordel. J’ai finalement fait demi tour, je devais boire. Oui boire pour oublier mes soucis, c’est ce que je savais faire de mieux. C’était tout puis voilà. Je traversais les rues tranquillement de nouveau, alors que je passais devant un café pour me diriger vers le bar j’ai vu quelque chose qui attira mon regard. Un truc rose plus précisément, qui ressemblait vachement à quelqu’un que je connaissais, mais qui ? Déjà qu’est-ce que cette personne a fait à cette fille pour qu’elle soit aussi rouge ? En fronçant les sourcils, en plissant un peu les yeux j’ai reconnu Golan. Bordel de merde, mais qu’est-ce qu’il fout là ? Non plutôt qu’est-ce que je fous là et pourquoi je me sens énervé contre cette fille d’un coup ? Quoi genre elle a enfin un copain, du coup elle va le hurler à tout le monde ? Pff.

Puis j’ai haussé les épaules. Il était tout seul et si j’allais le voir ? Genre lui dire que sa connerie de trouver quelqu’un ne marchait pas ? Je pense que je pourrai faire ça et puis c’est tout puis bon j’ai vraiment soif et les prix sont raisonnables, sans doute plus raisonnable qu’un verre d’alcool.  Je suis alors rentré, me rapprochant sans regarder autour de moi voir s’il y avait une table de libre pour aller tout droit vers ce Monsieur rose flashy, ça changeait de la toute première fois que je l’avais vu. Nous nous étions vu qu’une fois et me voici entrain de me dire qu’il avait changé de look radicalement, mais un look aussi vif.. Je connaissais ça.
Une fois arrivé devant lui je suis resté bloquer une minute, qu’est-ce que je pouvais dire maintenant ? J’étais perdu, je ne me sentais pas vraiment capable de dire autre chose que pardon de vous avoir vu à travers la vitre, mais voilà. Puis j’ai secoué la tête, je devais trouver une parade.

« Eh bien… Bonjour Monsieur Grey je ne pensais pas vous trouver dans un tel endroit. »

Luukas, c’est tellement nul. Même un enfant remarquerait que tu es complètement perdu, tu ne peux pas faire ça, tu ne peux pas agir ainsi et sortir ce genre de phrase comme si c’était normal, c’est tellement pitoyable.

« Euh je me baladais et il me semblait connaître euh… Ce pull si rose, mais finalement je me suis trompé… Et ce n’est pas la personne que je pensais haha… Je peux m’asseoir si ça ne vous dérange pas ? »

Non, mais d’un côté c’est vrai pendant une seconde une idée m’était venue, pendant une seconde j’en ai oublié la logique, mais bien vite c’était revenu. Pff, je crains vraiment on dirait un ado qui va à un entretien d’embauche pour la première fois et qu’il a oublié qu’il devait dire qu’il était là pour bosser. Je me suis gratté le cou, le souriant légèrement.

Luukas Karjalainen
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Mar 3 Juil - 21:18

ft. Rouquemoute

Golan commence à comprendre que Luukas lui ressemble, mais il se trouve encore des excuses. Pour sa soeur et Celui dont on ne doit pas prononcer le nom ça reste à venir.

Rencontre hasardeuse.

Je ne parvenais pas à me concentré. Fixant mes dossier presque avec dépits, dans l’espoir qu’une idée fleurisse dans ma caboche. A force de me concentrer, je pouvais presque distingué une voix qui me parlais. J’ai soudain ouvert les yeux. Une voix ? J’ai tendu la tête en arrière pour voir d’où venait cette voix franchement familière, et surpris je me suis redressés sur ma chaise pour le regarde plus franchement. Luukas. J’ai battus des cils un instant bloqué, puis je me suis repris. C’était un hasard. Un drôle de hasard, mais un hasard quand même. J’ai rassembler les fichier ouvert devant moi pour les refermé. Je l’ai ensuite invité à s’asseoir, aller comprendre pourquoi. Je mets un point d’honneur à ne pas mélanger vie privé et vie professionnelle. Et au vu de mon invitation, mes principes s’envolaient bien loin. J’essayais de me convaincre que c’était comme pour une séance, que je prendrais mon air détacher. Mais le costume joue pour beaucoup là dedans. En y repensant il doit être en effet, pas mal surpris de me voir habillé ainsi. J’ai tiré un peu sur le col de mon pull en effet très rose.

- Il est vrai que j’entretient un décalage assez marquant entre mon boulot et ma vie privé.

Je lui ai sourie, sans réellement réaliser que j’avais parler à voix haute. Parler à mes patients en dehors des heures de travails n’est jamais une bonne chose. A quelques exception près, j’ai du mal à ne pas m’investir tout entier quand le jeu prends cette tournure. J’ai secoué la tête pour me remettre les idées en place, je devais faire bref, pro et surtout ne pas me perdre dans mes bêtises habituelles. J’ai donc détaillé sa tenu un instant, il devait sortir lui aussi pour ce changer les idées. Il suivait sans doute mon conseil, mais peut-être pas de la bonne façon. J’ai regarder le dossier que je consultais plus tôt, celui avec écrit en gros et en rouge dessus « patient transféré sur les îles ». J’admets, ma subtilité à des limites très discutable. Je devais prendre parole pour être poli, sans doute le congédier gentiment. Mais quelques choses me titillais l’esprit. Il était sorti, pour sortir, simplement et cette rencontre est un hasard comme je n’en ai jamais vu, ou est-il sortie en cherchant quelques choses ou quelqu’un. Si la discussion dépassait les quinze minutes, j’allais devoir lui faire payer séance. J’ai à nouveau chipoter ma paille avec mes doigts l’air un peu distrait, puis j’ai pris mes dossier pour les remettre dans mon sac. Bon Golan va falloir te lancer donc, clair, concis !

- Je n’ai pas pour habitude de voir mes patients en dehors de leurs heures, sache-le.

Voilà qui tait si concis que ça en devenait froid. Le regard plonger dan le sien, l’air franchement trop sérieux pour la situation. Je l’avais pourtant invité à s’asseoir, bien que j’en démontrais le comble. Je ne devais pas m’investir sur le plan personnelle, certes. Mais on peut discuter avec quelqu’un dans le privé sans que ça ne nous amène sur un plan affectif plus avancer, non ? Je l’affirmais sans grand conviction. Je n’avais qu’à voir ça comme un teste ou quelques choses du genre pour voir si ma limite tenait le coup ou pas ? Oui, cela ressemble franchement à une excuse. La serveuse revint finalement, les joues toujours aussi rouge, pour me ramener mon verre et fixa Lukkas comme soulager d’avoir quelques choses à regarder autre que mon visage devenu plus que blasé en sa présence. Il n’était pas dur de lire en elle. C’était le genre de jeune fille assez superficiel et godiche, prête à tout pour ce faire accepter du plus grand nombre. Et même si je ne voyais pas directement son visage, tournée avec le roux, je le devinais charmeur. J’ai soupiré franchement agacée. Sans mon costume de psychologue, j’avais pour habitude de me laissé aller. Et je suis loin d’être patient en dehors du boulot. J’aime que les choses soit faite comme elle se doit. J’ai donc pris mon verre pour en boire une gorgée tandis qu’elle se retournait vers moi.

- C’est bon ou tu vas encore me fixer pendant 20 minutes ?

Okay, j’étais agacée de base par mon manque d’inspiration, puis par mon manque de conviction et de professionnalisme. C’est pas de bol, ça retombait sur elle. Mais je n’aime pas particulièrement qu’elle me regarde avec pitié. A croire que je suis un ancien combattant à qui il manque une jambe et trois doigts ! J’étais fière à présent d’arborer cette balafre. Elle est la preuve que je peux m’emporter sans détruire tout ce qui respire dans son sillon ! Faut être fier de ça, je m’en suis persuader avec les années. J’ai toute fois reposer mon verre pour détacher mes cheveux dès qu’elle tourna les talons. Réajustant ma mèche au plus devant mon visage.

Golan L. Grey
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Luukas Karjalainen
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Mar 21 Aoû - 21:50
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Je ne sais pas si je pouvais réellement exprimer ce que je sentais actuellement. Je ne sais pas si d’ailleurs c’était une bonne chose de rester, il était différent entre son boulot et là, je ne sais pas si c’est bien de voir son psy’ dans une telle situation, surtout pour les séances futures, si cela se trouve ça pourrait être une excuse pour ne plus jamais revenir ? Manque de professionnalisme ? ou genre je connais trop mon psy’ il ne pourra plus être objectif ? Oulà je pars loin, alors que rien ne se passe. Il m’avait invité à m’asseoir, c’est ce que j’avais fait de ce fait. Il venait cependant de refroidir l’ambiance avec sa phrase. Je ne sais pas pourquoi je restai dans ce cas, mais ce n’est pas pour autant qu’il me virait et ce n’est pas pour autant que je partais, est-ce que dans un sens j’étais vraiment fou ? je ne sais pas. J’allais ouvrir la bouche de nouveau quand je vis la fille de tout à l’heure et Golan, je l’ai fixé. Un petit instant, puis j’ai refixé Golan, qui remettait sa mèche devant son visage.

Pourquoi il cachait soudainement sa cicatrice ? Ce n’était pas si grave, ce n’est pas comme si ça le rendait moins beau non ? Ça lui donnait un certain charme, est-ce que cette fille l’avait regardé bizarrement jusqu’à ce qu’il se sente mal à l’aise, j’ignorai du coup un peu la serveuse, fixant juste Golan, ça me faisait penser, chaque fois que mon frère cachait quelque chose quand il était dehors ou dans un café je m’inquiétais des raisons, est-ce qu’il se sentait mal ? Est-ce qu’on lui avait fait une remarque ? Est-ce que c’était quelque chose de mal d’être différent ? Nous le sommes tous maintenant on doit bien l’admettre, mais quand on est différent, alors que nous sommes déjà différents, est-ce que les gens pourraient accepter une telle différence ? Mais là n’était sans doute pas la question, là je ne devais pas penser à ça, je me devais de penser carrément à autre chose, mais je ne savais pas à quoi, tiens si je me reconcentrais sur cette fille qui était là sans doute pour prendre la commande ? Je ne savais même pas ce que je voulais prendre, alors je l’ai fixé tout simplement, essayant de m’imprégner de ses pensées, oui je sais que c’est bizarre, mais que voulez-vous, je suis frustré depuis mon échec avec Golan. Je lui ai tendu le menu sans aucune raison valable.

« je ne sais pas si cela vient de moi ou de vous, mais je suppose que votre patron va bien vous disputez ce soir en entendant que vous avez mis mal à l’aise un client, car vous pensez bon de fixer les personnes comme s’ils étaient des monstres. »

J’ai relevé ma main vers le visage de Golan sans vraiment savoir pourquoi je faisais ça et j’ai légèrement soulevé sa mèche. Je lui ai souris tout aussi légèrement, je ne comprenais vraiment pas mes gestes et ça allait sans doute foutre un gros malaise, mais que voulez-vous, maintenant que c’était fait, je ne pouvais pas revenir en arrière malheureusement. Puis je suis venu luyi embrasser la joue et je l’ai lâché me rasseyant normalement sur ma chaise.

« Maintenant mademoiselle, vu que vous venez d’embêter mon très très cher ami, je me dis que ne pas compter sa commande prochaine, serait un geste bien aimable de votre part. »

Je l’ai vu baisser la tête et hocher la tête, puis tout simplement partir. Puis j’ai réalisé que je venais d’embrasser la joue de mon psy, je venais clairement de faire la pire seconde erreur de ma vie et je me suis tapé la tête contre la table en soupirant. Je n’osais pas relever la tête, je n’osais plus le regarder et par-dessus le marché, je ne pourrai pas savoir ce qu’il pense à moins qu’il ne me le dise clairement, foutu pouvoir qui marche comme bon lui semble.
J’ai soupiré et j’ai mis ma capuche sur ma tête pour ne pas qu’il puisse me voir, genre j’allais me fondre dans la table.

« Désolé, c’était déplacé, ça ne se fait pas, mais elle m’a saoulé, elle et ses pensées stupide, les gens pensent trop fort parfois… C’est idiot, mais… Je ne voulais pas que vous vous cachiez juste à cause d’une pauvre idiote, je.. Fin désolé, ça ne se fait vraiment pas. »

J’ai relevé la tête pour le voir un petit peu et j’ai recaché mon visage, si je pouvais disparaitre, je pourrai le faire, je ne sais même pas pourquoi je restai après ça, j’allais entendre des choses que je ne voudrai pas, j’allais entendre des choses que je n’aurai sans doute pas dû entendre si je n’avais pas fait ça, je ne sais même pas pourquoi j’ai agis comme ça, je ne pourrai même pas me défendre comme il faut s’il a des questions poser.

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Mer 29 Aoû - 13:29

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Golan commence à comprendre que Luukas lui ressemble, mais il se trouve encore des excuses. Pour sa soeur et Celui dont on ne doit pas prononcer le nom ça reste à venir.

Rencontre hasardeuse.

J’étais bouche bée les mots me manquais. Mon souffle me manquait, je pouvais sentir le rouge me monté au joues et réalisant soudaine l’absurde de mon expression, j’ai posé ma main devant ma bouche battant des cils un instant perplexe. Cet homme devant moi était sans doute le plus gros mystère de ma carrière ! Je me vantais de pouvoir comprendre quiconque, de pouvoir anticipé, rester de marbre bien que je sois parfois froid. Mais ces gestes ! Comment aurais-je pu les prévoir ? Non seulement, il avait remis ma mèche sous mes yeux avec des mouvements si délicats que je cru un instant être composé de porcelaine et de verre, mais le baisé qu’il avait posé sur ma joue, m’avait laissé une sensation douce et brûlante que je pouvais d’ailleurs toujours sentir. J’essayais de respirer plus calmement. Ma barrière professionnelle avait officiellement une brèche assez grande pour y engouffré l’ancienne Russie ! Concentration Golan, on peut toujours expliquer les gestes des gens ! Mais tout de même. Pourquoi tant d’affecte ? Qu’est ce que mon malaise passager pouvait lui faire ?

Bien j’étais satisfait dans un sens que la serveuse ne viennent plus me dévisagé. Mais je ne peux mentir, je suis habitué à ce genre de regards. Après tout c’est commun chez les Hommes, on dévisage et juge l’inhabituelle. J’avais soudainement trop chaud. De mémoire, personne ne m’embrasse sur la joue à part mon frère. J’ai secouer la tête, pas le moment de pensée à lui ! Je fut soudaine ramené sur terre quand Luukas ouvrit la bouche. J’ai sourie attendri malgré moi, il était si nerveux d’un coup. Lui-même ne devait pas avoir compris la nature de ces gestes ! Et d’un coté ça en dit long. L’impulsif regorge de vérité. J’ai tenter d’analysé son comportement avant de me rappelé que je n’étais pas en costume de psychologue. J’ai à nouveau tiré sur mon col trop rose et j’ai doucement remis mes cheveux derrière mon oreille, dégageant un peu plus mon visage. Luukas quant à lui, semblait avoir pour projet de fusionné le sien avec le bois de la table.

]color=grey]- Tu peux relevé la tête, tu sais ? [/color]

Je lui ai sourie, essayant de dissimulé ma surprise et ma gène comme je pouvais. Des deux, je me sentais obligé de calmer et de rationnalisé. Il avait agis de façon protectrice, car il le fait sans doute avec tout le monde ! Ou alors il estime que je lui suis utile et qu’il est bon de rester dans mes bonnes grâce ? Il devenait difficile d’y voir clair, encore une fois mes suppositions restaient sans réponses, en ajoutant un peu plus à ma frustration naissante.

- J’admets que tu m’as pris par surprise, mais ça va. C’est pas la mort, non plus. C’était plutôt gentil.

C’est ça, rationnalise, dédramatise et plein d’autre trucs en «  ise » et ça finira par passé. J’ai fini mon verre déjà vide pour dire afin de camouflé ce qu’il me restait de gêne. Je devais en revenir à mon sujet de base. J’avais l’occasion unique pour pouvoir l’observé hors cadre. Sans doute pourrais-je en apprendre assez pour que la solution à son soucie me tombe du ciel ? JE devais y croire, selon Celui dont on ne doit pas prononcer le nom, quand on y croit, on fait déjà un pas vers notre but. J’ai pris une longue inspiration en reposant mon verre. Mon but, mon but, objectif, solution ! J’ai soupiré plus que lourdement malgré moi et j’ai à nouveau visé mon regard sur les dossiers qui dépassait de mon «  sac ».

J'ai fini par me penché à mon tour, lui relevant le visage et lui embrassant la joue avant de me rasseoir. Le mimétisme chez les singes, aident à mettre les autres en confiance. Ainsi je lui prouvais que son geste était banal et ne devait pas avoir d'impacte sur le reste de notre conversation. Bien qu'indépendamment de ça, la couleurs de mes joues frôle une teinte jamais atteinte.

Golan L. Grey
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Luukas Karjalainen
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Ven 7 Sep - 21:55
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J’aimerai pouvoir m’enterrer, ne jamais revoir la lumière du jour, disparaitre de la surface de la terre semblait être plus une obligation qu’une option actuellement, comment pourrais-je expliquer mes gestes à Golan ? Je ne comprenais même pas moi-même, alors l’expliquer à un psy ça revenait à essayer d’expliquer l’impossible, je sais que nous ne sommes pas en séance, mais voilà quoi qu’il arrive, on doit toujours s’expliquer de ses actes, j’aurai peut-être du partir comme un voleur, je crois que j’aurai eu plus de chance de survivre si j’avais fait ça, mais non ma logique était partie au moment où mes mains et mes lèvres avaient touchées Golan, comme si j’avais besoin de ça, bon sang de bonsoir, encore une raison pour vider une bonne bouteille de vodka ce soir, c’est clair et net.  Je l’entendais à peine me parler, je l’entendais à peine me dire les choses, j’avais réellement décider de fusionner avec cette table, mais sa main releva mon visage.

Mon cœur s’est littéralement arrêté.
Pendant une seconde j’ai bien cru que j’allais mourir.


J’ai touché ma joue doucement, pourquoi il avait fait une telle chose ? Je ne comprenais plus rien, je ne sais pas si c’est pour dire merci ou juste pour dire « regarde n’ait pas honte », mais ça ne marche vraiment pas pour le coup, je sentais mes joues me brûler comme si on me foutait la flamme d’une bougie sur le visage, mais ce n’était pas le cas et je le sais très bien, j’ai voulu refusionner avec ma table, mais je crois que ce n’était pas le moment, je fixais juste Golan assez surpris de son geste, je sais que j’avais fait la même chose, mais là pour le  coup je suis en panique totale, je dois réagir comment ? Je dois dire quoi ? Rire, m’énerver, faire le mec ultra à l’aise ? Je ne sais pas du tout, j’essayais de réfléchir à vive allure, mais bon je n’y arrivais pas vraiment, je sais que normalement dans ce genre de situation faut répondre quelque chose, mais il n’avait rien ajouté, il s’était juste rassit comme si de rien n’était et je dois avoué que là, ça ne m’aidais pas du tout, j’aurai aimé qu’il ajoute quelque chose, qu’il dise n’importe quoi, que genre en temps que psy il comprenait parfaitement que je veuille l’aider pour compenser je ne sais quoi, mais non rien du tout, juste assis.

Je l’ai observé et quand j’ai réalisé que je ne savais toujours pas quoi faire, je me suis relevé subitement, comme si un moustique venait de me piquer, mais j’ai renversé ma chaise et je me suis tapé le front devant ma stupidité, mais j’ai entendu un autre truc tombé par la suite, je me disais « qu’est-ce qui a bien pu tomber encore ? » et en enlevant ma main de mon visage, j’ai remarqué que c’était clairement les papiers de Golan. Je me suis baissé rapidement pour essayer de ramasser ça.

« Oh Désolé, pardon je ne voulais pas, je euh, je ne suis pas super doué faut croire, je… ah je ne veux pas mettre de désordre…  Oh en plus j’ai l’impression que je ne devrai pas regarder quelque chose comme ça.. »

Super je m’enfonce tellement, chaque pas, chaque parole, chaque geste, tout ce que je fais n’est que catastrophe et je ne suis pas sûr que m’excuser et dire des conneries va arranger la situation, en plus je suis sûr que tout le monde va nous regarder et je n’aime pas cette idée, cette idée qu’on nous regarde comme si on était une attraction super cool. Non ce n’est pas le cas. Nous ne le sommes pas. J’ai secoué la tête ce n’était pas le moment de penser à ça, sans vraiment remettre dans l’ordre j’ai tout mis sur la table et j’ai ramassé ma chaise en soupirant.


« Je… Ouais.. Je crois que c’est en désordre pardon… »


Et comment je vais lui expliquer ça maintenant hein ? J’ai l’air bien ridicule malheureusement pour le coup je ne peux m’en prendre qu’à moi-même. Je n'osais plus m'asseoir, je le regardai juste. Comme si j'attendais sagement, mais piteusement sa colère, une punition ou je ne sais quoi encore.


Luukas Karjalainen
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