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Mr X était un scientifique de bien triste renommé.Voulant redorer son blason, il entreprit un nouveau projet. Rendre aux hommes la vie plus simple.
 
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Qu'une nouvelle relation naisse des cendres

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Lawrence Amandil
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Lawrence Amandil
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Ven 16 Déc - 15:15


Au détour d'une salle.

ft.



Il s'éloigna finalement de moi, encore. J'avais plus ou moins prétendit qu'il le ferait et même si la douleur reste insupportable, je n'en ai rien montré. J'ai réprimé un triste soupire, quand j'ai senti cette chaleur. Il ? Je ne pouvais y croire, il m'enlaçait véritablement ?! Il ne savait pas s’il pouvait accepter. C'est bien pour ça que je ne lui laissais pas le choix. J'ai fermé les yeux pour m'emplir de cette chaleur, mon cœur battait si vite. C'était comme quand je l'ai embrassé, plus rien d’autre que l'instant n'avait de sens à mes yeux. Ces gestes était doux et délicat, tout mon corps tremblait, je ne pouvais véritablement plus bouger. Il souriait, cette chose en moi s’emplit d'une joie sans nom. Son sourire était la plus belle chose qui m'avait été donné de voir.

Il se pencha vers moi, le temps sembla ralentir et il posa ses lèvres aux coins des miennes. Mon cœur rata un battement et mes joues s emplirent de couleur. Pourquoi ? Alors que j'avais décidé de garder mes sentiments pour moi ? Alors que j'abandonnais enfin après toutes ces nuits à me torturé les pensées ? Pourquoi ? J'avais perdu tout fils de la réalité. Le monde autour de moi n'était plus. J'étais... Perdu... Pourquoi avait il fait ça ? Il m'aimait ? Non c'était idiot de le concevoir ! Il me paraissait si pur, il ne devait même pas comprendre ce qu'était l'amour passionnel ! Il me parlait, mais je n'entendais plus. Je me suis relevé, plus par automatisme que par choix, mais je n'ai pu avancer ne serait-ce que d'un pas. J'ai relevé les yeux. La question était tout prête en moi, et au moment même où j'ai ouvert la bouche, la porte s'ouvrit elle aussi sur Alfredo.

" Laaaaw' ! J'ai besoin de toi ma main... Ha Ho ! Pardon je ne savais pas que tu avais un patient. Heu salut monsieur ? ... Rha Law' tu peux ... S'il te plais ? "


J'ai battus des cils un instant un peu perdu. Alfredo. Je lui avais parlé de mes peines de cœur. Il était d'ailleurs la personne que j'avais appelée après le départ de Jean. Une sensation étrange m'envahis. Il était médecin dans cet hôpital lui aussi et de tous mes collègues il est le seul à n'avoir réagis à mon comportement distant. William avait parlé d'un médecin qui l'avait trainé ici et maintenant que j'y pense le mot "Nightëel sur mon dossier de rendez-vous avait une écriture familière. Aurait-il osé ?

J'ai finalement bougé pour venir prendre sa main qui était ganté. De tous mes jeunes et même de tous les gens que j'ai pu rencontrer, il est le seul à avoir un pouvoir si effrayant. Capable d'anile quelqu'un dans la seconde, juste en le touchant du doigt. J'ai examiné cette main. Le cuir du gant avait vieillis comme s'il avait plus de cent ans. J'ai soupiré. Bien ! Je suis retourné vers mon bureau sans un mot et j'ai fouillé dans le tiroir après un nouveau gant que je lui ai ensuite lancé. Il me remercia avec un sourire plutôt étrange puis ce toucha la joue.

" Tu es tout rouge Lawrence, tout vas bien ? "

Il était derrière tout ça, j'en étais sûr maintenant et avant que je ne puisse répondre il sortit. Quel gosse chiant ! J'ai soupiré.

" Excuse Alfredo, c'est mon tout premier jeune et il a tendance à m'appeler par mon prénom entier ce qui m'énerve profondément... Huum, j'ai une balance dans le coin, mais je suis devenu spécialiste racial donc. Ha tu m'as dit que tu avais reçus la formule c'est ça ? J'aimerais connaitre ta condition physique avant ta transformation dés lors. "

Je me suis assis à mon bureau pour prendre un Bic et commencé à noter les diverses caractéristique physique que j'avais observé sur son corps pour savoir les quels attribué à sa race et les quels attribué à une éventuelle maladie.


Lawrence Amandil
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William O'Cahan
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Ven 16 Déc - 19:00
I can't ignore you anymore. #LawrenceJ’attendais sagement qu’il me dise quoi faire pour en finir au plus vite, mais seulement il ne semblait pas vouloir me dire, je ne sais même pas s’il avait bougé. Je ne sais pas ce qu’il faisait, mais il ne faisait pas ce qu’un médecin faisait normalement là maintenant. Alors que j’allais me retourner quelqu’un entra comme une baleine dans le bureau.

Cet homme.

Sa voix, elle me disait vaguement quelque chose, mais je ne sais plus, il me parlait, mais je ne voulais pas répondre, deux médecins dans une pièce ce n’était pas bon du tout. Ce n’était pas prévu, pourquoi ? Je me suis tassé sur ma chaise pour me faire tout petit, je ne voulais pas qu’on me fasse des expériences étranges encore une fois, ce n’était pas pour ça hein ? Non, ce n’était pas pour ça. Non, il ne faut pas que je pense à ça. Ce n’est juste pas possible. Il était revenu, mais il lança quelque chose. Je me suis retourné un court instant pour regarder le médecin et Lawrence. Rouge ?

Je l’ai regardé, il est vrai qu’il avait les joues rouges, mais il est parti aussi vite qu’il était venu et je n’ai pas fait plus attention que ça. Il s’excusa. Donc Alfredo était le nom de cet homme ? D’accord, bon à savoir si jamais je le recroise dans les parages. Il aborda le sujet fâcheux. Ma condition physique ? Je ne me rappelle plus trop. J’avais… quel âge déjà ? Quatre ans je crois ? Oui, c’est ça. Il va se douter de quelque chose si je lui dis ça non ? Il va falloir que je la joue subtile, nous sommes peut-être écoutés, nous ne sommes à l’abri de rien du tout. Je me suis un peu massé le cou en le regardant.

« Ce n’est pas grave. Et vu que vous êtes « spécialiste racial » vous ne pouvez pas peser les personnes ? »

Éviter le sujet ? Quelle bonne idée William, tu vas vraiment aller loin, j’ai tapoté mes cuisses, puis je me suis mordu la lèvre, je me sens mal. Comment pourrai-je lui dire une telle chose ? Je ne sais pas, aller courage au pire des cas il ne sera pas curieux je pourrai éviter le sujet. De toute façon je n’ai pas le droit d’en parler.

« Hum.. J’avais la condition physique d’un enfant de quatre ans ? »

Je me suis tripoté les doigts en le regardant. Je pourrai dire quoi d’autres ? Que je ressemblasse déjà un Nightëel, mais qu’avec la formule ça s’est accentué ? Oui je pourrai dire ça. Après tout ce n’était que la vérité. Pourtant avant je n’étais pas si maigre, c’est venu bien plus tard, quand on a commencé à manger qu’un repas par jour.
J’ai posé mes mains sur le bureau, si je continuais, j’allais encore m’arracher de la peau. Ce n’était pas bien. Je l’ai observé encore et encore, sans dire quelque chose pendant plusieurs minutes.

« Je ressemblais déjà à un Nightëel étant humain si vous voulez tout savoir, mais avec la formule, bah ma peau est devenue encore plus pâle et mes cheveux encore plus noirs. »

Était-ce grave ? Non, je ne pense pas. Je me demandai pourquoi il voulait savoir ça déjà. Est-ce que ça pourrait réellement l'aider de savoir une telle chose ? Je pensais que non, mais il faut croire que oui, ou est-ce juste une façon de me manipuler ? Non William ne pense pas à ça ce n'est pas bien. N'oublie pas, il est gentil, il veut t'aider, il faut lui faire confiance pour une fois. Faire confiance à un médecin oui, tu peux le faire, ne t'en fais pas. Tout est possible.
J'ai pointé ce qu'il était entrain d'écrire. Je voulais mon papier pour retourner travailler.

«Le papier, avec ça je pourrai retourner travailler ? »

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Lawrence Amandil
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Ven 16 Déc - 19:56


Au détour d'une salle.

ft.



J'ai étiré mes bras. J'avais déjà noté pas mal de truc pour son dossier médicale qui était étonnamment inexistant. J'allais devoir faire des petites recherches pour le trouver, mais en attendant ce nouveau dossier fera l'affaire. J'allais répondre à sa question, quand il me prit de court. Quatre ans ? C'était fort jeune pour prendre une formule. Bon okay j'étais moi-même assez jeune quand je l'ai pris, mais mes parents avaient été contre ! Noter que ça explique sans doute ces troubles physiques. J'y ai réfléchit quelques minutes. J'avais eu une masse musculaire trop grande pour ma taille, d'où mes douleurs dans les bras. Donc il était tout à fait possible que son faible poids vienne de là !

Il ressemblait déjà à un Nightëel plus jeune ? Ça validait ma théorie. Le corps de base y était pour beaucoup. J'ai continué de noter tout ça quand il pointa ma feuille du doigt. Il me faisait sourire ce gosse. Même si j’avais encore des millions de question à lui posé j'allais lui faire des examen en même temps ! Je me suis donc levé pour prendre mon stéthoscope.

- On ne va pas sauter les étapes. On va d'abords t examiné. Donc peux-tu soulever ton pull s'il te plaît ? Je vais écouter ton cœur et... Ha bha il me dira si tu es amoureux de moi ou pas tiens hahaha. Bon allé hop !

Je sais ce que vous vous dites. Je ne suis pas un gars gentil de le faire marcher comme ça. Mais si je voulais des réponses, j'ai bien peur que ce soit un des seuls moyens. Il n'avait pas à m'embrasser de la sorte ! J'étais tellement prêts à le laisser partir.. J’ai fait mine de chercher quelques chose dans mon tiroir pour pouvoir lui tourné le dos un instant. Je culpabilisais beaucoup à vrai dire.. Mes jeunes ont toujours eu des règles a respecté et il y en avait deux, plus importante que toute les autres.

Premièrement : Un de mes jeunes ne pourra jamais s'en prendre à un autre jeune. Je permettrais n'importe quel acte sur ma personne, mais que l'on touche à un seul cheveu de mes jeunes !

La deuxième me concernait plus particulièrement : Interdiction de me considère en amour autre que fraternelle.

Alfredo était à l’origine de cette règle. Pourtant... Je voulais vraiment que William rejoigne ma ‘’family’’. J'allais donc devoir renoncer à lui. Ces actes n'avaient surement été que pur acte d'innocence. Il ne devait pas savoir ce que ça représentait. Ma main tremblait... Je suis revenu vers lui sans n'avoir rien pris au final, j'essayais de rester caché dans mes gestes. J'avais des mèches de cheveux qui s'échappaient de ma coiffe improvisé. Rhalala je ne savais vraiment pas m'attacher les cheveux.

- Je rigolais ne t'inquiète pas je sais que ce n'est pas le cas. D'ailleurs, j'aimerais que tu deviennes officiellement un de mes jeunes tu veux bien ?


J'ai sourie, mais cette chose en moi me brûlait de nouveau. J'avais envie de hurler. De frapper tous les murs autours de moi ! De rejeté toute règle de bon sens et de l’embrasser de nouveau pour ne plus jamais le lâcher. Mais soyons réaliste un instant... Il n'y a pas une seule version de l'histoire où l'on finirait ensemble lui et moi. Après tout j'ai six ans de plus que lui ! Je suis un Armadiel ! Un médecin ! Je ne sais même pas comment j'ai pu y croire. Je me suis mordu la lèvre, fort. Je me forçais de rester souriant.

Lawrence Amandil
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William O'Cahan
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Ven 16 Déc - 21:47
I can't ignore you anymore. #Lawrence
J'aimerai parfois comprendre mes sentiments.
Je l’ai écouté, j’ai froncé les sourcils comment pouvait-il savoir ça en écoutant mon cœur ? Ce n’était qu’un mensonge j’en étais sûr, je suis naïf, mais pas à ce point, sauf si c’est une machine spéciale. Mais je n’y crois pas une seule seconde.  Il me tournait le dos, il semblait chercher quelque chose, je me sentais légèrement perdu. Je n’osais pas dire que j’avais réellement peur. Je ne voulais pas qu’on m’examine, mais d’un côté je le voulais pour avoir le papier et pouvoir partir bosser. Je me sentais si mal.
Il est revenu vers moi après je regardai tout, sauf son visage. J’ai regardé sa coiffure qui semblait se faire la mal. J’ai soupiré, il ne se coiffait même pas comme il se doit. Je me suis levé de ma chaise et je me suis mis derrière lui sans rien dire, sans dire un mot, sans expliquer pourquoi je faisais ça. Je continuai de l’écouter.

Ce n’est pas le cas.

S’il le sait pourquoi il continue d’en parler ? Pourquoi il en fait référence ? En quoi cela va l’aider à aller mieux ? Je ne sais pas. J’ai enlevé ce qui lui tenait les cheveux et j’ai baillé un instant, devenir son jeune, c’était impossible. Je ne le voulais pas. Pour des raisons que je sais et des raisons que j’ignore. Je ne me voyais pas devenir son jeune. Non loin de là. J’ai commencé par le coiffer doucement, mais sûrement pour que ça tienne bien. Malgré le fait que j’ai été enfermé, j’ai su coiffer des personnes, donc j’étais plus tôt doué pour ça. Je me sentais fier de réussir quelque chose ! Une fois après avoir regardé si ça tenait, je me suis reculé et je suis retourné sur ma chaise en le regardant.

« Ça devrait tenir jusqu’à ce soir si vous ne touchez pas trop. »

Je lui ai souri. Bon il était temps de passer aux examens n’est-ce pas ? J’avais un peu peur. Peur de remontrer ce corps. Il ne semblait pas être « dégouté », mais il ne semblait pas apprécier non plus. Je n’aimais pas le montrer, je ne voulais pas qu’on le voit encore et encore, mais il le fallait. J’ai détourné le regard un instant, puis j’ai soulevé mon pull.  J’ai reporté mon regard vers lui.

« On peut réellement savoir si on est amoureux avec le fait d’entendre le cœur de quelqu’un battre ? »

Je n’y croyais pas, je n’étais pas comme ça, mais une partie de moi me disait « Et si c’était vrai ? » ou si c’était le cas qu’est-ce que je ferai ? Je ne sais pas.

« Je ne veux pas. Je ne veux pas devenir un de vos jeunes. »

Non, ce n’était pas pour être méchant, ce n’était pas pour être impoli, ce n’était pas pour paraitre ingrat ou bien encore pour lui faire du mal, je ne me sentais juste pas devenir un jeune à lui, je ne me sentais vraiment pas le devenir. J’ai tenu fermement mon haut en baissant la tête, d’une main j’ai posé celle-ci au niveau de mon cœur, il battait rapidement depuis que j’étais ici.

Boum boum boum.

Je ne savais pas comment l’expliquer et je ne savais pas comment lui en parler. J’ai lâché le pull, puis je l’ai regardé. J’ai posa ma main au niveau de son cœur. Comment on savait qu’on avait un cœur amoureux ? Comment pourrait-il deviner en écoutant ? J’ai penché la tête, je ne comprenais pas. J’ai finalement enlever ma main pour soulever de nouveau mon haut en attendant qu’il fasse ce qu’il devait faire. Ce n’était certainement pas le plus compliqué du monde d’écouter mon cœur, mais voilà.

« Pourquoi vous devez écouter mes battements de cœur ? Ça va aider dans vos recherches ? »


J'aimerai parfois comprendre mes sentiments, comprendre les sentiments des autres, pouvoir faire passer mes sentiments, ne plus blesser les personnes autour de moi. Est-ce qu'un jour ça sera possible ?

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Ven 16 Déc - 22:45


Au détour d'une salle.

ft.



J'ai posé une main sur mes cheveux, je sentais mes joues chauffer. Pourquoi ? Pourquoi à chaque fois que je l'abandonne il fait quelques choses de ce genre-là ? Pourquoi ! J'ai serré les dents. Tout ce contredisait, mon esprit souffrait comme une plaie ouverte ! J'allais y resté. Je n'avais plus le choix. Il ne me répondra jamais ce que je veux entendre, il ne me dira jamais ces mots dont je rêve tant ! Je devais arrêter une fois pour toute. Il ne veut pas devenir mon jeune. Cette claque serait la dernière. C'était trop pour moi. La dernière question me passa bien au-dessus.

J'ai lâché mon stéthoscope par terre et je suis retourné à mon bureau, c'était fini. J'ai profondément soupiré. J'étais déjà blesser et il me faudrait beaucoup de temps pour m'en remettre. Rester avec lui ne faisait qu’empirer les choses. J'ai réprimés mes sentiments une dernière seconde. J'ai pris un papier de validation et j'ai écrit : William O'Cahan apte au travail. Et j'ai signé avant de lui tendre bras tendu le regard grave.

- C'est trop pour moi désolé. C'est ton papier, va voir un autre médecin si tu veux tes mensurations. Al' fera ça très bien, mais moi j'en ai ma claque de souffrir comme ça pour un gosse pas foutu de faire attention au sentiment des autres !

C’était trop pour moi. J'en pouvais plus. Je m'énervais et c'était injuste, mais à quoi bon ? A quoi bon se battre quand c’est pour perdre d’avance ? Pourquoi ce battre si c'est pour ce prendre des baffes même en étant KO ? J'ai serré les dents un peu plus, ça me coutais tellement de lui dire ça. Je tremblais. Va-t’en William, je t'aime beaucoup trop, je tiens trop à toi alors si tu ne peux pas le voir, va-t’en, ne me fait plus souffrir autant ! J'allais encore pleurer
C’était pitoyable, presque risible. J'étais misérable à ce point.

Je n'expliquais pas la situation. Je ne suis pas du genre à tomber amoureux comme ça, ni à ce point. Tout ça était nouveau pour moi et si c'est ça le Vrai Amour. J'en veux pas... C'est trop douloureux.. Arrête de me torturé avec ton indifférence. Avec tes gestes si doux, ton sourire si touchant. Je n'avais même plus la force de le regarder. J'avais sombré depuis longtemps. J'ai continué de serré les dents. J'en peux plus désoler William. Je t'aime trop pour être rejeté, je préfère partir.

– J'en peux plus désoler William. Je t'aime trop pour être rejeté, je préfère partir.


Je l'avais dit à voix haute ? Après tout qu'importe, ça ne changerais plus rien. Ce qui était fait ou dit ne s’effacerait plus.Même si il pleurait, même s'il m'enlaçait, même s'il m'embrassait. Tout ça était faux ! Je ne serais plus dupe. J'ai compris la vérité et je l'accepte. ALORS arrêter cette douleur seigneurs je vous en supplie !



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William O'Cahan
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Ven 16 Déc - 23:46
I can't ignore you anymore. #Lawrence
Apprends-moi à aimer.

J’ai laissé retombé mon haut, j’ai regardé Lawrence, il avait tout laisser tomber comme ça et je ne comprenais pas. Il écrivait je ne sais pas quoi, j’ai tourné la tête quelques secondes vers le stéthoscope, puis j’ai vu qu’il me tendait un papier, qu’est-ce que c’était ? Pourquoi il me tendait un papier, alors qu’il n’avait même pas fait un seul examen ? J’ai pris le papier de ses mains et j’ai regardé ce qui était marqué « apte au travail » ? Mais on n’avait rien fait encore, mais j’étais content j’allais pouvoir travailler ! J’allais remercier quand j’ai relevé la tête pour voir son visage. Mon expression de bonheur venait de s’effacer en voyant son regard.

Ce regard.

Il avait le même que les autres. Il n’avait pas l’air contrent et je ne comprenais pas pourquoi. C’est avec ses paroles que j’ai compris. Je l’ai regardé, ça me rendait triste d’un coup. Vraiment triste. Ce n’est pas ce que je voulais, ce n’est pas ce que je voulais faire, je lui avais pourtant dit de me détester, de.. et sa promesse de me veiller sur moi ? Ce n’était donc qu’un mensonge ? Qu’un simple mensonge ? Encore ? On m’avait encore menti ?

Pas foutu de faire attention.
Sentiments.


Il avait raison. Je ne comprenais pas les sentiments des autres, je ne comprenais pas mes sentiments, je ne devais donc certainement pas faire attention aux sentiments des autres. Je suis vraiment horrible de le faire souffrir comme ça, alors qu’il voulait juste m’aider. Je lui avais tellement dit de me détester, de me haïr, de m’oublier. Je lui avais pourtant dit bordel ! Pourquoi il ne m’a pas écouté ? Pourquoi il a dit que c’était impossible pour lui, alors que maintenant limite il me mettait à la porte ? Pourquoi ? Je ne comprenais pas et ça m’énervait cette fois. J’étais vraiment en colère, pas contre lui non. Mais contre moi. En colère contre moi qui ne pouvait pas comprendre ce qu’il ressentait, en colère contre moi qui faisait souffrir les autres.
Il ne me regardait plus. Il avait l’air de vouloir pleurer. Trop m’aimer pour être rejeté ? Lawrence qu’est-ce que vous nous faites là. J’ai serré le papier contre moi. J’ai baissé la tête.

« J-Je vous avais dit. Je vous avais dit de me détester. De me haïr, de m’oublier… Je vous l’avais pourtant dit ! »

Ce n’est pas que je ne comprenais pas, mais ça m’était trop douloureux de me dire qu’il m’aimait et qu’il voulait que je sois son jeune, alors qu’il en avait déjà. Avoir des jeunes, il dit je t’aime à tous ses jeunes ? Je ne suis qu’un jouet parmi tant d’autre ? Non ce n’était pas ça. Ses jeunes au début ne l’aiment pas, ils sont au début méchant, mais il garde ces gars avec eux, alors pourquoi moi il me rejette comme ça ?

« Je ne comprends vraiment pas. Je veux dire… Vos jeunes ne vous aiment pas au début et pourtant vous n’abandonnez pas. »

Mais je n’étais pas un de ses jeunes.

Arrête de le faire souffrir William. Il a raison, tu ne lui rendras pas ses sentiments de toute façon. Tu ne sais même pas qu’est-ce que l’amour. Tout ce que tu vas faire en restant ici, c’est le faire souffrir, tellement souffrir. Je me suis levé et j’ai regardé le papier, après tout n’est-ce pas ce que je lui demandai ? Si. Alors maintenant que je l’avais je n’avais pas besoin de savoir si j’avais maigri, si j’avais une maladie, si j’allais encore continuer à rejeter ma nourriture. J’avais mon papier, je pouvais enfin bosser. Je lui ai ramassé son stéthoscope et je lui ai posé sur le bureau.

« Je vous remercie pour le papier. Désolé de vous avoir faire perdre votre temps, excusez-moi de vous avoir fait souffrir. »

Je me suis dirigé vers la porte. Je n’avais plus qu’à partir maintenant n’est-ce pas ? Mais mon cœur me faisait terriblement mal, tellement mal. Je souffrais autant que si on m’ouvrait encore le dos. J’avais terriblement mal et je ne sais pas pourquoi, quand il avait dit ces mots mon cœur s’était serré. Je ne pouvais plus respiré. J’avais ma main sur la poignée, mais impossible d’ouvrir la porte. J’ai tourné la tête vers Lawrence. J’ai regardé mon papier et je l’ai déchiré.

« NON. »

Je suis revenu vers son bureau et j’ai plaqué le papier déchiré sur le papier.

« Je ne suis pas d’accord ! Je… Je ne sais pas ce que je ressens réellement, je suppose que c’est un supplice d’aimer quelqu’un qui ne sait même pas rendre les sentiments, mais… Mon cœur me fait terriblement mal quand vous dites ça, mon cœur bat plus vite quand vous me prenez dans vos bras, il bat plus vite quand vous m’embrassez le front. Mon cœur avait raté un battement quand vous m’avez embrassé la première fois. J-Je ne sais pas ce que ça veut dire, je ne sais pas ce que je ressens vraiment, mais ce que je sais… C’est que je ne veux pas de votre amour comme vous l’avez pour vos jeunes, je sais que je ne veux pas partir maintenant… Je ne veux pas vous faire souffrir.. Je.. »

Je me suis arrêté. Je me suis frotté le visage, mais qu’est-ce que je faisais ? Je lui demandais de me détester, c’est ce qui allait arriver à force ? Oui, bien sûr que oui, si je partais sans même qu’il puisse ajouter quelque chose, que je faisais comme si je m’en fichais, il arrêtera de m’aimer ? Dois-je ? Non, je ne pourrai juste pas faire ça.

« Je ne veux plus vous faire souffrir. J’aime vous voir sourire, votre sourire me donne envie de sourire, il me rassure, je me sens en sécurité avec vous, ce n’est pas comme avec ces médecins étranges. Je me sens vraiment bien... Cependant je ne sais pas quel sentiment mettre sur ça. Je n’y arrive pas… Je n’ai appris que la méfiance, la honte, la colère, le dégout... Mais le reste, joie, amour, peur… Qu’est-ce donc réellement ? Je-Je peux partir si vous le souhaitez vraiment avec ou sans papier. Au final qu’importe n’est-ce pas ? Ce n’est que souffrance. »

J’ai soupiré en passant ma main dans mes cheveux. Quelle honte. Quelle idiote. Je devrais juste partir au final, il avait raison. Il avait tellement raison.


J'aimerai parfois comprendre pourquoi je suis comme ça, j'aimerai pouvoir dire «Je vous aime» et bien d'autres choses encore, mais comment savoir si c'est sincère ou non ? Alors, apprenez-moi. Apprenez-moi à aimer.

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Sam 17 Déc - 0:50


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Il recommençait. Je ne devais pas l'écouter, je devais rester concentré sur mes convictions. Je ne devais pas flanché. Mon cœur me faisait mal, si mal. Cette douleur grandissait à chacun de ces mots. Le détester. J'en étais incapable. Il avait pris le papier. Qu'il sorte ! C'était le mieux à faire ! C'était comme le haïr, je finirais par l'oublier. Était-ce vrai ? Je priais pour. C'est faux au fond de moi je ne voulais pas l'oublier jamais. Pourtant.

Mon souffle s'accélérait, le temps passait comme au ralentie. J'avais l'impression de mourir tout doucement. Sa voix. Elle avait l'air si froid. Comme s'il se brisait. Toi aussi tu dois m'oublier William, tu n'as rien à m'offrir et le mieux que moi je pouvais t'offrir tu l'as décliné. J'ai serré le poing. Je respirais de plus en plus vite. Mes jeunes ? De quoi parlait-il ? Jamais je laisserais mes jeunes c'est vrai, et il a refusé se privilège ! Il a refusé que je le sauve ! Il me remercia, il partait. Je pensais que la douleur partirais avec lui, mais quand il mit la main sur la poignée de la porte, je n'étais plus capable de respiré.

Pourquoi trainait-il ? Il devait sortir ! Partir de ma vie ! S'il ne le faisait pas j'allais devenir fou ! J'ai serré un peu plus le poing quand il fit une chose à laquelle je ne me serais jamais attendu. Pourquoi ? Il déchira la feuille. Pourquoi ? Sa voix hurla le mot que je ne pouvais entendre. Pourquoi ! J'ai écouté ce qu'il me dit jusqu'au bout. Crétin ! Pourquoi me dis tu de tel chose ! Pourquoi restes tu là avec moi ! Ne comprends tu pas le danger que je deviens pour toi ! J'allais perdre le contrôle ! J'ai pesté. Il me demandait vraiment ce que je voulais ? Vraiment !

Qu'est-ce que je souhaite ? Je veux l'aimer et en avoir le droit ! Je veux qu'il m'aime vraiment. Je veux qu'il me fasse confiance, qu'il accepte de rester avec moi ! Qu'il accepte mon aide ! Et il l'avait refusé, clairement sans même hésiter ! Alors pourquoi je devais m'acharner ? Si le supplier faisait avancer les choses je le ferais ! Même si mon honneur, même si mon orgueil ne le permettais pas ! Et pourtant, pourtant ! J'en avais marre. J'ai avancé et je lui ai attrapé le col pour le mettre à ma hauteur, pour le fixé droit dans les yeux. J'étais blesser, j'étais en colère, j'étais triste, j'étais fatigué ! J'ai froncé les sourcils. Je ne le dirais qu'une fois et une unique fois.

- ARRETE ! STOP ! Tu ne m'aimes pas ! Tu ne ressens rien pour moi ! RIEN ! Tu as refusé mon aide ! Mes jeunes je les aime comme des membres de ma famille et toi ! TU ES ... JE ... Je t'aime pauvre crétin et ça me fais tellement souffrir que tu me rejettes ! J'ai essayé de t'y forcé car j'étais convaincus que tu ne pourrais pas faire ce choix. Et tu m'as rejeté avec violence. Comprends-tu seulement ? Tu es donc incapable d'aimé selon toi ? Et tu crois à cette connerie ! L'amour ça fait mal.

Je l'ai lâché. Mes bras ce bradais de fer encore laissant tous mes muscles se dessiné plus vigoureusement sous ma peau. J'allais frapper dans le mur, je voulais tout exploser autours de moi. Tout détruire pour ne plus pensés. J'allais perdre la tête, j'ai serré le poing, j'allais frapper et la porte s'ouvrit de nouveau. On m'attrapa la main devinant mes gestes. Alfredo ?

J'ai serré les dents. Mon regard disait clairement : Lâche moi Il me fixa tout aussi froidement. Il avait dû m'entendre crier depuis le couloir. Je comprenais pourquoi il était fâché. Je risquais mon job en m'énervant publiquement sur mon lieu de travail. Il me lâcha finalement et il me mit un grand coup derrière le crane. Aie ! Je me suis frotter la tête et il s'approcha de William. Il posa sa main, non la ganter mais l'autre, sur la tête avec un petit sourire avant de lui dire de sa voix douce :

Il doit vraiment t'aimé pour s'emballer comme ça. Lawrence n'a jamais su gérer ses sentiments alors s'il te plaît soit patient avec lui. * il se retourna * Et toi ! Calme un peu tes débiles d'instinct d'Armadiel à la con compris ? On est au boulot là !

Il nous dévisagea encore quelques secondes sans que je comprenne. J'ai soupiré longuement. Y avait vraiment que lui pour me calmer. Je me suis retourné me frottant toujours le haut de la tête.

- Pardon William... Je me suis laissé submerger... Ça n'arrivera plus... Je... Hm... Désoler aussi Al'. Il a refusé... Ça m’a perturbé... C'est tout...

J'étais qu'un idiot, je ne pensais pas pouvoir gâcher plus la situation. Mais au moins mon excès de colère résumait la situation à deux options. Soit il partait et je l'oubliais. Soit il restait et je ne lui laisserais plus jamais le choix de partir ! C'était simple dis comme ça. J'ai baissé les yeux et Alfredo sembla lire en moi et il sourit de coin comme pour dire qu'il m'encouragerait quel que soit la décision de William. Je l'en remerciais.

Lawrence Amandil
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William O'Cahan
The nightmare
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The nightmare
Sam 17 Déc - 6:48
I can't ignore you anymore. #Lawrence
Si ce n’était pas l’amour qu’était-ce ?

Je ne comprenais plus rien. J’étais perdu, pourquoi semblait-il si en colère ? Si blessé… Si fatigué ? Pourquoi ai-je peur ? Il venait de me tirer par le col. Comme eux. Je ne sentais plus le sol sous mes pieds. Comme avant. Il hurlait. Comme lui. Il était comme eux. Il me faisait peur, très peur. J’aurai dû m’en douter les médecins sont vraiment tous des méchant ou est-ce moi qui le suit donc ils le sont ? Tout semblait être de ma faute dans cette histoire, c’était ma faute s’il souffrait, c’était ma faute s’il m’aimait. C’était ma faute si tout allait mal maintenant.

Je ne l’aimais pas ? Je ne ressens rien ? Mais, alors qu’est-ce que je suis ? Si je ne ressens rien pour lui ? Mon amitié pour mon patron est-il faux aussi ? Est-ce que je suis incapable de ressentir quoi que ce soit ? Je ne comprenais plus rien. Qu’est-ce que c’était toutes ces sensations étranges depuis que je le connais ? Pourquoi ça me faisait si mal ? Pourquoi je m’étais senti rassuré quand il me prenait dans ses bras ? Pourquoi ? Pourquoi bon sang ? Je ne sais pas, je n’y crois plus. Ce n’est pas réel. Ce n’est pas vrai. Ce n’était que des mensonges. Je n’avais rien ressenti et ça depuis le tout début. Ce n’était que du mensonge. C’était juste qu’il était gentil.
Il me relâcha de nouveau. Ses bras se bradaient encore une fois. Ça n’arrêtait pas avec moi. J’étais la cause de sa souffrance. C’était affreux, j’aurai vraiment dû partir. Je me suis tenu le col, je me suis frotté là où il m’avait touché. Je… J’avais réellement peur de lui.


Un homme rentra. Alfredo. Il empêcha on dirait de faire une bêtise à Lawrence. Il me tapota l’épaule, j’ai viré son bras. Qu’on ne me touche plus. Qu’on me laisse tranquille. Qu’on me laisse en paix, ce n’était pas vrai. Ce n’était pas bien. Patient ? Patient avec lui, alors que lui il me dit tout ce qu’il vient de me dire ? Comme si j’étais un crétin qui…ne ressentait rien ? Patient, je ne veux pas l’être, je ne veux pas l’être. Je ne veux plus l’être. Je l’ai toujours été.

Pendant sept ans j’ai eu l’espoir que ma mère revienne.
Pendant quatorze ans j’ai attendu d’être libre.
Pendant quelques heures j’ai souhaité la mort de quelqu’un.
Pendant quatre jours j’ai voulu m’excuser.
Pendant quatre jours j’ai essayé de comprendre mes sentiments.


J’ai essayé et j’ai échoué. Je m’étais retrouvé là pour quelles raisons ? Ah oui j’étais « malade ». Mais comment le savoir ? On ne peut pas le savoir, il n’a rien fait et m’a déclaré apte au travail. J’étais apte à bosser, je n’étais donc pas malade ? Au pire je vais mourir tant pis, après tout qu’importe. Ce n’est pas comme si j’étais réellement important. On a vécu quatorze ans sans moi, sans me chercher, alors un jour de plus ou des années de plus ça ne changerait rien.

Pardon.

Il s’excusait. Il se justifiait par un « il a refusé ». C’était encore ma faute. Toujours ma faute. Il était réellement sérieux ?

« Je pars. »

J’ai contourné Alfredo. J’ai contourné Lawrence pour être sûr de ne pas le toucher. J’ai pris le papier déchiré, j’irai le donner à mon patron en expliquant la situation. Il comprendra, j’espère. Je ne suis plus sûr de rien. Je me suis retourné vers eux. Est-ce que le seul moyen de le calmer serait de dire que j’accepte ? Que j’accepte son aide ?
Mais m’aider à quoi ? Je n’étais pas comme ses jeunes. Je n’attirai pas d’ennuis, je ne me battais pas. Je ne faisais rien qui méritait d’être aidé et ça me blessait qu’il se mette en colère, car justement je n’avais pas besoin d’aide. Mais je ne voulais pas. Je ne voulais pas qu’on ne se voit plus.

Pendant quatre jours j’ai eu mal.
Pendant quatre jours j’ai voulu le voir.
Pendant quatre jours j’ai compris quelque chose.
Mais tout ceci n’était vain.


« J’accepte. D’accord ? J’accepte. »

Sans plus de cérémonie, j’ai quitté la pièce avec le papier, le gardien était encore là, mais il a bien vu que j’avais un papier donc il ne m’a pas interrompu. Je suis sorti de l’hôpital aussi rapidement que possible. Les regards des autres, le regard des médecins sur mon chemin, le regard des patients. Faisais-je si peur que ça ? J’ai peur.
J’ai peur de regretter mon choix.

Si ce n'est pas de l'amour, si ce n'est pas de l'admiration, si ce n'est pas de la haine, si ce n'est pas de la peur. Qu'est-ce que je ressentais réellement ? J'aimerai comprendre. J'aimerai comprendre pour une fois.
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William O'Cahan
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