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Mr X était un scientifique de bien triste renommé.Voulant redorer son blason, il entreprit un nouveau projet. Rendre aux hommes la vie plus simple.
 
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Kobayashi
Kobayashi
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Sam 6 Mai - 0:03
Deuxième chance.On ne choisi pas d'aimé quelqu'un parce qu'il est beau au sympathique, mais parce que nous sommes seul  à entendre la musique qu'elle chante en silence.  Je ne peux pas affirmer eu le temps d’une seconde, j’ai sursaut surpris. Il avait balancer la table avec force et je n’arrivais pas à expliquer ce geste. S’il était en colère contre moi il m’aurait frappé, alors pourquoi la table ? Je ne pouvais pas bougé, j’étais comme submergé par une marre de pensé, le regardant simplement le temps d’un instant. Il veut peut-être me faire peur, me faire comprendre à quel point il peu craquer. Le faillait-il ? S’il craque une bonne fois pour toute et que je reste, sera-t-il rassuré pour de bon ? J’aurais voulu le croire, mais c’était impossible. Il douterait toujours de lui, c’était inscrit en lui. Il se leva finalement en me regardant un bref instant. J’étais resté impavide. Je n’ai pas peur de toi Jakob, je veux que tu le comprennes. Sa question me frappa sur le coup. La haine ? Mais pour haïr, il faut d’abord aimer. Comment peut-il l’ignoré. J’ai sourie à cette idée, continuant simplement de le regarder se décharger de son sur plus d’émotion calmement. Je ne sais pas ce qu’il cherche à faire, mais je l’ai troublé plus que je ne le pensais. C’était étrange, je me sentais mal de le voir comme ça, mais d’un côté j’avais l’impression d’avoir fait la bonne chose. Il ramassa finalement la table et nettoya le désordre qu’il avait semé.


Il c’était vite calmé, à l’extérieur, mais il semblait de plus en plus troublé. Je n’avais pas de mots pour l’aider, il devait se démêler de ça tout seul pour le coup. Il c’était mordu la lèvre, je l’avais noté d’un sourire. J’aime beaucoup ce petit tic qu’il a, il me chamboule sans que je ne puisse l’expliqué plus longuement. Il revint finalement avec d’autre chocolats chauds et quelques biscuits. Il me regarda brièvement une fois encore. Le trouble, je le sens, c’est presque palpable tant ça le ronge. Ses mots me laissèrent surpris. Pourquoi me dire ça ? Je le savais après tout, il est supposé être marié, hétéro, père de famille. Je ne suis pas dupe, mais il était vain d’essayer de me convaincre de la sorte. Il devrait le savoir, alors pourquoi me le dire ? Je l’ai regardé tiré sa chaise près de moi. Il évitait mon regard. Je n’aime pas ça. Pourquoi il évite de me regarder, je ne peux plus voir en lui. Je n’ai plus cette impression d’être spécial quand il se cache comme ça à mes yeux. Il prit pourtant ma main, sa chaleur me faisait fondre comme à chaque fois, je la serrais comme il le faisait. Attendant simplement, suspendu à ces mots qui semblait si perdu. Je ne respirais plus, je n’osais plus pensé. Que dit -il ? Que pense-t-il ? Je sentais mon cœur battre vite dans ma poitrine, comme s’il savait déjà.


Je t’aime. J’ai senti mon cœur se rompre sous le choc. Il l’avait dit, le pensait-il ? Certainement, j’étais perdu. J’ai ouverts la bouche, mais rien n’en sortait. Il m’aime. Mon cœur battait si fort que j’eu peur qu’il puisse l’entendre. Son regard se plongea soudainement dans le mien quand il me tourna la tête. Le rouge amplifiant mes joues, c’était indescriptible. J’y ai cherché des réponses, mais sa main me couvera les yeux. J’ai sursauté, pourquoi ? Non, je veux le voir ! Mais toute pensée se dissipa soudainement. Ce contact. Il m’embrassait, mais ce n’étais pas comme les autres fois. C’était ça, un vrai premier baisé, n’est-ce pas ? Je me suis sentie mourir, dans cette douceur qui me tiraillait le cœur. J’ai répondu chaleureusement à son baisé, comme si j’en avais soif depuis toujours. Comme si c’était la chose que j’avais attendu toute ma vie durant. C’était chaud, c’était doux. J’allais en mourir. Je sentais les larmes couler sur mes joues tant l’émotion m’était intense. Presque insupportable. Il recula finalement brisant le contact et j’ai pu le voir à nouveau. Il avait tourné la tête, se cachant à nouveau à moi. Je ne savais pas quoi faire, quoi dire. J’ai posé une main sur mes lèvres. C’était chaud. Mon cœur ne c’était pas calmer. Il m’aime. Il l’a dit, je l’ai senti.

- Jakob.

Ma voix n’était qu’un murmure. Couvrant à peine le bruit de mon cœur. Je devais reprendre le fils de mes pensées, aligné de ça de façon cohérente. Il avait l’air brisé entre deux mondes. Comme s’il regrettait de m’aimer sans pour autant vivre sans. J’ai repris mon souffle.

- Je crois que c’était mon premier baisé pour le coup.

C’est idiot de le dire n’est-ce pas. Mais c’était terriblement vrai. Il m’avait embrassé sans savoir ce qu’il ressentait, toujours en étant troublé et un peu flou. J’avais toujours eu des questions à propos de ces gestes. Mais pas cette fois, j’étais certain et sûre de moi pour le coup. J’ai réalisé que je pleurais et j’ai essuyer mon visage avec ma manche. Idiot, ne gâche pas tout avec ton surplus émotif.

- Ha, haha excuse-moi. Je suis tellement heureux, j’ai l’impression que je vais en mourir haha.

Je n’arrêtais pas de sourire comme un parfait idiot. J’étais au comble de l’extase. J’avais l’impression de vivre vraiment pour la première fois. J’avais toujours les larmes aux yeux, mais je me contenais comme je pouvais. J’ai finalement passé une main dans mes cheveux, puis tout comme lui, je suis venu posé une main sur sa joue pour qu’il me regarde. Je voulais voir ces yeux, voir sa détermination. J’en avais besoin, je pense. Je ne veux pas qu’il soit perdu, je ne veux pas qu’il doute de lui.

- Le contraire de l’amour, ce n’est pas la haine. Mais l'indifférence. Pour haïr quelqu’un il faut l’avoir aimé. Alors je t’assure, que tu peux me faire n’importe quoi, je ne m’éloignerais jamais de toi. Tu pourrais me réduire en miette, ça ne changerait rien Jakob. Faut-il que je t’y pousse ? Pour que tu vois par toi-même que je reste ? Pour qu’enfin le doute ce lève en toi ? S’il le faut, je le ferais. Si me frapper peut t’aider, ne te gêne pas. Moi je veux te voir heureux, c’est tout ce qui compte à mes yeux. Parce que je t’aime Jakob.

J’ai sourie en le lâchant finalement. Que devais-je fais pour l’aidé ? Je l’ignore. J’étais simplement heureux. J’ai haussé les épaules face à cette fatalité. Un jour, il sera sûr de lui. Et je m’en fichais de ne pas pouvoir lui prendre la main en rue, ou même de devoir me cacher pour l’aimé. Je m’en foutais qu’il soit violent ou même méchant par instant. Tout ça m’étais égale. Après tout s’il craque, c’est que je compte assez pour lui. Et s’il le fait, je ne bougerais pas. Je sais que ça arrivera un jour, les choses sont faites ainsi. Sans doute qu’après tout irait mieux. Car il verrait bien que je suis resté près de lui malgré tout.

- Si je compte assez pour que tu te fâches, crois-moi bien, ça me va parfaitement. Je n’ai pas les mots. J’suis tellement. J’vais exploser je crois Haha.

J’ai détourné les yeux un peu gêner, le blush aux joues. Quoi qu’il se passe à présent, je m’en fichais. Je chérirais ce souvenir jusqu’à ma mort et bien après s’il l’on m’en donne le droit. J’ai soufflé dans mes mains, plus par réflexe qu’autre chose et j’ai repris une gorgée du chocolat. J’avais l’impression de bouillir de l’intérieur. Pour une fois, j’ai chaud. C’est étrange, quand on a eu froid toute sa vie, non ?


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Kobayashi
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Jakob B. Collins
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Sam 6 Mai - 3:52
Chut et danse.Kobayashi & JakobMon monde est quelque chose de dangereux. Quelque chose que personne ne pourrait comprendre, alors je vous éloigne, mais toi tu reviens tout le temps qu'importe ce que je dis ou ce que je fais et je crois que c'est ça ce qui me plait chez toi. (System Of A Down → Aerials)
J’avais remarqué ses larmes. Je ne sais pas si c’était normal ou non, mais je me sentais mal de le faire pleurer. Je ne sais même pas si c’était de bonheur ou autre, sans doute n’était-ce pas ce qu’il souhaitait entendre ? Je ne sais pas. Il prononça mon prénom, j’ai froncé les sourcils. Pourquoi faisait-il ça ? Je ne sais pas du tout. Je sentais une vague de culpabilité m’envahir d’un coup sans aucune raison réelle. Ne sait-il pas que c’est dangereux tout ceci ? Son premier baisé ? De quoi parlait-il encore une fois ? Mais maintenant que j’y pense, c’est sans doute ce qu’on pouvait dire, il y avait des sentiments, des sentiments nouveaux ce n’était plus un jeu, ce n’était plus un simple jeu de provocation, c’était devenu de l’amour, du vrai. Pas pour rire ou autre, c’était devenu ce qu’on nomme l’amour véritable. Je me sentais un peu bizarre je dois avouer, car je ne m’y étais pas attendu.

Je ne pensais pas qu’un jour ça allait réellement arriver. Je ne sais pas pourquoi d’ailleurs, Pourquoi il parlait de mourir d’un coup ? Pourquoi pensait-il qu’il allait mourir avec un simple contact comme ça ? S’il seulement ce qui allait arriver plus tard, certes dans longtemps très très très très très très longtemps même, mais bon voilà. Maintenant que j’y repense je me lance dans une aventure et je ne sais même pas où ça va me mener, c’était sans doute dangereux. Je suis sûr que c’est dangereux, mais je ne pouvais pas m’empêcher de me dire que tout ira bien. Que tout pourrait aller bien si je ne fais pas de connerie, cependant on le sait tous je ne suis pas capable de faire autre chose que des conneries dans la vie et ça me dérange plus que tout, mais je dois bien avouer que pour une fois j’aimerai que ça marche que tout fonctionne que rien ne dérape, mais est-ce que je pouvais espérer une telle chose ? Il posa sa main sur ma joue et je me suis retourné, je me suis retourné pour le regarder droit dans les yeux. Il semblait être sur le point de pleurer une nouvelle fois, pourquoi semblait-il si fragile d’un coup ? Pourquoi je n’avais qu’une envie de le prendre dans mes bras et lui dire pardon pour tout ça ? Comme si je regrettais tout ce que je faisais ?

Ce n’était pas ça.
Ce n’était définitivement pas ça. Je ne sais pas ce qui se passe dans sa tête, mais j’aimerai qu’il arrête de parler du fait que je pouvais le mettre en miette. Pense-t-il que ça me fasse plaisir qu’un jour ça arrive ? Pense-t-il que je souhaite le voir en miette, mais le voir rester ? S’il reste, c’est qu’il est idiot et ça il ne se rend pas compte. Si je vois qu’il reste, alors que je lui fais du mal, je partirai de moi-même c’est simplement ça. Je ne sais pas s’il se rend compte de la chose. Je ne sais pas s’il sait ce que ça va sous-entendre le jour où je vais lui faire mal et s’il reste. Il ne sait sans doute pas ce qu’il attend et ça me fait peur de penser qu’il se laissera faire. Je me sens mal qu’il pense une telle chose. Je me suis gratté le cou quand il me lâché et j’ai détourné le regard. Je ne veux pas qu’il souffre pour en suite se dire qu’il a fait une erreur, j’aimerai qu’il puisse s’en rendre compte avant, juste un peu avant que tout ne parte en vrille.

J’ai finalement décidé de le regarde à sa dernière phrase. Kobayashi tu restes un vrai idiot. J’ai passé ma main doucement sur sa joue puis sous ses yeux pour enlever les petites larmes et je suis venu lui embrasser le front. Je ne voulais plus qu’il dise de telles choses. Je ne voulais plus qu’il dise qu’il est prêt à ce que je le frappe pour prouver qu’il restera à mes côtés. Je suis resté près de son visage et je l’ai fixé droit dans les yeux. Kobayashi ne me redit plus jamais ça, je ne veux plus l’entendre, je ne veux pas lui faire du mal, mais il semblait consentant et ça me déprimait un peu.

« Kobayashi ne dit plus jamais ça s’il te plait. Ne dit plus que tu es prêt à te faire massacrer pour ensuite prouver que tu resteras. Que je ne dois plus avoir de doute. Je ne veux pas que ça arrive. Je t’assure que je ferai en sorte de ne jamais te briser. »

Je me fais la promesse que le jour où je pense exploser j’irai réduire à néant quelque chose autre que Kobayashi. Jamais je ne lui ferai dû mal, jamais je ne le taperai… Enfin je l’espère que ça n’arrivera plus. J’espère que tout ceci n’est qu’une illusion et que jamais je lui ferai dû mal comme je lui en ai fait quand on s’est rencontré. J’avais tellement peur qu’il souffre de nouveau à cause de moi, je suis venu lui prendre ses poignets doucement en y repensant j’avais été fort brutal sur ça. Je m’en voulais même si c’était presque parti, je m’en voulais à mort maintenant. Je me suis relevé le tirant avec moi et je suis allé nous remettre nos patins sans sommation et je nous ai foutu sur la glace, je lui tenais la main, alors que j’avançais doucement. J’observais tout autour de moi puis j’ai pris Kobayashi dans mes bras d’un coup comme ça et j’ai souris.

« Tu sais… Pendant une seconde je me suis demandé pourquoi. Pourquoi tu m’aimais réellement autre que ce que tu m’avais dit. Mais au final je n’ai pas besoin de savoir la réponse. »

Oui je n’avais pas besoin de savoir la réponse n’est-ce pas ? Après tout il m’aimait et c’était sans doute le principal. Je lui ai embrassé la joue puis après je l’ai remis sur la glace le faisant tourner sur lui-même. C’était calme aujourd’hui et je me sentais vraiment bien ça faisait un moment que je ne m’étais pas senti aussi libre et je ne sais pas pourquoi je me disais que je voulais que ça reste pour toujours ainsi. Je lui ai repris sa main et je suis allé nous foutre près de la rembarde. Je l’ai regardé en souriant un moment.

« Tu m’excuseras, mais je veux faire un truc. »


Ouais j’allais montrer à son colocataire qu’il avait une raison de me détester. Il voulait jouer au protecteur, il n’avait plus besoin de le faire j’étais là pour Kobayashi maintenant. J’ai soulevé l’écharpe d’Iris un instant et je l’ai regardé. Puis je suis venu embrasser le cou de Koba’ un instant. Puis je lui ai fait un joli petit suçon. Fuck son métier balek même, au moins son colocataire va comprendre que ce n’était vraiment qu’une simple sortie entre ami.

« Que veux-tu faire maintenant ? Je sais que j’ai dit patinoire, mais si tu veux faire autre chose, maintenant tu peux me dire nous avons la journée devant nous après tout. »

Je lui ai remis son écharpe comme il se doit et je me suis foutu sur le côté. J’étais un peu gêné, mais voilà. J’aimais bien sa peau elle était douce, puis il semblait avoir froid, mais son corps était bouillant c’était marrant.
C’était tout nouveau pour moi je ne savais pas comment réagir concrètement. Je sais je suis un idiot complet.
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Sam 6 Mai - 20:08
Deuxième chance.On ne choisi pas d'aimé quelqu'un parce qu'il est beau au sympathique, mais parce que nous sommes seul  à entendre la musique qu'elle chante en silence.  Ses gestes étaient si doux, sont contact m’étais si chaud. J’avais l’impression de ne pas mériter toute cette affection. C’était nouveau et surtout inattendus, moi qui m’étais promis ce matin de nier tout de bloc sur mes émotions, était maintenant transporté par un amour sans précédent. Mon cœur battait fort, plus fort que jamais. Il ‘embrassa le front doucement, et plongea son regard dans le mien. J’ai senti que j’avais dit une bêtise, il ne veut pas l’entendre, ça lui fait peur ? Ces mots. Oui, il avait peur que je me laisse faire, peur de me détruire. Mais je ne lui en voulais pas, s’il le faisait, tant pis. Après tout, je ne suis qu’une coquille vide. Mais ça, il refuse de l’entendre. J’ignore même s’il peut le comprendre, dans le fond. J’ai sourie, je ne le dirais plus je te le promets Jakob. Je ne veux pas te blesser, sache-le. Il regarda mes poignets, guérie. Mon cœur se serrait, je n’aime pas qu’il s’en veuille de la sorte. Après tout moi je ne lui en voulais pas du tout ! Je ne voulais plus qu’il y pense. Fronçant les sourcils, retenant mon soupire sur ce geste. Je n’ai rien ajouté. Il se leva finalement et m’entraîna à nouveau avec lui sur la glace. J’aimais bien patiné, j’aimais être là simplement avec lui. Ma main dans la sienne, nos patins dansaient ensemble.

Il me prit soudainement dans ces bras à nouveau. J’avais l’impression de fondre comme à chaque fois, je pourrais rester éternellement contre lui. Ce doute-il seulement qu’il est le seul à être comme ça avec moi ? Que je ne l’accepterais surement pas de quelqu’un d’autre ? Mon colocataire était un peu collant, mais jamais l’idée de me prendre dans ces bras ne l’avait traversé, il sait que je suis assez solitaire après tout. Bien qu’il me protège et qu’il se montre très gentil et attentionné, nous n’avions pas ce genre de rapport l’un envers l’autre. Le sourire de Jakob envola mes idées au loin. Il n’y avait que lui qui comptais après tout. Ces paroles me firent sourire, c’est vrai, je le comprenais dans un sens. A quoi bon essayer de comprendre, il n’avait qu’à l’accepté, comme je l’accepte. Après tout j’ai prié toute mon âme pour qu’il m’aime. Mais très franchement, je ne sais pas ce qu’il l’avait décidé, alors qu’il a cent fois mieux autours de lui. Mais à quoi bon demandé, j’ai haussé les épaules faisant fi de tout ça. Profitant juste d’être sur la glace avec lui. On se rapprocha de la rembarde et je m’y suis accroché. Je n’avais pas remis mes gants, et j’avais un peu froid aux mains, mais ça m’était égal.


Je me suis retourné au moment où il me parla. Lui pardonné quoi ? De quoi parlait-il ? J’ai froncé les sourcils interrogatifs et il s’approcha. J’ai fermé les yeux, soudainement pris par la timidité. Je sentais mes joues rougir à son contact. Mon cou, je pouvais sentir ses lèvres chaudes. Mais pourquoi je lui en voudrais pour ça ? J’ai ouvert les yeux surpris. J’avais sentie l’inspiration de ces lèvres, marquant d’un rouge la peau d’enfant. Il remit mon écharpe en place. Je ne pouvais que m’interroger sur ce geste. Il marquait son territoire ? Mais dans quel but ? L’écoutant parler j’ai porté ma main à mon cou, rougissant un peu plus. J’allais avoir des problèmes au boulot, encore heureux que je suis ami avec la maquilleuse, espérons qu’elle tiendra sa langue. Non, ce qui m’inquiétait plus c’était la réaction d’Hiromi. Gosh, il va pêter un câble en comprenant de quel nature est notre relation. J’ai battus des cils un moment pensif. Hiromi, était-ce à cause de lui qu’il avait agis de la sorte ? Pense-t-il que lui et moi ? J’ai rougie de plus belle. Ho bordel, non ! Qu’il se retire sa de suite du cerveau ! C’était faux à trente milles millions de pourcent ! Jamais, j’en avais froid dans le dos. J’ai soupiré en me tenant l’arête du nez puis je l’ai regardé un peu contrarier.

- Dis-moi que tu n’as pas fait ça à cause d’Hiromi. Ecoute, j’suis juste un petit frère fragile et chétif pour lui. Il n’y a rien du tout entre cette face de poil et moi compris ? Tu n’as aucunement besoin de marqué ton territoire. Il ne me touchera jamais. Et s’il essaye, je le tue.

J’ai sourie non moins touché par cet acte. Il tenait à moi pour faire ça. C’était un, personne d’autre ne le touchera. Et je ne pouvais m’empêcher de sourire. Oui, j’admets ça m’a fait plaisir en fait. J’ai à nouveau passé une main sur sa trace et j’ai baissé les yeux. Il avait l’air un peu gêner lui aussi. Je me suis mordu la lèvre et j’ai mis ma main dans la sienne, la serrant doucement. Il n’avait pas à ce tracassé pour moi après tout. Je ne vivrais que pour lui à partir d’aujourd’hui et ça à jamais.

- Merci.

C’est idiot de le remercier pour ça ? Aller savoir, en tout cas j’étais reconnaissant, donc voilà. J’ai réfléchis à sa proposition une seconde, il avait dû galéré, même si cet endroit appartient à sa grand-mère. Supposons qu’il doit être marié, il avait dû mentir pour m’emmener ici. J’étais un peu mal de l’obligé à ce genre de contrainte. Mais les choses sont faits ainsi. J’ai haussé les épaules.

- Et ça ne me dérange pas tu sais ta situation, avec ta femme tout ça. Je peux très bien m’y faire haha. Tant que je peux passer un peu de temps avec toi parfois, je ne demande rien de plus. Je me doutais bien que jamais tu ne me présenterais à tes parents ou même à ta fille. Ce n’est pas grave, j’suis pas du genre à m’afficher qui plus est. Ha et dans mon cas, tu ne risques pas de rencontrer grand monde. Je n’ai que ma tante et elle et moi sommes très hum… Distant. Mouais. Puis bon mes parents, bah mon père est mort et ma mère est sur…

J’ai rougis lâchant sa main. Pourquoi je lui racontais tout ça ? J’allais le faire chier, c’était impolie et incorrecte. Je me suis passé une main sur le visage super honteux de moi et j’ai tourné la tête pour m’en cacher. Bordel, je ne voulais pas tout gâcher !

- Excuse-moi, c’était incorrect.


J’ai patiné quelques mètres pensifs pour ne pas avoir à affronter son regard, j’ai tourné un moment, fixant le plafond, puis j’ai reposé mon regard sur lui, et je me suis pris dans mes patins m’étalant de tout mon long sur la glace. Dawn, pourquoi faut-il toujours qu’il me trouble autant ?! Je me suis relevé, comme j’ai pu. Je n’avais pas mais gants et touché la glace aussi froide me foutait des frissons de ouf. Une fois à nouveau droit, j’ai soufflé dans mes mains rougis pour les réchauffer. Je les ai frottés l’une contre l’autre et je suis revenus me mettre devant lui sans la moindre difficulté. C’est le pire, je sais patiné et d’habitude, je ne tombe jamais. J’ai tiqué de la langue, passant une main dans mes mèches blondes.

- On peut faire ce que tu veux, mais j’imagine qu’on n’ira jamais manger au restaurant ou ce genre de chose Haha. Ne t’inquiète pas c’est pas grave hein ! Haha, je veux dire. Rha, je dis n’importe quoi pardon, oublie tout ça !

Pourquoi faut-il que je devienne idiot face à lui ? Je sais que l’amour rends bêtes, mais à ce point c’était pathétique. J’ai enfoui mon visage dans mes mains aux combles de la honte. Je ne voulais en aucun cas le mettre mal à l’aise. Mais j’espère au moins avoir dissipé ma phrase précédant. J’étais vraiment gêné d’avoir parlé aussi franchement. Surtout que ça ne me ressemble pas du tout !

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Dim 7 Mai - 1:50
Chut et danse.Kobayashi & JakobMon monde est quelque chose de dangereux. Quelque chose que personne ne pourrait comprendre, alors je vous éloigne, mais toi tu reviens tout le temps qu'importe ce que je dis ou ce que je fais et je crois que c'est ça ce qui me plait chez toi. (System Of A Down → Aerials)Je ne sais pas quoi lui dire. Je ne sais pas quoi lui répondre. Est-ce que je peux réellement lui dire que je fais ça pour l’autre ? Comme ça il sait qu’il ne peut rien contre ça. Qu’il peut abandonner tout espoir de faire le gars protecteur envers Kobayashi quand je suis dans le coin. Après tout Kobayshi m’avait choisi moi, c’était déjà quelque chose n’est-ce pas ? Même si je dois avouer que je ne comprends pas trop pourquoi. Mais soit je ne pouvais pas décider à sa place n’est-ce pas ? Je l’ai regardé un instant, il ne pensait tout de même pas que je pensais que lui et ce gars avaient fait des choses ? D’un côté je me fiche bien de ce que fait Kobayashi, mais je ne suis pas totalement con non plus. J’ai soupiré me passant une main sur le visage quand il me prit ma main de nouveau et je l’ai regardé un instant, pourquoi est-ce qu’il me disait merci ? Est-ce que j’avais dit ou fait quelque chose qui vaille la peine de dire merci ? Je ne sais pas.  Je l’écoutais parler pendant un moment, pourquoi pense-t-il que je ne vais pas lui présenter ma fille ? Ça pourrait être possible un jour, mais pas maintenant.  J’ai cligné des yeux. Cette révélation qu’il venait de nous faire, je ne m’y attendais vraiment pas je ne pensais pas qu’il me dirait ça d’un coup. Son père était donc mort, mais où était sa mère ? Il s’était coupé avant même de dire où elle était et il s’était excusé aussi sec en me lâchant la main. Je l’ai regardé pendant un moment, alors qu’il était reparti patiné. Est-ce que c’est à cause de ses parents qu’il est ainsi ? Qu’il se laisserait frapper ? Je ne sais pas, mais c’était intriguant, mais d’un côté il ne semblait vraiment pas vouloir en parler, cependant je ne sais pas sans doute pourrai-je essayer d’aborder le sujet ? Je ne sais pas si c’était vraiment correct. Je comprenais déjà tout à l’heure qu’il ne veuille pas parler, je n’allais pas le forcer là aussi. Je ne suis pas comme ça non plus. J’ai soupiré et j’ai passé ma main dans mes cheveux. Je l’ai regardé encore et encore jusqu’à ce qu’il tombe décidément il n’y a pas un jour où il ne tombe pas par terre lui. J’espérais juste qu’il ne s’était pas fait mal, ok j’aurai pu bouger, mais bon il se relevait déjà pas besoin d’en faire tout un plat. 

Il s’était rapproché et il semblait vraiment gêné en fait. Je me demande bien pourquoi il change si souvent de comportement comme ça, est-ce que quelque chose le perturbe au point qu’il se casse la figure tout le temps ? J’ai froncé les sourcils. Je ne comprenais réellement pas ce qu’il voulait. Est-ce qu’il voulait aller au restaurant, mais il n’osait pas l’avouer ? Je ne sais pas du tout. Je lui ai poké le front en soupirant. Ce n’est pas comme si on ne pouvait pas y aller, rien nous empêchait de le faire, il ne faudra juste pas montrer qu’il m’aime puis voilà. Pour ma part ce n’était pas bien compliqué, j’agis toujours de la même manière, mais lui n’était vraiment pas discret ça sentait à des kilomètres qu’il m’aimait. J’ai soupiré et j’ai entendu mon téléphone vibrer j’ai levé les yeux au plafond et je me suis reculé.

« Deux secondes. »

Je me suis éloigné quelques secondes en écoutant qui m’emmerderait. C’était ma grand-mère. Oh bah mince. Je lui ai répondu en silence. Lui demandant ce qu’elle voulait, au début je pensais qu’elle m’avait cramé, mais en fait non. Elle voulait juste savoir si le lieu avait été bien désertique. Bordel c’est qu’elle me fait peur cette vieille peau. Je me suis gratté le cou en lui expliquant que tout allait bien et que même on ne verra même pas qu’un vimentel a utilisé ses pouvoirs ici. J’ai raccroché et je suis revenu vers Kobayshi tranquillement. 

« Tu sais tu n’es pas obligé de parler de ton passé, je ne te forcerai pas, mais si un jour hein je suis là. Mais ne dit pas que ce n’est pas correct. Ce qui l’est c’est de pensé que ça pourrait m’faire chier de t’écouter. »

Bon ça c’était dit maintenant je devais trouver un truc à dire par rapport à son pote chelou que je n’aime pas du tout, mais je dois avouer que je ne savais pas du tout. Je me suis touché les mains un moment, elles étaient bouillantes, alors j’ai regardé Kobayashi et je lui ai pris ses mains pour les mettre dans les miennes, ça allait sans doute un peu le réchauffer. J’ai soupiré un instant. Ce n’est pas comme si ça allait changer quelque chose dans sa vie que je fasse ça pour que l’autre pige la situation ou non ? J’ai simplement haussé les épaules en souriant.

« Je n’ai jamais pensé que vous aviez eu une relation ou autre, c’votre vie pas la mienne après tout. Tu fais ce que tu veux avec ton ami, ça ne me regarde pas sache-le. »

Bah ouais quoi.. Ils peuvent bien jouer au scrabble jusqu’à pas d’heure ce n’est pas mon problème. Je l’ai finalement lâché pour le tirer en dehors de la glace et finalement remettre nos pompes, je lui ai balancé son sac et j’ai pris le miens en rangeant tout le bordel que j’avais foutu et j’ai prévenu le gars de la patinoire qu’il pouvait rouvrir tranquillement, ouais j’avais son numéro merci grand-mère qui a la flemme de prévenir elle-même. J’ai tiré doucement Kobayshi dehors en lui tenant la main et j’ai tourné la tête. Pff. J’ai regardé autour de moi.

« Tu ne verras sans doute jamais ma famille, mais sans doute un jour ma fille oui, il faut que je vois si elle comprendrait la situation ou si l’histoire ou papa et maman vivent ensemble va lui être impossible a briser. Puis on peut toujours aller au resto tu sais. C’pas un problème. »

Je suis venu lui poker le front en souriant et j’ai retiré mon écharpe et je l’ai foutu dans mon sac tranquillement. Puis je lui ai pris de nouveau la main me baladant un peu avec lui regardant un peu autour de moi et parfois je lui lâchais la main, mais je lui reprenais très vite. J’ai repéré un mini restaurant au coin de la rue. Autant faire ce qu’il souhaitait n’est-ce pas ? Juste pour cette fois la prochaine fois, il va se faire foutre. Au moment où je me dirigeais vers ce dernier j’ai penché la tête et j’ai changé d’avis comme de chemise et j’ai fait demi tour l’embarquant pour l’emmener vers un endroit que très peu connu. C’était un petit coin reculé avec beaucoup d’herbe des arbres et surtout un fucking de bon glacier. Je sais c’est con de changer du restaurant au glacier, mais bon c’est comme ça. J’ai lâché la main de Kobayashi et je suis allé saluer mon glacier favori.

« Hey Koba’ ! Je sais qu’on sort de la patinoire, mais j’te jure ce gars fait les meilleures glaces au monde ! »

Comme la dernière fois qu’il était chez moi j’avais pris une glace framboise-citron et je suis venu lui apporter en saluant le glacier et tirant Kobayashi sous un arbre et je me suis assis par terre sans hésiter enlevant ma veste, non, mais aujourd’hui il fait hyper chaud donc vous comprenez glace et tout, ça s’impose. Sans dire un mot et sans rien ajouter j’ai entamé ma glace et j’ai souris comme un con. Putain mon point faible c’était vraiment les glaces. Qu’importe ce qui arrivait je finissais toujours de bonne humeur avec une glace ! Je l’ai regardé. J’espère que ça n’allait pas le déranger.

« Ah.. Ouais j’espère que ça ne te dérange pas… J’mange souvent des glaces haha… Après si ça t’fait chier hein il peut faire des crêpes et tout ou tu peux aller bouffer au resto pas loin je t’attendrai ou t’accompagnerai selon ta convenance. »

Bah ouais.. Je ne sais vraiment pas comment agir et ça se voyait clairement dans ce que je disais j’espère qu’il n’allait pas en tenir compte. Ce n’était pas pour être méchant que je lui disais ça, je lui disais juste que s’il ne souhaitait pas, bah voilà il n’était pas obligé de me suivre quoi. Normal non ? Je ne sais pas vraiment.
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Dim 7 Mai - 20:09
Deuxième chance.On ne choisi pas d'aimé quelqu'un parce qu'il est beau au sympathique, mais parce que nous sommes seul  à entendre la musique qu'elle chante en silence.  Jakob semblait un peu troublé et je me demandais ce que j’avais pu dire pour ça, mais déjà il se leva pour répondre à un appel. Je ne suis pas du genre à écouter les conversations privées, mais j’avais bien cru comprendre son mensonge. Ainsi j’étais supposé être un élève Vimentel ? J’ai haussé les épaules, ça m’était plus ou moins égal qu’il me cache aux yeux du monde après tout. J’essayais de ne pas trop le regarder, histoire de ne pas passer pour un gros curieux, et il raccrocha finalement et vint à nouveau vers moi. Je jouais avec mes doigts sans trop savoir quoi dire, quand il reprit parole. J’étais un peu surpris par ces mots je l’admets. J’en avais trop dis, je l’avais mis mal à l’aise. Je sais qu’il ne dit ça que par simple politesse. Je ne lui raconterais pas ma vie, ça n’aurait aucune bonne retombée. Il mit ces mains dans les miennes, ce qui me réchauffa presque instantanément. Ce garçon brule littéralement. J’ai sourie, c’était agréable, je serais un peu son étreinte. J’étais rassuré qu’il ne se méprenne pas sur ma relation avec poildeface, ça n’aurait pu engendré que de mauvaise chose. Pourtant, je sentais que les chose resterais tendus entre eux. Il me tira finalement en dehors de la glace, sans que je ne cherche vraiment à comprendre. Je suis habitué à suivre le mouvement il faut dire avec mon boulot, on nous balade toujours de salle en salle sans rien nous expliqué, alors bon.

Ce n’était pas tellement différent. J’ai remis mes chaussures et quand il me lança mon sac, j’y rangea mon écharpe et mes gants que j’avais récupérés en passant. Je fus assez surpris qu’il me traîne dehors en me tenant la main. Ne risquait-on pas d’être vu ? Sans doute les gens penserait-il à une famille, alors soit dans le fond. J’étais un peu blasé du coup, il regardait autours de lui. Rencontré sa fille ? C’était risquer, non ? Si elle racontait tout à sa mère après. Je sais que les enfants ont le rêve un peu illusoire de retrouvé leurs parents ensemble après tout. J’avoue appréhender le fait qu’elle me déteste pour la cause. Puis bon, si elle fait ma taille ça va me blaser encore plus. On continuait de marché, tantôt il me tenait la main, tantôt il la lâchait. Je le laissais faire, le regardant simplement en souriant. Il était adorable, malgré tout ce qu’il peut dire, je ne peux le nier. Malgré son adage sur le restaurant, quand nous sommes arrivées devant il sembla reprendre un semblant de lucidité et changea d’avis. Malgré ce que tu dis, c’est impossible, je le sais après tout. Je ne lui en veux pas. C’est simplement comme ça. J’ai donc continué de le suivre jusqu’à un endroit un peu plus vert et reculé. Un glacier ? Il me lâcha la main pour aller le saluer. J’ai haussé les épaules en fourrant mes mains en poches.

Il m’en prit une et me tira sous un arbre où je me suis assis en remontant mes manches. Sortant du froid, j’en avais d’autant plus chaud. J’ai pris la glace qu’il me tendit, un instant hésitant. Je me connais, je connais mes manies. Il semblait de bonne humeur, malgré qu’il se justifie. J’ai commencé à manger ma glace, fidèle à moi-même de façon lubrique au possible. Je n’y peux rien, je suis comme ça après tout. Me léchant les doigts, appréciant la fraîcheur du citron sur ma langue. Il semblait de bonne humeur, mais également un peu mal à l’aise. J’ai ramené un genou vers moi, dégageant mes mèches de mon front, continuant de mangé ma glace. J’aimerais qu’il comprenne que tout ça m’allait très bien. Que je ne demandais pas des fleurs et de la musique. Je suis un homme, lui aussi. Il est marié, je ne suis pas con. Je sais me tenir, je sais faire fit de tout ça. Je ne ferais jamais rien qui ne puisse lui nuire. Je repensais à ce qu’il m’avait dit un peu avant que l’on ne sorte. J’ignore si je me dois de me confier. Après tout si nous sommes un couple, c’est ce qu’on doit faire, non ? Mais sa le concerne aussi alors je crois. Je fixais ma glace pensive, haussant les épaules.

- Tu sais, ça ne me dérange pas. Je te l’ai dit. Heum pour ce qui est de se confier. Ce n’est pas vraiment dans mes habitudes de parler de mon passé. Et tu ne sembles pas du genre à te confier aussi.

J’ai repris le léchouillage de ma glace une seconde, le regard dans le vide. J’avoue que je suis curieux de connaître un peu l’histoire de Jakob. Les parties plus, secrètes dira-t-on. Comme à propos de ce crie qu’il avait entendus. En était-il de même pour lui ? J’ai soupiré presque lassé. J’ignore totalement comment m’y prendre avec un couple.

- Je suis très curieux en ce qui te concerne, j’imagine que ce genre de chose va dans les deux sens haha.

Je passais une main, quelques peu mal à l’aise dans mes cheveux. Que pouvais-je bien lui dire, pour que lui aussi ce confie un peu à moi ? Après tout c’est un jeu de confiance je crois. J’ai tiqué de la langue, un peu nerveux. Est-ce que ça changerait quelques choses ? Après tout, si lui se confie, je ne pense pas que quelque chose changerait vraiment. Mais j’avais une grosse appréhension. S’il montre de la pitié, je vais réellement m’énervé. Je sais qu’il n’est pas du genre, quelques parts ça me rassure un peu. J’ai soupiré plus que lourdement. Bon aller on se lance hein Iris.

- Je n’aime pas qu’on m’appelle par mon prénom, car ma mère m’appelle comme ça. Et que je la déteste. Vraiment. Heum… Elle est sur l’île pénitentiaire voilà…

Je n’osais pas vraiment en dire plus. Je bloquais comme toujours. Le regard voilé par des souvenirs trop sombre. Je serais ma glace, presque fatigué et j’ai détourné le regard.

- Je ne peux pas t’obliger à te confier en retour mais bon. Voilà, si nous sommes ensemble, c’est normal que je te parle un peu de ça je pense… Mais bon en parle à personne. Même mon colloc’ ignore tout ça alors bon. J’voudrais pas que ça s’ébruite. C’est déjà assez compliqué comme ça.

J’ai croquer le reste de ma glace un peu absent et je me suis couché dans l’herbe, lui faisant dos pour l’instant. Je ne veux vraiment pas croiser son regard maintenant. J’avais peur qu’il puisse y lire mes peurs absurdes. J’avais comme le besoin compulsif de changer de sujet. Je ne voulais pas qu’il réfléchisse trop là-dessus. C’est vrai que me confier à en quelques sorte de bonne chose. Je me sens un peu plus léger. Mais l’idée de partager mon fardeau. Non, c’était injuste, je n’avais pas le droit. Je jouais avec un brin d’herbe, la tête appuyer sur ma main.

- J’suis végétarien, si jamais un jour tu veux aller au restaurant se sera compliqué. J’vais pas t’imposer cette tard, tu n’as pas à t’en faire.

J’ai haussé les épaules, passant une main dans mes cheveux. Toujours de dos, je ne pouvais pas vraiment voir ces réactions, mais au moins, il ne pouvait pas voir les miennes. Je regorge de tic nerveux que même moi ignore, alors on allait éviter. J’espérais silencieusement qu’il me parle un peu de lui maintenant, je l’admets cœur ouvert. Je voulais le connaître mieux que personne, mais c’est normal je pense, non ?

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Lun 8 Mai - 1:05
Chut et danse.Kobayashi & JakobMon monde est quelque chose de dangereux. Quelque chose que personne ne pourrait comprendre, alors je vous éloigne, mais toi tu reviens tout le temps qu'importe ce que je dis ou ce que je fais et je crois que c'est ça ce qui me plait chez toi. (System Of A Down → Aerials)Je l’ai regardé bouffé sa glace. Putain j’avais oublié il la mange super chelou. On dirait qu’il veut nous aguicher de ouf. Je me demande bien comment je vais pouvoir faire s’il mange sa glace tout le temps comme ça. Je me suis frotté le cou en soupirant. Je l’écoutais parler sans dire un mot. Me confier pourquoi je ferai une telle chose ? C’est inutile de se confier enfin pour ma part, ce n’est pas important. Je me demande bien même pourquoi je le ferai, ce n’est pas que je ne lui fais pas confiance, mais je ne trouve l’utilité à me confier. Non vraiment pas. Je ne me voyais pas faire une telle chose. Ce n’était pas contre lui, c’était juste comme ça. Je l’ai regardé léchouiller sa glace et moi j’ai regardé la mienne. Mouais pas terrible comme situation. Curieux. Etre curieux c’est bien, mais bon ça ne résous pas toujours la chose, ce n’est pas toujours intéressant. C’est même parfois inutile. En quoi est-ce que cela va changer qu’il sache des choses comme ça hein ? Personnellement je voulais savoir pourquoi du comment son passé, car il semblait triste d’en parler. Je me demande bien même comment il a fait pour ne pas craquer maintenant avec sa petite allure de soumis, mais bon ce n’était pas important je pouvais attendre après tout.

J’ai penché la tête l’écoutant doucement. Ah donc tout s’expliquait. Je comprenais mieux pourquoi il ne voulait pas qu’on dise son prénom. Enfin d’un côté je trouvais ça un peu idiot. Sa mère le nomme comme ça bah autant que quelqu’un a qu’il y tient lui redonne l’envie d’entendre son prénom non ? Enfin bref il fait ce qu’il veut après tout ce ne sont pas des choses faciles. Je peux parfaitement le comprendre et puis bon hein… Il est comme il est maintenant. Je ne peux pas le changer et je ne veux pas le changer. Bon il n’avait pas tort. Je devais aussi me confier dans un sens, c’est comme ça que ça fonctionne. Mais en quoi allais-je vraiment aider hein ? Moi je veux juste oublier, car je sais que cette personne doit me maudire. Sa famille me maudit après tout. Heureusement que je ne suis pas croyant sinon j’aurai déjà fini bouffer par les flammes de l’enfer, ce qui va sans doute arriver.

Je l’ai regardé se coucher et j’ai commencé à lécher ma glace d’abord sur le côté droit, puis côté gauche, puis je l’ai foutu en bouche en la ressortant par la suite. Je ne savais pas quoi lui dire, c’était un fait. Je ne pourrai jamais lui avouer ce que j’ai moi-même fait. J’ai soupiré et je me suis penché vers lui.

« Je comprends mieux pourquoi. Mais ne t’en fais pas. Je ne dirai rien et je n’aborderai pas le sujet. De toute façon si ça ne vient pas de toi-même je ne veux pas savoir. »

Je le fixais en étant au-dessus de lui. Enfin juste ma tête au-dessus de lui et j’ai souris.

« Bah ne t’en fais pas les restos sans bouffer de viande ça existe. On se fera ça un jour. Je ferai juste gaffe en ta présence. C’est normal. »

Il est vrai qu’importe ce qu’on fera je pourrai faire un effort, il ne mange pas de viande ? Très bien je n’en mangerai pas devant lui, j’irai juste bouffer de la viande chez moi ce n’est pas un soucis après tout. Ce n’est pas comme si j’allais en mourir. Cependant je me demande bien s’il se sentira bien chez moi si parfois il vient… Genre il ouvre le frigo et tout. Mouais on verra bien comme on gère nous en sommes pas encore là. Je pourrai dire et faire des choses que personne pourrait comprendre, mais il y a des choses que j’aimerai garder secret, j’aimerai qu’il sache tout de moi, mais en même temps je veux garder des choses secrètes, le préserver du mal que j’étais. Je ne voulais pas qu’il souffre ou qu’il panique même s’il disait ne pas avoir peur. Je n’y crois pas une seule seconde. Jamais. Je lui ai foutu de la glace sur les lèvres en souriant.

« T’sais heureusement que tu es adulte hein. »

Oui. Sinon je ne pourrai pas faire ça. Je suis venu lui lèche doucement les lèvres et je me suis reculé tout content de ma connerie. Oui oui la glace me met tellement de bonne humeur. Personne ne peut test ça. Je me suis étiré et je me suis couché à côté de lui en terminant de manger ma glace assez rapidement. J’ai fixé le ciel un moment et j’ai soupiré. Autant lui dire n’est-ce pas ? Je ne peux pas prédire comme il va réagir, mais sans doute il dira que ce n’est pas grave ou autre. De toute façon c’est ce qu’ils disent tous… Sauf eux. J’ai soupiré.

« J’ai presque tué quelqu’un. Elle n’est pas morte, mais actuellement elle est dans le coma. »

Personne ne sait réellement ce qui s’est passé du coup personne ne peut me poursuivre en justice, malheureusement si je le pouvais j’irais me foutre dans les Iles pénitentiaires à jamais. Ce n’était qu’un terrible accident d’après cette fille avant qu’elle ne tombe dans le coma. Ce n’était pas ma faute, c’était elle. Elle m’avait provoqué, mais je n’y croyais pas. Ce cri qui revient tous les jours était juste affreux. Quand je fixe quelqu’un de fragile, quand je commence à m’énerver, quand je dors. Toujours là. Toujours présent. Qu’importe le moment. J’ai pris une grande inspiration et finalement j’ai lâché d’une traite.

« Elle m’aimait, mais moi je ne voulais pas. Ma famille ne voulait pas, je m’étais attachée à elle et du coup je l’ai brisé. Je l’ai détruite à jamais. Les médecins disent que si elle se réveille, elle ne pourra plus jamais marcher. Je lui ai brisé les os à un point. Elle arrêtait pas de dire « ce n’est pas grave, je t’ai provoqué » et à la fin j’y ai cru, c’était sa faute et uniquement la sienne. Puis après je me suis dit « Non. C’est ma faute de ne pas savoir contrôler ma force. » Je me sens mal. Car ce n’était qu’un accident. Personne ne m’en veut, sauf sa famille. Je peux les comprendre. »

J’ai tourné ma tête vers Kobayashi et je l’ai regardé. J’ai peur de le briser lui aussi. Je peux le faire à tout moment et en plus de ça il a un corps d’enfant. Un corps qui peut se faire briser deux fois plus vite que la norme. Je me sentais mal pour ça. Je me sentais mal de me dire que lui aussi je pourrai le briser sous un excès de colère ou je ne sais quoi. Je ne lui dirai pas la raison de ma colère, je ne lui dirai pas pourquoi nous en sommes arrivés là, mais j’aimerai qu’il sache que je ne rigole pas et qu’il ne se dise pas que tout va bien et qu’il se laissera faire. Je me suis mis sur les coudes. Tournant légèrement ma tête vers le côté sans le regarder.

« Je ne veux pas te rappeler un moment de passer ou autre. Donc je ferai attention ne t’en fais pas. Enfin je comptais déjà faire attention tu sais hein ce n’est pas parce que tu m’as dit ça que je le fais. Mais juste j’aimerai que tu te sentes vraiment bien. Pour une fois j’aimerai bien… que voilà tu vois ce que je veux dire ? »

J’ai passé une main sur sa joue et j’ai souris, puis je me suis recouché regardant le ciel, en fermant les yeux un instant. Ça me blasait d’en parler, ce n’était pas intéressant et ça me donnait envie de chialer comme à l’époque. Je me suis passé une main sur le visage en ouvrant les yeux. En essayant d’oublier tout ça. Pff Jakob tu fais pitié en vrai. Ouais, tu fais vraiment pitié.
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Lun 8 Mai - 22:17
Deuxième chance.On ne choisi pas d'aimé quelqu'un parce qu'il est beau au sympathique, mais parce que nous sommes seul  à entendre la musique qu'elle chante en silence.  J’avais le rouge aux joues. J’étais un peu honteux de mes confessions, mais d’un côté c’était si bon de pouvoir ce confié, au moins une fois. Partagé entre ces deux parties, je l’ai vu se penché au-dessus de moi. Ces mots me rassuré un peu, il ne me juge pas, il ne me prend pas en pitié. J’avais évité le pire, il me semble. Son sourire me réchauffait, il n’avait pas changé. Certes j’avais évité le plus gros du sujet sensible, mais au moins il ne me persécuterait pas de question avec ça. J’en étais certain. Je me suis donc un peu détendus et j’ai continué de l’écouter. Malgré ces dires, je sais que je ne chercherais pas à l’accommodé à mon mode de vie particulier. Après tous mes choix sont personnelles et s’il veut ce mangé un steak tout plein de sang, de nervures et de tendons dégueulasse, c’est son droit. Mes pensées furent coupées par une douceur sucré. Il venait de m’étaler de la glace sur les lèvres ? J’ai battus des cils perplexes sous ces mots et le rouge explosa un peu plus mes joues. Ho gosh why ?! A moitié décédée à l’intérieur je l’ai vu ce refermé et ce coucher dans l’herbe. J’ai foncé les sourcils un instant, puis sa phrase me frappa. Il avait plongé une femme dans le coma ? J’étais sidéré, j’avoue n’avoir jamais envisager de te chose de lui. J’admets qu’il contrôle mal sa colère, mais à ce point-là ? Était-ce encore le cas ? Quand je le vois agir avec douceur, me préservé, être un peu fleure bleu. J’ai tellement du mal à le croire. Je suis resté bouché bée, pensif. Il prit une longue inspiration et poursuivis finalement. Ainsi je comprenais beaucoup mieux sa culpabilité tenace et ce cri qu’il avait dû entendre. Ce genre de chose va le hanter tout sa vie, n’est-ce pas ? Il devait beaucoup l’aimé je pense.

Je me suis passé une main sur le visage, essayant d’assimilé tout ça. D’en prendre compte. J’ignore s’il peut craquer de la sorte à nouveau, alors qu’il en connait maintenant les conséquences. J’admets honnêtement que ce serait effrayant. Mais serais-je capable de lui en vouloir ? Aller savoir, je pense que sans y être confronté, il est impossible de ce positionné dans ce genre de cas. Il plongea son regard dans le mien. C’était difficile pour lui d’en parler, je le sens bien. Et je lui suis infiniment reconnaissant de me faire ainsi confiance. Il se releva quelques peu et détourna finalement le visage. Je peux le comprendre, c’est dur d’en parler. Et une myriade de question m’envahissait l’esprit. Comment on peut pousser un homme à ce point dans sa colère ? Mon cœur battait vite, je sentais l’adrénaline influer dans mes veines. Je sais très bien ce qu’il doit se dire. Je suis d’une constitution fragile, je ne peux pas le nier. Je suis d’autant plus exposé s’il se fâche après moi. Mais je n’en avais que faire pour l’instant. J’étais un peu ronger par mes pensées. Ce qu’il m’avait dit était si, intime. Si grave, sans censure ni complexe. Je ne lui avais exposé qu’un bref parti de mon histoire. Et d’un côté, je voulais qu’il sache, que je connais les dégâts que peut causer un amour. Mais de là à tout dire. J’ai claqué ma langue. Chose que je ne fais jamais, sauf en cas de remise en question profonde ou d’agacement, stress extrême. Je m’étais assis en tailleur, plus que pensif, sourcils froncés. Je me devais de dire quelques choses pour le rassuré. Mais sans me voilé la face pour autant, je veux être sincère.

Ses gestes étaient doux, cacher derrière son air triste, il se recoucha finalement. Mon cœur se serrait, je n’aime pas le voir triste, je n’aime pas le peiné. Je veux le rassuré, qu’il comprenne que le passé est passé. Que, que… Oui, je ne pense pas qu’il soit capable de tel chose à nouveau. Après tout on apprend de ces erreurs, n’est-ce pas ? Et je ne me crois pas capable de le poussé à ce point. Sincèrement, je sais quand je dois m’arrêter, je ne suis pas totalement idiot, non plus. Et puis, il y avait cette chose qui m’est particulier. Je suis intouchable, n’est-ce pas ? J’ai sourie, surement que lui dire pourrait l’aider ? Je voulais qu’il se sente un peu mieux. J’ai donc à mon tour passé mes doigts sur sa joue, doucement, pour en apprécier la chaleur et la douceur. Il est beau mon Jakob quand même. J’ai sourie.

- Je comprends mieux pourquoi tu agis comme ça avec moi. Mais tu sais, si un jour je te poussais à ce point dans ta colère. Je ne pourrais pas être blessé. Je t’ai expliqué, l’étendu de mon pouvoir, non ? S’il m’arrive quelques chose, le temps remonte pour moi. Alors tu ne dois pas te tracasser. Et puis, je ne pense pas que…

Les mots me manquaient, de nouveau cette parité en moi. J’ai détourné le regard agacé par moi-même. Je voudrais lui expliquer, je le voudrais vraiment. Mais le pouvais-je ? J’ai soupiré, fatigué.

- Je te l’ai dit, je sais jusqu’où on peut aller par amour ou dans sa colère. Ne pense pas pouvoir me surprendre à ce niveau. Je te me voile pas la face, loin de là, sache-le. Je sais que si ça devait arriver je flipperais, c’est normal après tout. Mais bon, si c’est pour rediffusé juste après. Dans un sens, c’est pratique cette merde haha. Pour ce que ça m’a couté encore heureux.

J’avais à nouveau ce faux sourire sur le visage. Une minute de plus, oui ça m’avait couté beaucoup. Mais ce pouvoir peut me sauver. Après tout je devrais en être fier, je l’avais payé assez cher, n’est-ce pas ? J’ai ramené mes genoux contre moi, les deux mains plaquées dans mes cheveux. Je veux tellement le rassuré. Je sentais se sourire sur mon visage, c’était douloureux. Mais je ne veux pas le choquer dans un sens, je ne veux pas qu’il parte sans un mot. Je ne veux pas être encore tout seul. J’ai détourné doucement le regard, presque triste.

- Se mettre en colère au point de frapper c’est une chose. J’admets, que tu aurais pu la tuer et oui, dans un sens tu pourrais me tuer aussi. Mais je ne pense pas que la mort soit le pire des sorts… Le pire c’est de resté, ignorant de tout ça. Juste comme un con. Avec une part de culpabilité, pour des détails stupides.

Je divaguais, je sentais que mes mots m’étaient plus destiné que réellement à lui, comment pourrait-il comprendre après tout. Qui pourrait comprendre ? Je l’ignore, je sentais tout ça remonté en moi. Ce que je lui avais confier me hante. Je n’en parle jamais, je n’y pense donc jamais. Mais en lui avouant tout ça, j’avais retourné le souvenir. Et je le payais à l’instant. Ressent-il de tel chose après sa confession ? Je ne le voulais pas, je voulais réellement le voir heureux. J’ignore quoi faire j’ignore quoi dire. Tout est flou, je sens que je perds pieds. Et je m’en sens tellement stupide, j’en rie tout bas. Tu es trop con Iris, pour un truc pareil en plus. Tu n’en vaux même pas la peine.

- Tu sais pourquoi je suis aussi soumis de nature ?

Quoi ?

- Tu sais pourquoi en général je ne parle pas de moi ?

Non, Iris !

- Je veux bien te le dire, je pense.

Iris ferme ta putain de gueule !

- J’ai faillis bouffer mon père. C’était de ma faute. J’aurais très bien pu empêcher sa mort, empêcher tout ça. Mais j’étais stupide, idiot. J’ai foutus la merde et malheureusement c’est quelqu’un d’autre qui en à payer le prix. Pour une seule minute, juste pour me racé. Il n’y a pas pire raison, n’est-ce pas ? Haha ! C’est comme si je l’avais cherché. J’ai provoqué le destin. Alors maintenant, je me contente de vivre de loin. Je suis vide.

… Okay, les mots me manque. Je n’étais plus moi-même, comme en transe, j’avais lâcher ça sans réfléchir, avec un calme plus que troublant. On aurait dit un fou, un homme sans ressentit, un monstre. J’ai pris doucement conscience de mes mots et le malaise le plus absolu m’envahis, accompagnée d’une once de panique. Je l’avais dit. J’ai senti mon souffle se perde et je me suis relevé un peu affolé. Seul. Oui, je devais être seul. Je ne voulais pas lui imposer ça, j’avais été plus que stupide. J’étais supposé l’aider à se sentir mieux, et voilà que je l’accablais de mon propre fardeau. Idiot, idiot, idiot, idiot ! Je ne le méritais pas, j’étais certain de le perde. Je regardais partout, cherchant où partir, mais je n’étais pas assez cohérent que pour trouver. Restant simplement debout comme le pire des idiots. J’avais faire la pire des erreurs et je m’en voulais tellement. J’ai secoué la tête. Noyer le poisson, Iris. On ne sait jamais.

- Haha, tu y as cru, hein ?

Bon okay, je ne suis complètement pas crédible et stupide. Mais je n’avais plus d’espoir. Je me suis étiré, genre de rien, fixant le glacier au coin. Change de sujet, faire une parade comme toujours. Oui, c’était ma défense habituelle, le bouclier que je plaçais face à chaque situation. J’avais se sourie figé sur le visage, m’efforçant à le rendre naturel. Mais mes yeux ne sourient pas, eux. Je me suis finalement dirigé vers le glacier et j’ai repris deux glaces, revenant vers Jakob ensuite pour lui tendre genre de rien et m’asseoir, pour éviter son regard. Genre de rien.

- Tu peux encore partir et changer d’avis, tu sais. A propos de moi. Ce n’est pas grave, je ne t’en voudrais pas.

Je le pensais, sincèrement. S’il part maintenant et m’efface de sa vie. Je ne le comprendrais que trop bien. Je suis quelqu’un de néfaste après tout. J’ai haussé les épaules comme si ce n’était rien et j’ai mangé ma glace plus sobrement qu’au part avant, trop plongé dans mes regrets pour me maniéré.

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HRP : un peu long, sorry.
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Mer 10 Mai - 0:54
Chut et danse.Kobayashi & JakobMon monde est quelque chose de dangereux. Quelque chose que personne ne pourrait comprendre, alors je vous éloigne, mais toi tu reviens tout le temps qu'importe ce que je dis ou ce que je fais et je crois que c'est ça ce qui me plait chez toi. (System Of A Down → Aerials)Je me suis demandé pendant un instant pourquoi, il gardait le silence ainsi. Etait-ce si ennuyant que ça ? Il ne peut pas être blessé, c’est ce qu’il dit. Un pouvoir a toujours des fails. S’il tombe dans le coma avant même qu’il puisse utiliser son pouvoir hein ? Qu’est-ce qu’il fera ? Je ne sais pas du tout, je ne sais pas du tout si un jour j’en arriverai là et si jamais je le tue ? Je me sentais mal d’y penser. Me dire ça me rendait terriblement mal. Je ne pouvais tout bonnement pas y penser. Je me suis penché quand il parla de nouveau. Je l’ai regardé et je l’ai écouté. Ce faux sourire. En était-il vraiment ainsi ? Est-ce nécessaire ? Il ne semblait pas aller bien d’un coup et je ne savais pas quoi faire faire. J’allais dire quelque chose, mais il se mit à parler. Il se mit à dire des choses. Il semblait en contradiction avec lui-même dire ou ne pas dire n’est-ce pas ? Mais il n’était pas obligé de se confier après tout je ne le forçais pas.

Je l’avais fait, car je me disais que je devais le faire, mais lui il n’était pas obligé. Il disait le vouloir, mais son attitude en disait long sur la chose. Je l’écoutais. Alors il s’en voulait ? N’était-ce pas un peu idiot ? Il peut s’en vouloir, car il a fait l’idiot, mais les choses peuvent arriver sans qu’on ne puisse changer les choses, c’est sans doute ce qu’on dit tous, mais c’était une réalité que nous ne pouvions pas changer, il y a des choses qui arrivent et qu’importe le scénario qu’on se dit on ne peut pas changer. Je me suis demandé pendant un moment ce que je pourrai dire. Ce que je disais… C‘est souvent quelque chose de méchant, je ne sais pas être gentil, mais pour une fois je voulais être gentil avoir quelque chose à dire sans blesser la personne, je voulais être rassurant qu’il sache que je ne le juge pas, qu’il sache qu’il peut encore se confier si l’envie lui prend.

Je savais que sa mère craignait, mais je suis choqué de voir que c’est encore pire que ce que je pensais. Comment pouvait-on faire ça ? On peut vraiment tuer la personne qu’on aime et la donner à manger à son fils ? Etait-ce réellement de l’amour ou juste de la folie meurtrière ? Je ne savais pas du tout, je ne comprenais pas je dois avouer que j’étais un peu perdu, je ne pensais pas une telle chose possible en vrai, je me disais que moi j’avais presque tué une personne que j’appréciais, mais c’était de la colère à ce moment-là, ce n’était pas de l’amour n’est-ce pas ? Puis sa mère… Comment avait-elle pu essayer de faire ça à son fils ? Elle ne pouvait pas tout simplement tuer son mari et caché le corps comme tous les autres ? Non il a fallu qu’elle dégoûte son fils et qu’il s’en veuille a tout jamais. Il ne veut même plus qu’on le nomme par son prénom, c’est pour dire. Je voulais pourtant dire « Iris ». Lui dire pour qu’il se sente bien, mais il n’aimait pas et ça ne sera sans doute jamais le cas. Il me tendit une glace sans que je puisse comprendre quoi que ce soit.

Je l’ai regardé et je suis venu lui prendre sa glace aussi. J’ai cligné plusieurs fois des yeux et je l’ai pris dans mes bras un instant. Juste quelques secondes. Lui faire ça pour qu’il comprenne. De loin on dirait un père et un fils, mais de près on peut clairement voir de quoi il est question. Il ne faut pas être débile. Je restais contre lui tout doucement, le gardant contre mon corps qui n’était qu’un immense conteneur de feu contre le corps frêle de Kobayashi. Je suis venu lui murmurer doucement à l’oreille.

« Tu as sans doute fait quelque chose d’idiot Kobayashi. Oui, mais ce qui est arrivé est arrivé, si tu n’as rien pu faire c’est pour une raison. Qu’importe si tu avais eu ton pouvoir ou non. Donc faut arrêter de s’en vouloir. Si tu veux en parler je suis là, je ne pose pas de questions, car bon.. Je veux te voir sourire »
Ce n’était certes pas les mots qu’il souhaitait entendre, mais c’était comme ça. Je n’y pouvais rien, c’était la réalité. Il voulait y faire quoi ? Il ne peut pas sauver tout le monde, c’est juste impossible en soit. Il n’a pas pu pour son père ce n’est pas un crime après tout, ce n’est pas sa faute même si c’était pour devenir un je ne sais pas quoi qu’il a été en retard ce n’est pas sa faute. Je ne sais pas si nous pouvons dire qu’il est coupable de quelque chose, sans doute est-il coupable de sa bêtise de jeunesse, mais sans plus ? Oui. C’était prévu depuis longtemps si ce n’était pas ce jour là qu’elle avait tué son père ça aurait été un autre jour. Je lui ai souris et je lui ai foutu de la glace sur le visage en souriant. Juste sur les joues. Il ne faut pas déconner. Le glacier ne pouvait pas nous voir et il y avait personne. C’était cool cet endroit pour ça. Peu de personne reste une fois la glace achetée.

« Tu sais il y a des choses que tu ne comprendras jamais. Que tu ne pourras jamais résoudre tu peux t’en vouloir oui de ne pas être rentré plus tôt, mais bon… ça ne changera pas la situation. Autant essayer de vivre à nouveau, regarde j’vis, alors que j’ai arraché l’utérus d’une meuf. »

Ok je suis d’une subtilité sans nom, je sais que ça craint, mais c’est ainsi je ne pouvais sans doute pas changer ce que j’étais et au moins maintenant il sait que je peux aller jusque-là et maintenant il sait que la fille n’aura pas d’enfant si elle se réveille. Je me sentais un peu mal maintenant d’ailleurs, ça ne se faisait pas. Je sais que je lui ai gâché la vie je dis que je vis, mais je m’en veux et je vais à l’hôpital tous les jours. Sa famille ne lui rend jamais visite, mais ils m’en veulent du coup je vais lui tenir compagnie, mais sans jamais parler. Je l’ai regardé un instant. Je suis venu lui lécher la glace qui était sur ses joues en souriant. J’aimais bien faire ça, ne me demandez pas pourquoi. Surtout avec lui et seulement lui.

« Tu sais… Si tu n’es pas parti je ne partirai pas non plus. C’est tout con. C’est comme ça. Donc chut et rougis comme tu sais le faire.»

Je suis pas doué, mais bon on peut essayer de lui faire comprendre la chose comme ça n’est-ce pas ? Ce n’était pas si compliqué. Bon ce n’était pas hyper cool en soit, mais bon toujours mieux que rien. Je me suis gratté le cou et je lui ai donné sa glace et celle qui était à moitié morte je l’ai mangé en me léchant les lèvres, c’était si bon. Je ne rajoutai rien sur son passé et je ne rajoutai rien d’autre je mangeais juste ma glace tout content. Pour une fois que je n’étais pas seul.
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Jeu 11 Mai - 15:51
Deuxième chance.On ne choisi pas d'aimé quelqu'un parce qu'il est beau au sympathique, mais parce que nous sommes seul  à entendre la musique qu'elle chante en silence.  Il me prit ma glace des mains, en même temps que la sienne. Je ne voulais pas m’avancer dans mes pensées, je me refusais à interpréter ces gestes. Pourtant, il me prit dans ces bras. Je pouvais sentir cette chaleur débordante m’envahir. C’était doux, si doux. Pourtant je ne bougeais pas, je ne lui rendais même pas son étreinte. J’étais ailleurs en quelques sortes. Je pouvais sentir son souffle dans le creux de mon oreille tant dis qu’il me parlait. Je retenais un sourire confus. Oui, j’avais fait quelque chose d’idiot, personne ne peut le nier, n’est-ce pas ? J’essayais de faire fit de tout émotion, mais sa dernière phrase me pris au dépourvus le plus total. Il veut me voir sourire ? Mon cœur n’en battait que plus vite. Je fus toute de suite surpris par la froideur qui envahis mes joues pourtant rougies par ma honte. J’ai regardé Jakob stupéfait. J’étais assez perplexe par la froideur de ces mots. Utérus ? Non Iris, ne cherche pas à comprendre mon instinct me dis que c’est mieux de ne pas relever. Il plongea son regard un bref moment dans le mien. Il vie, hein ? Etrangement, je n’y crois pas un seul instant. Je sais que la culpabilité et le regret sont les deux pires fléaux en ce monde et qu’on n’y échappe jamais. Mais sans doute, ne voulait-il plus parler de tout ça. Je peux comprendre. Après tout, ce matin encore, nous n’étions que de vague ami.

J’ai esquisser à sourire face à cette pensé. Oui, et je m’étais promis de ne pas aborder de sujet fâcheux. Rien n’avait tourné comme prévus. Mais je ne risque pas de m’en plaindre. J’ai levé la main pour essuyer la glace que j’avais étalé sur le visage, mais Jakob s’en chargea bien avant moi. Laissant à nouveau le rouge explosé sur mes joues. Ho seigneur divin. Ce garçon à un gros soucis avec la glace, dire que je pensais être un spécimen avec ma façon de manger. Au moins, moi je ne mange pas sur le visage des autres. J’ai regardé un moment autour de moi, il n’y avait vraiment personne ici. C’était sans doute ce qui le poussait à agir ainsi. Oui, je ne me désillusionne pas, mais je sais qu’une fois en public, il sera à nouveau le Jakob froid et distant dont je suis tombé amoureux. Et ça m’allait très bien, car cela rend ces moments intimes d’autant plus spécial ! A nouveau ces mots me firent brûler de l’intérieur, tout mon visage était rouge. Seigneur, je ne sais pas si je vais résister au Jakob charmeur et taquin. Il me rendit à nouveau ma glace et acheva la sienne. J’ai essuyer les restes de crèmes sur mon visage et j’ai entamé la mienne en détournant le regard.

On avait beaucoup avancé, de façon maladroite, parfois très empoté voire carrément déplacer, mais on avait bien avancé tous les deux. J’avais l’impression de le connaître mieux que personne et j’avoue que cela me comble de joie. J’ai continué de manger ma glace en m’asseyant à nouveau dans l’herbe, profitant du calme et du soleil pour reprendre un peu de maturité dans mes mots. Il en avait fait beaucoup pour moi. Rien que de m’avoir écouté sans me juger. Il l’ignore certainement. Mais je voulais lui rendre gage de ça. J’hésitais un peu, léchant mes doigts où la crème de framboise coulait doucement avec la chaleur. J’avais le regard perdu dans le vague, ressassent ses mots inlassablement. Je voulais lui faire un cadeau. J’ai pris un visage déterminé. C’est sans nul doute la chose la plus idiote que je vais faire de toute ma vie. Car soyons un instant pragmatique. Jakob et moi on se connait depuis une dizaine de jour, et on a très mal commencé notre relation. Partant de prof à « ami ». On avait juste été très maladroit. Et finalement nous voilà en couple. C’était non seulement un peu précipité, mais d’une intensité assez troublante. Je me sentais comme un papillon, attiré par la flamme. Icare, oui. Je me suis relevé pour lui faire face. Enfin face, avec un demi-mètre en moi. J’avais fini ma glace, et j’ai visé mes poings sur mes hanches, super sérieux. Je n’osais pas le regarder.

- Iris. Hm, je pense que si c’est toi qui le dis ça va.

Je n’avais rien ajouté de plus et répondre une tel phrase après tout son petit discourt était certes étrange vu de l’extérieur. J’ai haussé les épaules, feintant le désintérêt total, alors que mon cœur était sur le point d’explosé. Jamais je n’avais autorisé quelqu’un à me nommer ainsi. Jamais, pas une seule fois. Et ça ne m’avait même pas traversé l’esprit. Pourtant Jakob, je lui avais non seulement dis comment je m’appelais, mais je lui avais écrit et je m’étais même expliqué sur le pourquoi du comment. Alors, si une personne dans le monde devait me nommer ainsi, autre que cette femme. Je voulais que ce soit lui. J’ignore si je pourrais le supporter en vrai. J’ignore même s’il l’acceptera. Mais je voulais essayer. Après tout, je n’aurais pas de doute avec lui, je sais qu’il ne me déteste pas. J’ai repensé à Hiromi un instant, il m’était très précieux. Mon seul ami sachant l’étendus de ma jeunesse, tout du moins, qui ai vécus mon changement. Et jamais je ne lui avais autorisé. Pourtant, il m’avait appelé comme ça une grande partie de notre enfance. J’ai secoué la tête, seigneur s’il l’apprend. J’ai passé une main dans mon cou, posant deux doigts là où Jakob m’avait marqué de ces lèvres. Seigneur, il va me suicider, puis suicider Jakob pour finalement se suicider lui-même. Il ne me restait qu’une seule solution. Lui bourré la gueule de ouf ce soir. Il ne se rappellera de rien et dans le doute, pensant que c’est de lui, ne dira rien sur cette marque. Je suis brillant ! Il n’y avait qu’un seul soucie.

- Dis, tu ne pourrais pas acheter quatre bouteilles d’alcool fort pour moi ? Avec ma taille ils ne voudront jamais que je le fasse moi-même. Et je vais en avoir besoin… Ha je te rembourse hein ! Pas de soucis avec ça.


Les gens ont beau savoir que les Cumael garde un profil juvénile, avec notre bouille d’ange ils refusent toujours de nous vendre de l’alcool ou des cigarettes. C’est d’un agacement sans non. Sérieux c’est écrit sur ma carte d’identité que je suis Cumael, ils pourraient se montrer plus compréhensif ! Je me suis étiré, ayant retrouvé mon calme le plus total. Et c’est placide que j’ai posé mon regard dans celui de Jakob. Ho god, j’espère qu’il ne va pas penser que je veux me foutre une mine tout seul chez moi. Non parce que, personnellement je ne bois pas. Je n’aime pas spécialement le goût de l’anille déjà, et en plus. Ne nous voilons pas la face, j’ai vraiment pas la morphologie pour ça. Bien que mon foie ai le même âge que moi. J’suis trop léger, tout simplement. J’ai finalement sourie tout innocent à Jakob. Ce sourire d’enfant que j’affiche en cas de besoin.

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Sam 13 Mai - 0:42
Chut et danse.Kobayashi & JakobMon monde est quelque chose de dangereux. Quelque chose que personne ne pourrait comprendre, alors je vous éloigne, mais toi tu reviens tout le temps qu'importe ce que je dis ou ce que je fais et je crois que c'est ça ce qui me plait chez toi. (System Of A Down → Aerials)Il rougissait pour un oui ou pour un non et ça me faisait sourire cette situation. Il semblait tellement tout naîf quand il rougissait ainsi, sans même savoir que je pouvais faire bien pire avec cette glace. Tellement pire, mais nous n’en n’étions pas là. Il ne sait pas à quel point c’était dangereux d’être avec moi seul avec une glace et le fait que j’étais amoureux de lui, mais bon je sais me tenir quand même on va éviter de lui en foutre plein les cheveux. J’ai penché la tête l’écoutant attentivement dans ce qu’il disait. Je pouvais donc le nommer Iris ? Je ne sais pas si je pouvais le faire. Je sais que ça devait avoir une grande importance pour lui, mais est-ce que je pouvais me le permettre ? Après tout je n’étais pas si digne que ça de le nommer ainsi, je ne ressentais pas vraiment le besoin de le faire même, oui je sais que ça peut l’embêter de se faire nommer ainsi, puis je devrais le faire en privée.. Pas devant tout le monde ça serait gênant pour lui j’en suis sûr. J’ai froncé les sourcils, est-ce que je pouvais me le permettre ? Je ne me sentais vraiment pas digne.

Je l’ai regardé assez étrangement. Pourquoi voulait-il acheté de l’alcool cet idiot de première ? Il voulait se bourrer la gueule chez lui pour oublier cette journée ? Je pouvais le comprendre dans un sens, mais il pourrait être plus discret pour dire qu’il voulait oublier cette journée hein, ce n’est pas comme si j’allais lui en vouloir. Enfin soit après tout il avait raison les personnes de ce monde ont beau savoir que les cumaels sont de ce monde, ils ne veulent jamais donner d’alcool à ces idiots de première, c’était donc aussi le cas de Kobayashi, de toute façon ils n’avaient pas vraiment la carrure pour boire puis Kobayashi était aussi peu doué je parie que même avec un verre de champagne il serait out. Je le regardé finir sa glace et je me suis relevé d’un bon et je me suis étiré. Bon maintenant que le moment passé était fini, nous pouvons aller de l’avant. Il était vrai qu’on ne se connaissait pas depuis très longtemps, mais on s’était dit des choses que même mon entourage ne sait pas vraiment. Ils n’ont que les faits, Kobayashi a quelque chose d’autre. Il a les sentiments qui vont avec les faits. Il a les choses qui me rendent faible. Il sait des choses que je ne veux habituellement pas dire.

Certes on ne se connaissait pas depuis bien longtemps, mais nous étions de passer de professeur – élève à presque amis puis nous sortons ensemble maintenant. On s’embrasse et on se confie des choses qu’on ne confie à personne d’autre. Il était unique. Il devait l’avoir compris, je l’espère, car jamais je ne lui dirai. Je l’ai regardé de bas en haut et j’ai soupiré. Je ne sais pas pourquoi, mais j’avais envie de soupirer. Pourquoi voulait-il de l’alcool sérieusement ? Puis bon je m’en fous moi d’être remboursé, je veux juste savoir si ce n’est pas pour des conneries.

« Pourquoi tu veux de l’alcool ? Ton petit corps va supporter tout cette boisson ? »

Oui je n’achète pas si c’est pour qu’il se bourre la gueule inutilement et qu’on me dit qu’il est dans le coma lui aussi, je ne supporterai pas qu’une deuxième personne le soit. Je l’ai relevé et je l’ai fixé droit dans les yeux. Il faut absolument qu’il me dise pourquoi il veut faire ça, je me fiche des remboursements, je me fiche des excuses ou des je t’aime ou des tu peux me nommer Iris. Je veux une vrai réponse. Je ne veux pas un mensonge. Une bête réponse. Je veux quelque chose de vrai. J’ai froncé les sourcils et je l’ai fixé comme jamais.

« Tu dois me dire la vérité de pourquoi tu veux ça, je me fiche de savoir que tu veux me rembourser, mais pourquoi tu as tant besoin de quatre putain bouteille d’alcool ? Tu veux finir dans le coma ? »

Je ne sais pas pourquoi j’étais en colère, sans doute son pouvoir allait-il l’aider si jamais ça arrive, roh je ne sais pas puis mince j’étais quand même en colère de son comportement ! Comment pouvait-il agir ainsi sans se soucier de ce que je pense ou ressente hein ? Il se pensait immortel ? Rah, mais dans un sens je suis sûr que ce n’était pas pour lui, mais pour quelqu’un d’autre, c’était peut-être pour son pote là ? Après tout il puait l’alcool quand je suis arrivé, sans doute était-ce un alcoolique ? Est-ce que Kobayashi était en sécurité ? Sans doute que oui je ne sais pas. J’ai froncé les sourcils et j’ai détourné le regard un peu pensif. Sans doute l’était-il, mais est-ce que je pouvais le laisser rentrer avec quatre bouteilles d’un coup ? Je ne sais pas du tout. J’ai pris Kobayashi par la main et je l’ai tiré doucement en faisant signe au glacier que je reviendrai la prochaine fois avec ma fille. Je marchais main dans la main avec le nain en oubliant un peu tout autour de moi. Était-ce une bonne idée ? Je ne sais pas vraiment. Je suis sûr que ça ne l’était pas, mais bon après tout si jamais il fait une connerie… oui je sais que je disais tantôt que je ne l’accepterai pas, mais au final il est majeur il fait bien ce qu’il veut. Puis j’ai eu une idée. Je me suis arrêté et je me suis penché vers lui et je suis venu lui murmurer près de l’oreille.

« Iris… ne fais pas de connerie avec cet alcool compris ? »

Puis je me suis redressé comme il se doit le tirant le magasin qu’il fallait. Puis j’ai regardé autour de moi dans le rayon alcool. Il voulait quoi ce zigoto sérieusement ? Vodka ? Champagne ? Du Jack Daniel’s (cette marque existe réellement ouais ouais). J’ai regardé Kobayashi avec un regard qui disait « choisis et plus vite que ça » et je me suis fait craqué les os. Je regardais les bouteilles une à une avec mon regard tout en regardant le vendeur qui devait sans doute nous trouver un peu louche, mais soit encore un qui ne doit pas comprendre que Kobayashi est un cumael. Ce n’était pas trop trop grave du moment qu’on pouvait acheter tout ça. J’espère juste sincèrement que ce n’était pas pour oublier cette journée. Ce n’était peut-être pas la meilleure de toute, mais ce n’était pas la pire n’est-ce pas ? Sans doute que ouais. J’ai soupiré comme d’habitude, mais j’étais un peu las de tout ceci. Je ne comprenais pas. Je ne voulais sans doute pas comprendre. Oui, c’était sans doute ça.
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